| 17 Changements de l'information professionelle Tasigna 200 mg |
- +La surveillance du taux de transcrit BCR-ABL est effectuée à l’aide d’un test quantitatif diagnostique, qui est validé selon l’échelle internationale (EI) pour la mesure de la rémission moléculaire avec une sensibilité d’au moins RM 4,5 (BCR-ABL/ABL ≤0,0032% EI).
- +Chez les patients pour lesquels, au cours de la phase sans traitement, aucune RM4 (RM4 = BCR-ABL/ABL ≤0,01% EI) ne peut plus être mesurée, mais qui présentent une MMR (MMR = BCR-ABL/ABL ≤0,1% EI), les quantités de transcrit BCR-ABL doivent être déterminées toutes les 2 semaines, jusqu’à ce que le taux de BCR-ABL se situe à nouveau entre RM4 et RM4,5. Chez les patients pour lesquels on établit un taux de BCR-ABL situé entre MMR et RM 4,0 lors d’au moins 4 mesures successives, le plan de surveillance initial peut être réutilisé.
-Dans une étude de phase III menée chez des patients atteints de LMC nouvellement diagnostiquée, des formes sévères de rétention liquidienne telles qu'épanchement pleural, œdème pulmonaire et épanchement péricardique ont occasionnellement (0.1 à 1%) été observées. Des événements similaires ont été rapportés après la commercialisation. Une prise de poids rapide et inattendue doit être soigneusement éclaircie. En cas d'apparition de signes de rétention liquidienne sévère pendant le traitement par nilotinib, il convient d'en déterminer la cause et de traiter les patients en conséquence (voir «Dosage/Mode d'emploi, Ajustement de la dose en cas de toxicité non hématologique».
- +Dans une étude de phase III menée chez des patients atteints de LMC nouvellement diagnostiquée, des formes sévères de rétention liquidienne telles qu'épanchement pleural, œdème pulmonaire et épanchement péricardique ont occasionnellement (0.1 à 1%) été observées. Des événements similaires ont été rapportés après la commercialisation. Une prise de poids rapide et inattendue doit être soigneusement éclaircie. En cas d'apparition de signes de rétention liquidienne sévère pendant le traitement par nilotinib, il convient d'en déterminer la cause et de traiter les patients en conséquence (voir «Dosage/Mode d'emploi, Ajustement de la dose en cas de toxicité».
-La perte d'une rémission moléculaire majeure (Major Molecular Response, MMR) ou la perte confirmée de RM 4,0 (deux mesures successives à au moins 4 semaines d'intervalle montrant une perte de RM 4,0) entraîne la reprise du traitement dans un délai de 4 semaines à compter de la date à laquelle la rechute a été décelée. Un suivi fréquent du taux de transcrit BCR-ABL et de la formule sanguine complète, avec formule sanguine différentielle, est nécessaire afin de détecter une rechute éventuelle (voir «Posologie/Mode d'emploi»; «Propriétés/Effets»).
- +La perte d'une rémission moléculaire majeure (Major Molecular Response, MMR) ou la perte confirmée de RM 4,0 (deux mesures successives à au moins 4 semaines d'intervalle montrant une perte de RM 4,0) entraîne la reprise du traitement dans un délai de 4 semaines à compter de la date à laquelle la rechute a été décelée. Un suivi fréquent du taux de transcrit BCR-ABL et de la formule sanguine complète, avec formule sanguine différentielle, est nécessaire afin de détecter une rechute éventuelle (voir «Posologie/Mode d'emploi»; «Propriétés/Effets»). Chez les patients pour lesquels aucune MMR n'est atteinte trois mois après la reprise du traitement, un test de mutation des domaines kinase BCR-ABL doit être effectué.
-On ne dispose pas de données suffisantes sur l'utilisation de Tasigna chez les femmes enceintes. Les expérimentations animales n'ont pas montré de tératogénicité, mais on a observé une toxicité fœtale et embryonnaire à des doses qui étaient aussi toxiques pour la mère (voir «Données précliniques»). Tasigna ne sera pas administré durant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue. Si un tel traitement est indispensable pendant une grossesse, la patiente devra être informée des risques possibles pour le fœtus. Les patientes en âge de procréer devront appliquer une contraception fiable durant le traitement de Tasigna ainsi que pendant les deux semaines suivant l'arrêt du traitement.
- +En cas d’administration à des femmes enceintes, TASIGNA peut nuire au fœtus. On ne dispose pas de données suffisantes sur l’utilisation de Tasigna chez les femmes enceintes. Des études de reproduction effectuées sur des rats et des lapins ont montré que le nilotinib induit une embryotoxicité et/ou une fœtotoxicité (après exposition prénatale au nilotinib) à une exposition qui correspond à l’exposition humaine avec la dose la plus élevée admise de 800 mg/jour (administrée sous forme de deux prises de 400 mg par jour) (voir «Données précliniques»). Tasigna ne sera pas administré durant la grossesse, à moins d’une nécessité absolue. Si un tel traitement est indispensable pendant une grossesse, la patiente devra être informée des risques possibles pour le fœtus. Les patientes en âge de procréer devront appliquer une contraception fiable durant le traitement de Tasigna ainsi que pendant les deux semaines suivant l’arrêt du traitement.
- +Si une femme traitée par TASIGNA envisage une grossesse, une interruption du traitement peut être examinée en fonction des critères pour l’arrêt du traitement. On ne dispose que de données limitées concernant la grossesse de patientes chez lesquelles une «rémission sans traitement» (treatment-free remission, TFR) est espérée. Si une grossesse est planifiée pendant la phase de TFR, la patiente doit être informée que le traitement par TASIGNA devra probablement être réinitié pendant la grossesse (voir «Posologie/Mode d’emploi»; «Mises en garde et précautions»).
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-Il n'est pas connu si le nilotinib passe dans le lait maternel. Les expérimentations animales ont montré qu'une excrétion dans le lait maternel prend place (voir «Données précliniques»). Les femmes traitées par Tasigna ne devraient pas allaiter car on ne peut exclure un risque pour l'enfant.
- +Les expérimentations animales ont montré qu’une excrétion dans le lait maternel prend place (voir «Données précliniques»). Les femmes traitées par Tasigna ne devraient pas allaiter et ne pas commencer à allaiter au cours des deux semaines qui suivent la dernière dose de Tasigna, car on ne peut exclure un risque pour l’enfant.
-Des réactivations du virus de l'hépatite B ont été rapportées en lien avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL. Dans certains cas, cela a conduit à une insuffisance hépatique aigue ou à une hépatite fulminante rendant nécessaire une transplantation hépatique ou conduisant au décès (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Des réactivations du virus de l'hépatite B ont été rapportées en lien avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL. Dans certains cas, cela a conduit à une insuffisance hépatique aigue ou à une hépatite fulminante rendant nécessaire une transplantation hépatique ou conduisant au décès (voir «Mises en garde et précautions»).
-Parmi les patients atteints de LMC résistants ou intolérants, le pourcentage de patients qui obtenaient un BCR-ABL/ABL ≤0,01 sur l'échelle internationale (IS) (MR 4,0) à la date d'échéance était de 11,4%, alors que 4,5% des patients obtenaient un BCR-ABL/ABL ≤0,0032% IS (MR 4,5). Parmi les patients atteints de LMC nouvellement diagnostiquée, le pourcentage des patients qui obtenaient une MR 4,0 était de 32%, tandis que 28% obtenaient une MR 4,5.
- +Parmi les patients atteints de LMC résistants ou intolérants, le pourcentage de patients qui obtenaient un BCR-ABL/ABL ≤0,01 sur l'échelle internationale (IS) (RM 4,0) à la date d'échéance était de 11,4%, alors que 4,5% des patients obtenaient un BCR-ABL/ABL ≤0,0032% IS (RM 4,5). Parmi les patients atteints de LMC nouvellement diagnostiquée, le pourcentage des patients qui obtenaient une RM 4,0 était de 32%, tandis que 28% obtenaient une RM 4,5.
-Chez les patients qui ont été admis en phase de TFR mais ont présenté deux mesures consécutives avec BCR-ABL/ABL >0,01% IS, cela a été considéré comme une perte confirmée de RM 4,0, ce qui a entraîné une reprise du traitement par Tasigna. Les patients avec une perte de MMR durant la phase de TFR ont recommencé le traitement par Tasigna immédiatement et sans attendre confirmation. Chez tous les patients qui ont recommencé une thérapie par Tasigna, le taux de transcrit BCR-ABL a été surveillé toutes les 4 semaines, puis toutes les 12 semaines dans les 24 premières semaines.
- +Chez les patients qui ont été admis en phase de TFR mais ont présenté deux mesures consécutives avec BCR-ABL/ABL >0,01% IS, cela a été considéré comme une perte confirmée de RM 4,0, ce qui a entraîné une reprise du traitement par Tasigna. Les patients avec une perte de MMR durant la phase de TFR ont recommencé le traitement par Tasigna immédiatement et sans attendre confirmation. Chez tous les patients qui ont recommencé une thérapie par Tasigna, le taux de transcrit BCR-ABL a été surveillé toutes les 4 semaines dans les 24 premières semaines, puis toutes les 12 semaines.
- +Après administration d’une dose unique de 20 mg/kg de [14C]-nilotinib à des rattes allaitantes, il a été établi que le principe actif et ses métabolites passent dans le lait. Le quotient lait-plasma étendu d’exposition par rapport à la radioactivité totale, calculé à l’aide de la valeur de l’AUC0-24 h et respectivement, l’AUC0-∞, était d’environ 2. Aucun métabolite du nilotinib spécifique du rat exclusivement présent dans le lait n’a pu être déterminé. Si l’on convertit les données du rat à l’homme, il apparaît que la quantité maximale de nilotinib et/ou de ses métabolites qu’un nouveau-né pourrait absorber par prise d’un litre de lait maternel par jour, se situe à 0,26% de la dose pour les adultes de 400 mg.
-Janvier 2018.
- +Novembre 2018.
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