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Information professionnelle sur Premarin®:Wyeth Pharmaceuticals AG
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Propriétés/Effets

Premarin contient un mélange d'estrogènes équins d'origine exclusivement naturelle rendus solubles par une estérification par l'acide sulfurique et une transformation en sels sodiques. Premarin contient principalement des sels sodiques des esters sulfatés solubles d'estrone, d'équiline et de 17α-dihydroéquiline, ainsi que des quantités plus faibles de 17α-estradiol, d'équilénine, de 17α-dihydroéquilénine, de 17β-dihydroéquiline, de 17β-dihydroéquilénine, de 17 β-estradiol et de Δ8,9-déhydroestrone.
Les estrogènes équins conjugués contenus dans Premarin possèdent des effets pharmacologiques similaires à ceux des estrogènes endogènes. Ils jouent un rôle essentiel dans le développement et les fonctions du système de reproduction féminin et dans la formation des caractères sexuels secondaires. En outre, les estrogènes interviennent dans le maintien de la fonction et de l'élasticité du tractus urogénital, ainsi que dans l'ostéogenèse. Les estrogènes diminuent la résorption osseuse, retardent ou stoppent la diminution postménopausique de la masse osseuse, réduisant par-là l'incidence des fractures du col du fémur et des vertèbres. L'effet sur la conservation de la masse osseuse persiste aussi longtemps que le traitement par les estrogènes se poursuit.
Des altérations atrophiques au niveau urogénital se traduisent par une sécheresse de la muqueuse, des inflammations et une vulnérabilité accrue des tissus vulvovaginaux et urétéraux. Ces affections peuvent être associées à un prurit, des douleurs, une dyspareunie, une dysurie et à une incontinence. Des études cliniques ont mis en évidence que de telles altérations répondent bien au traitement par Premarin, crème vaginale.
Des hémorragies utérines irrégulières n'étant pas dues à une pathologie organique sont souvent associées à la baisse des taux d'estrogènes. Une application de Premarin intraveineux permet d'obtenir une augmentation rapide des taux estrogéniques pour un délai limité, une hémostase hormonale étant atteinte en stimulant la régénération endométriale et en thrombosant les vaisseaux les plus fins.
Des études ont démontré qu'un traitement de la femme postménopausée par les estrogènes conjugués modifie le rapport des lipoprotéines HDL cholestérol/LDL cholestérol.
Premarin permet de remédier dans une large mesure à la carence estrogénique survenant principalement pendant et après la ménopause et se traduisant par des troubles du cycle menstruel (aussi dus à l'insuffisance lutéale), des symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, accès de transpiration nocturnes), des troubles neurovégétatifs et psychiques et des modifications atrophiques (vaginite atrophique).
Il n'existe toutefois aucune preuve de l'efficacité des estrogènes pour combattre les symptômes nerveux ou les dépressions non liés à des symptômes vasomoteurs. Premarin n'est pas indiqué pour le traitement de tels états.
Chez les femmes à l'utérus intact, le traitement à long terme par un estrogène sans apport progestatif peut conduire à une hyperplasie endométriale et, notamment, à des altérations histologiques difficiles à différencier d'un carcinome (stade I). Une administration continue duran un an fait augmenter le risque de cancer de l'endomètre. Ce risque est toutefois diminué en cas d'administration continue d'estrogènes en association à un progestatif.
Premarin n'a pas d'effet contraceptif.
Deux sous-groupes d'une étude (Women's Health Initiative, WHI), au cours à laquelle ont participé en tout 27 000 femmes prépondérant en bonne santé avec d'un traitement hormonal substitutif à long terme (soit par monothérapie aux estrogènes conjugués [à raison de 0,625 mg par jour] ou traitement combiné aux estrogènes conjugués et au acétate de médroxyprogestérone (MPA) [à raison de 0,625 mg/2,5 mg par jour]), ont été comparés à un groupe placebo pour ce qui concerne la prévention de certaines maladies chroniques. Le but de cette étude était d'évaluer les avantages et les risques d'un traitement hormonal substitutif à long terme en vue de la prophylaxie primaire de risques cardiovasculaires, de néoplasies et d'ostéoporose chez les femmes en post-ménopause. Le critère d'évaluation principal était l'incidence de la maladie coronarienne (infarctus du myocarde non fatal et décès par pathologie coronarienne) avec le cancer du sein invasif comme principal critère d'effet indésirable étudié. Une évaluation globale (indice global) incluait la première apparition des deux critères principaux ainsi que celle d'un AVC, d'une embolie pulmonaire, d'un cancer de l'endomètre, d'un cancer colorectal, d'une fracture de la hanche et d'un décès par d'autres causes. Lors de cette étude, les effets du traitement hormonal substitutif sur les symptômes de la ménopause n'ont pas été évalués.
Conformément au critère prédéfini, le traitement combiné a été arrêté lorsque le risque accru d'accidents cardiovasculaires et de développement de cancer du sein a dépassé l'utilité spécifiée dans l'indice global (Global Index).
Les résultats de l'étude estrogènes plus progestatif, qui incluait 16 608 femmes (âgées de 50 à 79 ans et d'âge moyen 63 ans) après un suivi moyen de 5,2 ans, sont présentés dans le tableau suivant:

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Risque relatif et absolu dans le sous-groupe estro- 
gènes plus progestatif de l'étude WHI¹              
----------------------------------------------------
Evénement     Risque relatif THS  Placebo    THS    
              versus placebo à    n= 8102    n= 8506
              5,2 ans (95% CI)*   Risque absolu pour
                                  10 000 années-    
                                  femmes            
----------------------------------------------------
Evénements    1,29 (1,02 à 1,63)  30         37     
 coronariens                                        
Infarctus du  1,32 (1,02 à 1,72)  23         30     
 myocarde                                           
 non fatal                                          
Décès par     1,18 (0,70 à 1,97)  6          7      
 pathologie                                         
 coronarienne                                       
Cancer du     1,26 (1,00 à 1,59)  30         38     
 sein invasif²                                      
AVC           1,41 (1,07 à 1,85)  21         29     
Embolie       2,13 (1,39 à 3,25)  8          16     
 pulmonaire                                         
Thrombose     2,07 (1,49 à 2,87)  13         26     
 veineuse                                           
 profonde³                                          
 Cancer colo-  0,63 (0,43 à 0,92)  16         10     
 rectal                                             
Cancer de     0,83 (0,47 à 1,47)  6          5      
 l'endomètre                                        
Fracture de   0,66 (0,45 à 0,98)  15         10     
 la hanche                                          
Fracture      0,66 (0,44 à 0,98)  15         9      
 vertébrale³                                        
Autres frac-  0,77 (0,69 à 0,86)  170        131    
 tures ostéo-                                       
 porotiques³                                        
Décès dus     0,92 (0,74 à 1,14)  40         37     
 à d'autres                                         
 causes que                                         
 celles                                             
 précitées                                          
Indice global 1,15 (1,03 à 1,28)  151        170    
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¹ Adapté à partir du JAMA, 2002; 288:321-333.

² Inclut les cancers du sein métastatiques et non-métastatiques à l'exception des cancers du sein in situ.

³ Non compris dans l'indice global.

* Les intervalles de confiance n'ont pas été ajustés pour les évaluations et les comparaisons multiples.
Le risque absolu supplémentaire attribuable au traitement estrogènes + progestatif est de 7 événements coronariens, 8 AVC, 8 embolies pulmonaires et 8 cancers du sein invasifs pour 10 000 années-femmes. En revanche, la réduction du risque absolu est de 6 cancers colorectaux et 5 fractures de hanche pour 10 000 années-femmes. En terme d'évaluation globale, le risque absolu d'événements supplémentaires est de 19 pour 10 000 années-femmes. Il n'y a pas de différence de mortalité (toutes causes confondues) entre les groupes.
Pour ce qui concerne ces chiffres, il convient de tenir compte du fait que dans les deux sous-groupes, presque 40% des femmes ont interrompu le traitement et qu'environ 10% des femmes sont passés du groupe placebo au groupe estrogène-gestagène. En tout, l'envergure des effets est vraisemblablement sous-estimée du fait des résultats présentés ici.
Le sous-groupe estrogène de l' étude WHI sera continué.

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