| 56 Changements de l'information professionelle Novothyral |
-·Goitre euthyroïdien (simple).
-·Prévention des récidives après ablation d'un goitre.
-·Hypothyroïdie, aussi en cas de thyroïdite chronique.
-·Comme traitement adjuvant de l'hyperthyroïdie associé à un thyréostatique.
- +·Goitre euthyroïdien (simple)
- +·Prévention des récidives après ablation d'un goitre
- +·Hypothyroïdie, aussi en cas de thyroïdite chronique
- +·Comme traitement adjuvant de l'hyperthyroïdie associé à un thyréostatique
-La dose journalière individuelle est à définir en fonction d'analyses et d'examens cliniques. A cet effet, la dose initiale et les éventuelles augmentations de la dose jusqu'à l'instauration de la dose d'entretien prendront en compte l'âge et l'état général du patient, ainsi que la gravité et la durée de l'hypothyroïdie. La posologie de Novothyral est à contrôler à intervalles réguliers en déterminant la fonction thyroïdienne (concentration sérique de TSH), ainsi que lors d'un changement de médicament à base d'hormone thyroïdienne.
- +La dose journalière individuelle est à définir en fonction d'analyses et d'examens cliniques. A cet effet, la dose initiale et les éventuelles augmentations de la dose jusqu'à l'instauration de la dose d'entretien prendront en compte l'âge et l'état général du patient, ainsi que la gravité et la durée de l'hypothyroïdie. La posologie de Novothyral est à contrôler à intervalles réguliers tout au long du traitement en déterminant la fonction thyroïdienne (concentration sérique de TSH), ainsi que lors d'un changement de médicament à base d'hormone thyroïdienne. Il faut noter que les concentrations d'hormones thyroïdiennes sont influencées par différents facteurs, tels que la présence d'une hépatite ou d'une grossesse et par de nombreux médicaments (voir Interactions).
-Adolescents (12-18 ans): ½-1 comprimé par jour.
-Enfants: ¼-½ comprimé par jour.
- +Adolescents (12 - 18 ans): ½ - 1 comprimé par jour.
- +Enfants: ¼ - ½ comprimé par jour.
-Dose initiale ¼ à ½ comprimé par jour durant 8 jours. Augmentation de la dose journalière de ¼ à ½ comprimé toutes les 2 semaines ou davantage (selon la sensibilité individuelle) jusqu'à obtenir un effet substitutif suffisant.
-Dose d'entretien: ½-2 comprimés par jour.
- +Dose initiale: ¼ à ½ comprimé par jour durant 8 jours. Augmentation de la dose journalière de ¼ à ½ comprimé toutes les 2 semaines ou davantage (selon la sensibilité individuelle) jusqu'à obtenir un effet substitutif suffisant.
- +Dose d'entretien chez l'adulte: ½ - 2 comprimés par jour.
-Après normalisation du métabolisme et réduction de la dose de thyréostatique, ½-1 comprimé par jour comme traitement adjuvant.
- +Après normalisation du métabolisme et réduction de la dose de thyréostatique, ½ - 1 comprimé par jour comme traitement adjuvant.
-En cas de goitre euthyroïdien (simple): 1-2 ans.
- +En cas de goitre euthyroïdien (simple): 1 - 2 ans.
-·Patients âgés et patients atteints de maladies mentionnées ci-dessous: Chez les patients âgés ou à hypothyroïdie de longue date ou sévère, mais aussi chez des patients atteints d'autres endocrinopathies ou d'affections cardiovasculaires (ECG anormal), il est recommandé de commencer par une faible dose initiale, de l'augmenter prudemment avec de longs intervalles et sous contrôle fréquent de la concentration de l'hormone thyroïdienne.
-·Enfants et adolescents: Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans la croissance et le développement des enfants et des adolescents, leur substitution rapide et complète revêt une importance particulière chez ces patients.
-·Insuffisance rénale: La pharmacocinétique de Novothyral n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite. Il convient de tenir compte d'éventuelles modifications de la liaison protéique.
-·Insuffisance hépatique: La pharmacocinétique de Novothyral n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite. En ce qui concerne l'effet d'une modification de la liaison protéique, voir «Pharmacocinétique», rubrique «Modification de la liaison protéique».
- +·Patients âgés et patients atteints des maladies mentionnées ci-dessous:Chez les patients âgés ou à hypothyroïdie de longue date ou sévère, mais aussi chez des patients atteints d'autres endocrinopathies ou d'affections cardiovasculaires (ECG anormal), il est recommandé de commencer par une faible dose initiale, de l'augmenter prudemment avec de longs intervalles et sous contrôle fréquent de la concentration de l'hormone thyroïdienne.
- +·Enfants et adolescents:Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans la croissance et le développement des enfants et des adolescents, leur substitution rapide et complète revêt une importance particulière chez ces patients.
- +·Insuffisance rénale:La pharmacocinétique de Novothyral n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance rénale. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite. Il convient de tenir compte d'éventuelles modifications de la liaison protéique.
- +·Insuffisance hépatique:La pharmacocinétique de Novothyral n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. C'est la raison pour laquelle aucune recommandation posologique ne peut être faite. En ce qui concerne l'effet d'une modification de la liaison protéique, voir Pharmacocinétique, rubrique Modification de la liaison protéique.
-·insuffisance cardiaque avec accélération du rythme;
-·pancardite aiguë;
-·myocardite aiguë;
-·infarctus aigu du myocarde;
-·angine de poitrine;
-·troubles fonctionnels hypophysaires non traités;
-·troubles fonctionnels surrénaliens non traités;
-·hyperthyroïdie de toute origine (exception: en traitement adjuvant d'une thérapie thyréostatique d'hyperthyroïdie);
-·pendant la grossesse en traitement adjuvant d'une thérapie thyréostatique d'hyperthyroïdie (cf. «Grossesse/Allaitement»);
-·Hypersensibilité à la lévothyroxine, à la liothyronine, au lactose ou à un autre excipient.
- +·insuffisance cardiaque avec accélération du rythme
- +·pancardite aiguë
- +·myocardite aiguë
- +·infarctus aigu du myocarde
- +·angine de poitrine
- +·troubles fonctionnels hypophysaires non traités
- +·troubles fonctionnels surrénaliens non traités
- +·hyperthyroïdie de toute origine (exception: en traitement adjuvant d'une thérapie thyréostatique d'hyperthyroïdie)
- +·pendant la grossesse en traitement adjuvant d'une thérapie thyréostatique d'hyperthyroïdie (voir Grossesse/Allaitement)
- +·hypersensibilité à la lévothyroxine, à la liothyronine, au lactose ou à un autre excipient
-Avant tout traitement aux hormones thyroïdiennes les maladies suivantes sont à exclure ou à traiter: insuffisance cardiaque, angine de poitrine, sévère maladie vasculaire généralisée, hypertension, troubles fonctionnels hypophysaires ou surrénaliens, autonomie fonctionnelle de la thyroïde et hyperthyroïdie subclinique.
- +Avant tout traitement aux hormones thyroïdiennes, les maladies suivantes sont à exclure ou à traiter: insuffisance cardiaque, angine de poitrine, maladie vasculaire généralisée sévère, hypertension, troubles fonctionnels hypophysaires ou surrénaliens, autonomie fonctionnelle de la thyroïde et hyperthyroïdie subclinique.
-Chez les patients chez lesquels le risque de troubles psychotiques est élevé, il est recommandé de commencer le traitement par une dose de Novothyral faible et de n'augmenter la dose que lentement. Il est indiqué de surveiller le patient. En cas de signes d'un trouble psychotique, il convient d'envisager une diminution de la dose de Novothyral.
-Chez les patients atteints d'insuffisance coronaire, d'insuffisance cardiaque ou de tachyarythmies, les paramètres des hormones thyroïdiennes sont à contrôler fréquemment.
-En cas de survenue d'une insuffisance cardiaque congestive sous Novothyral, il convient d'administrer des glucosides cardiaques.
-Chez les patients diabétiques, il faut contrôler la glycémie plus fréquemment au début du traitement par Novothyral et vérifier les besoins en médicaments hypoglycémiants.
-Novothyral est contre-indiqué pour le traitement de l'obésité. Il n'est pas démontré que les hormones thyroïdiennes présentent un effet amaigrissant chez les personnes euthyroïdiennes obèses. Des doses élevées peuvent causer des effets indésirables graves, voire mettant la vie en danger.
-Une administration concomitante d'orlistat et de Novothyral peut entraîner une hypothyroïdie et/ou une baisse du contrôle de l'hypothyroïdie (voir «Interactions»). Les patients qui prennent Novothyral doivent consulter leur médecin avant de commencer un traitement par orlistat, car la prise doit éventuellement être décalée dans le temps et, le cas échéant, la dose de Novothyral ajustée. De plus, il est recommandé de surveiller le taux des hormones thyroïdiennes.
- +Chez les patients présentant un risque accru de troubles psychotiques, il est recommandé de commencer le traitement par une dose de Novothyral faible et de n'augmenter la dose que lentement. Il convient de surveiller le patient. En cas de signes de trouble psychotique, une diminution de la dose de Novothyral doit être envisagée.
- +Chez les patients atteints d'insuffisance coronaire, d'insuffisance cardiaque ou de tachyarythmies, les paramètres des hormones thyroïdiennes doivent être contrôlés fréquemment.
- +Toute insuffisance cardiaque congestive survenant sous Novothyral doit être traitée selon les directives de cardiologie en vigueur. Les inhibiteurs de l'ECA, associés le cas échéant à un diurétique, figurent ici au premier plan. Dans de tels cas, et dans la mesure du possible, un cardiologue doit être consulté.
- +Chez les patients diabétiques, la glycémie doit être contrôlée plus fréquemment au début du traitement par Novothyral et les besoins en médicaments hypoglycémiants doivent être vérifiés.
- +Les hormones thyroïdiennes ne doivent pas être utilisées dans un objectif de réduction pondérale. Novothyral ne montre aucun effet de réduction pondérale chez les patients euthyroïdiens. Des doses élevées peuvent, en particulier lorsqu'elles sont associées à des substances visant une réduction pondérale ou des médicaments aux propriétés sympathomimétiques, provoquer des effets indésirables graves (et le cas échéant engageant le pronostic vital) pouvant aller jusqu'à la crise thyréotoxique (voir également Interactions et Surdosage). L'utilisation abusive peut également entraîner une réduction de la densité osseuse, en particulier chez les femmes postménopausées. Le patient doit être informé de ces risques et du fait qu'il ne doit pas augmenter la dose de Novothyral sans l'accord du médecin.
- +Une administration concomitante d'orlistat et de Novothyral peut entraîner une hypothyroïdie et/ou une baisse du contrôle de l'hypothyroïdie (voir Interactions). Les patients qui prennent Novothyral doivent consulter leur médecin avant de commencer un traitement par orlistat, car la prise doit éventuellement être décalée dans le temps et, le cas échéant, la dose de Novothyral ajustée. De plus, il est recommandé de surveiller le taux des hormones thyroïdiennes.
-Novothyral contenant du lactose, son administration n'est pas recommandée chez des patients atteints d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose.
- +Novothyral contenant du lactose, son administration n'est pas recommandée chez les patients atteints d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose.
-·résines échangeuses d'ions (p.ex. colestyramine, colestipol): Novothyral devrait être prise 4 à 5 heures avant ces médicaments;
-·médicaments contenant de l'aluminium ou du calcium ainsi que préparations orales à base de fer: Novothyral devrait être prise au moins 2 heures avant ces médicaments;
-·sevelamer: au début ou à la fin d'un traitement concomitant, les taux d'hormones thyroïdiennes devraient être étroitement surveillés et, le cas échéant, la dose des hormones thyroïdiennes ajustée.
-De même, la prise concomitante d'orlistat peut diminuer l'absorption de sels iodés et/ou de Novothyral, ce qui peut entraîner un renforcement de l'état métabolique hypothyroïdique (voir «Mises en garde et précautions»).
-Les produits à base de soja peuvent aussi réduire la résorption des hormones thyroïdiennes. Au début ou à la fin d'une alimentation supplémentée en produits à base de soja, un ajustement posologique des hormones thyroïdiennes peut de ce fait être nécessaire.
-Influence sur le métabolisme hépatique: les inducteurs d'enzymes microsomales hépatiques (p.ex. barbituriques, carbamazépine, rifampicine, millepertuis) peuvent augmenter la clairance hépatique des hormones thyroïdiennes et ainsi en diminuer leur effet.
- +·résines échangeuses d'ions (p.ex. colestyramine, colestipol): la prise de Novothyral doit avoir lieu 4 à 5 heures avant ces médicaments;
- +·sels d'aluminium, de fer et de calcium: la prise de Novothyral doit avoir lieu au moins 2 heures avant ces médicaments;
- +·sévélamer: au début ou à la fin d'un traitement concomitant, les taux d'hormones thyroïdiennes devraient être étroitement surveillés et, le cas échéant, la dose d'hormones thyroïdiennes ajustée.
- +De même, la prise concomitante d'orlistat peut diminuer l'absorption de sels iodés et/ou de Novothyral, ce qui peut entraîner un renforcement de l'état métabolique hypothyroïdien (voir Mises en garde et précautions).
- +Les produits à base de soja peuvent aussi réduire la résorption des hormones thyroïdiennes. Un ajustement posologique des hormones thyroïdiennes peut de ce fait être nécessaire au début ou à la fin d'une alimentation supplémentée en produits à base de soja.
- +Influence sur le métabolisme hépatique: les inducteurs d'enzymes microsomales hépatiques (p.ex. barbituriques, carbamazépine, éfavirenz, rifampicine, millepertuis) peuvent augmenter la clairance hépatique des hormones thyroïdiennes et ainsi en diminuer leur effet.
-En cas de traitement concomitant par la phénytoïne ou des inhibiteurs de protéases (p.ex. ritonavir, indinavir, lopinavir), il peut se produire, d'une part, un déplacement de la liaison protéique (renforcement de l'effet des hormones thyroïdiennes) et, d'autre part, une augmentation de la clairance hépatique des hormones thyroïdiennes (diminution de l'effet des hormones thyroïdiennes). En cas d'administration concomitante, les taux d'hormones thyroïdiennes doivent par conséquent être étroitement surveillés et, le cas échéant, la dose des hormones thyroïdiennes ajustée.
- +En cas de traitement concomitant par phénytoïne ou inhibiteurs de protéases (p.ex. ritonavir, indinavir, lopinavir), il peut se produire, par déplacement de la liaison protéique, un renforcement de l'effet des hormones thyroïdiennes d'une part, et, par augmentation de la clairance hépatique des hormones thyroïdiennes, une diminution de l'effet des hormones thyroïdiennes, d'autre part. En cas d'administration concomitante, les taux d'hormones thyroïdiennes doivent par conséquent être étroitement surveillés et, le cas échéant, la dose des hormones thyroïdiennes ajustée.
-En cas d'administration concomitante des médicaments mentionnés ci-dessous, le besoin en hormones thyroïdiennes peut être accru (le cas échéant, accompagné d'une augmentation correspondante de la concentration sérique de TSH). Au début et à la fin d'un traitement concomitant, les taux d'hormones thyroïdiennes doivent par conséquent être étroitement surveillés et, le cas échéant, la dose des hormones thyroïdiennes ajustée.
-·Bêtabloquants, glucocorticoïdes, agents de contraste iodés, propylthiouracile: par inhibition de la transformation périphérique de T4 en T3.
-·Chloroquine/proguanil.
-·Œstrogènes (contraceptifs hormonaux ou traitement postménopausal de substitution hormonale).
-·Sertraline.
-·Inhibiteurs de la tyrosine kinase (p.ex. imatinib, sunitinib).
- +En cas d'administration concomitante des médicaments mentionnés ci-dessous, le besoin en hormones thyroïdiennes peut être accru (le cas échéant, accompagné d'une augmentation correspondante de la concentration sérique de TSH). Les taux d'hormones thyroïdiennes doivent par conséquent être étroitement surveillés au début et à la fin d'un traitement concomitant et, le cas échéant, la dose des hormones thyroïdiennes ajustée.
- +·Bêtabloquants, glucocorticoïdes, agents de contraste iodés, propylthiouracile: par inhibition de la transformation périphérique de T4 en T3
- +·Chloroquine/proguanil
- +·Œstrogènes (contraceptifs hormonaux ou traitement postménopausique de substitution hormonale)
- +·Sertraline
- +·Inhibiteurs de la tyrosine kinase (p.ex. imatinib, sunitinib)
-L'administration concomitante de Novothyral et des médicaments mentionnés ci-dessous peut renforcer leurs effets et effets indésirables. Le cas échéant, un ajustement posologique de ces médicaments est nécessaire.
-·Antidépresseurs tricycliques (délai d'action plus rapide).
-·Glycosides cardiaques.
-·Catécholamines (sensibilité accrue des récepteurs adrénergiques aux catécholamines).
-·Sympathomimétiques.
- +A l'inverse, l'administration concomitante de Novothyral et des médicaments mentionnés ci-dessous peut renforcer leurs effets et effets indésirables. Le cas échéant, un ajustement posologique de ces médicaments est nécessaire.
- +·Antidépresseurs tricycliques (délai d'action plus rapide)
- +·Glycosides cardiaques
- +·Catécholamines (sensibilité accrue des récepteurs adrénergiques aux catécholamines)
- +·Sympathomimétiques
-Pendant la grossesse et l'allaitement, il convient de ne pas interrompre l'administration d'hormones thyroïdiennes. Le cas échéant, il faudra même en augmenter la dose pendant la grossesse.
-Le traitement de maladies thyroïdiennes pendant la grossesse nécessite une surveillance étroite des valeurs des hormones thyroïdiennes et ne doit être effectué que par des spécialistes.
-Les hormones thyroïdiennes ne passent que peu la barrière placentaire. L'expérience clinique avec les doses thérapeutiques recommandées durant la grossesse ne fournit pas d'indices d'effets indésirables sur le fœtus ni de malformations. De très hautes doses d'hormones thyroïdiennes en cours de grossesse peuvent avoir une influence négative sur le développement fœtal et postnatal.
- +Le traitement de maladies thyroïdiennes pendant la grossesse nécessite une surveillance étroite des valeurs des hormones thyroïdiennes et ne doit être effectué que par des spécialistes. Dans la mesure du possible, il est préférable que ce spécialiste suit déjà la patiente avant même la survenue de la grossesse.
- +Pendant la grossesse et l'allaitement, il convient de continuer la prise d'hormones thyroïdiennes sans aucune interruption. Une dose plus élevée peut même s'avérer nécessaire en raison d'une augmentation de la concentration en globuline TBG fixant la thyroxine.
- +Après l'accouchement, la TSH baisse rapidement pour retrouver un taux correspondant à celui d'avant la grossesse. Par conséquent, la dose d'hormones thyroïdiennes devrait être réduite immédiatement après l'accouchement à la dose prise avant la grossesse. La TSH devrait être contrôlée 6 - 8 semaines après l'accouchement.
- +Les informations disponibles laissent supposer qu'une exposition in utero à la liothyronine s'accompagne d'un risque de troubles cognitifs du développement chez l'enfant. Les données disponibles concernant l'utilisation de la liothyronine pendant la grossesse n'étant que limitées chez l'être humain, la liothyronine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse. Si une patiente souhaite débuter une grossesse ou est enceinte, le traitement doit, dans la mesure du possible, avoir lieu par lévothyroxine en monothérapie.
- +De très hautes doses d'hormones thyroïdiennes en cours de grossesse peuvent avoir une influence négative sur le développement fœtal et postnatal. L'expérience clinique avec les doses thérapeutiques recommandées de lévothyroxine durant la grossesse ne fournit pas d'indices d'anomalies congénitales ou d'autres effets indésirables sur le fœtus.
-Même en cas de forte posologie de Novothyral, les hormones thyroïdiennes ne passent qu'en très faibles quantités dans le lait maternel, sa teneur en hormones thyroïdiennes est dès lors trop faible pour provoquer une hyperthyroïdie ou inhiber de la sécrétion de TSH chez le nourrisson. Novothyral peut donc être utilisé pendant l'allaitement.
- +Les hormones thyroïdiennes passent dans le lait maternel. Même en cas de forte posologie de Novothyral, les hormones thyroïdiennes ne passent cependant qu'en très faibles quantités dans le lait maternel, si bien qu'aucune hyperthyroïdie ou inhibition de la sécrétion de TSH n'est escomptée chez le nourrisson. Novothyral peut donc être utilisé pendant l'allaitement.
- +Le passage dans le lait maternel doit cependant être pris en compte lors de l'examen de la fonction thyroïdienne du nourrisson.
- +
-En cas de surdosage, mais aussi lorsque la dose augmente trop rapidement en début de traitement, des symptômes marqués d'élévation du métabolisme ainsi que d'une hyperthyroïdie peuvent survenir (cf. «Effets indésirables»). Un surdosage peut aussi déclencher des symptômes d'une psychose aiguë (par ex., hallucinations, agitation, confusion mentale), notamment chez des patients chez lesquels le risque de troubles psychotiques est élevé.
-C'est notamment un taux plasmatique élevé de T3 qui est un signe de surdosage. Il est recommandé d'interrompre la prise de comprimés pendant quelques jours et de procéder à des examens de contrôle. En cas de doses massives (tentamen), un traitement symptomatique s'impose. Le lavage gastrique et les vomissements provoqués ne sont indiqués que dans les heures qui suivent le surdosage. Un bêta-bloquant peut soulager de sérieux symptômes bêta-sympathomimétiques tels que tachycardie, états anxieux, excitation ou hyperkinésie. Les thyréostatiques ne sont pas indiqués, car la thyroïde est déjà totalement au repos. Une plasmaphérèse peut s'avérer utile après des doses massives.
- +En cas de surdosage, mais aussi lorsque la dose augmente trop rapidement en début de traitement, des symptômes marqués d'élévation du métabolisme ainsi que d'une hyperthyroïdie peuvent survenir (voir Effets indésirables). Un surdosage (abusif) volontaire (dans le but de perte du poids) peut en particulier entraîner des effets indésirables menaçant le pronostic vital. Un surdosage peut aussi déclencher des symptômes d'une psychose aiguë (par ex., agitation, confusion mentale, hallucinations), notamment chez les patients présentant un risque accru de troubles psychotiques. Un taux plasmatique élevé de T3 indique notamment un surdosage.
- +En cas de surdosage, il est recommandé d'interrompre la prise de comprimés pendant quelques jours et de procéder à des examens de contrôle adaptés. En cas de doses massives (tentamen), un traitement symptomatique s'impose. Le lavage gastrique et les vomissements provoqués ne sont indiqués que dans les heures qui suivent le surdosage. Un bêtabloquant peut soulager les symptômes d'une forte activation du système nerveux sympathique, tels que tachycardie, états anxieux, excitation ou hyperkinésie. Les thyréostatiques ne sont pas indiqués, car la thyroïde est déjà totalement au repos. Une plasmaphérèse peut s'avérer utile après des doses massives.
-Novothyral contient les hormones thyroïdiennes synthétiques lévothyroxine et liothyronine, identiques aux hormones produites par la thyroïde. La lévothyroxine est convertie par désiodation partielle en liothyronine métaboliquement active.
-Les hormones thyroïdiennes agissent par des interactions ligand-récepteur spécifiques sur les noyaux cellulaires, les mitochondries et les microsomes. Les hormones thyroïdiennes exercent un effet sur le métabolisme énergétique et la régulation thermique, le métabolisme des protéines, des glucides, des lipides, des acides nucléiques et des vitamines, sur le métabolisme basal, ainsi que sur d'autres hormones (Interactions).
-La sécrétion hypophysaire de TSH est modulée par la concentration sanguine en hormones thyroïdiennes grâce à un mécanisme de rétrocontrôle négatif. L'élévation de la concentration des hormones thyroïdiennes sous l'effet du traitement par Novothyral entraîne une diminution ou une suppression de la sécrétion de TSH. Cet effet est utilisé dans le traitement du goitre euthyroïdien pour inhiber la stimulation de la TSH, due à la carence en hormones thyroïdiennes, et la croissance de la glande thyroïde qui en résulte ou obtenir une régression du goitre.
-Après administration orale, la liothyronine (T3) et la lévothyroxine (T4) se distinguent l'une de l'autre quant à leur délai d'action et la durée de leur effet après arrêt du traitement. Le plein effet de la liothyronine est atteint 24-72 heures après le début du traitement oral et persiste jusqu'à 72 heures après l'administration de la dernière dose. Le plein effet de la lévothyroxine est atteint 1-3 semaines après le début du traitement oral et il persiste environ pendant 1-3 semaines après l'administration de la dernière dose.
- +Les hormones thyroïdiennes synthétiques contenues dans Novothyral, la lévothyroxine et la liothyronine, sont identiques aux hormones endogènes. La lévothyroxine est convertie par désiodation partielle en liothyronine métaboliquement active.
- +Les hormones thyroïdiennes agissent par des interactions ligand-récepteur spécifiques sur les noyaux cellulaires, les mitochondries et les microsomes. Les hormones thyroïdiennes exercent un effet sur le métabolisme énergétique et la régulation thermique, le métabolisme basal, le métabolisme des protéines, des glucides, des lipides, des acides nucléiques et des vitamines, ainsi que sur d'autres hormones.
- +La sécrétion hypophysaire de TSH est modulée par la concentration sanguine en hormones thyroïdiennes grâce à un mécanisme de rétrocontrôle négatif. L'élévation de la concentration des hormones thyroïdiennes sous l'effet du traitement par Novothyral entraîne une diminution ou une suppression de la sécrétion de TSH. Cet effet est utilisé dans le traitement du goitre euthyroïdien pour inhiber la stimulation de la TSH, due à la carence en hormones thyroïdiennes, et la croissance de la glande thyroïde qui en résulte, ou obtenir une régression du goitre.
- +Après administration orale, la liothyronine (T3) et la lévothyroxine (T4) se distinguent l'une de l'autre aussi bien dans leur délai d'action que dans la durée de leur effet après arrêt du traitement. Le plein effet de la liothyronine est atteint 24 – 72 heures après le début du traitement oral et persiste jusqu'à 72 heures après l'administration de la dernière dose, tandis que le plein effet de la lévothyroxine n'est atteint que 1 – 3 semaines après le début du traitement oral et persiste environ pendant 1 - 3 semaines après l'administration de la dernière dose.
-La lévothyroxine et la liothyronine sont bien absorbées dans le tractus gastrointestinal sous forme de sels de sodium. Après une prise à jeun, environ 80% de la lévothyroxine sodique et 78-95% de la liothyronine sodique sont absorbées.
- +La lévothyroxine et la liothyronine sont bien absorbées dans le tractus gastro-intestinal sous forme de sels de sodium. Après une prise à jeun, environ 80% de la lévothyroxine sodique et 78 - 95% de la liothyronine sodique sont absorbées.
-Lévothyroxine totale: 5.0-13.0 µg/100 ml (64-168 nmol/l).
-Liothyronine totale: 0.06-0.2 µg/100 ml (0,9-3.1 nmol/l).
-Les hormones thyroïdiennes ne passent la barrière placentaire qu'à des taux pharmacologiquement négligeables.
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- +Lévothyroxine totale: 5.0 - 13.0 µg/100 ml (64 - 168 nmol/l).
- +Liothyronine totale: 0.06 - 0.2 µg/100 ml (0.9 - 3.1 nmol/l).
-La demi-vie d'élimination plasmatique de la lévothyroxine varie entre 6 et 8 jours, celle de la liothyronine entre 1 et 1.5 jours. La clairance métabolique de la lévothyroxine est d'environ 1.2 l de plasma/jour, celle de la liothyronine de 26 l de plasma/jour. L'élimination sous forme inchangée dans les selles ne revêt qu'une importance mineure. Les conjugués subissent un passage entérohépatique.
- +La demi-vie d'élimination plasmatique de la lévothyroxine varie entre 6 et 8 jours, celle de la liothyronine entre 1 et 1.5 jour. La clairance métabolique de la lévothyroxine est d'environ 0.05 l/h, celle de la liothyronine d'environ 1 l/h. L'élimination sous forme inchangée dans les selles ne revêt qu'une importance mineure. Les conjugués subissent un passage entérohépatique.
-On observe une augmentation de la capacité de liaison des protéines plasmatiques aux hormones thyroïdiennes pendant la grossesse et après un traitement estrogénique. La capacité de liaison peut diminuer en cas d'hypoprotéinémie marquée (cirrhose du foie), en rapport avec des pathologies graves ou encore par interactions médicamenteuses (cf. «Interactions»).
- +On observe une augmentation de la capacité de liaison des protéines plasmatiques aux hormones thyroïdiennes pendant la grossesse et après un traitement estrogénique. La capacité de liaison peut diminuer en cas d'hypoprotéinémie marquée (cirrhose du foie), en rapport avec des pathologies graves ou encore par interactions médicamenteuses (voir Interactions).
-La pharmacocinétique de la lévothyroxine et liothyronine n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale.
- +La pharmacocinétique de la lévothyroxine et liothyronine n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance rénale.
-Influence exercée sur les méthodes diagnostiques
-Les méthodes de détermination des concentrations des hormones thyroïdiennes sont influencées, entre autres, par la présence d'une hépatite ou d'une grossesse, ainsi que par de nombreux médicaments tels qu'estrogènes, androgènes, corticoïdes, salicylés et phénylbutazone.
-Novothyral ne doit pas être utilisé au-delà de la date signalée par «EXP» sur l'emballage.
- +Novothyral ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Conserver le médicament hors de portée des enfants.
-Ne pas conserver au-dessus de 25 °C et tenir dans l'emballage original à l'abri des rayons directs du soleil et de l'humidité.
- +Conserver le médicament hors de la portée des enfants.
- +Ne pas conserver le médicament au-dessus de 25 °C. Tenir dans l'emballage original pour le protéger de l'humidité et des rayons directs du soleil.
-Emballages de 100 comprimés sécables [B]
- +Boîtes de 100 comprimés sécables [B]
-Février 2015.
- +Juin 2018.
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