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Accueil - Information professionnelle sur Adcetris 50 mg - Changements - 20.11.2025
87 Changements de l'information professionelle Adcetris 50 mg
  • +Adcetris est indiqué dans le traitement du lymphome hodgkinien (LH) CD30+ de stade IIB associé à des facteurs de risque, du lymphome hodgkinien de stade III ou de stade IV chez les patients adultes non prétraités, en association avec étoposide, cyclophosphamide, doxorubicine, dacarbazine, dexaméthasone (BrECADD) (voir «Efficacité clinique»).
  • -Les patients doivent être surveillés pendant et après la perfusion (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Les patients doivent être surveillés pendant et après la perfusion (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Adcetris + AVD
  • +BrECADD
  • +La dose recommandée en association avec la chimiothérapie (étoposide [E], cyclophosphamide [C], doxorubicine [A], dacarbazine [D], dexaméthasone [D]), BrECADD) est de 1,8 mg/kg et est administrée par perfusion intraveineuse de 30 minutes toutes les 3 semaines pendant jusqu'à 6 cycles (voir «Efficacité clinique»).
  • +Une prophylaxie primaire avec un facteur de croissance (G-CSF) doit être administrée à partir du jour 5 de chaque cycle à tous les patients atteints d'un LH non prétraité et recevant un traitement combiné (voir «Mises en garde et précautions»). Un prétraitement par dexaméthasone pendant 4 jours avant le premier cycle de chimiothérapie est recommandé pour les patients âgés de plus de 40 ans ou selon l'appréciation du médecin. Une antibioprophylaxie doit être administrée 3 fois par semaine pendant toute la durée de la chimiothérapie.
  • +Concernant les recommandations posologiques des chimiothérapeutiques administrés en association avec Adcetris chez les patients atteints d'un LH non prétraité, voir tableau 1.
  • -Pour les patients pesant plus de 100 kg, le calcul de la dose se base sur un poids corporel de 100 kg (voir rubrique «Remarques concernant la manipulation»).
  • +Pour les patients pesant plus de 100 kg, le calcul de la dose se base sur un poids corporel de 100 kg (voir «Remarques concernant la manipulation»).
  • -En cas de neutropénie de grade 1 (<LIN-1500/mm3, <LIN-1,5× 109/l) ou de grade 2 (<1500-1000/mm3, <1,5-1,0× 109/l), poursuivre le traitement à la même dose et à la même fréquence.
  • +En cas de neutropénie de grade 1 (<LIN-1500/mm³, <LIN-1,5× 109/l) ou de grade 2 (<1500-1000/mm³, <1,5-1,0× 109/l), poursuivre le traitement à la même dose et à la même fréquence.
  • -Traitement combiné
  • -Une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée dès la première dose chez tous les patients recevant un traitement combiné. Le traitement doit être poursuivi à la même dose et à la même fréquence.
  • +Traitement combiné par AVD/CHP
  • +Une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée dès la première dose chez tous les patients recevant un traitement combiné par AVD/CHP. Le traitement doit être poursuivi à la même dose et à la même fréquence.
  • +Traitement combiné par BrECADD
  • +Si des hématotoxicités se développent ou s'aggravent pendant le traitement combiné par BrECADD, les recommandations posologiques sont les suivantes:
  • +Si les leucocytes sont ≥2500/mm3, ≥2,5 x 109/l OU les neutrophiles sont ≥1500/mm3, ≥1,5 x 109/l ET les thrombocytes sont ≥80 000/mm3, ≥80 x 109/l: poursuivre le traitement à la même dose et à la même fréquence.
  • +Si les leucocytes sont < 2000-1000/mm3, < 2,0-1,0 x 109/l OU les neutrophiles sont < 1000-500/mm3, < 1,0-0,5 x 109/l ET les thrombocytes sont < 50 000-25 000/mm3, < 50,0-25,0 x 109/l: interrompre le traitement jusqu'à ce que la toxicité soit revenue à la valeur initiale; si les événements ne sont pas résolus avant le jour 28 du cycle, une réduction de la dose de brentuximab védotine à 1,2 mg/kg jusqu'à 120 mg au maximum, toutes les 3 semaines peut être envisagée.
  • +Si les leucocytes sont < 1000/mm3, < 1,0 x 109/l OU les neutrophiles sont < 500/mm3, < 0,5 x 109/l ET les thrombocytes sont < 25 000/mm3, < 25,0 x 109/l: interrompre le traitement jusqu'à ce que la toxicité soit revenue à la valeur initiale, puis reprendre le traitement par brentuximab védotine à une dose réduite de 1,2 mg/kg jusqu'à 120 mg au maximum, toutes les 3 semaines.
  • +Chez les patients recevant le schéma thérapeutique BrECADD, si un ou plusieurs événements surviennent lors d'un cycle donné, la dose est réduite au niveau inférieur et maintenue pour les cycles suivants.
  • +Si des événements surviennent lors de deux cycles successifs, la dose est réduite au niveau initial (voir tableau 1). Les événements comprennent une leucopénie pendant plus de 4 jours, une thrombopénie pendant un ou plusieurs jours, une infection de grade 4 selon les critères CTCAE (Common Terminology Criteria for Adverse Events), des toxicités d'autres grades selon les critères CTCAE et le report de traitement de plus de 2 semaines en raison d'un rétablissement insuffisant des paramètres sanguins.
  • +Tableau 1: Niveaux de dose pour le schéma thérapeutique BrECADD
  • +Niveau de dose Cyclophosphamide (C) Doxorubicine (A) Étoposide (E) Dacarbazine (D) Dexaméthasone (D)
  • +4 (dose complète 1250 mg/m2 40 mg/m2 150 mg/m2 250 mg/m2 40 mg
  • +3 1100 mg/m2 40 mg/m2 125 mg/m2 250 mg/m2 40 mg
  • +2 950 mg/m2 40 mg/m2 100 mg/m2 250 mg/m2 40 mg
  • +1 800 mg/m2 40 mg/m2 100 mg/m2 250 mg/m2 40 mg
  • +Niveau initial 650 mg/m2 35 mg/m2 100 mg/m2 250 mg/m2 40 mg
  • +
  • +
  • -Traitement combiné avec AVD
  • +Traitement combiné par Adcetris + AVD
  • -Traitement combiné avec CHP
  • +Traitement combiné par Adcetris + CHP
  • +Traitement combiné par Adcetris (Br) + ECADD (BrECADD)
  • +Les recommandations posologiques suivantes sont valables lorsqu'une neuropathie périphérique sensitive ou motrice s'est développée ou aggravée pendant un traitement combiné par BrECADD:
  • +En cas de neuropathie de grade 1 (paresthésie et/ou diminution des réflexes sans déficit fonctionnel): poursuivre le traitement à la même dose et à la même fréquence.
  • +En cas de neuropathie de grade 2 (limitations fonctionnelles, mais pas d'influence négative sur les activités quotidiennes) ou de grade 3 (influence négative sur les activités quotidiennes): interrompre le traitement jusqu'à ce que les symptômes soient revenus à un grade ≤1 ou à la valeur initiale, puis reprendre le traitement par brentuximab védotine à une dose réduite de 1,2 mg/kg jusqu'à 120 mg au maximum, toutes les 3 semaines.
  • +En cas de neuropathie de grade 4 (neuropathie sensitive invalidante ou neuropathie motrice menaçant le pronostic vital ou entraînant une paralysie): arrêter le traitement.
  • +Les données sur la sécurité et l'efficacité d'Adcetris dans le cadre du traitement combiné par BrECADD chez les patients âgés de 61 à 75 ans (n=85) proviennent d'une cohorte non randomisée (voir «Effets indésirables» et «Efficacité clinique»).
  • +
  • -Les RLP sont plus fréquentes et plus sévères chez les patients présentant des anticorps dirigés contre brentuximab védotine (voir rubrique «Effets indésirables»).
  • +Les RLP sont plus fréquentes et plus sévères chez les patients présentant des anticorps dirigés contre brentuximab védotine (voir «Effets indésirables»).
  • -Le traitement par brentuximab védotine peut provoquer une neuropathie périphérique tant sensitive que motrice. Il s'agit le plus souvent d'une maladie de grade 1 ou 2. La neuropathie périphérique induite par brentuximab védotine est généralement un effet de l'exposition cumulée au médicament et est dans la plupart des cas réversible (voir rubrique «Effets indésirables»).
  • -Les patients doivent être surveillés pour détecter tout symptôme de neuropathie; de tels symptômes sont par exemple: hypoesthésies, hyperesthésies, paresthésies, gêne, sensation de brûlure, douleur neuropathique ou faiblesse. L'apparition ou l'aggravation d'une neuropathie périphérique peut justifier un report de la perfusion suivante, une réduction de la dose de brentuximab védotine ou un arrêt du traitement (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Le traitement par brentuximab védotine peut provoquer une neuropathie périphérique tant sensitive que motrice. Il s'agit le plus souvent d'une maladie de grade 1 ou 2. La neuropathie périphérique induite par brentuximab védotine est généralement un effet de l'exposition cumulée au médicament et est dans la plupart des cas réversible (voir «Effets indésirables»).
  • +Les patients doivent être surveillés pour détecter tout symptôme de neuropathie; de tels symptômes sont par exemple: hypoesthésies, hyperesthésies, paresthésies, gêne, sensation de brûlure, douleur neuropathique ou faiblesse. L'apparition ou l'aggravation d'une neuropathie périphérique peut justifier un report de la perfusion suivante, une réduction de la dose de brentuximab védotine ou un arrêt du traitement (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Une anémie de grade 3 ou 4, une thrombopénie et une neutropénie prolongée (≥1 semaine) de grade 3 ou grade 4 peuvent survenir au cours du traitement par brentuximab védotine. Des cas de neutropénie fébrile (fièvre d'origine indéterminée sans infection documentée cliniquement ou microbiologiquement, avec un nombre de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l, une fièvre ≥38,5°C) ont été signalés au cours du traitement par brentuximab védotine. Une numération de la formule sanguine complète doit être réalisée avant l'administration de chaque dose. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter une fièvre et doivent être traités conformément aux recommandations de bonnes pratiques médicales en cas de neutropénie fébrile. En cas de neutropénie de grade 3 ou de grade 4, se reporter à la rubrique «Posologie/Mode d'emploi». Une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée chez tous les patients dès la première dose lorsque brentuximab védotine est utilisé en association à une chimiothérapie.
  • +Une anémie de grade 3 ou 4, une thrombopénie et une neutropénie prolongée (≥1 semaine) de grade 3 ou grade 4 peuvent survenir au cours du traitement par brentuximab védotine. Des cas de neutropénie fébrile (fièvre d'origine indéterminée sans infection documentée cliniquement ou microbiologiquement, avec un nombre de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l, une fièvre ≥38,5°C) ont été signalés au cours du traitement par brentuximab védotine. Une numération de la formule sanguine complète doit être réalisée avant l'administration de chaque dose. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter une fièvre et doivent être traités conformément aux recommandations de bonnes pratiques médicales en cas de neutropénie fébrile. En cas de neutropénie de grade 3 ou de grade 4, se reporter à «Posologie/Mode d'emploi». Une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée chez tous les patients dès la première dose lorsque brentuximab védotine est utilisé en association à une chimiothérapie (AVD/CHP). Lorsqu'Adcetris est utilisé en association dans le cadre du schéma thérapeutique BrECADD, une prophylaxie primaire par G-CSF doit être administrée à tous les patients à partir du jour 5 de chaque cycle.
  • -La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction rénale normale. En raison de l'exposition accrue à la monométhylauristatine E (MMAE), des effets secondaires peuvent survenir plus fréquemment chez les patients atteints d'insuffisance rénale de degré ≥3 que chez les patients présentant une fonction rénale normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • +La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction rénale normale. En raison de l'exposition accrue à la monométhylauristatine E (MMAE), des effets secondaires peuvent survenir plus fréquemment chez les patients atteints d'insuffisance rénale de degré ≥3 que chez les patients présentant une fonction rénale normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • -La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction hépatique normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique modéré (Child-Pugh B) ou sévère (Child-Pugh C) (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • +La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction hépatique normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique modéré (Child-Pugh B) ou sévère (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • -Dans les études précliniques, brentuximab védotine a été associé à une toxicité testiculaire et pourrait modifier la fertilité masculine (voir rubrique «Données précliniques»). Il faut donc recommander aux hommes traités par Adcetris de faire congeler des échantillons de sperme avant le traitement et de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement et les 6 mois suivant l'administration de la dernière dose.
  • +Dans les études précliniques, brentuximab védotine a été associé à une toxicité testiculaire et pourrait modifier la fertilité masculine (voir «Données précliniques»). Il faut donc recommander aux hommes traités par Adcetris de faire congeler des échantillons de sperme avant le traitement et de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement et les 6 mois suivant l'administration de la dernière dose.
  • -L'administration concomitante de brentuximab védotine et de kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4 et de la Pgp, a augmenté d'environ 73% les taux circulants de la MMAE, sans modifier les taux circulants de brentuximab védotine. L'administration concomitante de brentuximab védotine et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 et de la Pgp peut donc augmenter la fréquence de la neutropénie. En cas d'apparition d'une neutropénie, se reporter à la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
  • +L'administration concomitante de brentuximab védotine et de kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4 et de la Pgp, a augmenté d'environ 73% les taux circulants de la MMAE, sans modifier les taux circulants de brentuximab védotine. L'administration concomitante de brentuximab védotine et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 et de la Pgp peut donc augmenter la fréquence de la neutropénie. En cas d'apparition d'une neutropénie, se reporter «Posologie/Mode d'emploi».
  • -Doxorubicine, vinblastine et dacarbazine
  • +Doxorubicine, vinblastine et dacarbazine (AVD)
  • -Cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone
  • +Cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone (CHP)
  • +Étoposide, cyclophosphamide, doxorubicine, dacarbazine et dexaméthasone (schéma thérapeutique BrECADD)
  • +La pharmacocinétique de l'ADC et de la MMAE n'a pas été caractérisée dans le cadre du schéma thérapeutique BrECADD. L'exposition au brentuximab védotine et à la chimiothérapie concomitante du schéma thérapeutique BrECADD ne devrait pas être affectée.
  • -Il n'existe pas à ce jour de données concernant l'emploi de brentuximab védotine chez la femme enceinte. Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (voir la rubrique «Données précliniques»).
  • +Il n'existe pas à ce jour de données concernant l'emploi de brentuximab védotine chez la femme enceinte. Les expérimentations animales ont révélé une toxicité de reproduction (voir «Données précliniques»).
  • -Dans les études précliniques, le brentuximab védotine a été associé à une toxicité testiculaire et pourrait modifier la fertilité masculine. Il s'est avéré que la MMAE possède des propriétés aneugéniques (voir rubrique «Données précliniques»). Il faut donc recommander aux hommes traités par ce médicament de faire congeler des échantillons de sperme avant le traitement.
  • +Dans les études précliniques, le brentuximab védotine a été associé à une toxicité testiculaire et pourrait modifier la fertilité masculine. Il s'est avéré que la MMAE possède des propriétés aneugéniques (voir «Données précliniques»). Il faut donc recommander aux hommes traités par ce médicament de faire congeler des échantillons de sperme avant le traitement.
  • -Traitement combiné
  • +Traitement combiné (AVD/CHP)
  • +Traitement combiné (schéma thérapeutique BrECADD)
  • +Veuillez vous reporter aux différentes informations professionnelles en ce qui concerne la sécurité des chimiothérapeutiques administrés en association avec Adcetris (étoposide, cyclophosphamide, doxorubicine, dacarbazine et dexaméthasone).
  • +Dans l'étude HD21, 747 patients ont reçu BrECADD et 741 patients ont reçu eBEACOPP. Le profil de sécurité d'Adcetris chez les patients ayant reçu BrECADD est resté cohérent avec celui de l'autre traitement combiné (AVD/CHP).
  • +Des effets indésirables cardiaques graves sont survenus chez 2,7% des patients ayant reçuBrECADD et chez 1,1% des patients ayant reçu eBEACOPP. L'effet indésirable cardiaque grave le plus fréquent chez les patients ayant reçu BrECADD était la tachycardie (0,9%). L'effet indésirable cardiaque grave le plus fréquent chez les patients ayant reçu eBEACOPP était la fibrillation auriculaire (0,3%).
  • +Des effets indésirables graves sont survenus chez 39,4% des patients ayant reçu BrECADD et chez 36,4% des patients ayant reçu eBEACOPP. Les effets indésirables graves les plus fréquents chez les patients ayant reçu BrECADD (>3%) étaient la neutropénie fébrile (19,8%), la fièvre (4%) et la neutropénie (3,1%).
  • +Des effets indésirables graves ont entraîné l'arrêt du traitement chez 2% des patients dans les bras BrECADD et eBEACOPP.
  • +L'effet indésirable grave le plus fréquent ayant entraîné l'arrêt du traitement était la neutropénie fébrile (0,5%).
  • -Monothérapie
  • -Infections et infestations
  • -Très fréquents: infectiona (56%), infection des voies respiratoires supérieures (22%).
  • -Fréquents: Herpes zoster, pneumonie, candidose orale.
  • -Occasionnels: pneumonie à Pneumocystis jiroveci, bactériémie à staphylocoques, septicémie/choc septique.
  • -Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Très fréquents: neutropénie (22%).
  • -Fréquents: anémie, thrombopénie.
  • -Occasionnels: neutropénie fébrile.
  • -Affections du système immunitaire
  • -Occasionnels: anaphylaxie (urticaire, angio-œdème, hypotension et bronchospasme).
  • -Affections du métabolisme et de la nutrition
  • -Fréquents: hyperglycémie.
  • -Occasionnels: syndrome de lyse tumorale.
  • -Affections du système nerveux
  • -Très fréquents: neuropathie périphérique sensitive (46%), neuropathie périphérique motrice (13%).
  • -Fréquents: vertiges.
  • -Occasionnels: polyneuropathie avec démyélinisation.
  • -Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Très fréquents: toux (16%), dyspnée (12%).
  • -Fréquents: toxicité pulmonaire.
  • -Affections gastro-intestinales
  • -Très fréquents: nausées (30%), diarrhée (26%), vomissements (16%), constipation (12%), douleurs abdominales (11%).
  • -Occasionnels: pancréatite aiguë, occlusion intestinale/iléus, colite, érosion/ulcération gastro-intestinale.
  • -Affections hépatobiliaires
  • -Fréquents: élévation de l'alanine aminotransférase/aspartate aminotransférase (ALAT/ASAT); concernant les cas d'hépatotoxicité grave sous Adcetris, voir plus bas ainsi qu'à la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Très fréquents: éruption cutanéea (17%), prurit (13%).
  • -Fréquents: alopécie.
  • -Rares: syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique.
  • -Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Très fréquents: arthralgies (16%), myalgies (11%).
  • -Fréquents: dorsalgies.
  • -Troubles généraux et anomalies liés au site d'administration
  • -Très fréquents: fatigue (29%), fièvre (23%), réactions liées à la perfusiona (13%).
  • -Fréquents: frissons.
  • -Rares: réactions liées à l'extravasation au niveau du site de perfusionc.
  • -Investigations
  • -Très fréquents: perte de poids (12%).
  • -Traitement combiné
  • +Tableau 2: Effets indésirables d'Adcetris
  • +Classe de systèmes d'organes Effets indésirables (monotherapie) Effets indésirables (traitement combiné par AVD/CHP)d
  • -Très fréquents: infectiona (54%), infection des voies respiratoires supérieures (10%).
  • -Fréquents: pneumonie, candidiase orale, sepsis/choc septique, Herpes zoster.
  • -Occasionnels: Herpes simplex, pneumonie à Pneumocystis jiroveci.
  • +Très fréquent: Infectiona (56%), infection des voies respiratoires supérieures (22%) Infectiona (54%), infection des voies respiratoires supérieures (10%)
  • +Fréquent: Herpes zoster, pneumonie, candidose buccale Pneumonie, candidose buccale, septicémie/choc septique, herpes zoster
  • +Occasionnel: Pneumonie à Pneumocystis jiroveci, bactériémie à staphylocoques, septicémie/choc septique Herpes simplex, pneumonie à Pneumocystis jiroveci
  • +Fréquence inconnue: Leucoencéphalopathie multifocale progressive
  • -Très fréquents: neutropéniea (53%), anémie (21%), neutropénie fébrile (19%).
  • -Fréquents: thrombopénie.
  • +Très fréquent: Neutropénie (22%) Neutropéniea (53%), anémie (21%), neutropénie fébrile (19%)
  • +Fréquent: Anémie, thrombopénie Thrombopénie
  • +Occasionnel: Neutropénie fébrile
  • -Occasionnels: réaction anaphylactique liée à la transfusion.
  • +Occasionnel: Anaphylaxie (urticaire, angio-œdème, hypotension et bronchospasme) Réaction anaphylactique liée à la transfusion
  • -Très fréquents: perte d'appétit (18%).
  • -Fréquents: hyperglycémie.
  • -Occasionnels: syndrome de lyse tumorale.
  • +Très fréquent: Perte d'appétit (18%)
  • +Fréquent: Hyperglycémie Hyperglycémie
  • +Occasionnel: Syndrome de lyse tumorale Syndrome de lyse tumorale
  • -Très fréquents: neuropathie périphérique sensitivea (33%), vertiges (10%), neuropathie périphérique motricea (6%).
  • +Très fréquent: Neuropathie périphérique sensitive (46%), neuropathie périphérique motrice (13%) Neuropathie périphérique sensitivea (33%), vertiges (10%), neuropathie périphérique motricea (6%)
  • +Fréquent: Vertiges
  • +Occasionnel: Polyneuropathie démyélinisante
  • -Très fréquents: toux (14%), dyspnée (13%).
  • +Très fréquent: Toux (16%), dyspnée (12%) Toux (14%), dyspnée (13%)
  • +Fréquent: Toxicité pulmonaire
  • -Très fréquents: nausées (51%), constipation (39%), vomissements (31%), diarrhée (30%), stomatite (19%), douleurs abdominales (18%).
  • -Occasionnels: pancréatite aiguë.
  • +Très fréquent: Nausées (30%), diarrhée (26%), vomissements (16%), constipation (12%), douleurs abdominales (11%) Nausées (51%), constipation (39%), vomissements (31%), diarrhée (30%), stomatite (19%), douleurs abdominales (18%)
  • +Occasionnel: Pancréatite aiguë, occlusion intestinale/iléus, colite, érosion/ulcération gastro-intestinale Pancréatite aiguë
  • -Fréquents: élévation de l'alanine-aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate-aminotransférase (ASAT).
  • +Fréquent: Élévation de l'alanine aminotransférase/aspartate aminotransférase (ALAT/ASAT) (concernant les cas d'hépatotoxicité grave sous Adcetris, voir plus bas ainsi que sous «Mises en garde et précautions») Élévation de l'alanine aminotransférase/aspartate aminotransférase (ALAT/ASAT)
  • -Très fréquents: alopécie (26%), éruption cutanéea (14%).
  • -Fréquents: prurit.
  • -Occasionnels: syndrome de Stevens-Johnsonb.
  • -Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Très fréquents: douleurs osseuses (16%), arthralgie (16%), myalgies (12%), dorsalgies (11%).
  • +Très frequent: Éruption cutanéea (17%), prurit (13%) Alopécie (26%), éruption cutanéea (14%)
  • +Fréquent: Alopécie Prurit
  • +Occasionnel: Syndrome de Stevens-Johnsonb
  • +Rare: Syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Très fréquent: Arthralgie (16%), myalgie (11%) Douleurs osseuses (16%), arthralgie (16%), myalgie (12%), dorsalgie (11%)
  • +Fréquent: Dorsalgie
  • -Très fréquents: fatigue (30%), fièvre (27%).
  • -Fréquents: réactions liées à la perfusiona, frissons.
  • +Très fréquent: Fatigue (29%), fièvre (23%), réactions liées à la perfusiona (13%) Fatigue (30%), fièvre (27%)
  • +Fréquent: Frissons Réactions liées à la perfusiona, frissons
  • +Rare: Réactions liées à l'extravasation au niveau du site de perfusionc
  • -Très fréquents: perte de poids (20%).
  • +Très fréquent: Diminution du poids (12%) Perte de poids (20%)
  • -Très fréquents: insomnie (17%).
  • +Très fréquent: Insomnie (17%)
  • +
  • +d Ne contient aucune donnée issue de l'étude HD21 (schéma thérapeutique BrECADD).
  • -Une neutropénie sévère et prolongée (≥1 semaine) augmentant le risque d'infections graves des patients peut survenir sous Adcetris (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Une neutropénie fébrile a été rapportée chez <1% des patients (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Une neutropénie sévère et prolongée (≥1 semaine) augmentant le risque d'infections graves des patients peut survenir sous Adcetris (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Une neutropénie fébrile a été rapportée chez <1% des patients (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Une neutropénie a mené à un report d'administration de la dose chez 19% des patients dans les études cliniques sur Adcetris en tant que traitement combiné. Une neutropénie de grade 3 a été rapportée chez 17% des patients et de grade 4 chez 41% des patients. Une réduction de la dose s'est avérée nécessaire chez 2% des patients et un ou plusieurs des médicaments expérimentaux ont été arrêtés pour neutropénie chez moins de 1%.
  • +Une neutropénie a mené à un report d'administration de la dose chez 19% des patients dans les études cliniques C25003 (Adcetris + AVD) et SGN35-014 (Adcetris + CHP) sur Adcetris en tant que traitement combiné. Une neutropénie de grade 3 a été rapportée chez 17% des patients et de grade 4 chez 41% des patients. Une réduction de la dose s'est avérée nécessaire chez 2% des patients et un ou plusieurs des médicaments expérimentaux ont été arrêtés pour neutropénie chez moins de 1%.
  • +Dans l'étude clinique HD21 (BrECADD) sur Adcetris en tant que traitement combiné, la neutropénie a entraîné des reports de traitement chez 0,5% des patients. Une neutropénie de grade 3 a été rapportée chez 1,6% des patients et une neutropénie de grade 4 chez 9% des patients. Une réduction de la dose a été nécessaire chez 1,1% des patients et il n'y a eu aucun arrêt du traitement en raison d'une neutropénie grave. Tous les patients ont reçu une prophylaxie primaire par G-CSF (voir «Posologie/Mode d'emploi»). La fréquence de la neutropénie fébrile était de 26,6% chez les patients ayant reçu BrECADD.
  • +
  • -Des infections graves, y compris des infections opportunistes, sont apparues chez 15% des patients participant aux études cliniques sur Adcetris en tant que traitement combiné. En outre, un sepsis, un sepsis neutropénique, un choc septique ou une bactériémie sont apparus chez 4% des patients. Les infections opportunistes les plus fréquemment rapportées étaient causées par les virus de l'Herpes, Candida, Clostridium ou Pneumocystis jiroveci.
  • +Des infections graves, y compris des infections opportunistes, sont apparues chez 15% des patients participant aux études cliniques C25003 (Adcetris + AVD) et SGN35-014 (Adcetris + CHP) sur Adcetris en tant que traitement combiné. En outre, un sepsis, un sepsis neutropénique, un choc septique ou une bactériémie sont apparus chez 4% des patients. Les infections opportunistes les plus fréquemment rapportées étaient causées par les virus de l'Herpes, Candida, Clostridium ou Pneumocystis jiroveci.
  • +Dans l'étude clinique HD21 (BrECADD) sur Adcetris en tant que traitement combiné, des infections graves et des infestations sont apparues chez 13,9% des patients. Les événements les plus fréquemment rapportés étaient l'infection (2%), la pneumonie (1,6%) et l'infection neutropénique (1,1%).
  • +
  • -Dans l'étude clinique sur Adcetris en tant que traitement combiné avec AVD, une neuropathie induite par le traitement est apparue chez 67% de la population de l'étude; chez 11% des patients, il s'agissait d'une neuropathie périphérique motrice. La neuropathie périphérique a mené à l'arrêt du traitement chez 7%, à des réductions de la dose chez 21% et à des reports de l'administration de la dose chez 1% des patients. La durée moyenne jusqu'à l'apparition de la neuropathie périphérique était de 8 semaines chez les patients atteints de neuropathie périphérique. Les patients ayant arrêté le traitement en raison de la neuropathie périphérique avaient reçu en moyenne 8 doses d'Adcetris + AVD (A+AVD), avant qu'un ou plusieurs principes actifs ne soient arrêtés.
  • +Dans l'étude clinique sur Adcetris en tant que traitement combiné avec AVD, une neuropathie induite par le traitement est apparue chez 67% de la population de l'étude; chez 11% des patients, il s'agissait d'une neuropathie périphérique motrice. La neuropathie périphérique a mené à l'arrêt du traitement chez 7%, à des réductions de la dose chez 21% et à des reports de l'administration de la dose chez 1% des patients. La durée moyenne jusqu'à l'apparition de la neuropathie périphérique était de 8 semaines chez les patients atteints de neuropathie périphérique. Les patients ayant arrêté le traitement en raison de la neuropathie périphérique avaient reçu en moyenne 8 doses d'Adcetris + AVD, avant qu'un ou plusieurs principes actifs ne soient arrêtés.
  • -Dans l'étude clinique sur Adcetris en tant que traitement combiné avec CHP, une neuropathie induite par le traitement est apparue chez 52% de la population de l'étude; il s'agissait d'une neuropathie périphérique motrice chez 9% des patients. La neuropathie périphérique a mené à l'arrêt du traitement chez 1%, à des réductions de la dose chez 7% et à des reports de l'administration de la dose chez <1% des patients. La durée moyenne jusqu'à l'apparition de la neuropathie périphérique était de 9,1 semaines chez les patients atteints de neuropathie périphérique. Les patients ayant arrêté le traitement en raison de la neuropathie périphérique avaient reçu en moyenne 5 doses d'Adcetris + CHP (A+CHP), avant qu'un ou plusieurs principes actifs ne soient arrêtés.
  • +Dans l'étude clinique sur Adcetris en tant que traitement combiné avec CHP, une neuropathie induite par le traitement est apparue chez 52% de la population de l'étude; il s'agissait d'une neuropathie périphérique motrice chez 9% des patients. La neuropathie périphérique a mené à l'arrêt du traitement chez 1%, à des réductions de la dose chez 7% et à des reports de l'administration de la dose chez <1% des patients. La durée moyenne jusqu'à l'apparition de la neuropathie périphérique était de 9,1 semaines chez les patients atteints de neuropathie périphérique. Les patients ayant arrêté le traitement en raison de la neuropathie périphérique avaient reçu en moyenne 5 doses d'Adcetris + CHP, avant qu'un ou plusieurs principes actifs ne soient arrêtés.
  • +Dans l'étude clinique HD21 (BrECADD) sur Adcetris en tant que traitement combiné, une neuropathie périphérique sensitive induite par le traitement a été constatée chez 39% de la population de l'étude; une neuropathie périphérique motrice est apparue chez 3,7% des patients. La neuropathie périphérique sensitive en tant qu'événement indésirable grave n'a entraîné un arrêt du traitement chez aucun patient, elle a nécessité une réduction de la dose chez 4,7% des patients et un report de traitement chez 1,5% des patients. La neuropathie périphérique motrice en tant qu'événement indésirable grave n'a entraîné un arrêt du traitement chez aucun patient, elle a nécessité une réduction de la dose chez 0,7% des patients et un report de traitement chez 0,1% des patients.
  • +
  • -Une pancréatite aiguë (également d'issue fatale) a été rapportée en dehors des études pivots de phase II. Le diagnostic de pancréatite aiguë doit être envisagé en cas d'apparition ou de détérioration de douleurs abdominales chez un patient (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Une pancréatite aiguë (également d'issue fatale) a été rapportée en dehors des études pivots de phase II. Le diagnostic de pancréatite aiguë doit être envisagé en cas d'apparition ou de détérioration de douleurs abdominales chez un patient (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Des RLP, telles que céphalées, éruption cutanée, dorsalgies, vomissements, frissons, nausées, dyspnée, prurit, toux, douleurs au site d'injection et fièvre ont été rapportées chez 8% des patients. Des réactions anaphylactiques ont été signalées. Les symptômes d'une réaction anaphylactique peuvent notamment comprendre urticaire, angio-œdème, hypotension et bronchospasmes, mais sans y être limités.
  • +Des RLP, telles que céphalées, éruption cutanée, dorsalgies, vomissements, frissons, nausées, dyspnée, prurit, toux, douleurs au site d'injection et fièvre ont été rapportées chez 8% des patients dans les études cliniques C25003 (Adcetris + AVD) et SGN35-014 (Adcetris + CHP). Des réactions anaphylactiques ont été signalées. Les symptômes d'une réaction anaphylactique peuvent notamment comprendre urticaire, angio-œdème, hypotension et bronchospasmes, mais sans y être limités.
  • +Patients âgés
  • +Traitement combiné – Étude HD21
  • +La sécurité a été évaluée dans une cohorte plus âgée, non randomisée de 85 patients âgés de 61 à 75 ans atteints d'un LH de stade IIB non prétraité présentant une tumeur médiastinale volumineuse et/ou des lésions extra-ganglionnaires, d'un LH de stade III ou IV, en association avec une chimiothérapie (étoposide [E], cyclophosphamide [C], doxorubicine [A], dacarbazine [D] et dexaméthasone [D], BrECADD) (voir «Efficacité clinique»). Les effets indésirables rapportés plus fréquemment dans la cohorte plus âgée non randomisée que dans la cohorte randomisée de patients âgés de 18 à 60 ans étaient les affections gastro-intestinales (62,4 par rapport à 45,6%), une neutropénie fébrile (54,1 par rapport à 26,4%) et des infections (64,7 par rapport à 43,6%).
  • +
  • -Il n'existe pas d'antidote connu pouvant être utilisé pour le traitement d'un surdosage d'Adcetris. En cas de surdosage, le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite des effets indésirables, en particulier des infections et de la neutropénie, et un traitement symptomatique doit être administré (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Il n'existe pas d'antidote connu pouvant être utilisé pour le traitement d'un surdosage d'Adcetris. En cas de surdosage, le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite des effets indésirables, en particulier des infections et de la neutropénie, et un traitement symptomatique doit être administré (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Étude HD21
  • +La sécurité et l'efficacité d'Adcetris (brentuximab védotine [Br]) ont été évaluées dans le cadre d'une étude ouverte, prospective, multicentrique de phase III menée auprès de 1500 patients âgés de 18 à 60 ans atteints d'un LH de stade IIB non prétraité présentant une tumeur médiastinale volumineuse et/ou des lésions extra-ganglionnaires, d'un LH de stade III ou IV, en association avec une chimiothérapie (étoposide [E], cyclophosphamide [C], doxorubicine [A], dacarbazine [D] et dexaméthasone [D], BrECADD). Les patients atteints d'un LH nodulaire à prédominance lymphocytaire, d'une tumeur composite (Composite Lymphoma) ou d'une neuropathie périphérique (grade >1 selon les critères CTCAE) n'étaient pas éligibles pour l'étude.
  • +Sur les 1500 patients, 751 ont été affectés au bras BrECADD et 749 au bras eBEACOPP (bléomycine [B], étoposide [E], doxorubicine [A], cyclophosphamide [C], vincristine [O], procarbazine [P] et prednisone [P] en escalade) et ont été stratifiés selon la région de recrutement, l'âge, le sexe et l'International Prognostic Score (IPS). Les patients du bras BrECADD ont reçu 1,8 mg/kg d'Adcetris le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, administré par perfusion intraveineuse de 30 minutes. Les patients ont également reçu une chimiothérapie à base de 1250 mg/m2 de cyclophosphamide, 40 mg/m2 de doxorubicine, 150 mg/m2 d'étoposide ou de phosphate d'étoposide, 250 mg/m2 de dacarbazine et 40 mg de dexaméthasone.
  • +Tous les patients traités ont reçu une prophylaxie primaire par G-CSF. Après 2 cycles de traitement, une nouvelle stadification par TEP a été réalisée, les patients avec une TEP- ayant reçu au total 4 cycles et les patients avec une TEP+ au total 6 cycles de traitement. Le nombre médian de cycles dans les deux bras était de 4 (plage: 1 à 6 cycles).
  • +Données démographiques et caractéristiques de la maladie au début de l'étude
  • +Les caractéristiques démographiques et celles liées à la maladie initiales comprenaient l'âge, le sexe, le statut ECOG, le délai médian entre le diagnostic de LH et la randomisation, le stade de la maladie lors du diagnostic initial, les groupes IPS et la présence de symptômes B. Aucune différence significative en termes de caractéristiques des patients et de la maladie n'a été observée entre les deux bras. L'âge médian dans les deux bras était de 31 ans (plage: 18 à 60 ans).
  • +L'étude HD21 a été conçue avec 2 critères d'évaluation co-primaires (morbidité liée au traitement [TRMB] et SSP [selon l'investigateur avec confirmation centrale]). Le premier critère d'évaluation co-primaire de l'étude était de démontrer la toxicité réduite de BrECADD par rapport à eBEACOPP, mesurée par la TRMB. Si le test de supériorité démontrait une toxicité réduite, le deuxième critère d'évaluation co-primaire consistait à démontrer la non-infériorité de BrECADD par rapport à eBEACOPP en termes de SSP. La TRMB était définie comme toute toxicité organique de grade 3 ou 4 selon les Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) ou une toxicité hématologique de grade 4 pendant la chimiothérapie primaire, y compris la période allant jusqu'à 30 jours après la dernière dose de chimiothérapie.
  • +Au moment de l'analyse primaire, la supériorité pour la TRMB a été atteinte avec une réduction statistiquement significative du risque de 28%. De plus, la non-infériorité en termes de SSP a été atteinte avec une réduction du risque de 38% dans le bras BrECADD par rapport au bras eBEACOPP (HR non stratifié = 0,62 [IC à 98,87%; 0,369; 1,040]).
  • +Le tableau 3 présente la TRMB par bras de traitement.
  • +Tableau 3: Morbidité liée au traitement (TRMB) par bras de traitement (population de sécurité)
  • + BrECADD N=747 eBEACOPP N=741
  • +Nombre de patients présentant une TRMB 315 (42) 435 (59)
  • +Toxicité hématologique aiguë de grade 4 233 (31) 386 (52)
  • +Anémie 3 (<1) 3 (<1)
  • +Thrombopénie 227 (30) 383 (52)
  • +Infection 13 (2) 10 (1)
  • +Toxicité organique aiguë; grade 3 ou 4 140 (19) 129 (17)
  • +Affections cardiaques 18 (2) 10 (1)
  • +Affections gastro-intestinales (à l'exception des vomissements, des nausées et de la mucite) 58 (8) 32 (4)
  • +Affections hépatobiliaires 37 (5) 22 (3)
  • +Affections du système nerveux 21 (3) 40 (5)
  • +Neuropathie périphérique sensitive 10 (1) 17 (2)
  • +Neuropathie périphérique motrice 3 (<1) 1 (<1)
  • +Autre affection du système nerveux que la neuropathie 12 (2) 24 (3)
  • +Affections du rein et des voies urinaires 7 (<1) 10 (1)
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales 25 (3) 35 (5)
  • +Valeur p selon le test CMH <0,0001
  • +Risque relatif – non stratifié (BrECADD/eBEACOPP) (IC à 95%) 0,718 (0,648; 0,797)
  • +Risque relatif - stratifié (BrECADD/eBEACOPP) (IC à 95%) 0,715 (0,645; 0,792)
  • +% de différence (BrECADD-eBEACOPP) -16,5
  • +IC à 95% exact -21,6; -11,4
  • +
  • +Il a été démontré que l'incidence de la TRMB était réduite dans le bras BrECADD (42,2%) par rapport au bras eBEACOPP (58,7%), avec une valeur p <0,0001. Cela était principalement dû à la réduction des toxicités hématologiques de grade 4 (31,2% sous BrECADD et 52,1% sous eBEACOPP).
  • +D'autres critères d'évaluation secondaires de l'efficacité, tels que la SG, l'ORR, le taux de RC, la DRC et la qualité de vie, ont mis en évidence des bénéfices comparables dans les bras BrECADD et eBEACOPP dans la population ITT.
  • +L'étude HD21 incluait une cohorte non randomisée de 85 patients ayant été traités par BrECADD. L'âge médian était de 67 ans (plage: 61 à 75 ans).
  • +Le tableau 4 présente la TRMB chez les patients âgés de 61 à 75 ans ayant été traités par BrECADD.
  • +Tableau 4: Morbidité liée au traitement (TRMB) dans la cohorte plus âgée non randomisée (population de sécurité)
  • + BrECADD N=85
  • +Nombre de patients présentant une TRMB 67 (78,8)
  • +Toxicité hématologique aiguë de grade 4 61 (71,8)
  • +Anémie 3 (3,5)
  • +Thrombopénie 57 (67,1)
  • +Infection 10 (11,8)
  • +Toxicité organique aiguë; grade 3 ou 4 28 (32,9)
  • +Affections cardiaques 2 (2,4)
  • +Affections gastro-intestinales (à l'exception des vomissements, des nausées et de la mucite) 19 (22,4)
  • +Affections hépatobiliaires 2 (2,4)
  • +Affections du système nerveux 4 (4,7)
  • +Neuropathie périphérique sensitive 1 (1,2)
  • +Neuropathie périphérique motrice 2 (2,4)
  • +Autre affection du système nerveux que la neuropathie 3 (3,5)
  • +Affections du rein et des voies urinaires 3 (3,5)
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales 5 (5,9)
  • +
  • +L'ORR était de 88,2% et le taux de RC de 77,6%.
  • -Les critères d'évaluation secondaires les plus importants étaient la SSP selon la définition de l'IRF pour les patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée, le taux de rémission complète (RC) selon la définition de l'IRF à l'issue du traitement de l'étude, la survie globale (SG) et le taux de réponse objective (ORR) selon la définition de l'IRF à l'issue du traitement de l'étude. Les patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée ont vu leur SSP selon la définition de l'IRF s'améliorer significativement dans le bras Adcetris + CHP par rapport au bras CHOP (RR=0,59; IC à 95%: 0,42; 0,84; p=0,003) (voir le Tableau 1). La SG médiane n'a été atteinte dans aucun des deux bras de la population ITT. À la date limite de prise en compte des données (15 août 2018), il y avait eu 51 décès dans le bras Adcetris + CHP contre 73 dans le bras CHOP (RR=0,66; IC à 95%: 0,46; 0,95; p=0,024). Au terme de l'étude (date limite de prise en compte des données au 5 novembre 2020; durée médiane d'observation 67 mois), il y avait eu 68 décès dans le bras Adcetris + CHP contre 89 dans le bras CHOP (RR=0,72; IC à 95 %: 0,53; 0,99). Le taux de réponse objective était de 83% (IC à 95%: 77,7; 87,8) dans le bras Adcetris + CHP contre 72% (IC à 95%: 65,8; 77,9) dans le bras CHOP.
  • -Des analyses de sous-groupes ont été réalisées pour les patients porteurs d'un LAGCs diagnostiqué localement (pour SG) et pour les porteurs d'un LPTC non LAGCs (pour SSP et SG); voir le Tableau 1.
  • -Tableau 1: Analyse de sous-groupes des patients porteurs de LPTC LAGCs et non-LAGCs non prétraités par 1,8 mg/kg d'Adcetris le 1er jour d'un cycle de 3 semaines.
  • +Les critères d'évaluation secondaires les plus importants étaient la SSP selon la définition de l'IRF pour les patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée, le taux de rémission complète (RC) selon la définition de l'IRF à l'issue du traitement de l'étude, la survie globale (SG) et le taux de réponse objective (ORR) selon la définition de l'IRF à l'issue du traitement de l'étude. Les patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée ont vu leur SSP selon la définition de l'IRF s'améliorer significativement dans le bras Adcetris + CHP par rapport au bras CHOP (RR=0,59; IC à 95%: 0,42; 0,84; p=0,003) (voir tableau 5). La SG médiane n'a été atteinte dans aucun des deux bras de la population ITT. À la date limite de prise en compte des données (15 août 2018), il y avait eu 51 décès dans le bras Adcetris + CHP contre 73 dans le bras CHOP (RR=0,66; IC à 95%: 0,46; 0,95; p=0,024). Au terme de l'étude (date limite de prise en compte des données au 5 novembre 2020; durée médiane d'observation 67 mois), il y avait eu 68 décès dans le bras Adcetris + CHP contre 89 dans le bras CHOP (RR=0,72; IC à 95 %: 0,53; 0,99). Le taux de réponse objective était de 83% (IC à 95%: 77,7; 87,8) dans le bras Adcetris + CHP contre 72% (IC à 95%: 65,8; 77,9) dans le bras CHOP.
  • +Des analyses de sous-groupes ont été réalisées pour les patients porteurs d'un LAGCs diagnostiqué localement (pour SG) et pour les porteurs d'un LPTC non LAGCs (pour SSP et SG); voir tableau 5.
  • +Tableau 5: Analyse de sous-groupes des patients porteurs de LPTC LAGCs et non-LAGCs non prétraités par 1,8 mg/kg d'Adcetris le 1er jour d'un cycle de 3 semaines.
  • -a La SSP selon la définition de l'IRF est calculée sur la base des patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée, avec n=163 patients dans le bras A+CHP et n=151 dans le bras CHOP. La survie globale est calculée sur la base des patients porteurs d'un LAGCs diagnostiqué localement.
  • -b La SSP et la SG sont calculées sur la base des patients porteurs d'un non-LAGCs diagnostiqué localement.
  • -c Le hazard ratio (A+CHP/CHOP) et les intervalles de confiance à 95% se basent sur un modèle de régression de risque proportionnel de Cox stratifié avec des facteurs de stratification (LAGCs ALK+ par comparaison avec tous les autres et score International Prognostic Index [IPI] au début de l'étude). Le rapport de risque <1 est en faveur du bras A+CHP.
  • -d La valeur de p est calculée à l'aide d'un test de log-rank stratifié.
  • -e La valeur de p n'est pas ajustée en fonction de la multiplicité.
  • -f La date limite de prise en compte des données pour la SSP fixée par l'IRF (analyse primaire) était le 15 août 2018 (LAGCs confirmé de façon centralisée).
  • -g La date limite de prise en compte des données pour la SG (analyse primaire) était le 25 septembre 2019 (LAGCs diagnostiqué localement).
  • -h La date limite de prise en compte des données pour la SG (analyse finale) était le 5 novembre 2020 (LAGCs diagnostiqué localement).
  • +a La SSP selon la définition de l'IRF est calculée sur la base des patients porteurs d'un LAGCs confirmé de façon centralisée, avec n=163 patients dans le bras Adcetris+CHP et n=151 dans le bras CHOP. La survie globale est calculée sur la base des patients porteurs d'un LAGCs diagnostiqué localement.
  • +b La SSP et la SG sont calculées sur la base des patients porteurs d'un non-LAGCs diagnostiqué localement.c Le hazard ratio (Adcetris+CHP/CHOP) et les intervalles de confiance à 95% se basent sur un modèle de régression de risque proportionnel de Cox stratifié avec des facteurs de stratification (LAGCs ALK+ par comparaison avec tous les autres et score International Prognostic Index [IPI] au début de l'étude). Le rapport de risque <1 est en faveur du bras Adcetris+CHP.d La valeur de p est calculée à l'aide d'un test de log-rank stratifié.e La valeur de p n'est pas ajustée en fonction de la multiplicité.f La date limite de prise en compte des données pour la SSP fixée par l'IRF (analyse primaire) était le 15 août 2018 (LAGCs confirmé de façon centralisée).g La date limite de prise en compte des données pour la SG (analyse primaire) était le 25 septembre 2019 (LAGCs diagnostiqué localement).h La date limite de prise en compte des données pour la SG (analyse finale) était le 5 novembre 2020 (LAGCs diagnostiqué localement).
  • -La sécurité, la pharmacocinétique et l'activité antitumorale d'Adcetris chez 36 patients pédiatriques (âgés de 7 à 17 ans) atteints de LH récidivant ou réfractaire (r/r) et de sALCL (enfants âgés de 7 à 11 ans, n=12 et adolescents âgés de 12 à 17 ans, n=24) ont été évaluées dans le cadre d'une étude multicentrique ouverte de phase 1/2 à escalade de dose en monothérapie. La phase 1 de l'étude a permis de déterminer le profil de sécurité (voir rubrique «Effets indésirables»), la dose recommandée pour la phase 2 (RP2D), et d'évaluer la pharmacocinétique d'Adcetris (voir rubrique «Pharmacocinétique»). La phase 1 comprenait 3 patients HL r/r traités avec 1,4 mg/kg et 9 patients (7 HL r/r et 2 sALCL) traités avec 1,8 mg/kg. La RP2D a été fixée à 1,8 mg/kg. Dans l'ensemble de l'étude, au total, 16 patients atteints de HL r/r et 17 patients atteints de sALCL r/r, dont 10 étaient en première récidive, ont été traités par 1,8 mg/kg d'Adcetris. Le taux de réponse objective (ORR) a été examiné par un comité de surveillance indépendant (IRF) dans les deux phases de l'étude pour la RP2D. Sur ces 33 patients ayant reçu la RP2D, la réponse a pu être évaluée chez 32 d'entre eux. L'ORR des patients avec une réponse évaluable était de 47% chez les patients HL r/r, de 53% chez les patients sALCL r/r (traitement de deuxième ligne et ultérieur) et de 60% chez les patients sALCL en première récidive (traitement de deuxième ligne). Huit patients HL et 13 patients sALCL ont reçu une TCS après le traitement par Adcetris. La SCT allogénique a été la procédure de transplantation la plus fréquemment rapportée (n=11).
  • +La sécurité, la pharmacocinétique et l'activité antitumorale d'Adcetris chez 36 patients pédiatriques (âgés de 7 à 17 ans) atteints de LH récidivant ou réfractaire (r/r) et de sALCL (enfants âgés de 7 à 11 ans, n=12 et adolescents âgés de 12 à 17 ans, n=24) ont été évaluées dans le cadre d'une étude multicentrique ouverte de phase 1/2 à escalade de dose en monothérapie. La phase 1 de l'étude a permis de déterminer le profil de sécurité (voir «Effets indésirables»), la dose recommandée pour la phase 2 (RP2D), et d'évaluer la pharmacocinétique d'Adcetris (voir «Pharmacocinétique»). La phase 1 comprenait 3 patients HL r/r traités avec 1,4 mg/kg et 9 patients (7 HL r/r et 2 sALCL) traités avec 1,8 mg/kg. La RP2D a été fixée à 1,8 mg/kg. Dans l'ensemble de l'étude, au total, 16 patients atteints de HL r/r et 17 patients atteints de sALCL r/r, dont 10 étaient en première récidive, ont été traités par 1,8 mg/kg d'Adcetris. Le taux de réponse objective (ORR) a été examiné par un comité de surveillance indépendant (IRF) dans les deux phases de l'étude pour la RP2D. Sur ces 33 patients ayant reçu la RP2D, la réponse a pu être évaluée chez 32 d'entre eux. L'ORR des patients avec une réponse évaluable était de 47% chez les patients HL r/r, de 53% chez les patients sALCL r/r (traitement de deuxième ligne et ultérieur) et de 60% chez les patients sALCL en première récidive (traitement de deuxième ligne). Huit patients HL et 13 patients sALCL ont reçu une TCS après le traitement par Adcetris. La SCT allogénique a été la procédure de transplantation la plus fréquemment rapportée (n=11).
  • +La pharmacocinétique d'Adcetris n'a pas été étudiée dans le cadre du schéma thérapeutique BrECADD.
  • +
  • -Décembre 2022
  • +Juin 2025
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