| 102 Changements de l'information professionelle Emtriva |
-Gélules à 200 mg d’emtricitabine.
-Solution buvable: 1 ml contient 10 mg d’emtricitabine.
- +Gélules à 200 mg d'emtricitabine.
- +Solution buvable: 1 ml contient 10 mg d'emtricitabine.
-Emtriva est indiqué en association avec d’autres antirétroviraux pour le traitement des adultes et des enfants infectés par le VIH-1.
-Cette indication est basée sur des études conduites chez des patients naïfs de traitement antirétroviral et des patients prétraités ayant une charge virale contrôlée stable. On ne dispose d’aucune expérience sur l’utilisation d’Emtriva chez des patients en échec de leur traitement en cours ou en échec de plusieurs lignes de traitement antirétroviral (voir «Propriétés/Effets»).
-Le recours à un nouveau traitement chez les patients pour lesquels un traitement antirétroviral antérieur a échoué, devra s’appuyer sur l’analyse rigoureuse des profils de mutations associés aux différents médicaments ainsi que des antécédents thérapeutiques de chaque patient. Des tests de résistance pourront, le cas échéant, se révéler utiles.
- +Emtriva est indiqué en association avec d'autres antirétroviraux pour le traitement des adultes et des enfants infectés par le VIH-1.
- +Cette indication est basée sur des études conduites chez des patients naïfs de traitement antirétroviral et des patients prétraités ayant une charge virale contrôlée stable. On ne dispose d'aucune expérience sur l'utilisation d'Emtriva chez des patients en échec de leur traitement en cours ou en échec de plusieurs lignes de traitement antirétroviral (voir «Propriétés/Effets»).
- +Le recours à un nouveau traitement chez les patients pour lesquels un traitement antirétroviral antérieur a échoué, devra s'appuyer sur l'analyse rigoureuse des profils de mutations associés aux différents médicaments ainsi que des antécédents thérapeutiques de chaque patient. Des tests de résistance pourront, le cas échéant, se révéler utiles.
-Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
- +Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.
-La dose recommandée est d’une gélule d’Emtriva à 200 mg ou 240 mg (24 ml) d’Emtriva solution buvable par voie orale, une fois par jour.
-Enfants et adolescents jusqu’à 18 ans
-La dose recommandée d’Emtriva chez l’enfant et l’adolescent pesant au minimum 33 kg et qui sont capables d’avaler des gélules, est d’une gélule à 200 mg par voie orale, une fois par jour.
-La dose recommandée d’Emtriva solution buvable à 10 mg/ml est de 6 mg/kg jusqu’à un maximum de 240 mg (24 ml) une fois par jour.
-Il n’existe aucune donnée relative à l’efficacité et très peu de données relatives à la tolérance de l’emtricitabine chez le nourrisson de moins de 4 mois. C’est pourquoi il n’est pas recommandé d’utiliser Emtriva chez le nourrisson de moins de 4 mois. (Pour les données pharmacocinétiques dans ce groupe d’âge, voir «Pharmacocinétique»).
-Emtriva gélules est disponibles pour les adultes, les adolescents et les enfants pesant au minimum 33 kg et capables d’avaler des gélules. Emtriva est disponible sous forme de solution buvable à 10 mg/ml pour les enfants et pour les patients ne pouvant pas avaler de gélules ainsi que pour les patients présentant une insuffisance rénale. En raison d’une différence de biodisponibilité de l’emtricitabine entre les présentations gélule et solution buvable, une concentration plasmatique similaire à celle observée après administration d’une gélule à 200 mg d’emtricitabine peut être atteinte avec 240 mg d’emtricitabine administrés sous forme de solution buvable (24 ml) (voir «Pharmacocinétique»).
- +La dose recommandée est d'une gélule d'Emtriva à 200 mg ou 240 mg (24 ml) d'Emtriva solution buvable par voie orale, une fois par jour.
- +Enfants et adolescents jusqu'Ã 18 ans
- +La dose recommandée d'Emtriva chez l'enfant et l'adolescent pesant au minimum 33 kg et qui sont capables d'avaler des gélules, est d'une gélule à 200 mg par voie orale, une fois par jour.
- +La dose recommandée d'Emtriva solution buvable à 10 mg/ml est de 6 mg/kg jusqu'à un maximum de 240 mg (24 ml) une fois par jour.
- +Il n'existe aucune donnée relative à l'efficacité et très peu de données relatives à la tolérance de l'emtricitabine chez le nourrisson de moins de 4 mois. C'est pourquoi il n'est pas recommandé d'utiliser Emtriva chez le nourrisson de moins de 4 mois. (Pour les données pharmacocinétiques dans ce groupe d'âge, voir «Pharmacocinétique»).
- +Emtriva gélules est disponibles pour les adultes, les adolescents et les enfants pesant au minimum 33 kg et capables d'avaler des gélules. Emtriva est disponible sous forme de solution buvable à 10 mg/ml pour les enfants et pour les patients ne pouvant pas avaler de gélules ainsi que pour les patients présentant une insuffisance rénale. En raison d'une différence de biodisponibilité de l'emtricitabine entre les présentations gélule et solution buvable, une concentration plasmatique similaire à celle observée après administration d'une gélule à 200 mg d'emtricitabine peut être atteinte avec 240 mg d'emtricitabine administrés sous forme de solution buvable (24 ml) (voir «Pharmacocinétique»).
-Aucune donnée de tolérance et d’efficacité n’est disponible chez les patients âgés de plus de 65 ans. Cependant, aucune adaptation de la dose quotidienne recommandée chez l’adulte ne devrait être nécessaire sauf en cas d’insuffisance rénale.
- +Aucune donnée de tolérance et d'efficacité n'est disponible chez les patients âgés de plus de 65 ans. Cependant, aucune adaptation de la dose quotidienne recommandée chez l'adulte ne devrait être nécessaire sauf en cas d'insuffisance rénale.
-L’emtricitabine est éliminée par excrétion rénale et l’exposition à l’emtricitabine a été significativement augmentée chez les patients insuffisants rénaux (voir «Pharmacocinétique»). Une adaptation de la dose ou de l’intervalle entre les doses est nécessaire chez tous les patients dont la clairance de la créatinine est <50 ml/min (voir «Mises en garde et précautions»).
-Le tableau suivant donne les recommandations d’adaptation de l’intervalle entre les doses de gélules à 200 mg et contient les doses quotidiennes d’Emtriva solution buvable en fonction du degré d’insuffisance rénale. Ni les recommandations sur l’adaptation de l’intervalle entre les doses pour les gélules à 200 mg ni celles sur les posologies de la solution buvable n’ont fait l’objet d’étude de tolérance ni d’efficacité. C’est pourquoi la réponse clinique au traitement et la fonction rénale doivent être étroitement surveillées chez ces patients (voir «Mises en garde et précautions»).
-Les patients présentant une insuffisance rénale peuvent être traités par Emtriva gélules en adaptant les intervalles entre les doses ou par Emtriva solution buvable afin d’obtenir une dose quotidienne plus faible.
- +L'emtricitabine est éliminée par excrétion rénale et l'exposition à l'emtricitabine a été significativement augmentée chez les patients insuffisants rénaux (voir «Pharmacocinétique»). Une adaptation de la dose ou de l'intervalle entre les doses est nécessaire chez tous les patients dont la clairance de la créatinine est <30 ml/min (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Le tableau suivant donne les recommandations d'adaptation de l'intervalle entre les doses de gélules à 200 mg et contient les doses quotidiennes d'Emtriva solution buvable en fonction du degré d'insuffisance rénale. Ni les adaptations des intervalles entre les doses à toutes les 72 ou 96 heures pour les gélules à 200 mg ni les posologies de la solution buvable à 10 mg/ml chez les patients dont la clairance de la créatinine est <30 ml/min n'ont fait l'objet d'étude de tolérance et d'efficacité.
- +C'est pourquoi la réponse clinique au traitement et la fonction rénale doivent être étroitement surveillées chez ces patients (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Les patients présentant une insuffisance rénale peuvent être traités par Emtriva gélules en adaptant les intervalles entre les doses ou par Emtriva solution buvable afin d'obtenir une dose quotidienne plus faible.
- ≥50 30-49 15-29 <15 (sujet fonctionnellement anéphrique, nécessitant une hémodialyse)*
-Intervalle recommandé entre les doses de gélules à 200 mg Une gélule à 200 mg toutes les 24 heures Une gélule à 200 mg toutes les 48 heures Une gélule à 200 mg toutes les 72 heures Une gélule à 200 mg toutes les 96 heures
-Dose d’Emtriva solution buvable recommandée toutes les 24 heures 240 mg (24 ml) 120 mg (12 ml) 80 mg (8 ml) 60 mg (6 ml)
- + ≥30 15-29 <15 (sujet fonctionnellement anéphrique, nécessitant une hémodialyse)*
- +Intervalle recommandé entre les doses de gélules à 200 mg Une gélule à 200 mg toutes les 24 heures Une gélule à 200 mg toutes les 72 heures Une gélule à 200 mg toutes les 96 heures
- +Dose d'Emtriva solution buvable recommandée toutes les 24 heures 240 mg (24 ml) 80 mg (8 ml) 60 mg (6 ml)
-* Sur la base d’une séance d’hémodialyse de 3-4 heures trois fois par semaine commençant au plus tard 12 heures après l’administration de la dernière dose d’emtricitabine.
-Les patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) et traités par d’autres formes de dialyse comme par ex. la dialyse péritonéale ambulatoire n’ont pas été étudiés et aucune recommandation de dose ne peut être donnée.
-Aucune donnée n’est disponible permettant d’établir une recommandation posologique chez l’enfant insuffisant rénal.
- +* Sur la base d'une séance d'hémodialyse de 3-4 heures trois fois par semaine commençant au plus tard 12 heures après l'administration de la dernière dose d'emtricitabine.
- +Les patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) et traités par d'autres formes de dialyse comme par ex. la dialyse péritonéale ambulatoire n'ont pas été étudiés et aucune recommandation de dose ne peut être donnée.
- +Aucune donnée n'est disponible permettant d'établir une recommandation posologique chez l'enfant insuffisant rénal.
-Aucune donnée n’est disponible permettant d’établir une recommandation posologique chez l’insuffisant hépatique. Cependant, en raison du faible métabolisme de l’emtricitabine et de sa voie d’élimination rénale, il est peu probable qu’une adaptation de dose soit nécessaire chez le patient présentant une insuffisance hépatique (voir «Pharmacocinétique»).
-Si Emtriva est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le VHB, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d’aggravation de l’hépatite (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Aucune donnée n'est disponible permettant d'établir une recommandation posologique chez l'insuffisant hépatique. Cependant, en raison du faible métabolisme de l'emtricitabine et de sa voie d'élimination rénale, il est peu probable qu'une adaptation de dose soit nécessaire chez le patient présentant une insuffisance hépatique (voir «Pharmacocinétique»).
- +Si Emtriva est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le VHB, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'aggravation de l'hépatite (voir «Mises en garde et précautions»).
-Hypersensibilité au principe actif emtricitabine ou à l’un des excipients.
- +Hypersensibilité au principe actif emtricitabine ou à l'un des excipients.
-Emtriva ne doit pas être co-administré avec d’autres médicaments contenant de l’emtricitabine, de la lamivudine et/ou de la zalcitabine.
-Générales
-L’emtricitabine ne doit pas être utilisée en monothérapie pour le traitement de l’infection par le VIH. Elle doit être utilisée en association avec d’autres antirétroviraux. Veuillez consulter les informations professionnelles des autres spécialités antirétrovirales utilisées en association.
-L’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à l’évolution de l’infection par le VIH reste possible sous emtricitabine ou tout autre traitement antirétroviral. En conséquence, une surveillance clinique étroite par un médecin expérimenté dans le traitement de l’infection par le VIH et les maladies associées reste indispensable.
-Les patients devront être informés qu’il n’a pas été prouvé que les traitements antirétroviraux, y compris l’emtricitabine, préviennent le risque de transmission du virus VIH par contact sexuel ou par contamination sanguine. Les mesures de précautions adaptées doivent continuer à être prises. Les patients devront également être informés que l’emtricitabine ne permet pas de guérir l’infection par le VIH.
- +Emtriva ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine et/ou de la lamivudine.
- +Mise en garde générale
- +L'emtricitabine ne doit pas être utilisée en monothérapie pour le traitement de l'infection par le VIH. Elle doit être utilisée en association avec d'autres antirétroviraux. Veuillez consulter les informations professionnelles des autres spécialités antirétrovirales utilisées en association.
- +L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous emtricitabine ou tout autre traitement antirétroviral. En conséquence, une surveillance clinique étroite par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection par le VIH et les maladies associées reste indispensable.
- +Bien qu'il ait été démontré que le contrôle virologique d'un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.
-L’emtricitabine est principalement éliminée par les reins par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. L’exposition à l’emtricitabine peut être fortement augmentée chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine <50 ml/min) traités par des doses quotidiennes de 200 mg d’emtricitabine administrés en gélules ou de 240 mg administrés en solution buvable. Par conséquent, une adaptation de l’intervalle entre les doses (pour Emtriva gélules) ou une diminution de la dose quotidienne d’emtricitabine (pour Emtriva solution buvable) est nécessaire chez tous les patients dont la clairance de la créatinine est <50 ml/min. Les recommandations d’adaptation de l’intervalle entre les doses et les doses réduites décrites sous «Posologie/Mode d’emploi» se basent sur des données pharmacocinétiques de dose unique et sur des calculs sur modèle; elles n’ont pas été cliniquement évaluées. C’est pourquoi une surveillance étroite de la réponse clinique au traitement et de la fonction rénale est nécessaire chez tous les patients après initiation d’un traitement par l’emtricitabine à intervalles d’administration prolongés ou à doses réduites (voir «Posologie/Mode d’emploi» et «Pharmacocinétique»).
-Une attention particulière est nécessaire lors de la co-administration d’emtricitabine avec des médicaments qui sont éliminés par sécrétion tubulaire active, cette co-administration pouvant conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques soit de l’emtricitabine soit du médicament co-administré en raison de la compétition pour cette voie d’élimination (voir «Interactions»).
-Acidose lactique
-Une acidose lactique, associée habituellement à une stéatose hépatique, a été rapportée après administration d’analogues nucléosidiques. Les symptômes initiaux (hyperlactatémie symptomatique) incluent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs abdominales), une sensation de malaise général, une perte d’appétit, une perte de poids, des symptômes respiratoires (respiration rapide et/ou profonde) ou neurologiques (incluant une faiblesse motrice). L’acidose lactique entraîne une mortalité élevée et peut être associée à une pancréatite, une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale. L’acidose lactique apparaît généralement après quelques voire plusieurs mois de traitement.
-Le traitement par les analogues nucléosidiques doit être interrompu en cas d’hyperlactatémie symptomatique et d’acidose métabolique/lactique, d’hépatomégalie progressive ou d’élévation rapide des transaminases.
-L’administration d’analogues nucléosidiques aura lieu avec une prudence particulière chez tous les patients (notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, une hépatite ou tout autre facteur à risque connu pouvant provoquer une maladie hépatique ou une stéatose hépatique (y compris la prise de certains médicaments ou d’alcool). Les patients co-infectés par le virus de l’hépatite C et traités par interféron alpha et ribavirine sont particulièrement à risque.
-Les patients à risque élevé devront faire l’objet d’une étroite surveillance.
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- +L'emtricitabine est principalement éliminée par les reins par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. L'exposition à l'emtricitabine peut être fortement augmentée chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) traités par des doses quotidiennes de 200 mg d'emtricitabine administrés en gélules ou de 240 mg administrés en solution buvable. Par conséquent, une adaptation de l'intervalle entre les doses (pour Emtriva gélules) ou une diminution de la dose quotidienne d'emtricitabine (pour Emtriva solution buvable) est nécessaire chez tous les patients dont la clairance de la créatinine est <30 ml/min. Les recommandations d'adaptation de l'intervalle entre les doses et les doses réduites décrites sous «Posologie/Mode d'emploi» se basent sur des données pharmacocinétiques de dose unique et sur des calculs sur modèle; elles n'ont pas été cliniquement évaluées. C'est pourquoi une surveillance étroite de la réponse clinique au traitement et de la fonction rénale est nécessaire chez tous les patients après initiation d'un traitement par l'emtricitabine à intervalles d'administration prolongés ou à doses réduites (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
- +Une attention particulière est nécessaire lors de la co-administration d'emtricitabine avec des médicaments qui sont éliminés par sécrétion tubulaire active, cette co-administration pouvant conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques soit de l'emtricitabine soit du médicament co-administré en raison de la compétition pour cette voie d'élimination (voir «Interactions»).
-Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez les patients qui recevaient un traitement par association d’antirétroviraux (ART) avec des analogues nucléosidiques. Cette affection a été observée le plus souvent, mais pas toujours, dans le cadre d’une acidose lactique. Cette faiblesse motrice peut cliniquement ressembler à un syndrome de Guillain-Barré, y compris la paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent le cas échéant persister après la fin du traitement, voire s’aggraver encore davantage (voir «Effets indésirables»).
-Lipodystrophie
-Les traitements par ART ont été associés, chez les patients infectés par le VIH, à une redistribution de la masse grasse corporelle (lipodystrophie). Les conséquences à long terme de ce syndrome ne sont actuellement pas connues. Le mécanisme à l’origine de ces anomalies n’est pas complètement élucidé. L’hypothèse d’une relation entre lipomatose viscérale et inhibiteurs de protéase (IPs) d’une part, et lipoatrophie et inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTIs) d’autre part, a été émise. Le risque de lipodystrophie est majoré par des facteurs individuels du patient tels qu’un âge plus avancé et par des facteurs liés au traitement tels qu’une plus longue durée du traitement antirétroviral avec les anomalies métaboliques qui lui sont associées. L’examen clinique doit comporter une évaluation des signes physiques de redistribution des graisses. Une attention particulière devra être portée aux dosages effectués à jeun des lipides sériques et de la glycémie. Si nécessaire, les troubles lipidiques devront être pris cliniquement en charge.
- +Une faiblesse motrice généralisée a été observée très rarement chez les patients qui recevaient un traitement par association d'antirétroviraux (ART) avec des analogues nucléosidiques. Cette affection a été observée le plus souvent, mais pas toujours, dans le cadre d'une acidose lactique. Cette faiblesse motrice peut cliniquement ressembler à un syndrome de Guillain-Barré, y compris la paralysie respiratoire. Les symptômes peuvent le cas échéant persister après la fin du traitement, voire s'aggraver encore davantage (voir «Effets indésirables»).
- +Poids et paramètres métaboliques
- +Une augmentation du poids corporel et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent être en partie liées à l'amélioration de l'état de santé et au mode de vie. Dans certains cas, un effet du traitement sur les valeurs sanguines lipidiques est établi, alors qu'aucun lien n'a clairement été établi entre la prise de poids et un quelconque traitement. La surveillance des taux de lipides et de glucose sanguins devrait tenir compte des directives en vigueur pour les traitements contre l'infection par le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge selon l'évaluation clinique.
-Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique y compris une hépatite chronique active ont, au cours d’un traitement par ART, une fréquence plus élevée d’anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l’objet d’une surveillance appropriée. Les patients atteints d’une hépatite B ou C chronique et traités par ART présentent un risque accru de développer des événements hépatiques indésirables sévères et potentiellement fatals. En cas d’administration concomitante d’un traitement antiviral de l’hépatite B ou C, veuillez consulter les informations professionnelles de ces médicaments.
-Chez ces patients, en cas de signes d’aggravation de l’atteinte hépatique l’interruption ou l’arrêt définitif du traitement doit être envisagé.
-Patients co-infectés par le virus de l’hépatite B (VHB)
-L’emtricitabine est active in vitro contre le VHB. On dispose de données limitées sur l’efficacité et la tolérance d’un traitement par l’emtricitabine (une gélule à 200 mg une fois par jour) chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB. L’utilisation de l’emtricitabine chez des patients présentant une hépatite B chronique induit le même type de mutation au niveau du motif YMDD qu’un traitement par la lamivudine. La mutation YMDD confère une résistance à l’emtricitabine et à la lamivudine.
-Les patients co-infectés par le VIH et le VHB devront être étroitement surveillés par des examens cliniques et biologiques encore plusieurs mois après l’arrêt du traitement par l’emtricitabine à la recherche d’une éventuelle aggravation de l’hépatite. De telles aggravations ont été observées après l’arrêt du traitement par l’emtricitabine chez des patients infectés par le VHB sans infection concomitante par le VIH et se sont traduites principalement par des élévations des taux sériques d’alanine aminotransférases (ALAT) et la réémergence de l’ADN VHB. Chez certains de ces patients, la réactivation du VHB a été associée à une maladie hépatique plus sévère, incluant une décompensation et une insuffisance hépatique. Les indications sont insuffisantes pour établir si la reprise d’un traitement par emtricitabine modifie l’évolution des aggravations post-traitement de l’hépatite.
-Atteinte mitochondriale
-Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vivo et in vitro, des lésions mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables sont souvent transitoires. Des troubles neurologiques d’apparition tardive ont été rapportés (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n’est pas établi à ce jour. Tout enfant exposé in utero à des analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, y compris les enfants séronégatifs pour le VIH, devra faire l’objet d’un suivi clinique et biologique, et tout signe ou symptôme évocateur impliquera un bilan approfondi à la recherche d’un éventuel dysfonctionnement mitochondrial. Ces données ne modifient pas les recommandations nationales actuelles sur l’utilisation d’un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
- +Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique y compris une hépatite chronique active ont, au cours d'un traitement par ART, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Les patients atteints d'une hépatite B ou C chronique et traités par ART présentent un risque accru de développer des événements hépatiques indésirables sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter les informations professionnelles de ces médicaments.
- +Chez ces patients, en cas de signes d'aggravation de l'atteinte hépatique l'interruption ou l'arrêt définitif du traitement doit être envisagé.
- +Patients co-infectés par le virus de l'hépatite B (VHB)
- +L'emtricitabine est active in vitro contre le VHB. On dispose de données limitées sur l'efficacité et la tolérance d'un traitement par l'emtricitabine (une gélule à 200 mg une fois par jour) chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB. L'utilisation de l'emtricitabine chez des patients présentant une hépatite B chronique induit le même type de mutation au niveau du motif YMDD qu'un traitement par la lamivudine. La mutation YMDD confère une résistance à l'emtricitabine et à la lamivudine.
- +Les patients co-infectés par le VIH et le VHB devront être étroitement surveillés par des examens cliniques et biologiques encore plusieurs mois après l'arrêt du traitement par l'emtricitabine à la recherche d'une éventuelle aggravation de l'hépatite. De telles aggravations ont été observées après l'arrêt du traitement par l'emtricitabine chez des patients infectés par le VHB sans infection concomitante par le VIH et se sont traduites principalement par des élévations des taux sériques d'alanine aminotransférases (ALAT) et la réémergence de l'ADN VHB. Chez certains de ces patients, la réactivation du VHB a été associée à une maladie hépatique plus sévère, incluant une décompensation et une insuffisance hépatique. Les indications sont insuffisantes pour établir si la reprise d'un traitement par emtricitabine modifie l'évolution des aggravations post-traitement de l'hépatite.
- +Exposition in utero: dysfonctionnement mitochondrial
- +Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un effet variable sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques. Il s'agissait principalement de traitements comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés étaient des troubles hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces évènements étaient transitoires pour la plupart. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Chaque enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques, y compris les enfants non infectés par le VIH, doit être examiné sur le plan clinique et des paramètres de laboratoire et doit, en cas de signes ou symptômes significatifs, faire l'objet d'investigations complètes à la recherche de possibles troubles de la fonction mitochondriale. Ces données ne modifient pas les recommandations nationales actuelles quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention d'une transmission materno-fœtale du VIH.
-Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par ART, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents incluent les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
-Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées dans le cadre d’une restauration immunitaire; cependant, le délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l’instauration du traitement.
- +Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par ART, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents incluent les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
- +Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.
-L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par ART au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.
- +L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par ART au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.
-Lors des études in vitro, l’emtricitabine n’a pas inhibé les réactions métaboliques médiées par les isoenzymes du CYP450 humain suivantes: 1A2, 2A6, 2B6, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4. L’emtricitabine n’a pas inhibé l’enzyme responsable de la glucuronidation. Sur la base des résultats de ces expériences in vitro et des voies d’élimination connues de l’emtricitabine, le risque d’interactions médiées par le CYP450 entre l’emtricitabine et d’autres médicaments est faible.
-Il n’y a pas d’interactions cliniquement significatives en cas d’association de l’emtricitabine à l’indinavir, la zidovudine, la stavudine, le famciclovir ou le fumarate de ténofovir disoproxil.
-Puisque les analogues nucléosidiques n’ont aucun effet significatif sur le système d’enzymes P450, une adaptation de la dose d’emtricitabine en cas de co-administration avec tripanavir n’est pas nécessaire.
-L’emtricitabine est principalement excrétée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. A l’exception du famciclovir et du fumarate de ténofovir disoproxil, l’effet de la co-administration d’emtricitabine et d’autres médicaments excrétés par voie rénale ou de médicaments qui réduisent la fonction rénale, n’a pas été évalué. La co-administration d’emtricitabine et de médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active peut conduire à une augmentation des concentrations sériques soit de l’emtricitabine soit du médicament co-administré en raison de la compétition pour cette voie d’élimination.
-Aucune expérience clinique n’est disponible sur la co-administration d’analogues de la cytidine. Pour cette raison, l’usage de l’emtricitabine en association avec la lamivudine ou la zalcitabine pour le traitement de l’infection par le VIH ne peut être recommandé à ce jour.
- +Lors des études in vitro, l'emtricitabine n'a pas inhibé les réactions métaboliques médiées par les isoenzymes du CYP450 humain suivantes: 1A2, 2A6, 2B6, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4. L'emtricitabine n'a pas inhibé l'enzyme responsable de la glucuronidation. Sur la base des résultats de ces expériences in vitro et des voies d'élimination connues de l'emtricitabine, le risque d'interactions médiées par le CYP450 entre l'emtricitabine et d'autres médicaments est faible.
- +Il n'y a pas d'interactions cliniquement significatives en cas d'association de l'emtricitabine à l'indinavir, la zidovudine, la stavudine, le famciclovir ou le fumarate de ténofovir disoproxil.
- +Puisque les analogues nucléosidiques n'ont aucun effet significatif sur le système d'enzymes P450, une adaptation de la dose d'emtricitabine en cas de co-administration avec tripanavir n'est pas nécessaire.
- +L'emtricitabine est principalement excrétée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. A l'exception du famciclovir et du fumarate de ténofovir disoproxil, l'effet de la co-administration d'emtricitabine et d'autres médicaments excrétés par voie rénale ou de médicaments qui réduisent la fonction rénale, n'a pas été évalué. La co-administration d'emtricitabine et de médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active peut conduire à une augmentation des concentrations sériques soit de l'emtricitabine soit du médicament co-administré en raison de la compétition pour cette voie d'élimination.
- +Aucune expérience clinique n'est disponible sur la co-administration d'analogues de la cytidine. Pour cette raison, l'usage de l'emtricitabine en association avec la lamivudine pour le traitement de l'infection par le VIH ne peut être recommandé à ce jour.
-Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1’000 grossesses) n’a mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l’emtricitabine. Les expérimentations animales n’ont pas mis en évidence de toxicité de reproduction. La prescription d’emtricitabine peut être envisagée pendant la grossesse si nécessaire.
- +Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1'000 grossesses) n'a mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine. Les expérimentations animales n'ont pas mis en évidence de toxicité de reproduction. La prescription d'emtricitabine peut être envisagée pendant la grossesse si nécessaire.
-Il a été montré que l’emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de l’emtricitabine chez les nouveau-nés/enfants. Par conséquent, il ne faut pas allaiter pendant l’utilisation d’Emtriva.
-En principe, les femmes infectées par le VIH doivent renoncer à allaiter leur enfant afin d’éviter la transmission du VIH au nourrisson.
- +Il a été montré que l'emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de l'emtricitabine chez les nouveau-nés/enfants. Par conséquent, il ne faut pas allaiter pendant l'utilisation d'Emtriva.
- +En principe, les femmes infectées par le VIH doivent renoncer à allaiter leur enfant afin d'éviter la transmission du VIH au nourrisson.
-Aucune étude correspondante n’a été effectuée.
-Les patients doivent toutefois être informés que des vertiges ont été rapportés au cours du traitement par l’emtricitabine.
- +Aucune étude correspondante n'a été effectuée.
- +Les patients doivent toutefois être informés que des vertiges ont été rapportés au cours du traitement par l'emtricitabine.
-L’évaluation des effets indésirables est basée sur les données de trois études chez l’adulte (n= 1’479) et de trois études chez l’enfant (n= 169). Dans les études menées chez l’adulte, 1’039 patients naïfs de traitement antirétroviral et 440 patients prétraités ont reçu l’emtricitabine (n= 814) ou un médicament de comparaison (n= 665) pendant 48 semaines en association avec d’autres médicaments antirétroviraux. Dans trois études pédiatriques, des enfants naïfs (n= 123) et des enfants prétraités (n= 46) âgés de 4 mois à 18 ans ont été traités par l’emtricitabine en association avec d’autres antirétroviraux.
-Les effets indésirables imputables au traitement chez les adultes sont énumérés ci-dessous par classe d’organe et fréquence absolue. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1’000, <1/100).
-Circulation sanguine et lymphatique:
- +L'évaluation des effets indésirables est basée sur les données de trois études chez l'adulte (n = 1'479) et de trois études chez l'enfant (n = 169). Dans les études menées chez l'adulte, 1'039 patients naïfs de traitement antirétroviral et 440 patients prétraités ont reçu l'emtricitabine (n = 814) ou un médicament de comparaison (n = 665) pendant 48 semaines en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Dans trois études pédiatriques, des enfants naïfs (n = 123) et des enfants prétraités (n = 46) âgés de 4 mois à 18 ans ont été traités par l'emtricitabine en association avec d'autres antirétroviraux.
- +Les effets indésirables imputables au traitement chez les adultes sont énumérés ci-dessous par classe d'organe et fréquence absolue. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100).
- +Infections et infestations
- +Fréquent: éruptions cutanées pustuleuses.
- +Affections hématologiques et du système lymphatique:
- +Affections du système immunitaire:
- +Fréquent: hypersensibilité.
- +
-Des cas d’acidose lactique, généralement associés à une stéatose hépatique, ont été rapportés lors de l’administration d’analogues nucléosidiques (voir «Mises en garde et précautions»).
-Troubles psychiatriques:
-Fréquent: insomnie, rêves anormaux.
-Système nerveux:
- +Affections psychiatriques:
- +Fréquent: insomnie, rêves anormaux
- +Affections du système nerveux:
-Troubles gastro-intestinaux:
- +Affections gastro-intestinales:
-Fréquent: vomissements, douleurs abdominales, élévation des amylases y compris de l’amylase pancréatique, élévation des lipases sériques, troubles digestifs.
-Troubles hépato-biliaires:
-Fréquent: hyperbilirubinémie, élévation des taux d’ASAT (aspartate aminotransférases) et/ou d’ALAT (alanine aminotransférases).
-Troubles cutanés:
-Fréquent: réaction allergique, urticaire, exanthème vésiculo-bulleux, exanthème pustuleux, exanthème maculopapuleux, prurit, exanthème, coloration de la peau (hyperpigmentation) sur la paume des mains et/ou la plante des pieds.
-Troubles musculosquelettiques:
-Très fréquent: élévation de la créatine kinase (10,2%).
- +Fréquent: vomissements, douleurs abdominales, amylase élevée, lipase élevée, troubles digestifs.
- +Affections hépatobiliaires:
- +Fréquent: hyperbilirubinémie, aspartate aminotransférase élevée, alanine aminotransférase élevée.
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
- +Fréquent: urticaire, dermatite bulleuse, éruptions maculopapuleuses, prurit, exanthème, ainsi qu'hyperpigmentation de la peau sur la paume des mains et/ou la plante des pieds.
- +Affections musculo-squelettiques:
- +Très fréquent: créatine phosphokinase élevée dans le sang (10,2%).
-En plus des effets indésirables rapportés chez les adultes, l’anémie était fréquente et la coloration de la peau (hyperpigmentation) était très fréquente chez les enfants.
-Le profil des effets indésirables chez les patients co-infectés par le VHB est comparable à celui observé chez les patients infectés par le VIH sans co-infection par le VHB. Toutefois, comme attendu pour cette catégorie de patients, les élévations des taux d’ASAT et d’ALAT ont été plus fréquentes que dans la population infectée par le VIH seul.
-Les traitements par ART ont été associés à des anomalies métaboliques telles que hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, résistance à l’insuline, hyperglycémie et hyperlactatémie (voir «Mises en garde et précautions»).
-Les traitements par ART ont été associés, chez les patients infectés par le VIH, à une redistribution de la masse grasse corporelle (lipodystrophie), incluant une perte du tissu adipeux sous-cutané périphérique et facial, une augmentation de la masse grasse intra-abdominale et viscérale, une hypertrophie mammaire et une accumulation de la masse grasse au niveau rétro-cervical (bosse de bison) (voir «Mises en garde et précautions»).
-Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par ART, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées; cependant, le délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l’instauration du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
-Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par ART au long cours. Leur fréquence de survenue est indeterminée (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Paramètres métaboliques: Une augmentation du poids corporel et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral voir «Mises en garde et précautions»).
- +Syndrome de Restauration Immunitaire: Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par ART, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Ostéonécrose: Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par ART au long cours. Leur fréquence de survenue est indeterminée (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Population pédiatrique
- +En plus des effets indésirables rapportés chez les adultes, l'anémie était fréquente et la coloration de la peau (hyperpigmentation) était très fréquente chez les patients pédiatriques.
- +Autre(s) population(s) particulière(s)
- +Patients co-infectés par le VIH et le VBH: Le profil des effets indésirables chez les patients co-infectés par le VHB est comparable à celui observé chez les patients infectés par le VIH sans co-infection par le VHB. Toutefois, comme attendu pour cette catégorie de patients, les élévations des taux d'ASAT et d'ALAT étaient plus fréquentes que chez les patients infectés par le VIH seul.
- +
-L’administration de doses d’emtricitabine allant jusqu’à 1’200 mg a été associée à la survenue des effets indésirables mentionnés ci-dessus (voir «Effets indésirables»).
-En cas de surdosage, le patient devra être surveillé pour rechercher d’éventuels signes de toxicité et un traitement symptomatique de soutien adapté devra au besoin être mis en place.
-Jusqu’à 30% de la dose d’emtricitabine est éliminée par hémodialyse. On ignore si l’emtricitabine peut être éliminée par dialyse péritonéale.
- +L'administration de doses d'emtricitabine allant jusqu'à 1'200 mg a été associée à la survenue des effets indésirables mentionnés ci-dessus (voir «Effets indésirables»).
- +En cas de surdosage, le patient devra être surveillé pour rechercher d'éventuels signes de toxicité et un traitement symptomatique de soutien adapté devra au besoin être mis en place.
- +Jusqu'à 30% de la dose d'emtricitabine est éliminée par hémodialyse. On ignore si l'emtricitabine peut être éliminée par dialyse péritonéale.
-Mécanisme d’action
-L’emtricitabine est un analogue nucléosidique synthétique de la cytidine, dotée d’une activité spécifique sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l’hépatite B (VHB).
-L’emtricitabine est phosphorylée par les enzymes cellulaires pour former l’emtricitabine 5’triphosphate. Cette dernière inhibe de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l’arrêt de l’élongation de la chaîne d’ADN. L’emtricitabine est un faible inhibiteur des polymérases α, β et ε de l’ADN des mammifères et de la polymérase γ de l’ADN mitochondrial.
-Lors des études in vitro, l’emtricitabine n’a pas fait preuve de cytotoxicité vis-à -vis des lymphocytes des cellules mononuclées du sang périphérique (CMSP), des lignées cellulaires établies de lymphocytes et de monocytes-macrophages ou des cellules souches de la moelle osseuse. Aucune manifestation de toxicité mitochondriale n’a été observée in vitro ou in vivo.
- +Mécanisme d'action
- +L'emtricitabine est un analogue nucléosidique synthétique de la cytidine, dotée d'une activité spécifique sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l'hépatite B (VHB).
- +L'emtricitabine est phosphorylée par les enzymes cellulaires pour former l'emtricitabine 5'triphosphate. Cette dernière inhibe de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN. L'emtricitabine est un faible inhibiteur des polymérases α, β et ε de l'ADN des mammifères et de la polymérase γ de l'ADN mitochondrial.
- +Lors des études in vitro, l'emtricitabine n'a pas fait preuve de cytotoxicité vis-à -vis des lymphocytes des cellules mononuclées du sang périphérique (CMSP), des lignées cellulaires établies de lymphocytes et de monocytes-macrophages ou des cellules souches de la moelle osseuse. Aucune manifestation de toxicité mitochondriale n'a été observée in vitro ou in vivo.
-La concentration inhibitrice 50% (CI50) de l’emtricitabine vis-à -vis d’isolats expérimentaux et cliniques du VIH-1 a été comprise entre 0,0013 µmol/l et 0,5 µmol/l. Dans les études ayant associé l’emtricitabine et des inhibiteurs de protéase, des inhibiteurs nucléosidiques, nucléotidiques et non nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH, des effets additifs à synergiques ont été observés. Seules quelques-unes de ces associations médicamenteuses ont été étudiées chez l’être humain.
-Dans des tests sur l’activité de souches expérimentales du VHB, la concentration inhibitrice 50% (CI50) de l’emtricitabine était comprise entre 0,01 µmol/l et 0,04 µmol/l.
- +La concentration inhibitrice 50% (CI50) de l'emtricitabine vis-à -vis d'isolats expérimentaux et cliniques du VIH-1 a été comprise entre 0,0013 µmol/l et 0,5 µmol/l. Dans les études ayant associé l'emtricitabine et des inhibiteurs de protéase, des inhibiteurs nucléosidiques, nucléotidiques et non nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH, des effets additifs à synergiques ont été observés. Seules quelques-unes de ces associations médicamenteuses ont été étudiées chez l'être humain.
- +Dans des tests sur l'activité de souches expérimentales du VHB, la concentration inhibitrice 50% (CI50) de l'emtricitabine était comprise entre 0,01 µmol/l et 0,04 µmol/l.
-Une résistance du VIH-1 à l’emtricitabine se développe à la suite de modifications au niveau du codon 184 de la transcriptase inverse du VIH, qui se traduisent par la transformation de la méthionine en une valine (un intermédiaire isoleucine a également été observé). Cette mutation du VIH-1 a été observée in vitro et chez des patients infectés par le VIH-1.
-Les virus résistants à l’emtricitabine ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité aux autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) (zidovudine, stavudine, ténofovir, abacavir, didanosine et zalcitabine), à tous les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et à tous les inhibiteurs de protéase (IP). Les virus résistants à la zidovudine, à la zalcitabine, à la didanosine et aux INNTI ont conservé leur sensibilité à l’emtricitabine (CI50 = 0,002 µmol/l à 0,08 µmol/l).
- +Une résistance du VIH-1 à l'emtricitabine se développe à la suite de modifications au niveau du codon 184 de la transcriptase inverse du VIH, qui se traduisent par la transformation de la méthionine en une valine (un intermédiaire isoleucine a également été observé). Cette mutation du VIH-1 a été observée in vitro et chez des patients infectés par le VIH-1.
- +Les virus résistants à l'emtricitabine ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité aux autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) (zidovudine, stavudine, ténofovir, abacavir et didanosine), à tous les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et à tous les inhibiteurs de protéase (IP). Les virus résistants à la zidovudine, à la didanosine et aux INNTI ont conservé leur sensibilité à l'emtricitabine (CI50 = 0,002 µmol/l à 0,08 µmol/l).
-L’emtricitabine administrée en association avec d’autres antirétroviraux, y compris des analogues nucléosidiques, des analogues non nucléosidiques et des inhibiteurs de protéase, s’est révélée efficace dans le traitement de l’infection par le VIH chez des patients naïfs de traitement ou prétraités et ayant une charge virale contrôlée stable. L’utilisation de l’emtricitabine chez des patients en échec de leur traitement en cours ou en échec de plusieurs lignes de traitement antirétroviral n’a pas été évaluée. Aucune expérience clinique de l’emtricitabine chez le nourrisson de moins de 4 mois n’est disponible.
-Au cours d’une étude multicentrique de 48 semaines, menée en double-aveugle, contrôlée contre un traitement actif, menée chez 571 adultes naïfs de traitement antirétroviral, Emtriva (200 mg une fois par jour) utilisé en association avec la didanosine et l’éfavirenz a été comparé à l’association de stavudine, de didanosine et d’éfavirenz. La moyenne d’âge des patients était de 36 ans (intervalle: 18 à 69 ans), 85% des patients étaient du sexe masculin, 52% des Caucasiens, 16% des Afro-américains et 26% des Hispano-Américains. Les patients présentaient un taux initial moyen de cellules CD4+ de 318 cellules/mm3 (intervalle: 5-1’317) et un taux plasmatique initial moyen d’ARN VIH de 4,9 log10 copies/ml (intervalle: 2,6-7,0). Parmi les patients, 38% présentaient des charges virales initiales >100’000 copies/ml et 31% montraient un taux de cellules CD4+ <200 cellules/ml. Les résultats obtenus après le traitement sont présentés dans le tableau ci-après.
- +L'emtricitabine administrée en association avec d'autres antirétroviraux, y compris des analogues nucléosidiques, des analogues non nucléosidiques et des inhibiteurs de protéase, s'est révélée efficace dans le traitement de l'infection par le VIH chez des patients naïfs de traitement ou prétraités et ayant une charge virale contrôlée stable. L'utilisation de l'emtricitabine chez des patients en échec de leur traitement en cours ou en échec de plusieurs lignes de traitement antirétroviral n'a pas été évaluée. Aucune expérience clinique de l'emtricitabine chez le nourrisson de moins de 4 mois n'est disponible.
- +Au cours d'une étude multicentrique de 48 semaines, menée en double-aveugle, contrôlée contre un traitement actif, menée chez 571 adultes naïfs de traitement antirétroviral, Emtriva (200 mg une fois par jour) utilisé en association avec la didanosine et l'éfavirenz a été comparé à l'association de stavudine, de didanosine et d'éfavirenz. La moyenne d'âge des patients était de 36 ans (intervalle: 18 à 69 ans), 85% des patients étaient du sexe masculin, 52% des Caucasiens, 16% des Afro-américains et 26% des Hispano-Américains. Les patients présentaient un taux initial moyen de cellules CD4+ de 318 cellules/mm3 (intervalle: 5-1'317) et un taux plasmatique initial moyen d'ARN VIH de 4,9 log10 copies/ml (intervalle: 2,6-7,0). Parmi les patients, 38% présentaient des charges virales initiales >100'000 copies/ml et 31% montraient un taux de cellules CD4+ <200 cellules/ml. Les résultats obtenus après le traitement sont présentés dans le tableau ci-après.
-Résultat à la semaine 48 Emtriva + didanosine + éfavirenz (n= 286) Stavudine + didanosine + éfavirenz (n= 285)
- +Résultat à la semaine 48 Emtriva + didanosine + éfavirenz (n = 286) Stavudine + didanosine + éfavirenz (n = 285)
-Interruption de l’étude en raison d’un effet secondaire 7% 13%
-Interruption de l’étude pour d’autres raisons3 9% 8%
- +Interruption de l'étude en raison d'un effet secondaire 7% 13%
- +Interruption de l'étude pour d'autres raisons3 9% 8%
-1 Patients chez lesquels le taux d’ARN VIH confirmé a passé ou s’est maintenu <400 copies/ml (<50 copies/ml) au-delà de la semaine 48.
-2 Y compris les patients n’ayant pas atteint de suppression virologique ou l’ayant perdue après avoir obtenu une suppression virologique.
-3 Y compris les patients perdus pour le suivi, les patients ayant interrompu l’étude, l’absence de compliance, les infractions au protocole et d’autres raisons.
- +1 Patients chez lesquels le taux d'ARN VIH confirmé a passé ou s'est maintenu <400 copies/ml (<50 copies/ml) au-delà de la semaine 48.
- +2 Y compris les patients n'ayant pas atteint de suppression virologique ou l'ayant perdue après avoir obtenu une suppression virologique.
- +3 Y compris les patients perdus pour le suivi, les patients ayant interrompu l'étude, l'absence de compliance, les infractions au protocole et d'autres raisons.
-Au cours d’une étude multicentrique, ouverte, contrôlée contre un traitement actif, de 48 semaines, Emtriva (200 mg une fois par jour) a été comparé à la lamivudine, ces deux substances ayant été utilisées en association avec la stavudine (d4T) ou la zidovudine (ZDV) et un inhibiteur de la protéase (IP) ou un INNTI chez 440 patients. Les patients suivaient une trithérapie antirétrovirale comprenant la lamivudine depuis au moins 12 semaines avant le début de l’étude et présentaient un taux d’ARN VIH-1 ≤400 copies/ml.
-Les patients ont été attribués par randomisation soit à un groupe poursuivant le traitement par la lamivudine (150 mg deux fois par jour), soit à un groupe passant à Emtriva (200 mg une fois par jour), le rapport entre le nombre de patients dans les deux groupes étant de 1:2. Tous les patients ont poursuivi leur traitement de base sans le modifier. La moyenne d’âge des patients était de 42 ans (intervalle: 22-80 ans), 86% des patients étaient du sexe masculin, 64% des Caucasiens, 21% des Afro-américains et 13% des Hispano-Américains. Les patients présentaient un taux initial moyen de cellules CD4+ de 527 cellules/mm3 (intervalle: 37-1’909) et un taux plasmatique initial moyen d’ARN VIH de 1,7 log10 copies/ml (intervalle: 1,7-4,0).
- +Au cours d'une étude multicentrique, ouverte, contrôlée contre un traitement actif, de 48 semaines, Emtriva (200 mg une fois par jour) a été comparé à la lamivudine, ces deux substances ayant été utilisées en association avec la stavudine (d4T) ou la zidovudine (ZDV) et un inhibiteur de la protéase (IP) ou un INNTI chez 440 patients. Les patients suivaient une trithérapie antirétrovirale comprenant la lamivudine depuis au moins 12 semaines avant le début de l'étude et présentaient un taux d'ARN VIH-1 ≤400 copies/ml.
- +Les patients ont été attribués par randomisation soit à un groupe poursuivant le traitement par la lamivudine (150 mg deux fois par jour), soit à un groupe passant à Emtriva (200 mg une fois par jour), le rapport entre le nombre de patients dans les deux groupes étant de 1:2. Tous les patients ont poursuivi leur traitement de base sans le modifier. La moyenne d'âge des patients était de 42 ans (intervalle: 22-80 ans), 86% des patients étaient du sexe masculin, 64% des Caucasiens, 21% des Afro-américains et 13% des Hispano-Américains. Les patients présentaient un taux initial moyen de cellules CD4+ de 527 cellules/mm3 (intervalle: 37-1'909) et un taux plasmatique initial moyen d'ARN VIH de 1,7 log10 copies/ml (intervalle: 1,7-4,0).
-Résultat à la semaine 48 Emtriva + ZDV/d4T + INNTI/IP (n= 294) Lamivudine + ZDV/d4T + INNTI/IP (n= 146)
- +Résultat à la semaine 48 Emtriva + ZDV/d4T + INNTI/IP (n = 294) Lamivudine + ZDV/d4T + INNTI/IP (n = 146)
-Interruption de l’étude en raison d’un effet secondaire 4% 0%
-Interruption de l’étude pour d’autres raisons3 12% 10%
- +Interruption de l'étude en raison d'un effet secondaire 4% 0%
- +Interruption de l'étude pour d'autres raisons3 12% 10%
-1 Patients chez lesquels le taux d’ARN VIH confirmé a passé ou s’est maintenu <400 copies/ml (<50 copies/ml) au-delà de la semaine 48.
-2 Y compris les patients n’ayant pas atteint de suppression virologique ou l’ayant perdue après avoir obtenu une suppression virologique.
-3 Y compris les patients perdus pour le suivi, les patients ayant interrompu l’étude, l’absence de compliance, les infractions au protocole et d’autres raisons.
- +1 Patients chez lesquels le taux d'ARN VIH confirmé a passé ou s'est maintenu <400 copies/ml (<50 copies/ml) au-delà de la semaine 48.
- +2 Y compris les patients n'ayant pas atteint de suppression virologique ou l'ayant perdue après avoir obtenu une suppression virologique.
- +3 Y compris les patients perdus pour le suivi, les patients ayant interrompu l'étude, l'absence de compliance, les infractions au protocole et d'autres raisons.
-En outre, au cours d’une deuxième étude, des adultes prétraités par une thérapie antirétrovirale hautement active (HAART) stable sur la base d’un IP ont été attribués par randomisation à un groupe traité par un régime comprenant l’emtricitabine, administrée une fois par jour, ou à un groupe poursuivant le traitement HAART incluant l’IP. Après 48 semaines de traitement, la fraction de patients avec une charge virale d’ARN VIH <400 copies/ml était la même dans le groupe ayant suivi le traitement comprenant l’emtricitabine et le groupe ayant poursuivi le traitement HAART comprenant un IP (94% sous emtricitabine contre 92%). Le groupe ayant suivi le traitement comprenant l’emtricitabine présentait une plus grande fraction de patients avec des taux d’ARN VIH <50 copies/ml (95% sous emtricitabine contre 87%).
-Chez les nourrissons et les enfants âgés de plus de 4 mois, la majorité des patients a obtenu ou maintenu la suppression complète de l’ARN VIH-1 plasmatique au cours de 48 semaines (89% ont atteint un taux ≤400 copies/ml et 77% un taux ≤50 copies/ml).
- +En outre, au cours d'une deuxième étude, des adultes prétraités par une thérapie antirétrovirale hautement active (HAART) stable sur la base d'un IP ont été attribués par randomisation à un groupe traité par un régime comprenant l'emtricitabine, administrée une fois par jour, ou à un groupe poursuivant le traitement HAART incluant l'IP. Après 48 semaines de traitement, la fraction de patients avec une charge virale d'ARN VIH <400 copies/ml était la même dans le groupe ayant suivi le traitement comprenant l'emtricitabine et le groupe ayant poursuivi le traitement HAART comprenant un IP (94% sous emtricitabine contre 92%). Le groupe ayant suivi le traitement comprenant l'emtricitabine présentait une plus grande fraction de patients avec des taux d'ARN VIH <50 copies/ml (95% sous emtricitabine contre 87%).
- +Chez les nourrissons et les enfants âgés de plus de 4 mois, la majorité des patients a obtenu ou maintenu la suppression complète de l'ARN VIH-1 plasmatique au cours de 48 semaines (89% ont atteint un taux ≤400 copies/ml et 77% un taux ≤50 copies/ml).
-L’emtricitabine est absorbée de manière rapide et importante après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales étant atteintes 1 à 2 heures après l’administration. Chez 20 sujets d’une étude infectés par le VIH et traités par 200 mg d’emtricitabine sous forme de gélules une fois par jour, les concentrations plasmatiques maximales d’emtricitabine à l’état d’équilibre (Cmax) s’élevaient à 1,8 ± 0,7 µg/ml, les concentrations résiduelles (Cmin) à 0,09 ± 0,07 µg/ml et l’aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps sur un intervalle de 24 heures entre les doses (ASC) à 10,0 ± 3,1 µg·h/ml. Les concentrations plasmatiques résiduelles à l’état d’équilibre ont atteint des valeurs environ quatre fois supérieures aux valeurs de la CI90 in vitro pour l’activité anti-VIH.
-La biodisponibilité absolue de l’emtricitabine, lors d’une étude pilote, a été estimée à 93% après administration d’Emtriva gélules et à 75% après administration d’Emtriva solution buvable.
-Dans une étude pilote chez l’enfant et une étude de bioéquivalence chez l’adulte, on a observé que la biodisponibilité d’Emtriva solution buvable représentait environ 80% de celle d’Emtriva gélules. La raison de cette différence de biodisponibilité entre ces formulations n’est pas connue. Compte tenu de cette différence de biodisponibilité, 240 mg d’emtricitabine administrées sous forme de solution buvable permettraient d’obtenir des concentrations plasmatiques similaires à celles observées après administration d’une gélule de 200 mg d’emtricitabine. C’est pourquoi les enfants qui pèsent au moins 33 kg peuvent prendre une fois par jour soit une gélule à 200 mg, soit la solution buvable jusqu’à une dose maximale de 240 mg (24 ml).
-L’administration d’Emtriva gélules au cours d’un repas riche en graisse ou d’Emtriva solution buvable au cours d’un repas pauvre ou riche en graisse n’a pas affecté l’exposition systémique (ASC0-∞) à l’emtricitabine. C’est pourquoi Emtriva gélules et Emtriva solution buvable peuvent être administrés au cours ou en dehors des repas.
- +L'emtricitabine est absorbée de manière rapide et importante après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales étant atteintes 1 à 2 heures après l'administration. Chez 20 sujets d'une étude infectés par le VIH et traités par 200 mg d'emtricitabine sous forme de gélules une fois par jour, les concentrations plasmatiques maximales d'emtricitabine à l'état d'équilibre (Cmax) s'élevaient à 1,8 ± 0,7 µg/ml, les concentrations résiduelles (Cmin) à 0,09 ± 0,07 µg/ml et l'aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps sur un intervalle de 24 heures entre les doses (ASC) à 10,0 ± 3,1 µg·h/ml. Les concentrations plasmatiques résiduelles à l'état d'équilibre ont atteint des valeurs environ quatre fois supérieures aux valeurs de la CI90 in vitro pour l'activité anti-VIH.
- +La biodisponibilité absolue de l'emtricitabine, lors d'une étude pilote, a été estimée à 93% après administration d'Emtriva gélules et à 75% après administration d'Emtriva solution buvable.
- +Dans une étude pilote chez l'enfant et une étude de bioéquivalence chez l'adulte, on a observé que la biodisponibilité d'Emtriva solution buvable représentait environ 80% de celle d'Emtriva gélules. La raison de cette différence de biodisponibilité entre ces formulations n'est pas connue. Compte tenu de cette différence de biodisponibilité, 240 mg d'emtricitabine administrées sous forme de solution buvable permettraient d'obtenir des concentrations plasmatiques similaires à celles observées après administration d'une gélule de 200 mg d'emtricitabine. C'est pourquoi les enfants qui pèsent au moins 33 kg peuvent prendre une fois par jour soit une gélule à 200 mg, soit la solution buvable jusqu'à une dose maximale de 240 mg (24 ml).
- +L'administration d'Emtriva gélules au cours d'un repas riche en graisse ou d'Emtriva solution buvable au cours d'un repas pauvre ou riche en graisse n'a pas affecté l'exposition systémique (ASC0-∞) à l'emtricitabine. C'est pourquoi Emtriva gélules et Emtriva solution buvable peuvent être administrés au cours ou en dehors des repas.
-La liaison in vitro de l’emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines est <4% et indépendante de la concentration sur l’intervalle 0,02-200 µg/ml. Le rapport moyen des concentrations plasma/sang est d’environ 1,0 et le rapport moyen des concentrations sperme/plasma est d’environ 4,0.
-Le volume apparent de distribution après administration intraveineuse d’emtricitabine est de 1,4 ± 0,3 l/kg, ce qui indique que l’emtricitabine diffuse largement dans l’ensemble de l’organisme vers les compartiments liquidiens aussi bien intracellulaires qu’extracellulaires.
- +La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines est <4% et indépendante de la concentration sur l'intervalle 0,02-200 µg/ml. Le rapport moyen des concentrations plasma/sang est d'environ 1,0 et le rapport moyen des concentrations sperme/plasma est d'environ 4,0.
- +Le volume apparent de distribution après administration intraveineuse d'emtricitabine est de 1,4 ± 0,3 l/kg, ce qui indique que l'emtricitabine diffuse largement dans l'ensemble de l'organisme vers les compartiments liquidiens aussi bien intracellulaires qu'extracellulaires.
-Le métabolisme de l’emtricitabine est limité. La biotransformation de l’emtricitabine regroupe l’oxydation de la fonction thiol avec formation de 3’sulfoxyde diastéréomères (environ 9% de la dose) et conjugaison avec l’acide glucuronique pour former le 2’-Oglucuronide (environ 4% de la dose).
-L’emtricitabine n’a pas inhibé in vitro le métabolisme des médicaments médié par les isoenzymes du CYP450 humain suivants: 1A2, 2A6, 2B6, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4.
-L’emtricitabine n’a pas non plus inhibé l’uridine-5’diphosphoglucuronyl transférase (UDP-GT), l’enzyme responsable de la glucuronidation.
- +Le métabolisme de l'emtricitabine est limité. La biotransformation de l'emtricitabine regroupe l'oxydation de la fonction thiol avec formation de 3'sulfoxyde diastéréomères (environ 9% de la dose) et conjugaison avec l'acide glucuronique pour former le 2'-Oglucuronide (environ 4% de la dose).
- +L'emtricitabine n'a pas inhibé in vitro le métabolisme des médicaments médié par les isoenzymes du CYP450 humain suivants: 1A2, 2A6, 2B6, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4.
- +L'emtricitabine n'a pas non plus inhibé l'uridine-5'diphosphoglucuronyl transférase (UDP-GT), l'enzyme responsable de la glucuronidation.
-L’emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec élimination complète de la dose dans les urines (environ 86%) et les fèces (environ 14%). 13% de la dose d’emtricitabine a été retrouvée dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de l’emtricitabine est en moyenne de 307 ml/min (4,03 ml/min/kg). Après administration orale, la demi-vie d’élimination de l’emtricitabine est d’environ 10 heures.
- +L'emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec élimination complète de la dose dans les urines (environ 86%) et les fèces (environ 14%). 13% de la dose d'emtricitabine a été retrouvée dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de l'emtricitabine est en moyenne de 307 ml/min (4,03 ml/min/kg). Après administration orale, la demi-vie d'élimination de l'emtricitabine est d'environ 10 heures.
-La pharmacocinétique de l’emtricitabine est proportionnelle à la dose sur l’intervalle de doses 25-200 mg après administration unique ou réitérée.
- +La pharmacocinétique de l'emtricitabine est proportionnelle à la dose sur l'intervalle de doses 25-200 mg après administration unique ou réitérée.
-Dans une étude clinique, la demi-vie intracellulaire de l’emtricitabine triphosphate dans les cellules mononuclées du sang périphérique (CMSP) était de 39 heures. Les taux intracellulaires de triphosphate ont augmenté avec la dose mais ont atteint un plateau aux doses de 200 mg et plus.
- +Dans une étude clinique, la demi-vie intracellulaire de l'emtricitabine triphosphate dans les cellules mononuclées du sang périphérique (CMSP) était de 39 heures. Les taux intracellulaires de triphosphate ont augmenté avec la dose mais ont atteint un plateau aux doses de 200 mg et plus.
-Les paramètres pharmacocinétiques ont été déterminés après administration d’une dose unique de 200 mg d’emtricitabine sous forme de gélule à 30 sujets non infectés par le VIH présentant des degrés divers d’insuffisance rénale. Les sujets étaient groupés selon la valeur de la clairance de la créatinine (Clcr) au début de l’étude (fonction rénale normale: >80 ml/min; insuffisance rénale légère: 50-80 ml/min; insuffisance rénale modérée: 30-49 ml/min; insuffisance rénale sévère: <30 ml/min ainsi que sujet fonctionnellement anéphrique nécessitant une hémodialyse: <15 ml/min).
-L’exposition systémique à l’emtricitabine (moyenne ± écart type) est passée de 11,8 ± 2,9 µg·h/ml chez les sujets à fonction rénale normale à 19,9 ± 1,1 µg·h/ml chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère, à 25,0 ± 5,7 µg·h/ml chez ceux atteints d’insuffisance rénale modérée et à 34,0 ± 2,1 µg·h/ml chez ceux avec insuffisance rénale sévère.
-Chez les patients atteints d’IRT sous hémodialyse, environ 30% de la dose d’emtricitabine a été retrouvée dans le dialysat sur une période de dialyse de 3 heures ayant débuté dans un délai de 1,5 heures après l’administration de l’emtricitabine (débit sanguin de 400 ml/min et débit du dialysat d’environ 600 ml/min).
- +Les paramètres pharmacocinétiques ont été déterminés après administration d'une dose unique de 200 mg d'emtricitabine sous forme de gélule à 30 sujets non infectés par le VIH présentant des degrés divers d'insuffisance rénale. Les sujets étaient groupés selon la valeur de la clairance de la créatinine (Clcr) au début de l'étude (fonction rénale normale: >80 ml/min; insuffisance rénale légère: 50-80 ml/min; insuffisance rénale modérée: 30-49 ml/min; insuffisance rénale sévère: <30 ml/min ainsi que sujet fonctionnellement anéphrique nécessitant une hémodialyse: <15 ml/min).
- +L'exposition systémique à l'emtricitabine (moyenne ± écart type) est passée de 11,8 ± 2,9 µg·h/ml chez les sujets à fonction rénale normale à 19,9 ± 1,1 µg·h/ml chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère, à 25,0 ± 5,7 µg·h/ml chez ceux atteints d'insuffisance rénale modérée et à 34,0 ± 2,1 µg·h/ml chez ceux avec insuffisance rénale sévère.
- +Chez les patients atteints d'IRT sous hémodialyse, environ 30% de la dose d'emtricitabine a été retrouvée dans le dialysat sur une période de dialyse de 3 heures ayant débuté dans un délai de 1,5 heures après l'administration de l'emtricitabine (débit sanguin de 400 ml/min et débit du dialysat d'environ 600 ml/min).
-La pharmacocinétique de l’emtricitabine n’a pas été étudiée chez les sujets non infectés par le VHB présentant divers degrés d’insuffisance hépatique. D’une manière générale, la pharmacocinétique de l’emtricitabine chez les sujets infectés par le VHB était comparable à celle retrouvée chez les sujets sains et chez les sujets infectés par le VIH.
- +La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les sujets non infectés par le VHB présentant divers degrés d'insuffisance hépatique. D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez les sujets infectés par le VHB était comparable à celle retrouvée chez les sujets sains et chez les sujets infectés par le VIH.
-D’une manière générale, la pharmacocinétique de l’emtricitabine chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent (âgé de 4 mois à 18 ans) était comparable à celle observée chez l’adulte.
-L’ASC moyenne chez 77 nourrissons, enfants et adolescents recevant 6 mg/kg d’emtricitabine une fois par jour sous forme de solution buvable ou 200 mg d’emtricitabine une fois par jour sous forme de gélule, était similaire à l’ASC moyenne de 10 µg·h/ml obtenue chez 20 adultes recevant une gélule à 200 mg, une fois par jour.
-Dans une étude ouverte, non comparative, des données pharmacocinétiques ont été obtenues chez 20 nouveau-nés de mères infectées par le VIH, lesquels ont reçu deux cures de 4 jours de solution buvable d’emtricitabine (3 mg/kg une fois par jour) entre l’âge d’une semaine et de 3 mois. Cette dose correspond à la moitié de la dose autorisée chez le nourrisson âgé de 4 mois et plus (6 mg/kg). La clairance corporelle totale apparente à l’état d’équilibre (Cl/F) a augmenté avec l’âge sur la période d’étude de 3 mois, avec une diminution correspondante de l’ASC. L’exposition plasmatique à l’emtricitabine chez les nourrissons âgés de 3 mois au plus, ayant reçu 3 mg/kg d’emtricitabine une fois par jour, était similaire à celle observée avec des doses quotidiennes de 6 mg/kg chez des adultes et des enfants âgés de 4 mois et plus infectés par le VIH.
-Aucune donnée pharmacocinétique chez le sujet âgé n’est disponible.
-Bien que chez les femmes, les Cmax et Cmin étaient d’environ 20% supérieures et l’ASC était de 16% supérieure que chez les hommes, cette différence n’a pas été considérée comme cliniquement significative. Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente due à l’origine ethnique n’a été identifiée.
- +D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez le nourrisson, l'enfant et l'adolescent (âgé de 4 mois à 18 ans) était comparable à celle observée chez l'adulte.
- +L'ASC moyenne chez 77 nourrissons, enfants et adolescents recevant 6 mg/kg d'emtricitabine une fois par jour sous forme de solution buvable ou 200 mg d'emtricitabine une fois par jour sous forme de gélule, était similaire à l'ASC moyenne de 10 µg·h/ml obtenue chez 20 adultes recevant une gélule à 200 mg, une fois par jour.
- +Dans une étude ouverte, non comparative, des données pharmacocinétiques ont été obtenues chez 20 nouveau-nés de mères infectées par le VIH, lesquels ont reçu deux cures de 4 jours de solution buvable d'emtricitabine (3 mg/kg une fois par jour) entre l'âge d'une semaine et de 3 mois. Cette dose correspond à la moitié de la dose autorisée chez le nourrisson âgé de 4 mois et plus (6 mg/kg). La clairance corporelle totale apparente à l'état d'équilibre (Cl/F) a augmenté avec l'âge sur la période d'étude de 3 mois, avec une diminution correspondante de l'ASC. L'exposition plasmatique à l'emtricitabine chez les nourrissons âgés de 3 mois au plus, ayant reçu 3 mg/kg d'emtricitabine une fois par jour, était similaire à celle observée avec des doses quotidiennes de 6 mg/kg chez des adultes et des enfants âgés de 4 mois et plus infectés par le VIH.
- +Aucune donnée pharmacocinétique chez le sujet âgé n'est disponible.
- +Bien que chez les femmes, les Cmax et Cmin étaient d'environ 20% supérieures et l'ASC était de 16% supérieure que chez les hommes, cette différence n'a pas été considérée comme cliniquement significative. Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente due à l'origine ethnique n'a été identifiée.
-Les données précliniques basées sur les études conventionnelles de tolérance pharmacologique, de toxicité par administration réitérée, de génotoxicité et de toxicité sur la reproduction et le développement ne mettent en évidence aucun risque particulier pour l’être humain. L’emtricitabine n’a montré aucun potentiel cancérigène lors d’études à long terme menées chez la souris et le rat.
- +Les données précliniques basées sur les études conventionnelles de tolérance pharmacologique, de toxicité par administration réitérée, de génotoxicité et de toxicité sur la reproduction et le développement ne mettent en évidence aucun risque particulier pour l'être humain. L'emtricitabine n'a montré aucun potentiel cancérigène lors d'études à long terme menées chez la souris et le rat.
-L’emballage d’Emtriva solution buvable contient également une mesurette de 30 ml en plastique avec graduations de 1 ml, permettant un dosage exact de la solution buvable.
- +L'emballage d'Emtriva solution buvable contient également une mesurette de 30 ml en plastique avec graduations de 1 ml, permettant un dosage exact de la solution buvable.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Janvier 2014.
- +Janvier 2018.
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