Posologie/Mode d'emploiLa prise quotidienne d'une dragée débute le 1 er jour du cycle (1 er jour des règles). L'intervalle séparant la prise de 2 dragées doit être aussi exactement que possible de 24 heures. Ce laps de temps ne doit en aucun cas se prolonger de plus de 3 heures, sinon la protection contraceptive serait compromise. Sans tenir compte de saignements éventuels, prendre une dragée chaque jour, en continu. Dès que la plaquette est vide, la prise se poursuit le jour suivant avec une nouvelle plaquette.
La protection contraceptive débute après que les 14 premières dragées de Microlut ont été prises de façon régulière. Ceci est également le cas lorsqu'un autre contraceptif hormonal a été utilisé auparavant. Durant les deux premières semaines, il sera donc nécessaire de recourir à titre supplémentaire, à des méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de l'abstincence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
Prise irrégulière
Si la prise d'une seule dragée s'est faite avec du retard (c'est-à-dire plus de 27 heures après la prise de la dernière dragée) ou qu'elle ait même été omisé, la protection contraceptive est compromise. C'est pourquoi, si de telles erreurs de prise sont commises, il faudra, par principe, recourir aux mesures de protection supplémentaires décrites auparavant jusqu'à ce que 14 nouvelles dragées aient été reprises conformément aux prescriptions.
Utilisation après un accouchement ou un avortement
A la suite d'un accouchement (ou d'une fausse couche), Microlut peut être pris après le rétablissement du premier cycle biphasique normal. Dans ces cas, la prise débutera également le 1 er jour des règles.
Utilisation durant la lactation
Une contraception n'est en général indiquée qu'en cas de lactation prolongée, étant donné que si celle-ci est de courte durée, le cycle n'est généralement pas encore rétabli. Le progestatif n'inhibe certes pas la prodoction de lait, toutefois des doses infimes de principe actif sont excrétées dans le lait (voir «Pharmacocinétique»).
Hémorragies cycliques
Dans la plupart des cas, il se produit des hémorragies cycliques à intervalles normaux et de durée et d'intensité habituelles. A côté de cela on observe des intervalles pouvant être aussi bien raccourcis (20 à 24 jours) qu'allongés (36 à 45 jours), sans rapport visible avec l'anamnèse. Avant de faire débuter la prise, le médecin devrait par précaution, informer la patiente de l'apparition éventuelle de telles modifications du rythme, particulièrement au cours des premiers mois. En cas d'utilisation prolongée, il s'installe en général une certaine stabilisation du cycle dont le déroulement présente des caractèristiques individuelles.
Absence d'hémorragie de privation
Chez un certain nombre de femmes, la menstruation peut faire défaut mais en général une ou deux fois seulement, dans de très rares cas une troisième fois. La durée de l'aménorrhée est en général de 45 à 60 jours.
En cas d'aménorrhée prolongée, il faut rechercher les symptômes précoces d'une grossesse, par exemple des nausées matinales. Dans ce cas, et lors de toute suspicion de grossesse, il faut faire sans délai un test de grossesse (voir aussi «Motifs imposant l'arrêt immédiat de la médication»).
Conduite à tenir en cas de troubles du cycle
Du point de vue médical, les hémorragies irrégulières sans cause organique ne constituent pas un motif d'arrêt de Microlut (voir aussi «Absence d'hémorragie de privation», rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Il est instamment déconseillé de tenter d'influer sur les troubles du cycle par l'administration supplémentaire d'un estrogène. En effet, il faudrait s'attendre, dans ce cas à ce que la modification de la glaire cervicale provoquée par Microlut soit supprimée, ce qui compromettrait considérablement l'effet contraceptif.
Conduite à tenir en cas de vomissements, d'affections intestinales et de circonstances similaires diminuant la sécurité contraceptive
Si des vomissements se produisent peu de temps après la prise de Microlut la protection contraceptive pourra être maintenue par la prise d'une autre dragée dans les 3 heures suivant cet incident. Pour ce faire, on prendra la dernière dragée de la plaquette. En cas de vomissements réitérés ou de diarrhée persistante, il faudra recourir, par précaution, à d'autres méthodes contraceptives non hormonales (à l'exception de l'abstention périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures), le cas échéant pendant au moins 14 jours encore après que ces troubles se seront dissipés. Si l'état diminuant l'efficacité de la préparation se prolonge, la contraception hormonale sera alors inappropriée.
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