| 28 Changements de l'information professionelle ellaOne |
-Insuffisance rénale: Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire.
- +Insuffisance rénale: aucune adaptation de la dose n'est nécessaire.
- +Traitement concomitant par des inducteurs enzymatiques: pour les femmes qui ont utilisé un médicament inducteur enzymatique (p.ex. carbamazépine, éfavirenz, rifampicine) au cours des 4 dernières semaines, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception d'urgence non hormonale (à savoir un dispositif intra-utérin au cuivre (DIU-Cu)) (cf. «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
- +
-Grossesse
- +Grossesse.
-ellaOne est une méthode contraceptive occasionnelle. Elle ne doit en aucun cas remplacer une contraception régulière. Il doit toujours être conseillé aux femmes d'adopter une méthode de contraception régulière.
-ellaOne n'empêche pas la survenue d'une grossesse dans tous les cas. C'est pourquoi il faut dans la mesure du possible renoncer à la prise de médicaments (ainsi que d'alcool, de nicotine et d'autres drogues) après avoir utilisé ellaOne, et ce jusqu'à ce qu'une grossesses ait été définitivement exclue.
- +Chez les femmes qui ont été traitées par des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques au cours des 4 dernières semaines, l'efficacité d'une contraception d'urgence médicamenteuse peut être réduite, augmentant ainsi le risque d'une grossesse non désirée (cf. «Interactions»). La patiente doit être informée du risque accru de grossesse, et un conseil personnalisé particulièrement minutieux s'avère nécessaire en tenant compte des autres possibilités de contraception d'urgence. En cas de doute, il convient de demander un avis auprès d'un gynécologue. L'utilisation d'ellaOne n'est pas recommandée chez les patientes sous traitement au long cours par un inducteur enzymatique du CYP3A4.
- +Lors de l'utilisation de médicaments inducteurs enzymatiques, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception d'urgence non hormonale (à savoir un dispositif intra-utérin au cuivre).
- +ellaOne est une méthode contraceptive occasionnelle. Elle ne doit en aucun cas remplacer une contraception régulière. Il doit toujours être conseillé aux femmes d'adopter une méthode de contraception régulière. Les patientes sous traitement au long cours par un inducteur enzymatique devraient être adressées à un médecin ayant une expérience appropriée.
- +ellaOne n'empêche pas la survenue d'une grossesse dans tous les cas. C'est pourquoi il faut dans la mesure du possible renoncer à la prise de médicaments (ainsi que d'alcool, de nicotine et d'autres drogues) après avoir utilisé ellaOne, et ce jusqu'à ce qu'une grossesse ait été définitivement exclue.
-Aucune donnée n'est disponible sur l'efficacité d'ellaOne quand il est pris plus de 120 heures (5 jours) après un rapport non protégé.
- +ellaOne n'interrompt pas une grossesse en cours.
-8,7% des femmes a signalé des saignements intermenstruels d'une durée moyenne de 2,4 jours. Dans la plupart des cas (88,2%), ce saignement était peu abondant (spotting). Parmi les femmes qui ont reçu ellaOne dans le cadre des études de phase III, seulement 0,4% ont signalé un saignement intermenstruel important.
-L'utilisation concomitante d'ulipristal acétate et de contraceptifs d'urgence contenant du lévonorgestrel n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
-Un retour rapide à la fécondité est probable, suite au traitement par ellaOne pour une contraception d'urgence.
-La contraception régulière doit donc être continuée ou commencée dès que possible après l'utilisation d'ellaOne pour s'assurer de la prévention continue de la grossesse. Bien que l'utilisation d'ellaOne ne constitue pas une contre-indication à l'utilisation continue d'une contraception hormonale régulière, ellaOne est susceptible de réduire son action contraceptive (voir «Interactions»).
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- +Dans les études cliniques, 8,7% des femmes traitées par ellaOne ont signalé des saignements intermenstruels d'une durée moyenne de 2,4 jours. Dans la plupart de ces cas (88,2%), ce saignement était peu abondant (spotting). Parmi les femmes qui ont reçu ellaOne dans le cadre des études de phase III, seulement 0,4% ont signalé un saignement intermenstruel important.
-Populations spécifiques
-Chez les patientes sous traitement de longue durée par des inducteurs enzymatiques du CYP3A4, l'utilisation d'ellaOne n'est pas recommandée, car l'efficacité de l'ulipristal acétate peut être réduite (voir «Interactions»).
-ellaOne n'interrompt pas une grossesse en cours.
- +L'utilisation concomitante d'ulipristal acétate et de contraceptifs d'urgence contenant du lévonorgestrel n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
- +Un retour rapide à la fécondité est probable, suite au traitement par ellaOne pour une contraception d'urgence. La contraception régulière doit donc être continuée ou commencée dès que possible après l'utilisation d'ellaOne pour s'assurer de la prévention continue de la grossesse. Bien que l'utilisation d'ellaOne ne constitue pas une contre-indication à l'utilisation continue d'une contraception hormonale régulière, ellaOne est susceptible de réduire son action contraceptive (voir «Interactions»).
- +Aucune donnée n'est disponible sur l'efficacité d'ellaOne quand il est pris plus de 120 heures (5 jours) après un rapport non protégé.
-Effets potentiels d'autres médicaments à affecter l'ulipristal acétate:
- +Effets potentiels d'autres médicaments affectant l'ulipristal acétate:
-Inducteurs du CYP3A4
-L'administration de rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, a entraîné une diminution de la Cmax et de l'ASC de l'ulipristal acétate de respectivement 90% et 93%. L'ASC du métabolite actif a diminué de 84% et la Cmax de 90-91%. L'utilisation concomitante avec des inducteurs du CYP3A4 (p.ex barbituriques, carbamazépine, éfavirenz, felbamate, modafinil, oxcarbazépine, primidone, rifabutine, rifampicine, topiramate et millepertuis/Hypericum perforatum) peut entraîner une diminution de l'efficacité d'ellaOne. C'est pourquoi l'utilisation d'ellaOne chez des femmes traitées par des inducteurs du CYP3A4 n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).
-En cas d'utilisation prolongée d'inhibiteurs de la protéase (tels que ritonavir ou nelfinavir) ou d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. névirapine), ils peuvent néanmoins agir comme des inducteurs enzymatiques en cas d'administration simultanée avec des hormones sexuelles et ce bien qu'ils soient connus comme étant des inhibiteurs puissants du cytochrome P450.
-Il faut tenir compte du fait que l'induction enzymatique disparaît lentement et que les effets sur les concentrations plasmatiques de l'ulipristal acétate peuvent, par conséquent, encore se manifester 2 à 3 semaines après la fin de la prise.
-Inhibiteurs du CYP3A4
- +- Inducteurs du CYP3A4
- +L'administration de rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, a entraîné une diminution de la Cmax et de l'ASC de l'ulipristal acétate de respectivement 90% et 93%. L'ASC du métabolite actif a diminué de 84% et la Cmax de 90-91%. L'utilisation concomitante avec des inducteurs du CYP3A4 peut par conséquent entraîner une diminution de l'efficacité d'ellaOne. Cela s'applique p.ex. aux médicaments suivants: barbituriques, bosentan, carbamazépine, éfavirenz, felbamate, modafinil, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine et topiramate ainsi qu'aux plantes médicinales contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
- +En cas d'utilisation prolongée d'inhibiteurs de la protéase (tels que ritonavir ou nelfinavir) ou d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. névirapine), ils peuvent néanmoins agir comme des inducteurs enzymatiques en cas d'administration simultanée avec des hormones sexuelles et ce bien qu'ils soient connus comme étant des inhibiteurs puissants du cytochrome P450. Dans certains cas, ces modifications peuvent être cliniquement significatives.
- +Une induction enzymatique peut encore se manifester jusqu'à 4 semaines après l'arrêt de ces médicaments.
- +C'est pourquoi, chez les patientes qui ont été traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques au cours des 4 dernières semaines, il convient d'envisager des méthodes de remplacement pour la contraception d'urgence (cf. «Posologie/Mode d'emploi», paragraphe «Recommandations posologiques particulières» ainsi que «Mises en garde et précautions»).
- +- Inhibiteurs du CYP3A4
-L'administration concomitante d'ulipristal acétate (comprimé de 10 mg) et de l'inhibiteur de la pompe à protons ésoméprazole (20 mg par jour pendant 6 jours) a entraîné une baisse moyenne d'environ 65% de la Cmax, un Tmax retardé (d'une durée médiane de 0,75 heure à 1,0 heure) et une augmentation de 13% de l'ASC. L'effet des médicaments qui augmentent le pH gastrique ne devrait pas être cliniquement important pour l'administration d'une dose unique d'ulipristal acétate.
- +L'administration concomitante d'ulipristal acétate (comprimé de 10 mg) et de l'inhibiteur de la pompe à protons ésoméprazole (20 mg par jour pendant 6 jours) a entraîné une baisse moyenne d'environ 65% de la Cmax, un Tmax retardé (d'une durée médiane de 0,75 heure à 1,0 heure) et une augmentation de 13% de l'ASC. L'influence des médicaments qui augmentent le pH gastrique ne devrait pas être cliniquement importante pour l'administration d'une dose unique d'ulipristal acétate.
-Substrats P-glycoprotéine (p-Gp)
-Les données in vitro indiquent que l'ulipristal acétate utilisé à des concentrations cliniques pertinentes peut être un inhibiteur de p-Gp. Les résultats in vivo (avec le substrat de la p-Gp fexofénadine) n'ont pas été concluants. Après administration d'une dose unique d'ulipristal acétate, les interactions avec la p-Gp ne sont donc peu susceptibles d'avoir des conséquences cliniques.
-Les données in vitro indiquent que l'ulipristal acétate pourrait être un inhibiteur des transporteurs de la BCRP (Protéine de résistance du cancer du sein) au niveau intestinal. Les effets de l'ulipristal acétate sur la BCRP sont peu susceptibles d'avoir des conséquences cliniques lors d'une prise unique d'ellaOne. Mais il faut tenir compte de ce fait lors de l'administration concomitante de substrats de la BCRP avec une fenêtre thérapeutique étroite.
- +Substrats P-glycoprotéine (p-Gp): les données in vitro indiquent que l'ulipristal acétate utilisé à des concentrations cliniques pertinentes peut être un inhibiteur de p-Gp. Les résultats in vivo (avec le substrat de la p-Gp fexofénadine) n'ont pas été concluants. Après administration d'une dose unique d'ulipristal acétate, les interactions avec la p-Gp ne sont donc peu susceptibles d'avoir des conséquences cliniques.
- +Autres transporteurs: les données in vitro indiquent que l'ulipristal acétate pourrait être un inhibiteur des transporteurs de la BCRP (Protéine de résistance du cancer du sein) au niveau intestinal. Les effets de l'ulipristal acétate sur la BCRP sont peu susceptibles d'avoir des conséquences cliniques lors d'une prise unique d'ellaOne. Mais il faut tenir compte de ce fait lors de l'administration concomitante de substrats de la BCRP avec une fenêtre thérapeutique étroite.
-Un allongement de plus de 7 jours du cycle menstruel au cours duquel elllaOne a été utilisée était plus fréquent chez les adolescentes que chez les adultes (42.6% contre 37.0%, risque relatif 1.36, intervalle de confiance: à 95% 1.04-1.78]; voir aussi «Mises en garde et précautions»). Pour les autres effets indésirables, aucune différence notable n'a été observée entre les adolescentes et les adultes.
- +Un allongement de plus de 7 jours du cycle menstruel au cours duquel ellaOne a été utilisée était plus fréquent chez les adolescentes que chez les adultes (42.6% contre 37.0%, risque relatif 1.36, intervalle de confiance à 95% 1.04-1.78]; voir aussi «Mises en garde et précautions»). Pour les autres effets indésirables, aucune différence notable n'a été observée entre les adolescentes et les adultes.
-L'ulipristal acétate est en grande partie (>98%) lié aux protéines plasmatiques, notamment à l'albumine, l'α1-glycoprotéine acide et la lipoprotéine de haute densité (HDL). Le volume de distribution moyen est de 3470 l.
- +L'ulipristal acétate est en grande partie (>98%) lié aux protéines plasmatiques, notamment à l'albumine, l'α1-glycoprotéine acide et la lipoprotéine de haute densité (HDL). Le volume de distribution moyen est de 3470 L.
-Enfants et adolescentes: La pharmacocinétique de l'ulipristal acétate n'a été étudiée que chez les femmes adultes.
- +Enfants et adolescentes: la pharmacocinétique de l'ulipristal acétate n'a été étudiée que chez les femmes adultes.
-Novembre 2015.
- +Juillet 2018.
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