| 68 Changements de l'information professionelle Rocuronium Fresenius 25 mg / 2,5 ml |
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution injectable présentée en flacons; 1 ml contient 10 mg de bromure de rocuronium.
- +
- +Risque d'erreurs médicamenteuses:
- +L'administration accidentelle de myorelaxants peut entraîner des effets indésirables graves, y compris d'issue fatale. Conserver Rocuronium Fresenius dans un flacon muni d'un bouchon et d'un anneau de serrage intacts, et de manière à minimiser la possibilité du choix du mauvais médicament (voir «Mises en garde et précautions»).
-Chez l'adulte, les posologies suivantes sont proposées à titre indicatif pour l'intubation trachéale et l'obtention d'une relaxation musculaire lors des opérations de durée courte à longue et pour l'utilisation en réanimation.
- +Chez l'adulte, les posologies suivantes sont proposées à titre indicatif pour l'intubation trachéale et l'obtention d'une relaxation musculaire lors des opérations de durée courte à longue et pour l'utilisation en unité de soins intensifs.
-Il faut de préférence administrer les doses d'entretien une fois que l'amplitude des contractions musculaires a de nouveau atteint 25% de la valeur témoin ou quand il existe deux à trois réponses à une quadruple stimulation (TOF).
- +Il faut de préférence administrer les doses d'entretien une fois que l'amplitude des contractions musculaires a de nouveau atteint 25% de la valeur témoin ou quand il existe deux à trois réponses au train de quatre (TOF).
-Quand le bromure de rocuronium est administré en perfusion, il est recommandé d'administrer une dose initiale de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium et d'entreprendre la perfusion dès que le bloc neuromusculaire commence à régresser. Il faut fixer le débit de la perfusion de façon à maintenir une amplitude des contractions musculaires représentant 10% de l'amplitude témoin ou à garantir le maintien de 1 à 2 réponses à la quadruple stimulation (TOF). Chez l'adulte, le débit de perfusion nécessaire à cet effet est de 0,3–0,6 mg × kg–1 × h–1 sous anesthésie intraveineuse et de 0,3–0,4 mg × kg–1 × h–1 sous anesthésie par inhalation. Il faut impérativement surveiller continuellement le bloc neuromusculaire car le débit de perfusion varie d'un patient à l'autre et dépend de la méthode d'anesthésie utilisée.
-Chez l'enfant
- +Quand le bromure de rocuronium est administré en perfusion, il est recommandé d'administrer une dose initiale de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium et d'entreprendre la perfusion dès que le bloc neuromusculaire commence à régresser. Il faut fixer le débit de la perfusion de façon à maintenir une amplitude des contractions musculaires représentant 10% de l'amplitude témoin ou à garantir le maintien de 1 à 2 réponses au train de quatre (TOF). Chez l'adulte, le débit de perfusion nécessaire à cet effet est de 0,3–0,6 mg × kg–1 × h–1 sous anesthésie intraveineuse et de 0,3–0,4 mg × kg–1 × h–1 sous anesthésie par inhalation. Il faut impérativement surveiller continuellement le bloc neuromusculaire car le débit de perfusion varie d'un patient à l'autre et dépend de la méthode d'anesthésie utilisée.
- +Patients pédiatriques
-Pour la perfusion continue, le débit de perfusion est le même pour les patients pédiatriques – à part les enfants (de 2 à 11 ans) – que pour les adultes. Un débit de perfusion plus élevé est éventuellement nécessaire chez les enfants. Le débit de perfusion initial recommandé chez les enfants est le même que pour les adultes. Par la suite, le débit de perfusion doit être ajusté de façon à maintenir pendant l'intervention une amplitude des contractions musculaires représentant 10% de la valeur témoin ou 1 à 2 réponses après quadruple stimulation (TOF).
- +Pour la perfusion continue, le débit de perfusion est le même pour les patients pédiatriques – à part les enfants (de 2 à 11 ans) – que pour les adultes. Un débit de perfusion plus élevé est éventuellement nécessaire chez les enfants. Le débit de perfusion initial recommandé chez les enfants est le même que pour les adultes. Par la suite, le débit de perfusion doit être ajusté de façon à maintenir pendant l'intervention une amplitude des contractions musculaires représentant 10% de la valeur témoin ou 1 à 2 réponses au train de quatre (TOF).
-L'expérience acquise à propos de l'utilisation du bromure de rocuronium pour l'induction rapide en pédiatrie est limitée. C'est pourquoi l'usage du bromure de rocuronium pour faciliter l'intubation trachéale lors d'une induction en séquence rapide n'est pas recommandé chez l'enfant.
-Posologie pour les patients âgés et patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale
-Lors d'une anesthésie de routine, la dose d'intubation standard pour les patients âgés et patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale est de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. Quand un allongement de la durée d'action est prévisible, il faut envisager d'utiliser une dose de 0,6 mg/kg pour l'induction rapide. En cas d'induction rapide avec une dose de 0,6 mg/kg il faut attendre 80 à 90 secondes avant d'intuber. Indépendamment de la technique d'anesthésie utilisée, la dose d'entretien recommandée pour ces patients est de 0,075 à 0,1 mg/kg de bromure de rocuronium et le débit de perfusion recommandé est de 0,3 à 0,4 mg × kg–1 × h–1 (voir «Perfusion continue» et «Mises en garde et précautions»).
-Surcharge pondérale ou obésité
- +L'expérience acquise avec le bromure de rocuronium pour l'induction en séquence rapide en pédiatrie est limitée. C'est pourquoi l'usage du bromure de rocuronium pour faciliter l'intubation trachéale lors d'une induction en séquence rapide n'est pas recommandé chez l'enfant.
- +Posologie pour les patients gériatriques et les patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale
- +Lors d'une anesthésie de routine, la dose d'intubation standard pour les patients gériatriques et les patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale est de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. Quand un allongement de la durée d'action est prévisible, il faut envisager d'utiliser une dose de 0,6 mg/kg pour l'induction en séquence rapide. En cas d'induction en sequence rapide avec une dose de 0,6 mg/kg il faut attendre 80 à 90 secondes avant d'intuber le patient. Indépendamment de la technique d'anesthésie utilisée, la dose d'entretien recommandée pour ces patients est de 0,075 à 0,1 mg/kg de bromure de rocuronium et le débit de perfusion recommandé est de 0,3 à 0,4 mg × kg–1 × h–1 (voir «Perfusion continue» et «Mises en garde et précautions»).
- +Patients en surcharge pondérale ou obéses
-Lors de l'intubation trachéale, il faut utiliser les mêmes doses que celles mentionnés ci-dessus au paragraphe «Utilisation en chirurgie».
- +Lors de l'intubation trachéale, il faut utiliser les mêmes doses que celles mentionnées ci-dessus au paragraphe «Utilisation en chirurgie».
-Il est recommandé d'utiliser une dose initiale de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. Dès que l'amplitude des contractions musculaires atteint 10% de la valeur témoin ou après la réapparition de 1 à 2 réactions à une quadruple stimulation (TOF), on administrera une perfusion continue. Il faut toujours ajuster la posologie en fonction de l'effet chez le patient considéré. Chez l'adulte, le débit de perfusion recommandé pour le maintien d'un bloc neuromusculaire de 80–90% est de 0,3 à 0,6 mg × kg–1 × h–1 pendant la première heure d'administration. Pendant les 6 à 12 heures suivantes, il faut réduire le débit de perfusion en fonction de l'effet individuel. Par la suite, la dose individuelle nécessaire reste relativement constante.
- +Il est recommandé d'utiliser une dose initiale de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium. Dès que l'amplitude des contractions musculaires atteint 10% de la valeur témoin ou après la réapparition de 1 à 2 réponses au train de quatre (TOF), on administrera une perfusion continue. Il faut toujours ajuster la posologie en fonction de l'effet chez le patient considéré. Chez l'adulte, le débit de perfusion recommandé pour le maintien d'un bloc neuromusculaire de 80–90% est de 0,3 à 0,6 mg × kg–1 × h–1 pendant la première heure d'administration. Pendant les 6 à 12 heures suivantes, il faut réduire le débit de perfusion en fonction de l'effet individuel. Par la suite, la dose individuelle nécessaire reste relativement constante.
- +Administration et surveillance appropriées:
- +Curarisation résiduelle:
- +Anaphylaxie:
- +
-En général, on a observé une paralysie et/ou une faiblesse musculaire prolongée après l'utilisation prolongée de myorelaxants en unité de soins intensifs. Pour éviter tout risque d'allongement du bloc neuromusculaire et/ou de surdosage, il est vivement recommandé de surveiller la transmission neuromusculaire pendant l'utilisation de myorelaxants. En outre, les patients doivent recevoir un traitement analgésique et sédatif approprié. Il faut aussi que les myorelaxants soient administrés par/sous la surveillance de médecins expérimentés, qui connaissent bien les effets du médicament et les méthodes appropriées de surveillance neuromusculaire et il faut toujours ajuster la posologie en fonction de l'effet chez le patient considéré.
-On a souvent signalé des myopathies après l'utilisation prolongée de curares non-dépolarisants en réanimation et en association avec une corticothérapie. C'est pourquoi, chez les patients qui reçoivent des curares et des corticoïdes, il faut limiter le plus possible la durée d'utilisation des curares.
- +Utilisation à long terme en unité de soins intensifs:
- +En général, on a observé une paralysie et/ou une faiblesse prolongée des muscles squelettiques après l'utilisation prolongée de myorelaxants en unité de soins intensifs. Pour exclure tout risque d'allongement du bloc neuromusculaire et/ou de surdosage, il est vivement recommandé de surveiller la transmission neuromusculaire pendant l'utilisation de myorelaxants. En outre, les patients doivent recevoir un traitement analgésique et sédatif approprié. Il faut aussi que les myorelaxants soient administrés par/sous la surveillance de médecins expérimentés, qui connaissent bien les effets du médicament et les méthodes appropriées de surveillance neuromusculaire et il faut toujours ajuster la posologie en fonction de l'effet chez le patient considéré.
- +On a souvent signalé des myopathies après l'utilisation prolongée de curares non-dépolarisants en unités de soins intensifs et en association avec une corticothérapie. C'est pourquoi, chez les patients qui reçoivent des curares et des corticoïdes, il faut limiter le plus possible la durée d'utilisation des curares.
- +Utilisation avec le suxaméthonium:
- +Danger de décès lié à une erreur d'administration:
- +L'administration de Rocuronium Fresenius induit une paralysie pouvant entraîner un arrêt respiratoire et le décès du patient, un scénario qui a une plus forte probabilité de se produire chez un patient auquel Rocuronium Fresenius n'est pas destiné. Veillez à choisir correctement le médicament envisagé et évitez les confusions avec d'autres solutions injectables disponibles dans les unités de soins intensifs et autres services cliniques. Si un autre professionnel de santé administre le médicament, assurez-vous d'indiquer et de communiquer clairement la dose prévue.
- +
-Etant donné que le rocuronium est éliminé dans les urines et dans la bile, il faut utiliser Rocuronium Fresenius avec prudence en cas de maladie cliniquement notable du foie et/ou des voies biliaires et/ou d'insuffisance rénale. Chez ces patients, on a constaté un allongement de la durée d'action après l'administration de doses de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium.
- +Etant donné que le rocuronium est éliminé dans les urines et dans la bile, il faut utiliser Rocuronium Fresenius avec prudence chez les patients atteints de maladie cliniquement significative du foie et/ou des voies biliaires et/ou d'insuffisance rénale. Chez ces patients, on a constaté un allongement de la durée d'action après l'administration de doses de 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium.
-Comme tous les autres myorelaxants, il faut utiliser Rocuronium Fresenius avec une prudence extrême en cas de maladie neuromusculaire et après une poliomyélite étant donné que chez ces patients l'ampleur et la nature de l'effet curarisant peuvent être fortement modifiées. Chez les patients connus pour être atteints de myasthénie grave ou de syndrome pseudo-myasthénique (syndrome de Lambert-Eaton), de faibles doses de bromure de rocuronium ont parfois des effets intenses. Dans ces cas, il faut ajuster la dose en conséquence.
- +Comme tous les autres myorelaxants, il faut utiliser Rocuronium Fresenius avec une prudence extrême en cas de maladie neuromusculaire et après une poliomyélite étant donné que chez ces patients l'ampleur et la nature de l'effet curarisant peuvent être fortement varier. Chez les patients connus pour être atteints de myasthénie grave ou de syndrome pseudo-myasthénique (syndrome de Lambert-Eaton), de faibles doses de bromure de rocuronium ont parfois des effets intenses. Dans ces cas, il faut ajuster la dose en conséquence.
-Brûlés
- +Brûlurés
-Les anesthésiques volatils halogénés (enflurane, isoflurane, sévoflurane, desflurane, halothane) renforcent l'effet curarisant du rocuronium. Cet effet ne se manifeste qu'avec la dose d'entretien (voir «Posologie/Mode d'emploi»). La neutralisation du bloc neuromusculaire par des inhibiteurs de la cholinestérase peut également être impossible.
- +Les anesthésiques volatils halogénés (enflurane, isoflurane, sévoflurane, desflurane, halothane) renforcent l'effet curarisant du rocuronium. Cet effet ne se manifeste qu'avec la dose d'entretien (voir «Posologie/Mode d'emploi»). La neutralisation du bloc neuromusculaire par des inhibiteurs de la cholinestérase peut également être inhibièe.
-Antécédents de traitement prolongé par la phénytoïne ou la carbamazépine.
- +Traitement prolongé préalable par la phénytoïne ou la carbamazépine.
-Il n'existe pas de données cliniques concernant l'emploi du bromure de rocuronium chez des femmes enceintes. Les études animales n'ont pas montré d'effets nocifs indirects ou directs sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la mise-bas ou le développement post-natal. Il ne faut pas administrer ce médicament pendant la grossesse, sauf nécessité impérieuse.
-Mise en garde
-Chez les patientes qui reçoivent des sels de magnésium en raison d'une toxémie gravidique, il peut être impossible ou difficile de neutraliser le bloc neuromusculaire induit par les myorelaxants car les sels de magnésium renforcent le bloc neuromusculaire. Chez ces patientes, il faut donc réduire la dose de Rocuronium Fresenius et l'ajuster selon la réaction musculaire.
- +Il n'existe pas de données cliniques concernant l'emploi du bromure de rocuronium chez la femme enceinte. Des études menées chez l'animal n'ont révélé aucun effet nocif directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, la croissance embryonnaire/fœtale, l'accouchement ou le développement post-natal. Ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
- +Remarque
- +Chez les patientes qui reçoivent des sels de magnésium en raison d'une toxémie gravidique, il peut être impossible ou difficile de neutraliser le bloc neuromusculaire induit par les myorelaxants car les sels de magnésium renforcent le bloc neuromusculaire. Chez ces patientes, il faut donc réduire la dose de Rocuronium Fresenius et l'ajuster selon la réponse musculaire.
-On ignore si Rocuronium Fresenius est excrété dans le lait maternel. Les études animales montrent la présence de concentrations négligeables du rocuronium dans le lait maternel. Rocuronium Fresenius ne doit être administré pendant l'allaitement qu'en cas de nécessité absolue.
- +On ignore si Rocuronium Fresenius est excrété dans le lait maternel. Des études menées chez l'animal ont montré la présence de concentrations négligeables du rocuronium dans le lait maternel. Rocuronium Fresenius ne doit être administré pendant l'allaitement qu'en cas de nécessité absolue.
-Comme Rocuronium Fresenius est utilisé à titre adjuvant dans le cadre de l'anesthésie générale, les patients ambulatoires qui ont subi une anesthésie générale doivent prendre les précautions d'usage.
- +Comme Rocuronium Fresenius est utilisé comme adjuvant de l'anesthésie générale, les patients ambulatoires qui ont subi une anesthésie générale doivent prendre les précautions d'usage.
-Les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions au site d’injection, des modifications des fonctions vitales et une prolongation du bloc neuromusculaire. Dans le cadre de la surveillance post-marketing, les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes et les symptômes qui y sont associés.
- +Les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions au site d'injection, des modifications des fonctions vitales et une prolongation du bloc neuromusculaire. Dans le cadre de la surveillance post-marketing, les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes et les symptômes qui y sont associés.
-On a signalé, bien que très rarement, de graves réactions anaphylactiques après l’administration de curarisants, y compris le rocuronium.
-Ces réactions peuvent se manifester par les symptômes suivants: anomalies cutanées telles qu’urticaire et oedème angioneurotique; bronchospasme; modifications cardio-vasculaires (hypotension, tachycardie, collapsus circulatoire pouvant aller jusqu’au choc). Dans quelques cas, ces réactions ont été mortelles. Etant donné la possibilité de réactions graves, il faut toujours prendre les précautions nécessaires.
-Les myorelaxants peuvent provoquer une libération locale et systémique d’histamine. Il faut prendre garde à la survenue de démangeaisons et de réactions érythémateuses au site d’injection et/ou de réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) généralisées (voir aussi plus haut «Réactions anaphylactiques»).
- +On a signalé, bien que très rarement, de graves réactions anaphylactiques après l'administration de curarisants, y compris le rocuronium.
- +Ces réactions peuvent se manifester par les symptômes suivants: anomalies cutanées telles qu'urticaire et oedème angioneurotique; bronchospasme; modifications cardio-vasculaires (hypotension, tachycardie, collapsus circulatoire pouvant aller jusqu'au choc). Dans quelques cas, ces réactions ont été mortelles. Etant donné la possibilité de réactions graves, il faut toujours prendre les précautions nécessaires.
- +Les myorelaxants peuvent provoquer une libération locale et systémique d'histamine. Il faut prendre garde à la survenue de démangeaisons et de réactions érythémateuses au site d'injection et/ou de réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) généralisées (voir aussi plus haut «Réactions anaphylactiques»).
-L’effet secondaire le plus fréquent de la classe des curares non-dépolarisants consiste en un allongement de la durée d’action du médicament au delà de la durée nécessaire. Ce phénomène peut aller d’une faiblesse des muscles squelettiques jusqu’à une paralysie persistante et prolongée des muscles squelettiques et aboutir à une dyspnée, voire une apnée.
-Occasionnels/rares: <1/100, >1/10’000; très rares: <1/10’000.
- +L'effet secondaire le plus fréquent de la classe des curares non-dépolarisants consiste en un allongement de la durée d'action du médicament au delà de la durée nécessaire. Ce phénomène peut aller d'une faiblesse des muscles squelettiques jusqu'à une paralysie persistante et prolongée des muscles squelettiques et aboutir à une dyspnée, voire une apnée.
- +Occasionnels/rares: <1/100, >1/10'000; très rares: <1/10'000.
-Très rares: collapsus circulatoire, choc, flush.
- +Très rares: collapsus circulatoire, choc, bouffées vasomotrices.
-Très rares: oedème de Quincke, urticaire, éruption cutanée, éruption cutanée érythémateuse.
- +Très rares: oedème angioneurotique, urticaire, éruption cutanée, éruption cutanée érythémateuse.
-Troubles généraux et anomalies au site d’administration
-Occasionnels: inefficacité, accentuation/réduction de l’effet, douleurs au site d’injection, réactions au site d’injection.
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Occasionnels: inefficacité, accentuation/réduction de l'effet, douleurs au site d'injection, réactions au site d'injection.
-Occasionnels: prolongation du bloc neuromusculaire, allongement du délai de récupération après l’anesthésie.
-Très rares: complications respiratoires lors de l’anesthésie.
-¹ Après utilisation prolongée en réanimation.
-Réactions locales au site d’injection
-En anesthésie, on signale des douleurs au site d’injection pendant une induction rapide, surtout quand le patient n’a pas encore complètement perdu conscience et en particulier quand du propofol est utilisé pour l’induction. Dans les études cliniques, des douleurs au site d’injection ont été signalées chez 16% des patients soumis à une induction rapide par le propofol et chez moins de 0,5% des patients soumis à une induction rapide par le fentanyl et le thiopental.
- +Occasionnels: prolongation du bloc neuromusculaire, allongement du délai de récupération après l'anesthésie.
- +Très rares: complications respiratoires lors de l'anesthésie.
- +¹ Après utilisation à long terme en unités de soins intensifs.
- +Réactions locales au site d'injection
- +En anesthésie, on signale des douleurs au site d'injection pendant une induction rapide, surtout quand le patient n'a pas encore complètement perdu conscience et en particulier quand du propofol est utilisé pour l'induction. Dans les études cliniques, des douleurs au site d'injection ont été signalées chez 16% des patients soumis à une induction en séquence rapide par le propofol et chez moins de 0,5% des patients soumis à une induction en séquence rapide par le fentanyl et le thiopental.
-Une méta-analyse de 11 études cliniques auprès de patients pédiatriques (n = 704) avec administration de bromure de rocuronium (jusqu’à 1 mg/kg) a montré que des tachycardies se sont produites dans 1,4% des cas en tant qu’effet indésirable.
- +Une méta-analyse de 11 études cliniques auprès de patients pédiatriques (n = 704) avec administration de bromure de rocuronium (jusqu'à 1 mg/kg) a montré que des tachycardies se sont produites dans 1,4% des cas en tant qu'effet indésirable.
-Pharmacodynamie/Efficacité clinique
- +Pharmacodynamique/Efficacité clinique
-Induction rapide
-Pendant l'induction rapide de l'anesthésie par le propofol ou le fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation appropriées sont atteintes en l'espace de 60 secondes chez respectivement 93% et 96% des patients ayant reçu 1,0 mg/kg de bromure de rocuronium. Chez 70% de ces patients, les conditions d'intubation se sont avérées excellentes. Après l'administration de cette dose, l'effet clinique persiste en moyenne une heure. Pendant l'induction rapide de l'anesthésie par le propofol ou le fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation appropriées sont atteintes en l'espace de 60 secondes chez respectivement 81% et 75% des patients ayant reçu 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium.
- +Induction en séquence rapide
- +Pendant l'induction en séquence rapide de l'anesthésie par le propofol ou le fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation appropriées sont atteintes en l'espace de 60 secondes chez respectivement 93% et 96% des patients ayant reçu 1,0 mg/kg de bromure de rocuronium. Chez 70% de ces patients, les conditions d'intubation se sont avérées excellentes. Après l'administration de cette dose, l'effet clinique persiste en moyenne une heure. Pendant l'induction en séquence rapide de l'anesthésie par le propofol ou le fentanyl/thiopental, des conditions d'intubation appropriées sont atteintes en l'espace de 60 secondes chez respectivement 81% et 75% des patients ayant reçu 0,6 mg/kg de bromure de rocuronium.
-Avec une dose d'intubation de 0,6 mg/kg, le délai moyen de survenue du bloc est un peu plus court chez l'enfant que chez l'adulte. Une comparaison au sein des groupes d'âge pédiatriques a montré que le délai moyen jusqu'au début de l'effet est légèrement plus long chez le nouveau-né et chez l'adolescent (1,0 min) que chez le nourrisson, le jeune enfant et l'enfant (respectivement 0,4 min, 0,6 min et 0,8 min). La durée de la relaxation et la durée de la récupération semblent plus courtes chez l'enfant que chez le nourrisson et l'adulte. Le temps moyen jusqu'à la réapparition de T3 a été prolongé chez le nouveau-né et le nourrisson (56,7 min et 60,7 min) en comparaison avec le jeune enfant, l'enfant et l'adolescent (respectivement 45,4 min, 37,6 min et 42,9 min).
-Patients gériatriques et patients présentant une maladie hépatique et/ou biliaire et/ou une insuffisance rénale
-Sous anesthésie par l'enflurane et l'isoflurane, chez les patients âgés et en cas de maladie hépatique et/ou rénale, la durée d'action clinique moyenne des doses d'entretien de 0,15 mg/kg de bromure de rocuronium est un peu plus longue (environ 20 minutes) que chez les patients sous anesthésie intraveineuse sans perturbation des fonctions des organes excréteurs (environ 13 minutes) (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Aucun phénomène d'accumulation (augmentation progressive de la durée d'action) n'a été observé après l'administration répétée des doses d'entretien recommandées.
- +Avec une dose d'intubation de 0,6 mg/kg, le délai moyen de survenue du bloc est un peu plus court chez l'enfant que chez l'adulte. Une comparaison au sein des groupes d'âge pédiatriques a montré que le délai moyen jusqu'au début de l'effet est légèrement plus long chez le nouveau-né et chez l'adolescent (1,0 min) que chez le nourrisson, l'enfant en bas âge et l'enfant (respectivement 0,4 min, 0,6 min et 0,8 min). La durée de la relaxation et la durée de la récupération semblent plus courtes chez l'enfant que chez le nourrisson et l'adulte. Le temps moyen jusqu'à la réapparition de T3 a été prolongé chez le nouveau-né et le nourrisson (56,7 min et 60,7 min) en comparaison avec l'enfant en bas âge , l'enfant et l'adolescent (respectivement 45,4 min, 37,6 min et 42,9 min).
- +Patients gériatriques et patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaire et/ou une insuffisance rénale
- +Sous anesthésie par l'enflurane et l'isoflurane, chez les patients gériatriques et chez les patients présentant des maladies hépatiques et/ou rénales, la durée d'action clinique moyenne des doses d'entretien de 0,15 mg/kg de bromure de rocuronium est un peu plus longue (environ 20 minutes) que chez les patients sous anesthésie intraveineuse sans perturbation des fonctions des organes excréteurs (environ 13 minutes) (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Aucun phénomène d'accumulation (augmentation progressive de la durée d'action) n'a été observé après l'administration répétée des doses d'entretien recommandées.
-Chirurgie cardio-vasculaire
-Chez les patients devant subir une opération cardio-vasculaire, les modifications cardio-vasculaires les plus fréquentes au moment du bloc maximal après l'administration de 0,6 à 0,9 mg/kg de bromure de rocuronium consistent en une légère augmentation de la fréquence cardiaque, cliniquement négligeable (atteignant au maximum 9%), et une augmentation de la pression artérielle moyenne (atteignant au maximum 16% des valeurs témoins).
- +Chirurgie cardiovasculaire
- +Chez les patients devant subir une opération cardiovasculaire, les modifications cardiovasculaires les plus fréquentes au moment de l'installation du bloc maximal après l'administration de 0,6 à 0,9 mg/kg de bromure de rocuronium consistent en une légère augmentation de la fréquence cardiaque, cliniquement négligeable (atteignant au maximum 9%), et une augmentation de la pression artérielle moyenne (atteignant au maximum 16% des valeurs témoins).
-Médecine intensive
-Si une perfusion continue destinée à faciliter la ventilation artificielle est administrée pendant 20 heures ou plus, la demi-vie d'élimination moyenne et le volume de distribution (apparent) moyen à l'état stationnaire sont augmentés. Les études contrôlées ont montré d'importantes fluctuations entre les patients; ces fluctuations dépendaient du type et de la gravité des défaillances organiques (multiples) ainsi que des particularités du patient. Chez des patients présentant une défaillance multi-organique, on a constaté une demi-vie d'élimination moyenne (± écart-type) de 21,5 (±3,3) heures, un volume (apparent) de distribution à l'état stationnaire de 1,5 (±0,8) l/kg et une clairance plasmatique de 2,1 (±0,8) ml × kg–1 × min–1.
- +Unités de soins intensifs
- +Si une perfusion continue destinée à faciliter la ventilation artificielle est administrée pendant 20 heures ou plus, la demi-vie d'élimination moyenne et le volume de distribution (apparent) moyen à l'état d'équilibre sont augmentés. Les études contrôlées ont montré d'importantes fluctuations entre les patients; ces fluctuations dépendaient du type et de la gravité des défaillances organiques (multiples) ainsi que des particularités du patient. Chez des patients présentant une défaillance multi-organique, on a constaté une demi-vie d'élimination moyenne (± écart-type) de 21,5 (±3,3) heures, un volume (apparent) de distribution à l'état d'équilibre de 1,5 (±0,8) l/kg et une clairance plasmatique de 2,1 (±0,8) ml × kg–1 × min–1.
-Le rocuronium est excrété dans les urines et dans la bile. L'excrétion urinaire représente environ 40% en l'espace de 12 à 24 heures. Après l'injection d'une dose de bromure de rocuronium marqué par un isotope, l'excrétion de la radioactivité au bout de 9 jours est en moyenne de 47% dans les urines et 43% dans les selles. Environ 50% sont retrouvés sous la forme de la molécule inchangée.
- +Le rocuronium est excrété dans les urines et dans la bile. L'excrétion urinaire représente environ 40% en l'espace de 12 à 24 heures. Après l'injection d'une dose de bromure de rocuronium marqué par un isotope, l'excrétion de la radioactivité au bout de 9 jours est en moyenne de 47% dans les urines et 43% dans les selles. Environ 50% sont retrouvés sous forme inchangée.
-Patients gériatriques et patients présentant une maladie hépatique et/ou biliaire et/ou une insuffisance rénale
-Dans les études contrôlées, la clairance plasmatique s'est avérée réduite chez les patients âgés et les patients souffrant de maladies rénales, mais dans la majeure partie des études cette réduction n'était pas statistiquement significative. En cas de maladie hépatique, la demi-vie d'élimination moyenne est allongée de 30 minutes et la clairance plasmatique moyenne est réduite de 1 ml × kg–1 × min–1 (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Patients gériatriques et patients présentant des maladies du foie et/ou des voies biliaires et/ou une insuffisance rénale
- +Dans les études contrôlées, la clairance plasmatique s'est avérée réduite chez les patients gériatriques et les patients souffrant de maladies rénales, mais dans la majeure partie des études cette réduction n'était pas statistiquement significative. En cas de maladie hépatique, la demi-vie d'élimination moyenne est allongée de 30 minutes et la clairance plasmatique moyenne est réduite de 1 ml × kg–1 × min–1 (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Il n'existe pas de modèle animal adéquat qui permettrait de reproduire la complexité de la situation d'un patient en unité de soins intensifs. C'est pourquoi la sécurité d'emploi de Rocuronium Fresenius, utilisé pour la ventilation artificielle en service de réanimation, est essentiellement étayée par les résultats d'études cliniques.
- +Il n'existe pas de modèle animal adéquat qui permettrait de reproduire la complexité de la situation d'un patient en unité de soins intensifs. C'est pourquoi la sécurité d'emploi de Rocuronium Fresenius, utilisé pour la ventilation artificielle en unité de soins intensifs, est essentiellement étayée par les résultats d'études cliniques.
-Mars 2018.
- +Janvier 2019.
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