| 47 Changements de l'information professionelle Humira |
- +Uvéite
- +Humira est indiqué pour l’induction (en association avec des corticostéroïdes) et le maintien d’une rémission chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse intermédiaire, postérieure ou panuvéite en cas de dépendance aux corticostéroïdes, ne répondant pas de façon satisfaisante aux corticostéroïdes avec ou sans immunomodulateurs ou exigeant un traitement épargneur de corticostéroïdes. L’association avec des corticostéroïdes et/ou immunomodulateurs dépend de l’évolution anatomique et fonctionnelle.
-Il est recommandé que le traitement par Humira soit mené et surveillé par des spécialistes expérimentés dans le domaine du diagnostic et du traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), de la forme polyarticulaire de l'arthrite juvénile idiopathique (AJIp), de la spondylarthrite ankylosante, de l'arthrite psoriasique, du psoriasis ou de l'hidradénite suppurée. Après une formation adaptée aux méthodes d'injection par voie sous-cutanée, les patients peuvent s'injecter eux-mêmes Humira lorsque le médecin estime que cela est opportun et lorsque le suivi médical nécessaire est assuré.
- +Il est recommandé que le traitement par Humira soit mené et surveillé par des spécialistes expérimentés dans le domaine du diagnostic et du traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), de la forme polyarticulaire de l’arthrite juvénile idiopathique (AJIp), de la spondylarthrite ankylosante, de l’arthrite psoriasique, du psoriasis, de l’hidradénite suppurée ou de l’uvéite non infectieuse. Après une formation adaptée aux méthodes d’injection par voie sous-cutanée, les patients peuvent s’injecter eux-mêmes Humira lorsque le médecin estime que cela est opportun et lorsque le suivi médical nécessaire est assuré.
- +Uvéite
- +La posologie recommandée d’Humira chez les patients adultes atteints d’uvéites est d’une dose initiale de 80 mg, suivie de 40 mg toutes les deux semaines en commençant 1 semaine après la dose initiale.
- +Le traitement par Humira peut être commencé en association avec des corticostéroïdes et/ou en association avec d’autres immunosuppresseurs non biologiques. Une co-administration de corticostéroïdes peut progressivement être réduite après l’instauration du traitement par Humira (cf. «Propriétés/Effets»).
- +Si les effets souhaités ne sont pas atteints en l’espace de 6 mois, la poursuite du traitement par Humira doit être réévaluée en soupesant soigneusement le rapport avantages-risques.
- +On ne dispose pas de données concernant l’efficacité et la sécurité d’un traitement dépassant 80 semaines.
- +Dans les études cliniques sur l’uvéite, des iridocyclites infectieuses et des infections oculaires dues au virus herpès simplex ont été observées.
- +Il faut donc assurer des contrôles ophtalmologiques réguliers et exclure une infection herpétique lors d’une suspicion clinique correspondante. Chez les patients subissant de tels effets indésirables, la poursuite du traitement par Humira doit être réévaluée.
- +Une atteinte oculaire de tuberculose ou de syphilis peut ressembler à une uvéite non infectieuse et doit être exclue avant le traitement par Humira.
- +
-Les anti-TNF, dont Humira, ont été mis en rapport avec de rares cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes cliniques ou de preuves radiologiques de maladies démyélinisantes du SNC, y compris sclérose en plaques (p.ex. paresthésie et troubles de la fonction oculaire, cf. «Effets indésirables»), névrite optique et maladies démyélinisantes périphériques (y compris syndrome de Guillain Barré). Le médecin prescripteur doit soigneusement évaluer l'utilité d'un traitement par Humira chez les patients présentant des troubles démyélinisants du système nerveux central ou périphérique préexistants ou survenus récemment.
- +Les anti-TNF, dont Humira, ont été mis en rapport avec de rares cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes cliniques ou de preuves radiologiques de maladies démyélinisantes du SNC, y compris sclérose en plaques (p.ex. paresthésie et troubles de la fonction oculaire, cf. «Effets indésirables»), névrite optique et maladies démyélinisantes périphériques (y compris syndrome de Guillain Barré). Le médecin prescripteur doit soigneusement évaluer l'utilité d'un traitement par Humira chez les patients présentant des troubles démyélinisants du système nerveux central ou périphérique préexistants ou survenus récemment. L’arrêt du traitement par Humira doit être envisagé si de tels problèmes se manifestent.
- +Il existe un rapport connu entre l’uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central, y compris sclérose en plaques. Les patients atteints d’uvéite non infectieuse intermédiaire doivent être examinés quant à la présence d’une maladie démyélinisante du système nerveux avant de commencer le traitement par Humira.
- +Les lymphomes intra-oculaires peuvent ressembler à une uvéite et doivent être exclus chez les patients atteints d’uvéite avant le traitement par Humira.
-Humira a été étudié chez 8663 patients au cours d'études contrôlées et en ouvert pendant une durée de jusqu'à 60 mois ou plus. Les données présentées sont fondées sur des études contrôlées pivotales incluant 5636 patients traités par Humira et 3402 patients ayant reçu pendant les phases contrôlées des études un placebo ou un principe actif comparable.
-La part des patients ayant interrompu le traitement au cours de la phase contrôlée en double aveugle des études pivotales en raison d'événements indésirables est de 5,9% dans le groupe Humira et de 5,6% dans le groupe de contrôle.
-Les événements indésirables (tant cliniques que touchant des paramètres biologiques) des études cliniques avec l'adalimumab auprès de patients adultes et de patients pédiatriques sont présentés ci-dessous, classés par organes et fréquence (très fréquent ≥1/10, fréquent ≥1/100, <1/10, occasionnel ≥1/1'000, <1/100, rare ≥1/10'000, <1/1'000 et très rare <1/10'000). Les informations concernant spécifiquement les enfants sont présentées à la suite de la liste générale. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont classés par degré de gravité décroissant. En se basant sur le regroupement de notions médicales apparentées, le calcul des fréquences englobe tous les événements qui sont au moins en relation causale possible avec le traitement par adalimumab. La fréquence la plus élevée d'effets indésirables observés dans chaque indication au cours des essais cliniques est indiquée.
-Un * derrière «systèmes d'organes» signale que d'autres informations figurent dans les rubriques «Contre-indications», «Mises en garde et précautions» ainsi que «Effets indésirables». Les pourcentages sont indiqués pour les effets indésirables très fréquents.
-Effets indésirables au cours des études cliniques
- +Humira a été étudié chez 9127 patients au cours d’études contrôlées et en ouvert pendant une durée de jusqu’à 60 mois ou plus. Les données présentées sont fondées sur des études contrôlées pivotales incluant 5886 patients traités par Humira et 3652 patients ayant reçu pendant les phases contrôlées des études un placebo ou un principe actif comparable.
- +La part des patients ayant interrompu le traitement au cours de la phase contrôlée en double aveugle des études pivotales en raison d’événements indésirables est de 6,0% dans le groupe Humira et de 5,6% dans le groupe de contrôle.
- +Les événements indésirables (tant cliniques que touchant des paramètres biologiques) des études cliniques avec l’adalimumab auprès de patients adultes et de patients pédiatriques ainsi que les effets indésirables rapportés spontanément après la commercialisation sont présentés ci-dessous, classés par organes et fréquence (très fréquent ≥1/10, fréquent ≥1/100, <1/10, occasionnel ≥1/1'000, <1/100, rare ≥1/10'000, <1/1'000 et cas isolés (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles). Les informations concernant spécifiquement les enfants sont présentées à la suite de la liste générale. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont classés par degré de gravité décroissant. En se basant sur le regroupement de notions médicales apparentées, le calcul des fréquences englobe tous les événements qui sont au moins en relation causale possible avec le traitement par adalimumab. La fréquence la plus élevée d’effets indésirables observés dans chaque indication au cours des essais cliniques est indiquée.
- +Un * derrière «systèmes d’organes» signale que d’autres informations figurent dans les rubriques «Contre-indications», «Mises en garde et précautions» ainsi que «Effets indésirables». Les pourcentages sont indiqués pour les effets indésirables très fréquents.
- +Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques et rapportés spontanément
-Fréquent: infections de l'appareil respiratoire (y compris infections des voies respiratoires inférieures et supérieures, pneumonie, sinusite, pharyngite, nasopharyngite et pneumopathie virale à Herpes), infections buccales (y compris Herpes simplex et herpès labial), infections de la peau et des tissus mous (y compris paronychie, impétigo, fasciite nécrosante, panniculite et zona), infections des voies urinaires (y compris pyélonéphrite).
-Occasionnel: infections de l'oreille, infections intestinales (y compris hépatite, gastro-entérite virale), infections articulaires, infections de l'appareil génital (y compris mycoses vulvovaginales), mycoses, infections systémiques (y compris septicémie et candidose).
-Rare: infections abdominales (y compris diverticulite), infections des yeux, infections opportunistes et tuberculose (y compris histoplasmose et infections par le complexe Mycobacterium avium), méningite virale, infections bactériennes, abcès.
-Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)*
- +Fréquent: infections de l’appareil respiratoire (y compris infections des voies respiratoires inférieures et supérieures, pneumonie, sinusite, pharyngite, nasopharyngite et pneumopathie virale à Herpes), infections buccales (y compris herpès simplex et herpès labial), infections de la peau et des tissus mous (y compris paronychie, impétigo, fasciite nécrosante, panniculite et zona), infections des voies urinaires (y compris pyélonéphrite), infections systémiques (y compris septicémie et candidose).
- +Occasionnel: infections de l’oreille, infections intestinales (y compris hépatite, gastro-entérite virale), infections articulaires, infections de l’appareil génital (y compris mycoses vulvovaginales), mycoses, infections bactériennes, abcès.
- +Rare: infections abdominales (y compris diverticulite), infections des yeux (y compris herpès simplex), infections opportunistes et tuberculose (y compris histoplasmose et infections par le complexe Mycobacterium avium), méningite virale, infestations parasitaires sévères.
- +Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)*
-Rare: lymphome, mélanome malin, cancer cutané, sauf mélanome (y compris carcinome squameux), néoplasies solides d'organes (y compris cancer du sein, des ovaires et des testicules).
- +Rare: lymphome, mélanome malin, cancer cutané, sauf mélanome (y compris carcinome squameux), néoplasies solides d’organes (y compris cancer du sein, des ovaires et des testicules), leucémie.
- +Cas isolés: carcinome à cellules de Merkel (tumeur neuro-endocrine cutanée), lymphome hépato-splénique à lymphocytes T.
-Occasionnel: hypersensibilité.
- +Occasionnel: hypersensibilité, réactions allergiques sérieuses, y compris anaphylaxie et angiœdème.
-Occasionnel: taux de cholésterol élevé, hypokaliémie, anorexie.
-Rare: natrémie anormale, hypercalcémie, hypocalcémie, hyperglycémie, appétit augmenté, hyperuricémie.
- +Occasionnel: taux de cholésterol élevé, hypokaliémie, anorexie, appétit accru, hyperglycémie.
- +Rare: natrémie anormale, hypercalcémie, hypocalcémie, hyperuricémie.
-Occasionnel: variations d'humeur (y compris dépression), anxiété (y compris nervosité et agitation), insomnie.
- +Occasionnel: variations d’humeur (y compris dépression), anxiété (y compris nervosité et agitation), insomnie.
-Fréquent: céphalées, paresthésies.
-Occasionnel: torpeur, troubles de la conscience, tremblements.
-Rare: sclérose en plaques, troubles des réflexes, syndrome lumbago-sciatique, syncope, troubles de l'équilibre, troubles de l'attention, paralysie faciale.
- +Fréquent: céphalées, paresthésies, obnubilation.
- +Occasionnel: troubles de la conscience, tremblements, événements cérébrovasculaires.
- +Rare: maladies démyélinisantes (p.ex. sclérose en plaques, névrite optique, syndrome de Guillain-Barré), troubles des réflexes, syndrome lumbago-sciatique, syncope, troubles de l’équilibre, troubles de l’attention, paralysie faciale.
-Occasionnel: conjonctivite, yeux gonflés, troubles visuels.
-Rare: blépharite, glaucome, iritis, panophtalmie.
-Affections de l'oreille et du labyrinthe
-Occasionnel: troubles de l'oreille (y compris douleur et tuméfaction), vertiges.
-Rare: surdité, acouphènes.
- +Occasionnel: conjonctivite, yeux gonflés, troubles visuels, glaucome.
- +Rare: blépharite, iritis, panophtalmie, iridocyclite.
- +Affections de l’oreille et du labyrinthe
- +Occasionnel: troubles de l’oreille (y compris douleur et tuméfaction), vertiges, acouphènes.
- +Rare: surdité.
-Occasionnel: tachycardie, palpitations.
- +Occasionnel: tachycardie, palpitations, infarctus du myocarde.
-Occasionnel: asthme, dyspnée, dysphonie, rhinorrhée, râles crépitants.
-Rare: œdème pharyngé, pneumonie interstitielle, pleurésie, pneumonie, obstruction des voies respiratoires supérieures, ulcères du nez, épistaxis, insuffisance respiratoire, irritation de la gorge.
- +Occasionnel: asthme, dyspnée, dysphonie, rhinorrhée, râles crépitants, épistaxis.
- +Rare: œdème pharyngé, pneumonie interstitielle, pleurésie, pneumonie, obstruction des voies respiratoires supérieures, ulcères du nez, insuffisance respiratoire, irritation de la gorge, embolie pulmonaire, épanchement pleural.
-Rare: gastrite, obstruction intestinale, pancréatite, diverticules, dysphagie, douleurs dentaires, saignements de gencives, prurit oral, chéilite, décolorations de la muqueuse buccale, œdème facial.
- +Rare: gastrite, obstruction intestinale, pancréatite, diverticules, dysphagie, douleurs dentaires, saignements de gencives, prurit oral, chéilite, décolorations de la muqueuse buccale, œdème facial, perforation intestinale.
-Rare: cholelithiasis, bilirubine élévée dans le sang.
- +Rare: cholelithiasis, bilirubine élévée dans le sang, réactivation d’une hépatite B, défaillance hépatique.
-Occasionnel: chute des cheveux, acné, eczéma, psoriasis (y compris psoriasis palmo-plantaire pustuleux), hématomes (y compris purpura et ecchymoses), hyperhidrose, sudation nocturne, troubles de la pigmentation cutanée, irritation cutanée, urticaire.
-Rare: dermatite acnéiforme, anomalies capillaires et unguéales, indurations de la peau.
-Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Occasionnel: chute des cheveux, acné, eczéma, psoriasis (y compris psoriasis palmo-plantaire pustuleux), hématomes (y compris purpura et ecchymoses), hyperhidrose, sudation nocturne, troubles de la pigmentation cutanée, urticaire.
- +Rare: dermatite acnéiforme, anomalies capillaires et unguéales, indurations de la peau, irritation cutanée, vascularite cutanée, érythème polymorphe, angiœdème.
- +Cas isolés: syndrome de Stevens-Johnson, détérioration des symptômes d’une dermatomyosite.
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Occasionnel: hématurie, troubles de la vessie et de l'urètre.
- +Occasionnel: hématurie, troubles de la vessie et de l’urètre.
-Très fréquent: réactions au site d'injection (y compris douleur, tuméfaction, rougeur ou prurit) dans 13% (contrôle 7%). Fréquent: fatigue (y compris asthénie et malaise).
- +Très fréquent: réactions au site d’injection (y compris douleur, tuméfaction, rougeur ou prurit) dans 13% (contrôle 7%). Fréquent: fatigue (y compris asthénie et malaise).
-Occasionnel: allongement du temps de thromboplastine partielle activée, détection d'auto-anticorps (y compris anticorps ADN double brin), élévation du taux sanguin de lactate-déshydrogénase.
- +Occasionnel: allongement du temps de thromboplastine partielle activée, détection d’auto-anticorps (y compris anticorps ADN double brin), élévation du taux sanguin de lactate-déshydrogénase.
-Lésions et intoxications*
-Occasionnel: blessure accidentelle, guérison difficile d'une plaie.
-Rare: complications dues à l'utilisation.
- +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures*
- +Occasionnel: blessure accidentelle, guérison difficile d’une plaie.
- +Rare: complications dues à l’utilisation.
-Le profil de sécurité d'une administration hebdomadaire d'Humira chez les patients atteints d'hidradénite suppurée était conforme avec le profil de sécurité connu d'Humira.
- +Le profil de sécurité d’une administration hebdomadaire d’Humira chez les patients atteints d’hidradénite suppurée était conforme avec le profil de sécurité connu d’Humira.
- +Uvéite
- +Le profil de sécurité d’Humira dans le traitement des patients atteints d’uvéite non infectieuse était en accord avec le profil de sécurité connu d’Humira, à l’exception des événements dus à la maladie.
- +
-Dans le cadre des essais cliniques contrôlés pivotaux des études réalisées sur Humira chez l'adulte, réalisés pendant au moins 12 semaines chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, d'arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), de la maladie de Crohn, de colite ulcéreuse, de psoriasis ou d'hydradénite suppurée, on a observé des maladies malignes (à l'exception de lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) avec un taux d'incidence (intervalle de confiance de 95%) de 6,2 (3,8; 9,9) par 1000 années-patients chez 4946 patients traités par Humira, contre un taux de 7,0 (3,7; 12,9) par 1000 années-patients chez 3097 patients dans les groupes de contrôle (la durée moyenne de traitement était de 4,0 mois dans le cas d'Humira et de 3,9 mois dans le cas des patients traités par la substance de contrôle). Le taux (intervalle de confiance de 95%) du cancer de la peau sans mélanome s'élevait à 9,1 (6,1; 13,4) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira et à 3,5 (1,4; 8,4) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle. Parmi ces carcinomes de la peau, le carcinome épidermoïde cutané a été observé avec un taux (intervalle de confiance de 95%) de 2,5 (1,2; 5,3) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira contre 0,7 (0,1; 4,9) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle.
-Le taux (intervalle de confiance de 95%) des lymphomes s'élevait à 0,7 (0,2; 2,9) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira et à 0,7 (0,1; 4,9) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle.
-Si l'on regroupe les études cliniques contrôlées et les études de prolongation ouvertes, toujours en cours et menées à terme, le taux d'incidence des malignités observées (à l'exception de lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) s'élève à quelque 8,6 par 1000 années-patients. Le taux observé de carcinomes de la peau sans cancers cutanés non mélanocytaires est d'environ 9,8 par 1000 années-patients et celui des lymphomes d'environ 1,3 par 1000 années-patients. Ces essais étaient d'une durée moyenne de presque 3,4 ans et incluaient 5987 patients traités pendant au moins 1 an par Humira ou ayant développé une malignité dans l'année suivant le début du traitement, ce qui correspond à 25'418 années-patients.
-Les expériences post-marketing montrent que depuis janvier 2003, le taux d'incidence déclaré des malignités (à l'exception des lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) s'élève à environ 1,7 par 1'000 années-patients (principalement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde). Dans le cas des carcinomes de la peau sans mélanome et des lymphomes, les taux déclarés s'élèvent à environ 0,2 et 0,4 par 1'000 années-patients (voir «Mises en garde et précautions»).
-Aucune maladie cancéreuse n'a été observée dans une étude clinique sur Humira avec une exposition de 258,9 patients-années chez 192 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn.
- +Dans le cadre des essais cliniques contrôlés pivotaux des études réalisées sur Humira chez l'adulte, réalisés pendant au moins 12 semaines chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), de la maladie de Crohn, de colite ulcéreuse, de psoriasis, d’hydradénite suppurée et d’uvéite, on a observé des maladies malignes (à l’exception de lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) avec un taux d’incidence (intervalle de confiance de 95%) de 6,9 (4,4; 10,6) par 1000 années-patients chez 5196 patients traités par Humira, contre un taux de 6,4 (3,5; 11,9) par 1000 années-patients chez 3347 patients dans les groupes de contrôle (la durée moyenne de traitement était de 4,0 mois dans le cas d’Humira et de 3,9 mois dans le cas des patients traités par la substance de contrôle). Le taux (intervalle de confiance de 95%) du cancer de la peau sans mélanome s’élevait à 8,9 (6,1; 13,1) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira et à 3,2 (1,3; 7,7) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle. Parmi ces carcinomes de la peau, le carcinome épidermoïde cutané a été observé avec un taux (intervalle de confiance de 95%) de 2,7 (1,4; 5,5) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira contre 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle.
- +Le taux (intervalle de confiance de 95%) des lymphomes s’élevait à 0,7 (0,2; 2,7) par 1000 années-patients chez les patients traités par Humira et à 0,6 (0,1; 4,6) par 1000 années-patients chez les patients du groupe de contrôle.
- +Si l’on regroupe les études cliniques contrôlées et les études de prolongation ouvertes, toujours en cours et menées à terme, le taux d’incidence des malignités observées (à l’exception de lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) s’élève à quelque 8,6 par 1000 années-patients. Le taux observé de carcinomes de la peau sans cancers cutanés non mélanocytaires est d’environ 9,8 par 1000 années-patients et celui des lymphomes d’environ 1,3 par 1000 années-patients. Ces essais étaient d’une durée moyenne de presque 3,3 ans et incluaient 6279 patients traités pendant au moins 1 an par Humira ou ayant développé une malignité dans l’année suivant le début du traitement, ce qui correspond à 26045 années-patients.
- +Les expériences post-marketing montrent que depuis janvier 2003, le taux d’incidence déclaré des malignités (à l’exception des lymphomes et du cancer de la peau sans mélanome) s’élève à environ 1,7 par 1'000 années-patients (principalement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde). Dans le cas des carcinomes de la peau sans mélanome et des lymphomes, les taux déclarés s’élèvent à environ 0,2 et 0,4 par 1'000 années-patients (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Aucune maladie cancéreuse n’a été observée dans une étude clinique sur Humira avec une exposition de 258,9 patients-années chez 192 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn.
- +Uvéite:
- +Dans les études contrôlées sur Humira chez des patients atteints d’uvéite (dose initiale de 80 mg à la semaine 0, puis 40 mg toutes les deux semaines en commençant la semaine 1), dans lesquelles la durée d’exposition des patients sous Humira était de 165,4 années-patients et la durée d’exposition des patients recevant la substance de contrôle correspondante était de 119,8 années-patients, on a observé une augmentation des taux d’ALAT à ≥3× la LSN chez 2,4% des patients traités par Humira et 2,4% des patients traités par la substance de contrôle.
- +Des anticorps dirigés contre l’adalimumab ont été identifiés chez 4,8% (12/249) des patients atteints d’uvéite non infectieuse qui étaient traités par l’adalimumab.
- +
-Rapports spontanés d'effets indésirables
-Étant donné que les rapports spontanés proviennent de populations de patients dont on ne connaît pas la taille, il est impossible d'évaluer les incidences de façon fiable.
-Effets indésirables communiqués sous forme de rapports spontanés
-Infections et infestations
-Infections parasitaires sévères.
-Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
-Lymphome hépatosplénique à cellules T, leucémie, carcinome à cellules de Merkel (tumeur neuro-endocrine cutanée).
-Affections du système immunitaire
-Réactions allergiques sévères, y compris anaphylaxie et œdème angioneurotique, aggravation des symptômes d'une dermatomyosite.
-Affections du système nerveux
-Maladies démyélinisantes (p.ex. névrite optique), syndrome de Guillain-Barré, événements cérébrovasculaires.
-Affections cardiaques
-Infarctus du myocarde.
-Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Embolie pulmonaire, épanchement pleural.
-Affections gastro-intestinales
-Perforation intestinale.
-Affections hépatobiliaires
-Hépatite, réactivation d'une hépatite B, insuffisance hépatique.
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Vasculite cutanée, syndrome de Stevens-Johnson, érythème multiforme, angiœdème.
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Fièvre.
-À 26 semaines, les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie comme une réduction d'au moins 15 points au score PCDAI versus score initial) étaient de 38,7% et de 59,1% respectivement avec la dose standard (n = 93), par rapport à 28,4% et 48,4% respectivement avec la dose réduite (n = 95). Les différences entre les deux groupes pour les taux de rémission et les taux de réponse clinique à 26 semaines n'étaient pas statistiquement significatives (p = 0,075 et p = 0,073)
- +À 26 semaines, les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie comme une réduction d'au moins 15 points au score PCDAI versus score initial) étaient de 38,7% et de 59,1% respectivement avec la dose standard (n = 93), par rapport à 28,4% et 48,4% respectivement avec la dose réduite (n = 95). Les différences entre les deux groupes pour les taux de rémission et les taux de réponse clinique à 26 semaines n'étaient pas statistiquement significatives (p = 0,075 et p = 0,073).
- +Uvéite
- +La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans le cadre de deux études randomisées, en double aveugle, avec contrôle versus placebo (études UV 1 [M10-877] et UV 2 [M10-880]) sur une durée maximale de 80 semaines chez des patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse de localisation intermédiaire/postérieure/panuvéite (ou «uvéite non infectieuse de la partie postérieure de l’œil»). Les patients atteints uniquement d’uvéite antérieure étaient exclus. Les patients ont reçu soit un placebo soit Humira (dose initiale de 80 mg, puis 40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine suivante).
- +Une co-médication par un immunosuppresseur conventionnel (ciclosporine A, méthotrexate, mycophénolate mofétil, azathioprine, tacrolimus) à dose stable était autorisée. Dans les deux études, le critère d’efficacité primaire était «le temps jusqu’à un échec thérapeutique». L’échec thérapeutique était défini en tant que critère composite incluant les éléments suivants: 1) lésions vasculaires chorio-rétiniennes inflammatoires et/ou rétiniennes inflammatoires, 2) grade des cellules de la chambre antérieure, 3) degré d’opacification du corps vitré (vitreous haze) et 4) la meilleure acuité visuelle après correction (BCVA).
- +L’étude UV 1 a inclus 217 patients souffrant d’uvéite active malgré une corticothérapie (prednisone orale à raison de 10 à 60 mg par jour). Tous les patients recevaient lors de leur inclusion à l’étude une dose standardisée de prednisone de 60 mg par jour, avec schéma obligatoire de réduction de la dose jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 15.
- +L’étude UV 2 a inclus 226 patients présentant une uvéite inactive qui exigeait une corticothérapie (prednisone orale à raison de 10 à 35 mg par jour) au début de l’étude. Le traitement par le médicament à l’étude a été commencé parallèlement à la poursuite de la corticothérapie en cours, après quoi la dose du corticostéroïde a été réduite progressivement jusqu'à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
- +Réponse clinique
- +Les résultats des deux études montrent de façon statistiquement significative que le temps écoulé jusqu’au premier échec thérapeutique était plus long chez les patients traités par Humira que chez les patients sous placebo (voir le tableau 16). De même, les deux études ont mis en évidence une efficacité rapide et persistante d’Humira versus placebo pour retarder le premier échec thérapeutique (voir la figure 3).
- +Tableau 16: Temps écoulé jusqu’au premier échec thérapeutique dans les études UV 1 et 2
- +Traitement évalué N Échec N (%) Délai médian (en mois) jusqu'à l’échec HRa IC à 95% pour HRa Valeur pb
- +Temps écoulé jusqu’à un échec thérapeutique pendant ou après la semaine 6 dans l’étude UV 1
- +Analyse primaire (ITT)
- +Placebo 107 84 (78,5) 3,0 -- -- --
- +Adalimumab 110 60 (54,5) 5,6 0,50 0,36; 0,70 <0,001
- +Temps écoulé jusqu’à un échec thérapeutique pendant ou après la semaine 2 dans l’étude UV 2
- +Analyse primaire (ITT)
- +Placebo 111 61 (55,0) 8,3 -- -- --
- +Adalimumab 115 45 (39,1) n.e.c 0,57 0,39; 0,84 0,004
- +
- +Remarque: Un échec thérapeutique pendant ou après la semaine 6 dans l’étude UV 1 ou un échec thérapeutique pendant ou après la semaine 2 dans l’étude UV 2 n’a pas été pris en compte en tant qu’événement. Les arrêts prématurés dus à d’autres raisons qu’un échec thérapeutique ont été censurés lors de leur survenue.
- +a HR pour l’adalimumab vs placebo à partir de la régression en modèle à risques proportionnels, avec le traitement en tant que facteur.
- +b Valeur p bilatérale à partir du test du log-rank.
- +c n.e. = non estimable. Moins de la moitié des patients entrant en ligne de compte ont eu un événement au cours de la durée d’étude de 80 semaines.
- +Figure 3: Courbes de Kaplan-Meier pour le temps écoulé jusqu’au premier échec thérapeutique pendant ou après la semaine 6 dans l’étude UV 1 ou pendant ou après la semaine 2 dans l’étude UV 2
- +(image)
- +(image)
- +Une analyse de sensibilité du critère primaire, comptabilisant comme échecs thérapeutiques les patients avec arrêt prématuré du traitement et les patients avec une co-administration interdite de corticostéroïdes, a révélé un effet puissant du traitement en faveur d’Humira (UV I: HR = 0,66; IC à 95%: 0,48 à 0,88, p = 0,005; UV II: HR = 0,59; IC à 95%: 0,42 à 0,81; p = 0,001).
- +Dans les deux études, tous les éléments du critère primaire ont contribué de façon cumulative à la différence totale entre le groupe sous Humira et le groupe sous placebo.
- +Dans l’étude UV 1, des différences statistiquement significatives ont été constatées en faveur de l’adalimumab pour la variation du nombre de cellules dans la chambre antérieure, le grade d’opacification du corps vitré et l’acuité visuelle (logMAR BCVA) (variation moyenne par rapport à la meilleure valeur atteinte avant la semaine 6, analyse LOCF; valeurs p: 0,011; <0,001 et 0,003).
- +Les résultats de l’étude UV II vont en tendance dans le même sens sans être statistiquement significatifs.
- +Dans l’étude UV I, l’évolution moyenne concernant le grade des cellules de la chambre antérieure, le degré d’opacification du corps vitré et l’acuité visuelle (logMAR BCVA) était caractérisée par des améliorations similaires dans les deux bras de l’étude pendant les 4 à 6 premières semaines de traitement avec réduction progressive de la corticothérapie concomitante. À la suite de cette période, l’augmentation du degré d’inflammation et la perte d’acuité visuelle étaient plus faibles sous Humira que sous placebo. Dans l’étude UV II, l’augmentation du degré d’inflammation et la perte d’acuité visuelle étaient également plus faibles que sous placebo.
- +Qualité de vie
- +Dans l’étude UV 1, le traitement par Humira a permis de préserver la fonction dépendante de la capacité visuelle et la qualité de vie en fonction de la santé (évaluée à l’aide du NEI VFQ-25).
- +Chez les patients atteints d’uvéite, une dose de charge de 80 mg d’adalimumab la semaine 0, suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines en commençant la semaine 1, a conduit à des concentrations moyennes d’environ 8 à 10 µg/ml à l’état d’équilibre.
-Septembre 2016.
- +Octobre 2016.
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