| 40 Changements de l'information professionelle Lamivudin-Mepha 150 |
-Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, Lamivudin-Teva est disponible sous forme de solution orale.
-Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, les comprimés peuvent être écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout devant être ingéré immédiatement (voir «Pharmacocinétique»).
- +Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, il faut utiliser une solution orale.
- +Alternativement, pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, les comprimés peuvent être écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout devant être ingéré immédiatement (voir «Pharmacocinétique»).
-La dose recommandée de Lamivudin-Teva 150/300 est de 300 mg par jour. Celle-ci peut être administrée en deux prises de 150 mg ou en une prise de 300 mg.
- +La dose recommandée de Lamivudin-Teva 150/300 est de 300 mg par jour. Celle-ci peut être administrée en deux prises de 150 mg ou en une prise de 300 mg. Voir «Mises en garde et précautions».
-Posologie recommandée pour enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg
- +Posologie recommandée pour enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg:
-L'utilisation de Lamivudin-Teva en monothérapie n'est pas recommandée.
- +L'utilisation de Lamivudin-Teva 150/300 en monothérapie n'est pas recommandée.
-Lipodystrophie: Le traitement par association d'antirétroviraux a été associé, chez certains patients (cas isolés ou multiples), avec une redistribution de la masse grasse corporelle y compris une adiposité centrale, une accumulation de graisse cervico-dorsale (bosse de bison), une perte du tissu adipeux sous-cutané périphérique et facial, une hypertrophie mammaire ainsi qu'une augmentation des valeurs des lipides plasmatiques et de la glycémie (cf. «Effets indésirables»).
-Tous les médicaments de la classe des IP et des INTI s'accompagnent d'un ou de plusieurs de ces effets indésirables spécifiques en conjonction avec un syndrome général, habituellement désigné comme une lipodystrophie. La part exacte d'une substance individuelle (INTI ou IP) dans l'apparition du syndrome de la lipodystrophie ne peut être déterminée avec précision. Le syndrome de la lipodystrophie possède une étiologie multifactorielle, dans laquelle l'état de la maladie à VIH, l'âge plus avancé et la durée du traitement antirétroviral, par exemple, revêtent une importance significative et probablement synergique.
-Les conséquences à long terme de ces événements ne sont actuellement pas connues.
-L'examen clinique doit comporter une évaluation des signes physiques de redistribution des graisses. Une attention particulière devra être portée aux dosages effectués à jeun des lipides plasmatiques et de la glycémie. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en clinique de manière appropriée. L'utilité d'un traitement hypolipidémiant dans le cadre d'une hyperlipidémie, causée par le traitement antirétroviral, n'a pas encore été démontrée par rapport à son influence sur la morbidité cardiovasculaire et la mortalité.
- +Lipides sériques et glycémie: un traitement antirétroviral peut s'accompagner d'une augmentation des taux de lipides sériques et de la glycémie. Le contrôle de la maladie et des modifications du mode de vie peuvent aussi y contribuer. Il est donc recommandé de vérifier les taux sériques de lipides et la glycémie. Les troubles du métabolisme lipidique doivent être traités en fonction des nécessités cliniques.
- +Influence de la lamivudine sur la pharmacocinétique d'autres principes actifs
- +In vitro, la lamivudine ne présente aucun ou seulement un faible effet inhibiteur sur les transporteurs de principes actifs OATP1B1 (organic anion transporter 1B1), OATP1B3, BCRP (breast cancer resistance protein) ou Pgp (glycoprotéine P), MATE1 (multidrug and toxin extrusion protein 1), MATE2-K ou OCT3 (organic cation transporter 3). La lamivudine ne devrait donc avoir aucune influence sur les concentrations plasmatiques des principes actifs faisant office de substrats de ces transporteurs.
- +In vitro, la lamivudine s'est avérée être un inhibiteur d'OCT1 et OCT2, avec des valeurs IC50 de respectivement 17 et 33 μM; la probabilité d'une influence sur les concentrations plasmatiques des substrats d'OCT1 et OCT2 en cas d'exposition thérapeutique (jusqu'à 300 mg) est néanmoins faible.
- +Influence d'autres principes actifs sur la pharmacocinétique de la lamivudine
- +In vitro, la lamivudine s'avère être un substrat de MATE1, de MATE2-K et d'OCT2. Il est démontré que le triméthoprime (un inhibiteur de ces molécules de transport) augmente les concentrations plasmatiques de la lamivudine; cette interaction n'est cependant pas considérée comme cliniquement significative, car aucun ajustement posologique de la lamivudine n'est nécessaire.
- +La lamivudine est un substrat du transporteur hépatique OCT1. L'élimination hépatique ne jouant qu'un rôle secondaire dans la clairance de la lamivudine, les interactions de produits thérapeutiques dues à l'inhibition de l'OCT1 ne devraient pas être cliniquement significatives.
- +La lamivudine est un substrat de la Pgp et de la BCRP; toutefois, du fait de sa biodisponibilité élevée, il est improbable que ces transporteurs jouent un rôle significatif dans la résorption de la lamivudine. L'administration concomitante de principes actifs inhibant ces transporteurs d'efflux ne devrait donc pas avoir d'incidence significative sur la disponibilité et l'élimination de la lamivudine.
- +Interactions significatives pour la lamivudine
-Si une administration concomitante de triméthoprime ou triméthoprime/sulfaméthoxazole et de lamivudine est considérée comme nécessaire, il faut maintenir le patient sous surveillance clinique. L'administration simultanée de Lamivudin-Teva 150/300 et de co-trimoxazole fortement dosé, telle qu'elle est pratiquée dans le traitement des infections à Pneumocystis carinii et dans la toxoplasmose, devrait être évitée (cf. «Contre-indications»).
- +Si une administration concomitante de triméthoprime ou triméthoprime/sulfaméthoxazole et de lamivudine est considérée comme nécessaire, il faut maintenir le patient sous surveillance clinique. L'administration simultanée de Lamivudin-Teva 150/300 et de cotrimoxazole fortement dosé, telle qu'elle est pratiquée dans le traitement des infections à Pneumocystis carinii et dans la toxoplasmose, devrait être évitée (cf. «Contre-indications»).
-Grossesse
- +Grossesse:
-Allaitement
- +Allaitement:
-Affections endocriniennes/métaboliques et nutritionnelles
- +Affections endocriniennes/Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Lipodystrophie: Chez certains patients, le traitement par association d'antirétroviraux a été associé à une redistribution de la masse grasse corporelle (cf. «Mises en garde et précautions») incluant une perte du tissu adipeux sous-cutané périphérique, une augmentation de la masse grasse intra-abdominale, une hypertrophie mammaire ainsi qu'une accumulation de la masse grasse au niveau rétrocervical (bosse de bison). La fréquence de cet événement dépend de plusieurs facteurs, comme par exemple l'état de la maladie à VIH, un âge plus avancé, le mode d'administration et la durée du traitement antirétroviral.
-Troubles psychiatriques/Affections du système nerveux
- +Affections psychiatriques/Affections du système nerveux
-Voies aériennes
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Affections de la peau
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Affections musculosquelettiques
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Une diminution de la sensibilité in vitro à la lamivudine a été rapportée sur des isolats de VIH issus de patients ayant été traités par lamivudine.
- +Une diminution de la sensibilité in vitro à la lamivudine a été rapportée sur des isolats de VIH issus de patients ayant été traités par la lamivudine.
- +Les données d'études cliniques dans lesquelles des patients pédiatriques ont reçu de la lamivudine en association avec d'autres agents antirétroviraux (abacavir, névirapine/éfavirenz ou zidovudine) ont montré que le profil de résistances observé chez les patients pédiatriques est similaire à celui des adultes en ce qui concerne les substitutions génotypiques constatées et leur fréquence relative.
- +Dans le cadre des études cliniques, les enfants ayant reçu de la lamivudine sous forme de solution buvable en association avec d'autres solutions buvables antirétrovirales ont développé plus fréquemment des résistances virales que les enfants recevant les médicaments sous forme de comprimés (voir «Propriétés/Effets/Études cliniques» et «Pharmacocinétique»).
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-Des rapports prospectifs sur plus de 11'000 grossesses exposées à la lamivudine ayant mené à des naissances vivantes ont été portés au registre sur le traitement antirétroviral pendant la grossesse. Ces rapports concernent plus de 4'200 expositions pendant le 1er trimestre dont 135 étaient associées à des anomalies congénitales, et plus de 6'900 expositions pendant le 2e et le 3e trimestres dont 198 étaient associées à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) des malformations au cours du premier trimestre était de 3,2% (2,6, 3,7%) et de 2,8% (2,4, 3,2%) au cours des 2e et 3e trimestres. Dans la population de référence, l'incidence de base des anomalies congénitales chez les femmes enceintes s'élève à 2,7%. Le registre du traitement antirétroviral pendant la grossesse ne montre aucune augmentation du risque d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base.
- +Au moment de la randomisation (semaine 0) pour l'administration en une seule prise par jour ou la poursuite de l'administration en deux prises par jour, un taux de suppression virologique plus élevé a été observé chez les patients traités par les comprimés que chez ceux traités à un quelconque moment par les solutions buvables. Ces différences ont été constatées dans tous les groupes d'âge étudiés. Cette différence des taux de suppression virologique entre les comprimés et les solutions buvables s'est maintenue jusqu'à la semaine 96 avec la posologie en une seule prise par jour.
- +Proportions de participants présentant une charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml dans les groupes randomisés à l'administration 1× vs 2× par jour d'abacavir + lamivudine dans l'étude ARROW: analyse par sous-groupes en fonction de la forme galénique
- + 2× par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml: n/N (%) 1× par jour Charge plasmatique d'ARN du VIH-1<80 copies/ml: n/N (%)
- +Semaine 0 (après 36 semaines de traitement)
- +Traitement par la solution buvable à un quelconque moment 14/26 (54) 15/30 (50)
- +Traitement par les comprimés pendant toute la durée 236/305 (77) 222/305 (73)
- +Valeur pa 0,87
- +Semaine 96
- +Traitement par la solution buvable à un quelconque moment 13/26 (50) 17/30 (57)
- +Traitement par les comprimés pendant toute la durée 221/300 (74) 213/301 (71)
- +Valeur pa 0,47
- +
- +a Test d'hétérogénéité pour la comparaison de l'administration 1× vs 2× par jour
- +La résistance génotypique a été analysée sur des échantillons plasmatiques avec un taux d'ARN du VIH-1>1000 copies/ml. Des cas de résistance plus nombreux ont été détectés parmi les patients ayant reçu la solution buvable de lamivudine en association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable, par rapport aux patients ayant reçu des doses similaires sous forme de comprimés. Ces résultats sont conformes aux plus faibles taux de suppression virologique observés chez ces patients.
- +Des rapports prospectifs sur plus de 11'000 grossesses exposées à la lamivudine et ayant mené à des naissances vivantes ont été transmis au registre des traitements antirétroviraux dans la grossesse. Ces rapports ont compris plus de 4200 expositions dans le 1er trimestre, dont 135 associées à des anomalies congénitales, et plus de 6900 expositions dans les 2e et 3e trimestres, dont 198 associés à des anomalies congénitales. La prévalence (IC à 95%) de malformations était de 3,2% (2,6 à 3,7%) pour le premier trimestre et de 2,8% (2,4 à 3,2%) pour les 2e et 3e trimestres. Dans la population de référence, l'incidence de base des anomalies congénitales chez les femmes enceintes est de 2,7%. Le registre des traitements antirétroviraux dans la grossesse ne révèle pas de risque accru d'anomalies congénitales graves sous lamivudine par rapport à l'incidence de base.
-Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les propriétés physicochimiques du principe actif et sur le pouvoir de dissolution in vitro des comprimés de Lamivudin-Teva dans l'eau, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
- +Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les propriétés physicochimiques du principe actif et sur le pouvoir de dissolution in vitro des comprimés de lamivudine dans l'eau, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
-Chez les enfants âgés de moins de 12 ans, la biodisponibilité absolue de la lamivudine (58 à 66% environ) se trouve réduite par rapport à l'adulte. Chez les enfants, l'administration sous forme de comprimés a conduit à une AUC∞ et une Cmax plasmatiques supérieures d'environ 58% et 55% à celles observées avec la solution buvable, même après l'administration de doses identiques. Les enfants traités par les comprimés de lamivudine conformément au schéma posologique recommandé atteignent aussi des expositions plasmatiques plus élevées à la lamivudine que les enfants traités par la solution buvable, étant donné que les doses administrées sous forme de comprimés sont plus élevées en mg/kg et que la galénique des comprimés est associée à une plus grande biodisponibilité (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une ASC0-24 équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même dose totale journalière.
-En ce qui concerne la pharmacocinétique chez l'enfant de moins de 3 mois, on ne dispose que de données limitées. Chez le nouveau-né, âgé d'une semaine, la clairance de la lamivudine après administration orale se trouve réduite par rapport aux enfants plus âgés, probablement en raison d'une fonction rénale pas encore complètement évoluée et d'une résorption différente. Pour des raisons théoriques, une dose de 2 mg/kg deux fois par jour est donc préconisée pour le nouveau-né, afin d'arriver à une exposition analogue à celle obtenue chez l'adulte. Chez le nouveau-né, âgé de plus d'une semaine, on ne dispose d'aucune donnée.
- +Chez les enfants âgés de moins de 12 ans, la biodisponibilité absolue de la lamivudine (58 à 66% environ) se trouve réduite par rapport à l'adulte.
- +Chez les enfants, l'administration sous forme de comprimés en association avec d'autres comprimés antirétroviraux a conduit à une AUC∞ et une Cmax plasmatiques supérieures d'environ 58% et 55% à celles observées avec la solution buvable en association avec d'autres comprimés antirétroviraux, même après l'administration de doses identiques. Les enfants traités par les comprimés de lamivudine conformément au schéma posologique recommandé atteignent aussi des expositions plasmatiques plus élevées à la lamivudine que les enfants traités par la solution buvable, étant donné que les doses administrées sous forme de comprimés sont plus élevées en mg/kg et que la galénique des comprimés est associée à une plus grande biodisponibilité (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une ASC0-24 équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même dose totale journalière.En ce qui concerne la pharmacocinétique chez l'enfant de moins de 3 mois, on ne dispose que de données limitées. Chez le nouveau-né, âgé d'une semaine, la clairance de la lamivudine après administration orale se trouve réduite par rapport aux enfants plus âgés, probablement en raison d'une fonction rénale pas encore complètement évoluée et d'une résorption différente. Pour des raisons théoriques, une dose de 2 mg/kg deux fois par jour est donc préconisée pour le nouveau-né, afin d'arriver à une exposition analogue à celle obtenue chez l'adulte. Chez le nouveau-né, âgé de plus d'une semaine, on ne dispose d'aucune donnée.
-Conserver à température ambiante (15-25 °C) dans l'emballage original. Tenir hors de la portée des enfants.
- +Conserver à température ambiante (15-30 °C) dans l'emballage original. Tenir hors de la portée des enfants.
-Comprimés filmés sécables à 150 mg: 60 [A]
- +Comprimés filmés (sécables) à 150 mg: 60 [A]
-Juillet 2015.
-Numéro de version interne: 4.2
- +Novembre 2016.
- +Numéro de version interne: 5.1
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