Information destinée aux professionnels Lynparza® 50 mg capsules AstraZeneca AG CompositionPrincipes actifs
Olaparib.
Excipients
Macrogolglycéride laurique.
Hypromellose.
Dioxyde de titane (E171).
Gomme gellane (E418).
Acétate de potassium.
Gomme-laque.
Oxyde de fer noir (E172).
Indications/Possibilités d’emploiTraitement d'entretien (en monothérapie) du cancer de l'ovaire avancé, récidivant, avec une mutation du gène BRCA, chez les patientes en rémission complète ou partielle suite à une chimiothérapie à base de platine.
Posologie/Mode d’emploiLe traitement par Lynparza doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté en oncologie.
Une confirmation de la mutation du gène BRCA est nécessaire avant d'instaurer le traitement par Lynparza chez une patiente. Le statut mutationnel BRCA doit être déterminé par un laboratoire expérimenté.
Lynparza capsules (50 mg) ne doit pas être substitué à Lynparza comprimés (100 mg et 150 mg) sur une base de milligramme à milligramme en raison des différences de dosage et de biodisponibilité de chaque formulation. Par conséquent, les recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation doivent donc être respectées.
Posologie usuelle
La dose recommandée de Lynparza est de 400 mg (huit capsules à 50 mg) deux fois par jour (soit une dose totale de 800 mg par jour). Les patientes doivent prendre Lynparza au moins une heure après un repas et s'abstenir de manger si possible pendant les deux heures qui suivent.
Prise retardée
Si la prise d'une dose de Lynparza a été oubliée, la dose normale suivante doit être prise au moment prévu.
Ajustement de la posologie du fait d'effets indésirables / d'interactions
Du fait d'effets indésirables
Le traitement par Lynparza peut être interrompu pour réduire les effets indésirables et un ajustement de la dose peut être envisagé. Il est recommandé de passer à 200 mg deux fois par jour (soit une dose quotidienne totale de 400 mg).
Si un nouvel ajustement de la dose est nécessaire, une diminution de la dose à 100 mg deux fois par jour (correspondant à une dose quotidienne totale de 200 mg) est recommandée.
Administration concomitante avec des inhibiteurs du CYP3A
L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A n'est pas recommandée et l'utilisation d'alternatives thérapeutiques doit être envisagée. Si l'administration concomitante d'un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A est indispensable, il est recommandé de réduire la dose d'olaparib à 150 mg deux fois par jour (équivalent à une dose totale quotidienne de 300 mg) lorsqu'administré avec un inhibiteur puissant du CYP3A ou à 200 mg deux fois par jour (équivalent à une dose totale quotidienne de 400 mg) lorsqu'administré avec un inhibiteur modéré du CYP3A (voir « Mises en garde et précautions » et «Interactions»).
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patientes ayant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine: 31 – 50 ml/min), il est recommandé d'administrer une dose de Lynparza de 300 mg deux fois par jour (soit une dose quotidienne totale de 600 mg). Lynparza n'est pas recommandé chez les patientes ayant une insuffisance rénale sévère ou un dysfonctionnement rénal au stade terminal (clairance de la créatinine: ≤30 ml/min), car la sécurité et la pharmacocinétique n'ont pas été étudiées chez ces patientes. Lynparza peut être administré sans ajustement de la dose chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine >51 - 80 ml/min) (voir «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Lynparza peut être administré sans ajustement de la dose chez les patientes ayant une insuffisance hépatique légère à modérée (classe A ou B de Child-Pugh) (voir «Pharmacocinétique»). L'utilisation de Lynparza n'est pas recommandée chez les patientes ayant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh), car la sécurité et la pharmacocinétique n'ont pas été étudiées chez ces patientes.
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patientes âgées. Les données cliniques sont limitées concernant l'emploi chez les patientes âgées de 75 ans ou plus.
Enfants et adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Lynparza chez les enfants et les adolescentes n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Contre-indicationsHypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients.
Grossesse et allaitement.
Mises en garde et précautionsToxicité hématologique
Une toxicité hématologique a été observée chez des patientes traitées par Lynparza incluant anémie, neutropénie, thrombocytopénie et lymphopénie. Le traitement par Lynparza ne doit pas débuter avant que la patiente ne se soit rétablie des effets hématologiques toxiques induits par une chimiothérapie antérieure (les taux d'hémoglobine, de plaquettes et de neutrophiles doivent se situer dans l'intervalle des valeurs normales ou être de grade CTCAE 1). La détermination initiale de la numération formule sanguine complète, suivie d'une surveillance mensuelle, est recommandée au cours des 12 premiers mois de traitement ainsi que de façon périodique ensuite.
Le traitement par Lynparza doit être interrompu si une patiente développe une toxicité hématologique sévère ou nécessite des transfusions sanguines. Si les paramètres sanguins restent anormaux après 4 semaines d'interruption du traitement par Lynparza, il est recommandé de réaliser des examens hématologiques appropriés.
Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde
Sous traitement par l'olaparib, un syndrome myélodysplasique (SMD) et/ou une leucémie aiguë myéloïde (LAM) ont été observés, et la majorité des cas ont été fatals (voir «Effets indésirables»). Si le SMD et/ou la LAM sont confirmés pendant le traitement par Lynparza, il est recommandé d'arrêter le traitement par Lynparza et de traiter la patiente de façon appropriée.
Événements thromboemboliques veineux et embolie pulmonaire
Des événements thromboemboliques veineux, y compris embolie pulmonaire, sont survenus chez des patients traités par Lynparza. En présence de cancer de l'ovaire et de la prostate, des taux d'incidence d'embolie pulmonaire plus élevés étaient observés lorsque Lynparza était administré en association avec le bévacizumab ou un TSA, en comparaison avec un traitement de bévacizumab en monothérapie ou un traitement associant NAH et TSA.
Dans le cadre de l'étude PAOLA-1, des événements thromboemboliques veineux, y compris des embolies pulmonaires, ont été observés plus fréquemment dans le bras olaparib/bévacizumab (5 %) que dans le bras placebo/bévacizumab (2 %) (voir «Effets indésirables»).
Des événements thromboemboliques veineux, y compris des embolies pulmonaires sont survenus chez 7,8 % des patients présentant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration qui recevaient Lynparza associé à un TSA, contre 3,1 % des patients qui recevaient un NAH associé à un TSA dans le cadre de l'étude PROfound.
Les patients doivent être surveillés afin de détecter les signes et symptômes de thrombose veineuse et d'embolie pulmonaire et être traités en conséquence, ce qui peut inclure une anticoagulation à long terme si elle est cliniquement indiquée.
Pneumopathie
Des cas de pneumopathie ont été rapportés chez < 1,0 % des patientes traitées par Lynparza en monothérapie dans les études cliniques. Les cas rapportés de pneumopathie ne présentaient pas de profil clinique uniforme et leur interprétation était rendue difficile par la présence d'un certain nombre de facteurs de prédisposition (cancer et/ou métastases pulmonaires, maladie pulmonaire sous-jacente, tabagisme et/ou traitement antérieur par chimiothérapie et radiothérapie). Dans des études cliniques portant sur Lynparza en association avec d'autres traitements, une issue fatale a été rapportée dans certains cas. En cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes respiratoires tels que dyspnée, toux et fièvre ou de mise en évidence d'une anomalie radiologique au niveau du thorax, le traitement par Lynparza doit être interrompu et des examens doivent rapidement être réalisés. Si la pneumopathie est confirmée, le traitement par Lynparza doit être arrêté et la patiente traitée de manière appropriée.
Interactions avec d'autres médicaments
L'administration concomitante de Lynparza avec des modulateurs puissants ou modérés du CYP3A n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
InteractionsInteractions pharmacodynamiques
Les études cliniques portant sur Lynparza en association à d'autres médicaments anticancéreux, y compris aux agents endommageant l'ADN, indiquent une potentialisation et une prolongation de la toxicité myélosuppressive. La dose recommandée de Lynparza en monothérapie ne convient pas pour une association avec d'autres médicaments anticancéreux myélosuppresseurs.
Effet d'autres médicaments sur Lynparza
Inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A
Les CYP3A4/5 sont les isoenzymes principalement responsables de la clairance métabolique de l'olaparib. L'administration concomitante de Lynparza et d'un inhibiteur puissant du CYP3A (itraconazole) a conduit à une augmentation de la Cmax de 42 % et à une augmentation de l'ASC de 170 %. Par conséquent, l'administration concomitante de Lynparza et d'itraconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A, p.ex. télithromycine, clarithromycine, indinavir, saquinavir, nelfinavir, bocéprévir et télaprévir, n'est pas recommandée. La prise concomitante d'olaparib et d'inhibiteurs de la protéase potentialisés par le ritonavir ou le cobicistat n'est également pas recommandée.
L'utilisation concomitante de Lynparza et d'inhibiteurs modérés du CYP3A, p.ex. la ciprofloxacine, l'érythromycine, le diltiazem, le fluconazole et le vérapamil, n'est pas recommandée.
S'il est nécessaire d'administrer simultanément des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A, il faut réduire la dose de Lynparza (voir « Posologie/Mode d'emploi »).
Par ailleurs, il est recommandé de ne pas consommer de jus de pamplemousse pendant le traitement par Lynparza.
Inducteurs puissants et modérés du CYP3A
L'administration concomitante de Lynparza et d'un inducteur puissant du CYP3A (rifampicine) a conduit à une baisse de la Cmax de 71 % et de l'ASC de 87 %. Pour cette raison, il est possible que les inducteurs du CYP3A puissent entraîner une baisse notable de l'efficacité clinique de l'olaparib. Par conséquent, l'utilisation concomitante de Lynparza et d'inducteurs puissants comme la phénytoïne, la rifabutine, la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, la névirapine, le phénobarbital et le millepertuis (Hypericum perforatum) n'est pas recommandée.
L'utilisation concomitante de Lynparza et d'inducteurs modérés du CYP3A comme le bosentan, l'éfavirenz, l'étravirine et le modafinil n'est pas recommandée.
Effet de Lynparza sur d'autres médicaments
Interactions CYP
Tant l'induction que l'inhibition du CYP3A4 ont été démontrées in vitro, mais des simulations pharmacocinétiques à base physiologique (PBPK) et des données cliniques indiquent que l'olaparib inhibe faiblement le CYP3A in vivo. Par conséquent, la prudence est requise lorsque des substrats sensibles du CYP3A4 ou des substrats à marge thérapeutique étroite (p.ex. simvastatine, ciclosporine, alcaloïdes de l'ergot de seigle, fentanyl, sirolimus, tacrolimus et quétiapine) sont utilisés avec Lynparza.
L'induction des CYP1A2 et 2B6 a été mise en évidence in vitro, le CYP2B6 étant le plus susceptible d'être induit de façon cliniquement significative. En cas d'administration concomitante, Lynparza peut donc réduire l'exposition aux substrats métabolisés par ces enzymes.
Interactions entre l'olaparib et les protéines de transport
Il a été montré in vitro que l'olaparib est un inhibiteur de l'OATP1B1, OCT1, OCT2, OAT3, MATE1 et MATE2K. L'importance clinique de ces observations est inconnue, mais il n'est pas exclu que Lynparza augmente l'exposition des substrats de l'OATP1B1 (p.ex. bosentan, glibenclamide, répaglinide, statines et valsartan), de l'OCT1 (p.ex. metformine), de l'OTC2 (p.ex. créatinine sérique), de l'OAT3 (p.ex. furosémide et méthotrexate), du MATE1 (p.ex. metformine et cisplatine) et du MATE2K (p.ex. metformine). La prudence est notamment recommandée lorsque Lynparza est administré en association à une statine.
Interactions avec les aliments
L'influence de la prise de nourriture sur l'absorption de Lynparza a été étudiée. La prise simultanée de nourriture a ralenti la vitesse d'absorption (Tmax retardé de 2 heures) et a augmenté l'ampleur de l'absorption de l'olaparib (augmentation d'environ 20 % de l'ASC).
Grossesse, allaitementGrossesse
Lynparza est contre-indiqué pendant la grossesse en raison de son potentiel tératogène et clastogène (voir « Données précliniques »). Aucune étude n'a été conduite chez la femme enceinte.
Si une grossesse survient chez une patiente traitée par Lynparza, il faut l'informer du risque potentiel pour le fœtus et du risque de fausse couche.
Contraception et test de grossesse
Les femmes pouvant être enceintes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Lynparza ainsi que pendant 1 mois après la dernière prise de Lynparza. Un test de grossesse doit être effectué chez toutes les femmes en âge de procréer avant le traitement, à intervalles réguliers pendant le traitement ainsi qu'un mois après la dernière prise.
Allaitement
Aucune donnée n'est disponible concernant l'administration de Lynparza à des femmes qui allaitent. Il n'existe pas d'étude chez l'animal ni chez la femme qui allaite concernant l'excrétion de l'olaparib dans le lait maternel. Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. Les femmes ne doivent pas allaiter pendant le traitement par Lynparza ainsi que pendant 1 mois après la dernière prise.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n'a été effectuée. Une asthénie, une fatigue et des sensations vertigineuses ont toutefois été rapportées pendant le traitement par Lynparza. En cas d'apparition de ces symptômes, la prudence est de mise lors de la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Effets indésirablesLes effets indésirables les plus fréquemment observés au cours des essais cliniques menés avec Lynparza comprimés pelliculés ou capsules (données compilées de 4098 patients atteints de tumeurs solides) en monothérapie étaient des nausées (60 %), des vomissements (32 %), des diarrhées (24 %), une dyspepsie (12 %), une fatigue (55 %), des céphalées (15 %), une dysgueusie (15 %), une diminution de l'appétit (22 %), des sensations vertigineuses (12 %), une anémie (37 %) et une neutropénie (14 %), une thrombocytopénie (11 %), une leucocytopénie (11 %), une toux (15 %), une dyspnée (14 %).
La fréquence des effets indésirables est définie comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares y compris cas isolés (<1/10 000).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
Fréquents: syndrome myélodysplasique (SMD)/leucémie aiguë myéloïde (LAM).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents: anémiea (37%; grade ≥3: 17%), neutropéniea (14%; grade ≥3: 5,1 %), thrombocytopéniea (11%; grade ≥3: 2,6%), leucocytopéniea (11 %; grade ≥3: 2,5 %).
Fréquents: lymphopénie.
Occasionnels: augmentation du volume corpusculaire moyen.
Affections du système immunitaire
Occasionnels: hypersensibilitéa.
Rares: angio-œdème*.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquents: diminution de l'appétit (22%; grade ≥3: 0,7%).
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées (16%; grade ≥3: 0,2%), dysgueusiea (15%; grade ≥3: pas de données), sensations vertigineuses (12%; grade ≥3: 0,2%).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent: toux (15%; grade ≥3: 0,2%), dyspnéea (14%; grade ≥3: 1,3%).
Affections vasculaires
Fréquents: embolie pulmonaire, thromboembolie (veineuse)a.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: nausées (60%; grade ≥3: 1,6%), vomissements (32%; grade ≥3: 1,8%), diarrhée (24%; grade ≥3: 1,2%), dyspepsie (12%; grade ≥3: <0,1%).
Fréquents: douleur abdominale haute et stomatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: éruption cutanéea.
Occasionnels: dermatitea.
Rares: Erythème noueux.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquents: augmentation de la créatininémie (voir paragraphe ci-dessous).
Troubles généraux
Très fréquents: fatigue (y compris asthénie) (55%; grade ≥3: 5,0%).
a Le SMD/la LAM inclut les termes préférés suivants: leucémie aiguë myéloïde, syndrome myélodysplasique et leucémie myéloïde;
l'anémie inclut les termes préférés suivants: anémie, anémie macrocytaire, érythropénie, diminution de l'hématocrite, diminution de l'hémoglobine, anémie normocytaire et diminution du nombre de globules rouges;
la neutropénie inclut les termes préférés suivants: neutropénie fébrile, neutropénie, infection neutropénique, septicémie neutropénique et diminution du nombre de neutrophiles;
la thrombocytopénie inclut les termes préférés suivants: diminution du nombre de plaquettes, et thrombocytopénie;
la leucopénie inclut les termes préférés suivants: leucopénie et diminution du nombre de globules blancs;
la lymphocytopénie inclut les termes préférés suivants: diminution du nombre de lymphocytes et lymphocytopénie;
l'hypersensibilité inclut les termes préférés suivants: hypersensibilité médicamenteuse et hypersensibilité;
la dysgueusie inclut les termes préférés suivants: dysgueusie et trouble du goût;
la thromboembolie (veineuse) inclut les termes préférés suivants: embolie, embolie pulmonaire, thrombose, thrombose veineuse profonde et thrombose veineuse;
la toux inclut les termes préférés suivants: toux et toux productive;
l'éruption cutanée inclut les termes préférés suivants: érythème, éruption cutanée exfoliative, éruption cutanée, éruption cutanée érythémateuse, éruption cutanée maculeuse, éruption cutanée maculopapuleuse, éruption cutanée papuleuse et éruption cutanée prurigineuse;
la dermatite inclut les termes préférés suivants: dermatite et dermatite allergique;
la dyspnée inclut les termes préférés suivants: dyspnée et dyspnée d'effort;
la stomatite inclut les termes préférés suivants: ulcère aphteux, ulcère oral et stomatite.
* Observé après la mise sur le marché.
Description de certains effets indésirables
Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde
Le SMD/la LAM sont survenus dans le cadre des études cliniques, toutes indications confondues, chez les patients pendant le traitement par l'olaparib et durant la période d'observation consécutive à long terme de la survie globale (y compris les cas relevés activement) avec une fréquence de <1,5 %.
Les patientes présentaient plusieurs facteurs potentiels favorisant le développement de SMD/LAM, p.ex. chimiothérapie antérieure à base de platine ou d'autres agents endommageant l'ADN. Dans la majorité des cas, les notifications concernaient des patientes porteuses de la mutation germinale du gène BRCA et certaines de ces patientes présentaient dans leurs antécédents une affection cancéreuse supplémentaire ou une dysplasie médullaire.
Une incidence plus élevée de SMD/LAM a été observée chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avec mutation du gène BRCAm, récidivant et sensible au platine, qui avaient reçu au moins deux lignes de chimiothérapie à base de platine et qui avaient été traitées par le traitement à l'étude jusqu'à la progression de la maladie (étude SOLO2 (formulation en comprimés), durée médiane de l'exposition à l'olaparib 2,3 ans). Durant la période d'observation de 5 ans, la fréquence du SMD/de la LAM était de 8,2 % dans le groupe olaparib et de 4,0 % dans le groupe placebo. Dans le bras olaparib, 7 cas (3,6 %) de SMD/LAM sont survenus pendant le traitement et 9 cas (4,6 %) après l'arrêt de l'olaparib, alors que dans le groupe placebo, tous les cas ont été rapportés après l'arrêt du médicament à l'étude. Les patients ayant contracté le SMD/la LAM ont été traités par Lynparza entre < 6 mois et > 4 ans. Le risque de contracter un SMS/une LAM était de 1,2 % après une période d'observation de 5 ans dans un contexte de première ligne de traitement lorsqu'un traitement d'entretien par l'olaparib d'une durée de 2 ans avait été administré après un traitement par chimiothérapie à base de platine (étude SOLO1, formulation en comprimés).
Toxicité hématologique
L'anémie et les autres toxicités hématologiques sont généralement de bas grade (grade CTCAE 1 ou 2), toutefois, des événements indésirables de grade CTCAE 3 et supérieur ont également été rapportés. Dans les études cliniques, l'anémie était l'effet indésirable le plus fréquent de grade CTCAE ≥3 et elle se manifestait pour la première fois au cours des trois premiers mois de traitement. Un rapport exposition-effet entre l'olaparib et la baisse de l'hémoglobine a été démontré. Dans le cadre des études cliniques portant sur Lynparza, la fréquence des modifications (baisse) de ≥2 grades CTCAE par rapport aux valeurs initiales était de 23 % pour l'hémoglobine, de 19 % pour le nombre absolu de neutrophiles, de 6 % pour les plaquettes, de 29 % pour les lymphocytes et de 20 % pour les leucocytes (tous les pourcentages sont approximatifs).
La fréquence des augmentations du volume corpusculaire moyen initialement faible à normal jusqu'à une valeur supérieure à la normale était d'env. 58 %. Les niveaux semblaient revenir à la normale après l'arrêt de l'olaparib et ne semblaient pas avoir de conséquences cliniques (voir « Posologie/Mode d'emploi » et « Mises en garde et précautions »).
Créatininémie
Dans les études cliniques portant sur Lynparza en monothérapie, la fréquence de l'augmentation de la créatinine dans le sang de grade CTCAE 1 (de >ULN à 1,5 ULN) était d'env. 40 % et de grade CTCAE ≥2 (de >1,5 fois l'ULN à 5 ULN) d'env. 11 % par rapport aux valeurs initiales (ULN = Upper Limit of Normal, limite supérieure de la normale). Des données issues d'une étude contrôlée contre placebo en double aveugle ont mis en évidence une augmentation médiane allant jusqu'à 23 % par rapport aux valeurs initiales. Cette augmentation est restée constante au fil du temps et elle est revenue à la valeur initiale après l'arrêt du traitement, sans conséquences cliniques apparentes. 90 % des patients avaient un grade CTCAE 0 à l'inclusion et 10 % un grade CTCAE 1 à l'inclusion.
Nausées et vomissements
En règle générale, la majorité des patients ont rapporté très tôt, au cours du premier mois de traitement par Lynparza, la première apparition des nausées. En règle générale, la plupart des patients ont rapporté tôt, au cours des deux premiers mois de traitement par Lynparza, la première apparition des vomissements. Les vomissements et les nausées étaient généralement de nature transitoire.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageLes symptômes d'un surdosage ne sont pas connus et il n'existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage par Lynparza. En cas de surdosage, il faut appliquer les mesures d'accompagnement général et un traitement symptomatique.
Propriétés/EffetsCode ATC
L01XK01
Mécanisme d'action
L'olaparib est un puissant inhibiteur des enzymes poly (ADP-ribose) polymérases humaines (PARP-1, PARP-2 et PARP-3).
Les PARP sont indispensables pour la réparation efficace des cassures simple brin de l'ADN. Un aspect important de la réparation induite par la PARP est que la PARP s'automodifie après la modification de la chromatine et se dissocie de l'ADN pour faciliter l'accès aux enzymes nécessaires à la réparation par excision de base (BER). Quand l'olaparib se lie au site actif de la PARP associé à l'ADN, il empêche la dissociation de la PARP et piège celle-ci sur l'ADN, bloquant ainsi le processus de réparation. Dans les cellules en réplication, cela conduit à des cassures double brin de l'ADN (CDB) quand les fourches de réplication rencontrent l'adduit PARP-ADN. Dans les cellules normales, ces cassures double brin de l'ADN sont réparées par recombinaison homologue (HRR) qui requiert notamment des protéines BRCA1 et BRCA2 fonctionnelles. En cas d'altération de la HRR (p.ex. à cause de mutations pathogènes des gènes BRCA1/2 ou d'autres gènes dans la voie de signalisation HRR), ces cassures double brin de l'ADN ne peuvent pas être réparées par HRR. Des voies alternatives et sujettes à l'erreur sont alors activées, par exemple la jonction des extrémités non homologues (NHEJ: Non-Homologous End Joining), qui mènent à une augmentation de l'instabilité génomique. Après un certain nombre de cycles de réplication, l'instabilité génomique peut atteindre des niveaux intenables et entraîner la mort des cellules cancéreuses, étant donné que par rapport aux cellules normales, les cellules cancéreuses présentent une quantité élevée d'ADN endommagé.
Pharmacodynamique
L'olaparib a été démontré qu'il inhibait la croissance de certaines lignées de cellules tumorales in vitro et la croissance tumorale in vivo en monothérapie ou en association à des chimiothérapies courantes.
Sur des modèles in vivo présentant un déficit du gène BRCA, l'olaparib administré après un traitement à base de platine a entraîné un retard dans la progression tumorale et un allongement de la survie globale comparé au traitement à base de platine seul.
Efficacité clinique
Un essai de phase II en double aveugle, contrôlé versus placebo (étude 19) a comparé l'efficacité du traitement d'entretien par Lynparza capsules (400 mg deux fois par jour) administré jusqu'à la progression de la maladie versus l'absence de traitement d'entretien chez 265 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire séreux de haut grade (136 sous olaparib et 129 sous placebo) ayant répondu à une chimiothérapie antérieure à base de platine (RC [réponse complète] ou RP [réponse partielle]). Le critère d'évaluation principal était la survie sans progression (SSP) évaluée par l'investigateur selon les critères RECIST. Les critères secondaires étaient la survie globale (SG), la qualité de vie liée à la santé HRQoL (Health related quality of life) et les symptômes liés à la maladie. Des analyses exploratoires du délai jusqu'au premier traitement suivant ou jusqu'au décès (TFST) et du délai jusqu'au second traitement suivant ou jusqu'au décès (TSST - une approximation de la SSP2) ont également été réalisées.
Le critère d'évaluation principal de l'étude a été atteint, avec une prolongation statistiquement significative et cliniquement importante de la SSP sous traitement d'entretien par l'olaparib comparé au placebo dans la population générale (HR 0,35; IC à 95 % 0,25-0,49; p<0,00001; médiane 8,4 mois sous olaparib contre 4,8 mois sous placebo).
L'analyse finale de la SG à 79 % de maturité (9 mai 2016) et une période de suivi de plus de 5 ans ont mis en évidence un avantage numérique cliniquement important de la survie en faveur de l'olaparib par rapport au placebo dans la population générale (médiane 29,8 vs 27,8 mois; HR=0,73; IC à 95 % 0,55-0,95). Chez les patientes avec une mutation du gène BRCA (n=136, 51 %), la médiane de la survie globale était de 34,9 pour l'olaparib vs 30,2 mois pour le placebo; HR=0,62; IC à 95 % 0,42-0,93; et chez les patientes avec BRCA de type sauvage (n=118, 45 %), les médianes de la survie globale étaient de 24,5 pour l'olaparib vs 26,6 mois pour le placebo; HR=0,84; IC à 95 % 0,57-1,25.
De plus, une analyse en sous-groupes programmée au préalable a identifié les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avec mutation du gène BRCA comme le sous-groupe tirant le plus grand bénéfice clinique du traitement d'entretien en monothérapie par l'olaparib. Il n'y avait pas de stratégie pour les tests multiples dans les analyses en sous-groupes.
Les patientes avec mutation du gène BRCA (n=136) ont obtenu une amélioration cliniquement importante de la SSP, du TFST et du TSST. L'allongement de la SSP médiane était de 6,9 mois pour les patientes traitées par l'olaparib par rapport au placebo (HR 0,18; IC à 95 % 0,10-0,31; médiane 11,2 mois contre 4,3 mois).
Par rapport au placebo, le délai entre la randomisation et le début du premier traitement suivant ou le décès (TFST) a été prolongé de 9,4 mois chez les patientes traitées par l'olaparib (HR 0,33; IC à 95 % 0,22-0,49; médiane de 15,6 mois versus 6,2 mois). Par rapport au placebo, le délai entre la randomisation et le début du second traitement suivant ou le décès (TSST) a été prolongé de 6,1 mois pour les patientes traitées par l'olaparib (HR 0,43; IC à 95 % 0,29-0,64; médiane de 21,4 mois versus 15,3 mois).
Chez les patientes BRCA de type sauvage, on a également enregistré une amélioration concernant le TFST et le TSST. Le délai entre la randomisation et le début du premier traitement suivant ou le décès (TFST) a été prolongé de 6,0 mois chez les patientes traitées par l'olaparib (HR 0,45; IC à 95 % 0,30-0,66; médiane de 12,9 mois versus 6,9 mois). Le délai entre la randomisation et le début du second traitement suivant ou le décès (TSST) a été prolongé de 2,3 mois pour les patientes traitées par l'olaparib (HR 0,63; IC à 95 % 0,43-0,94; médiane de 17,0 mois versus 14,7 mois).
Dans le groupe de patientes traitées par olaparib, 28 % des patientes ont poursuivi le traitement pendant ≥2 ans et 15 % pendant ≥5 ans. Dans le groupe de patientes traitées par placebo, 8 % des patientes ont poursuivi le traitement pendant ≥2 ans et 2 % pendant ≥5 ans. Le TFST et le TSST étaient également significativement prolongés chez les patientes traitées par olaparib.
PharmacocinétiqueAbsorption
L'olaparib est rapidement absorbé après administration orale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes après 1 à 3 heures. La biodisponibilité absolue n'a pas été étudiée. Il n'y a pas d'accumulation marquée en cas d'administration répétée. L'état d'équilibre est atteint en ~3 à 4 jours.
La co-administration avec de la nourriture ralentit le tmax de 2 heures et augmente l'ASC d'environ 20 %. Par conséquent, il est recommandé aux patientes de prendre Lynparza au moins 1 heure après un repas et si possible de s'abstenir de manger pendant les 2 heures qui suivent.
Distribution
La liaison in vitro de l'olaparib aux protéines plasmatiques est d'env. 82 % pour 10 µg/ml. Le volume de distribution apparent de l'olaparib à la dose de 400 mg deux fois par jour en capsules est de ~167 litres.
In vitro la liaison aux protéines plasmatiques de l'olaparib était dose-dépendante; la fraction liée était d'env. 91 % pour 1 μg/ml et elle est revenue à 82 % pour 10 μg/ml ou à 70 % pour 40 μg/ml. Dans des solutions de protéines purifiées, la fraction de l'olaparib liée à l'albumine était d'environ 56 %. Ce résultat était indépendant des concentrations d'olaparib. En utilisant le même test, la fraction liée à l'acide alpha-1 glycoprotéine était de 29 % pour 10 μg/ml avec une tendance en faveur d'une diminution de la liaison à des concentrations plus élevées.
Métabolisme
L'olaparib est métabolisé de manière extensive. In vitro, les CYP3A4/5 se sont révélés être les enzymes principalement responsables du métabolisme de l'olaparib. La métabolisation a lieu principalement au niveau des systèmes cycliques de la pipérazine et du fluorobenzyle. La majeure partie du métabolisme est attribuée à des réactions d'oxydation, un certain nombre des composants produits subissant par la suite une glucuroconjugaison ou une sulfoconjugaison. 20 métabolites ont été détectés dans le plasma, 37 dans l'urine et 20 dans les fèces, la majorité d'entre eux représentant <1 % de la dose administrée. Un groupe pipérazine-3-ol à cycle ouvert et deux métabolites mono-oxygénés (chacun ~10 %) étaient les principaux composants circulants, l'un des métabolites mono-oxygénés étant également le métabolite majeur dans les excrétas (6 % et 5 % de la radioactivité respectivement urinaire et fécale). Après administration orale de 14C-olaparib, l'olaparib inchangé a représenté la majorité de la radioactivité circulante dans le plasma (70 %).
In vitro, l'olaparib a produit une légère, voire aucune inhibition de l'UGT1A4, UGT1A9, UGT2B7 ou des CYP 1A2, 2A6, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6 ou 2E1 et il n'est pas attendu d'inhibition cliniquement significative dépendante du temps d'une de ces enzymes CYP. L'olaparib a inhibé l'UGT1A1 in vitro. Toutefois, les simulations PBPK suggèrent que cette inhibition n'est pas cliniquement importante. Sur la base de l'évaluation de l'activité enzymatique, l'olaparib n'était pas un inducteur du CYP2C9 ou du 2C19. In vitro, l'olaparib est un substrat et un inhibiteur du transporteur d'efflux P-gp (IC50=76 μmol), mais une signification clinique est toutefois peu probable.
Les données in vitro ont également montré que l'olaparib n'agit pas comme substrat de l'OATP1B1, OATP1B3, OCT1, BCRP ou MRP2, qu'il est un faible inhibiteur de la BCRP et qu'il n'est pas un inhibiteur de l'OATP1B3, OAT1 ou MRP2.
Élimination
À la dose de 400 mg deux fois par jour en capsules, la demi-vie terminale de l'olaparib est de 11,9 heures et la clairance plasmatique apparente de ~8,6 l/h.
~42 % de la dose sont éliminés dans les fèces et 44 % dans l'urine, la majeure partie sous forme de métabolites. La substance mère inchangée représente 6 % dans les fèces et 15 % dans l'urine.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction rénale
Insuffisance rénale légère
Chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine: 51 - 80 ml/min), l'ASC a augmenté de 24 % et la Cmax de 15 % après l'administration d'une dose orale unique de 300 mg d'olaparib (en comprimés) comparé aux patientes avec une fonction rénale normale. Aucun ajustement de la dose de Lynparza n'est nécessaire chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère.
Insuffisance rénale modérée
Chez les patientes ayant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine: 31 - 50 ml/min), l'ASC a augmenté de 44 % et la Cmax de 26 % après l'administration d'une dose orale de 300 mg d'olaparib comparé aux patientes avec une fonction rénale normale. Un ajustement de la dose de Lynparza est recommandé chez les patientes ayant une insuffisance rénale modérée (voir « Posologie/Mode d'emploi »).
Troubles de la fonction hépatique
Insuffisance hépatique légère et modérée
Chez les patientes ayant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh), l'ASC a augmenté de 15 % et la Cmax de 13 % après l'administration d'une dose orale unique de 300 mg d'olaparib (en comprimés) comparé aux patientes avec une fonction hépatique normale; l'ASC a augmenté de 8 % et la Cmax a baissé de 13 % chez les patientes présentant un trouble modéré de la fonction hépatique. Un ajustement de la dose de Lynparza n'est pas nécessaire chez les patientes ayant une insuffisance hépatique légère et modérée (voir « Posologie/Mode d'emploi »).
Poids
Il n'y a pas de données chez les patientes obèses (IMC >30 kg/m2) ou les patientes en insuffisance pondérale (IMC <18 kg/m2).
Origine ethnique
Les données sont limitées pour évaluer l'effet potentiel de l'origine ethnique sur la pharmacocinétique de l'olaparib. L'expérience clinique provient surtout de l'utilisation chez les Caucasiennes (94 % des patientes incluses dans l'analyse de la population étaient caucasiennes).
Patients âgés
Les données sont limitées concernant l'emploi chez les patientes âgées de 75 ans et plus.
Enfants et adolescents
Aucune étude de pharmacocinétique de l'olaparib n'a été menée chez les enfants et les adolescentes.
Données précliniquesMutagénicité
L'olaparib n'a montré aucun potentiel mutagène, mais s'est avéré clastogène dans des cellules de mammifère in vitro. Lors d'une administration orale chez des rats, l'olaparib a induit la formation de micronoyaux au niveau de la moelle osseuse. Cette clastogénicité est cohérente avec la pharmacologie connue de l'olaparib et elle indique l'existence d'un potentiel génotoxique chez l'être humain.
Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
Des doses orales quotidiennes d'olaparib ont été bien tolérées dans les études de toxicité à doses répétées d'une durée maximale de 6 mois conduites chez les rats et les chiens. L'organe cible majeur de la toxicité dans les deux espèces était la moelle osseuse, avec des modifications associées des paramètres hématologiques du sang périphérique. Ces événements sont survenus à des expositions nettement inférieures à celles observées en clinique et étaient en grande partie réversibles en 4 semaines après l'arrêt du traitement.
Les études utilisant des cellules médullaires humaines ont également montré qu'une exposition directe à l'olaparib peut induire une toxicité sur les cellules médullaires lors de tests ex vivo.
Toxicité sur la reproduction
Toxicité embryofœtale
L'olaparib n'a pas eu d'impact sur la fertilité ou la spermatogenèse des rats mâles. Dans une étude de fertilité menée chez des rats femelles, un allongement des chaleurs a été observé chez certains animaux. Les performances d'accouplement et la fertilité n'ont toutefois pas été affectées. La survie de l'embryon et du fœtus était perturbée dans cette étude. L'exposition systémique dans ces études était inférieure à celle découlant des doses thérapeutiques chez l'être humain.
Un impact de l'olaparib sur la fertilité de l'être humain ne peut donc être exclu à des expositions atteintes avec les doses recommandées en clinique.
L'olaparib est tératogène et a révélé une toxicité embryofœtale chez le rat à des expositions situées nettement en dessous de l'exposition clinique.
Carcinogénicité
Aucune étude de carcinogénicité n'a été conduite avec l'olaparib.
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver au réfrigérateur (2-8°C).
Ne pas congeler.
Conserver hors de portée des enfants.
Toute capsule ayant été congelée doit être détruite.
Les patientes peuvent conserver les capsules Lynparza jusqu'à 3 mois à une température ne dépassant pas 30 °C. Après cette période, les capsules doivent être détruites.
Numéro d’autorisation65160 (Swissmedic)
PrésentationLynparza 50 mg capsules: emballage de 448 capsules (4 flacons en plastique avec une fermeture sécurité enfant contenant chacun 112 capsules) [A].
Titulaire de l’autorisationAstraZeneca AG, 6340 Baar.
Mise à jour de l’informationMars 2022
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