ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Ivabradin Viatris 5 mg - Changements - 08.08.2024
72 Changements de l'information professionelle Ivabradin Viatris 5 mg
  • -Principe actif:
  • +Principes actifs
  • -Excipients:
  • -Noyau: lactose 71.0 mg (5 mg comprimé pelliculé) resp. 106.4 mg (7.5 mg comprimé pelliculé), croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, butylhydroxytoluène (E 321).
  • +Excipients
  • +Noyau: lactose 71,0 mg (5 mg comprimé pelliculé) resp. 106,4 mg (7,5 mg comprimé pelliculé), croscarmellose sodique (correspondant à 0,4 mg de sodium (5 mg comprimé pelliculé) resp. 0,6 mg (7,5 mg comprimé pelliculé)), stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, butylhydroxytoluène (E 321).
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Ivabradin Viatris 5 mg: comprimé pelliculé de couleur jaune, rond, sécable, portant l'inscription «5» gravée sur une face et sur l'autre côté avec une rainure de rupture. Un comprimé contient 5 mg d'ivabradine correspondant à 5.961 mg d'oxalate d'ivabradine.
  • -Ivabradin Viatris 7,5 mg: comprimé pelliculé de couleur beige, rond, biconvexe portant l'inscription «7,5» gravée sur une face. Un comprimé contient 7.5 mg d'ivabradine correspondant à 8.941 mg d'oxalate d'ivabradine.
  • -Après deux à quatre semaines de traitement, si le patient reste symptomatique, si la dose initiale est bien tolérée et si la fréquence cardiaque de repos reste supérieure à 60 bpm, la posologie peut être augmentée à la dose supérieure pour les patients recevant 2.5 ou 5 mg deux fois par jour, sans dépasser la dose de 7,5 mg deux fois par jour.
  • +Après deux à quatre semaines de traitement, si le patient reste symptomatique, si la dose initiale est bien tolérée et si la fréquence cardiaque de repos reste supérieure à 60 bpm, la posologie peut être augmentée à la dose supérieure pour les patients recevant 2,5 ou 5 mg deux fois par jour, sans dépasser la dose de 7,5 mg deux fois par jour.
  • -Si, durant le traitement, la fréquence cardiaque de repos descend en dessous de 50 battements par minute (bpm) ou si le patient présente des symptômes liés à la bradycardie tels que sensations vertigineuses, fatigue ou hypotension, la dose doit être diminuée en sachant qu'une posologie de 2.5 mg deux fois par jour (soit un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) peut être envisagée. Après diminution de la posologie, la fréquence cardiaque doit être surveillée (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Si, durant le traitement, la fréquence cardiaque de repos descend en dessous de 50 battements par minute (bpm) ou si le patient présente des symptômes liés à la bradycardie tels que sensations vertigineuses, fatigue ou hypotension, la dose doit être diminuée en sachant qu'une posologie de 2,5 mg deux fois par jour (soit un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) peut être envisagée. Après diminution de la posologie, la fréquence cardiaque doit être surveillée (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -La posologie initiale habituellement recommandée est de 5 mg deux fois par jour. Après deux semaines de traitement, cette posologie peut être augmentée à 7.5 mg deux fois par jour si la fréquence cardiaque au repos est de façon persistante au-dessus de 60 bpm, ou peut être diminuée à 2.5 mg deux fois par jour (un demi-comprimé de 5 mg deux fois par jour) si la fréquence cardiaque au repos est de façon persistante en-dessous de 50 bpm ou en cas de symptômes liés à une bradycardie tels que sensations vertigineuses, fatigue ou hypotension.
  • +La posologie initiale habituellement recommandée est de 5 mg deux fois par jour. Après deux semaines de traitement, cette posologie peut être augmentée à 7,5 mg deux fois par jour si la fréquence cardiaque au repos est de façon persistante au-dessus de 60 bpm, ou peut être diminuée à 2,5 mg deux fois par jour (un demi-comprimé de 5 mg deux fois par jour) si la fréquence cardiaque au repos est de façon persistante en-dessous de 50 bpm ou en cas de symptômes liés à une bradycardie tels que sensations vertigineuses, fatigue ou hypotension.
  • -Si, durant le traitement, la fréquence cardiaque au repos diminue de façon persistante en-dessous de 50 bpm ou si le patient présente des symptômes liés à une bradycardie, la posologie doit être diminuée à la dose inférieure chez les patients recevant 7.5 mg deux fois par jour ou 5 mg deux fois par jour. Si la fréquence cardiaque au repos augmente de façon persistante au-dessus de 60 bpm, la posologie peut être augmentée à la dose supérieure chez les patients recevant 2.5 mg deux fois par jour ou 5 mg deux fois par jour.
  • +Si, durant le traitement, la fréquence cardiaque au repos diminue de façon persistante en-dessous de 50 bpm ou si le patient présente des symptômes liés à une bradycardie, la posologie doit être diminuée à la dose inférieure chez les patients recevant 7,5 mg deux fois par jour ou 5 mg deux fois par jour. Si la fréquence cardiaque au repos augmente de façon persistante au-dessus de 60 bpm, la posologie peut être augmentée à la dose supérieure chez les patients recevant 2,5 mg deux fois par jour ou 5 mg deux fois par jour.
  • -Chez les patients âgés de 75 ans et plus, une posologie initiale plus faible doit être mise en place (2.5 mg deux fois par jour, c'est-à-dire un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) avant de l'augmenter si nécessaire.
  • +Chez les patients âgés de 75 ans et plus, une posologie initiale plus faible doit être mise en place (2,5 mg deux fois par jour, c'est-à-dire un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) avant de l'augmenter si nécessaire.
  • -·Grossesse, allaitement et femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace (voir rubrique «Grossesse/Allaitement»)
  • +·Grossesse, allaitement et femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»)
  • -Dans son indication dans l'angor stable chronique, l'ivabradine est uniquement un traitement symptomatique en raison de l'absence de bénéfice démontré sur les événements cardiovasculaires (ex: infarctus du myocarde ou mortalité cardiovasculaire) (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • +Dans son indication dans l'angor stable chronique, l'ivabradine est uniquement un traitement symptomatique en raison de l'absence de bénéfice démontré sur les événements cardiovasculaires (p.ex. infarctus du myocarde ou mortalité cardiovasculaire) (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • -Etant donné que la fréquence cardiaque peut considérablement fluctuer au cours du temps, des mesures répétées de la fréquence cardiaque, un ECG ou un suivi par Holter ECG sur 24 heures doivent être considérés pour déterminer la fréquence cardiaque de repos:
  • +Etant donné que la fréquence cardiaque peut considérablement fluctuer au cours du temps, des mesures répétées de la fréquence cardiaque, un ECG ou un suivi par Holter ECG sur 24 heures doivent être considérés pour déterminer la fréquence cardiaque de repos
  • -L'ivabradine n'est pas efficace dans le traitement ou la prévention des arythmies cardiaques et est susceptible de perdre son efficacité en cas de survenue d'une tachyarythmie (ex: tachycardie ventriculaire ou supraventriculaire). L'ivabradine n'est donc pas conseillée chez les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques interférant avec le fonctionnement du nœud sinusal.
  • +L'ivabradine n'est pas efficace dans le traitement ou la prévention des arythmies cardiaques et est susceptible de perdre son efficacité en cas de survenue d'une tachyarythmie (p.ex tachycardie ventriculaire ou supraventriculaire). L'ivabradine n'est donc pas conseillée chez les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques interférant avec le fonctionnement du nœud sinusal.
  • +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
  • +
  • -Inhibiteurs modérés du CYP3A4: des études spécifiques d'interactions chez des volontaires sains et chez des patients ont montré que l'association de l'ivabradine avec les médicaments diminuant la fréquence cardiaque, tels que le diltiazem ou le vérapamil, entraînent un accroissement de l'exposition à l'ivabradine (augmentation de 2 à 3 fois de l'Aire Sous la Courbe (ASC)) et une réduction supplémentaire de la fréquence cardiaque de 5 bpm. L'utilisation concomitante de l'ivabradine avec ces médicaments est contre-indiquée (voir rubrique «Contre-indications»).
  • +Inhibiteurs modérés du CYP3A4: Des études spécifiques d'interactions chez des volontaires sains et chez des patients ont montré que l'association de l'ivabradine avec les médicaments diminuant la fréquence cardiaque, tels que le diltiazem ou le vérapamil, entraînent un accroissement de l'exposition à l'ivabradine (augmentation de 2 à 3 fois de l'Aire Sous la Courbe (ASC)) et une réduction supplémentaire de la fréquence cardiaque de 5 bpm. L'utilisation concomitante de l'ivabradine avec ces médicaments est contre-indiquée (voir rubrique «Contre-indications»).
  • -Jus de pamplemousse: l'exposition d'ivabradine double lors de la consommation de jus de pamplemousse. La prise de jus de pamplemousse doit donc être évitée.
  • +Jus de pamplemousse: L'exposition d'ivabradine double lors de la consommation de jus de pamplemousse. La prise de jus de pamplemousse doit donc être évitée.
  • -·Inhibiteurs modérés du CYP3A4: l'utilisation concomitante de l'ivabradine avec les autres inhibiteurs modérés du CYP3A4 (ex: fluconazole) peut être envisagée à la posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour (soit un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) et si la fréquence cardiaque au repos est supérieure à 70 bpm, avec une surveillance de la fréquence cardiaque.
  • -·Inducteurs du CYP3A4: les inducteurs du CYP3A4 (tels que rifampicine, barbituriques, phénytoïne, Hypericum perforatum (millepertuis)) peuvent diminuer l'exposition à l'ivabradine, et son efficacité. L'utilisation concomitante de médicaments inducteurs du CYP3A4 nécessite un ajustement de la posologie de l'ivabradine. Il a été démontré que l'association de 10 mg d'ivabradine deux fois par jour à du millepertuis réduit de moitié l'ASC de l'ivabradine. La prise de millepertuis doit donc être réduite pendant le traitement par l'ivabradine.
  • +·Inhibiteurs modérés du CYP3A4: L'utilisation concomitante de l'ivabradine avec les autres inhibiteurs modérés du CYP3A4 (p.ex. fluconazole) peut être envisagée à la posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour (soit un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) et si la fréquence cardiaque au repos est supérieure à 70 bpm, avec une surveillance de la fréquence cardiaque.
  • +·Inducteurs du CYP3A4: Les inducteurs du CYP3A4 (tels que rifampicine, barbituriques, phénytoïne, Hypericum perforatum (millepertuis)) peuvent diminuer l'exposition à l'ivabradine, et son efficacité. L'utilisation concomitante de médicaments inducteurs du CYP3A4 nécessite un ajustement de la posologie de l'ivabradine. Il a été démontré que l'association de 10 mg d'ivabradine deux fois par jour à du millepertuis réduit de moitié l'ASC de l'ivabradine. La prise de millepertuis doit donc être réduite pendant le traitement par l'ivabradine.
  • -·Médicaments à visée cardiovasculaire allongeant l'intervalle QT (ex: quinidine, disopyramide, bépridil, sotalol, ibutilide, amiodarone).
  • -·Médicaments non cardiovasculaires allongeant l'intervalle QT (ex: pimozide, ziprasidone, sertindole, méfloquine, halofantrine, pentamidine, cisapride, érythromycine i.v.).
  • +·Médicaments à visée cardiovasculaire allongeant l'intervalle QT (p.ex. quinidine, disopyramide, bépridil, sotalol, ibutilide, amiodarone).
  • +·Médicaments non cardiovasculaires allongeant l'intervalle QT (p.ex. pimozide, ziprasidone, sertindole, méfloquine, halofantrine, pentamidine, cisapride, érythromycine i.v.).
  • -Diurétiques hypokaliémiants (diurétiques thiazidiques et diurétiques de l'anse): l'hypokaliémie peut augmenter le risque d'arythmie. Comme l'ivabradine peut provoquer une bradycardie, l'association de l'hypokaliémie et de la bradycardie constitue un facteur prédisposant à la survenue d'arythmies sévères, en particulier chez les patients présentant un syndrome du QT long, d'origine congénitale ou iatrogène.
  • +Diurétiques hypokaliémiants (diurétiques thiazidiques et diurétiques de l'anse): L'hypokaliémie peut augmenter le risque d'arythmie. Comme l'ivabradine peut provoquer une bradycardie, l'association de l'hypokaliémie et de la bradycardie constitue un facteur prédisposant à la survenue d'arythmies sévères, en particulier chez les patients présentant un syndrome du QT long, d'origine congénitale ou iatrogène.
  • -Ivabradine a été étudié lors d'essais cliniques menés chez environ 45000 participants.
  • +Ivabradine a été étudié lors d'essais cliniques menés chez environ 45'000 participants.
  • -Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques:
  • -Très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • +Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -Fréquents: Céphalées: généralement pendant le premier mois de traitement. Sensations vertigineuses, probablement liées à la bradycardie.
  • +Fréquents: Céphalées: généralement pendant le premier mois de traitement; sensations vertigineuses, probablement liées à la bradycardie.
  • -Occasionnels: palpitations, extrasystoles supra-ventriculaires, fibrillation ventriculaire*.
  • +Occasionnels: Palpitations, extrasystoles supra-ventriculaires, fibrillation ventriculaire*.
  • -Au cours de l'étude SIGNIFY, une fibrillation auriculaire a été observée chez 5,3% des patients traités par ivabradine versus 3,8% des patients dans le groupe placebo. Dans une analyse regroupant les données issues de toutes les études de phases II et III menées en double aveugle, d'une durée d'au moins trois mois et incluant plus de 40'000 patients, une incidence de 4,86% a été observée pour la survenue de la fibrillation auriculaire chez les patients traités par ivabradine comparativement à une incidence de 4,08% chez les sujets des groupes contrôle (HR 1,26; IC à 95% [1.15-1.39]).
  • +Au cours de l'étude SIGNIFY, une fibrillation auriculaire a été observée chez 5,3% des patients traités par ivabradine versus 3,8% des patients dans le groupe placebo. Dans une analyse regroupant les données issues de toutes les études de phases II et III menées en double aveugle, d'une durée d'au moins trois mois et incluant plus de 40'000 patients, une incidence de 4,86% a été observée pour la survenue de la fibrillation auriculaire chez les patients traités par ivabradine comparativement à une incidence de 4,08% chez les sujets des groupes contrôle (HR 1,26; IC à 95% [1,15-1,39]).
  • -·Les études cliniques d'électrophysiologie n'ont pas révélé d'influence de l'ivabradine sur les temps de conduction auriculo-ventriculaires et intra-ventriculaires ou sur l'intervalle QT corrigé;
  • +·Les études cliniques d'électrophysiologie n'ont pas révélé d'influence de l'ivabradine sur les temps de conduction auriculo-ventriculaires et intra-ventriculaires ou sur l'intervalle QT corrigé.
  • -Administrée à une posologie de 5 mg deux fois par jour, l'ivabradine a démontré son efficacité sur tous les paramètres d'épreuve d'effort dans les 2 à 4 semaines suivant la mise en route du traitement. Son efficacité a été confirmée à une posologie de 7,5 mg deux fois par jour. Le bénéfice additionnel par rapport à 5 mg deux fois par jour a notamment été démontré dans une étude contre produit de référence (aténolol): la durée totale de l'effort au creux de la concentration plasmatique a augmenté d'environ 1 minute après un mois de traitement sous ivabradine à une posologie de 5 mg deux fois par jour et s'est encore prolongée de presque 25 secondes après 3 mois de traitement supplémentaire sous ivabradine à une posologie de 7,5 mg deux fois par jour. Dans cette étude, l'action antiangoreuse et anti-ischémique de l'ivabradine a été confirmée chez les patients âgés de 65 ans ou plus. Les résultats d'efficacité des posologies 5 et 7,5 mg d'ivabradine deux fois par jour sont cohérents entre les études pour tous les paramètres utilisés lors des tests d'efforts (durée totale de l'exercice, délai d'apparition de la douleur angineuse limitante, délai de survenue de la douleur angineuse et délai d'apparition du sous-décalage du segment ST de 1 mm) et ont été associés à une baisse d'environ 70% de la fréquence des crises d'angor. L'administration d'ivabradine deux fois par jour a permis un maintien d'efficacité tout au long du nycthémère.
  • +Administrée à une posologie de 5 mg deux fois par jour, l'ivabradine a démontré son efficacité sur tous les paramètres d'épreuve d'effort dans les 2 à 4 semaines suivant la mise en route du traitement. Son efficacité a été confirmée à une posologie de 7,5 mg deux fois par jour. Le bénéfice additionnel par rapport à 5 mg deux fois par jour a notamment été démontré dans une étude contre produit de référence (aténolol): La durée totale de l'effort au creux de la concentration plasmatique a augmenté d'environ 1 minute après un mois de traitement sous ivabradine à une posologie de 5 mg deux fois par jour et s'est encore prolongée de presque 25 secondes après 3 mois de traitement supplémentaire sous ivabradine à une posologie de 7,5 mg deux fois par jour. Dans cette étude, l'action antiangoreuse et anti-ischémique de l'ivabradine a été confirmée chez les patients âgés de 65 ans ou plus. Les résultats d'efficacité des posologies 5 et 7,5 mg d'ivabradine deux fois par jour sont cohérents entre les études pour tous les paramètres utilisés lors des tests d'efforts (durée totale de l'exercice, délai d'apparition de la douleur angineuse limitante, délai de survenue de la douleur angineuse et délai d'apparition du sous-décalage du segment ST de 1 mm) et ont été associés à une baisse d'environ 70% de la fréquence des crises d'angor. L'administration d'ivabradine deux fois par jour a permis un maintien d'efficacité tout au long du nycthémère.
  • -L'étude n'a pas mis en évidence de différence de survenue du critère principal combiné entre le groupe ivabradine et le groupe placebo (risque relatif ivabradine/placebo 1,00, p=0,945).
  • -Dans une analyse post-hoc réalisée chez un sous-groupe de patients présentant un angor symptomatique au moment de la randomisation (n=1507), aucun problème de sécurité d'emploi relatif à des décès cardiovasculaires, des hospitalisations pour infarctus aigu du myocarde ou pour insuffisance cardiaque n'a été détecté (ivabradine 12,0% versus placebo 15,5%, p=0,05).
  • -Une importante étude, SIGNIFY, a été réalisée chez 19'102 patients coronariens sans signe clinique d'insuffisance cardiaque (FEVG >40%) et recevant déjà un traitement optimal. La posologie utilisée dans l'étude était supérieure à celle approuvée dans l'information professionnelle: la posologie initiale avait été fixée à 7,5 mg deux fois par jour (5 mg deux fois par jour pour les patients âgés de plus de 75 ans) et était ensuite augmentée jusqu'à 10 mg deux fois par jour. Le critère principal d'efficacité était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire et l'infarctus du myocarde non-fatal. L'étude n'a pas mis en évidence de différence de survenue du critère principal combiné entre le groupe ivabradine et le groupe placebo (risque relatif ivabradine/placebo 1,08, p=0,197). Une bradycardie a été rapportée par 17.9% des patients dans le groupe ivabradine (2,1% dans le groupe placebo). Au cours de l'étude, 7,1% des patients ont également reçu du vérapamil, du diltiazem ou des inhibiteurs puissants du CYP 3A4.
  • -Contrairement à ce qu'il fut observé dans le sous-groupe de patients présentant un angor symptomatique de classe CCS ≥ I (n=14286) (risque relatif ivabradine/placebo 1,11, p=0,110), une augmentation faible mais statistiquement significative de la survenue du critère principal combiné a été observée dans un sous-groupe prédéfini de patients présentant un angor symptomatique de classe CCS II ou plus à l'inclusion (n=12049) (incidence annuelle de 3,4% vs 2,9%; risque relatif ivabradine/placebo 1,18; p=0,018). L'utilisation, au cours de l'étude, d'une posologie supérieure à celle approuvée dans l'information professionnelle n'explique pas totalement ces observations.
  • +L'étude n'a pas mis en évidence de différence de survenue du critère principal combiné entre le groupe ivabradine et le groupe placebo (risque relatif ivabradine/placebo 1,00; p=0,945).
  • +Dans une analyse post-hoc réalisée chez un sous-groupe de patients présentant un angor symptomatique au moment de la randomisation (n=1507), aucun problème de sécurité d'emploi relatif à des décès cardiovasculaires, des hospitalisations pour infarctus aigu du myocarde ou pour insuffisance cardiaque n'a été détecté (ivabradine 12,0% versus placebo 15,5%; p=0,05).
  • +Une importante étude, SIGNIFY, a été réalisée chez 19'102 patients coronariens sans signe clinique d'insuffisance cardiaque (FEVG >40%) et recevant déjà un traitement optimal. La posologie utilisée dans l'étude était supérieure à celle approuvée dans l'information professionnelle: La posologie initiale avait été fixée à 7,5 mg deux fois par jour (5 mg deux fois par jour pour les patients âgés de plus de 75 ans) et était ensuite augmentée jusqu'à 10 mg deux fois par jour. Le critère principal d'efficacité était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire et l'infarctus du myocarde non-fatal. L'étude n'a pas mis en évidence de différence de survenue du critère principal combiné entre le groupe ivabradine et le groupe placebo (risque relatif ivabradine/placebo 1,08; p=0,197). Une bradycardie a été rapportée par 17,9% des patients dans le groupe ivabradine (2,1% dans le groupe placebo). Au cours de l'étude, 7,1% des patients ont également reçu du vérapamil, du diltiazem ou des inhibiteurs puissants du CYP 3A4.
  • +Contrairement à ce qu'il fut observé dans le sous-groupe de patients présentant un angor symptomatique de classe CCS ≥I (n=14'286) (risque relatif ivabradine/placebo 1,11; p=0,110), une augmentation faible mais statistiquement significative de la survenue du critère principal combiné a été observée dans un sous-groupe prédéfini de patients présentant un angor symptomatique de classe CCS II ou plus à l'inclusion (n=12'049) (incidence annuelle de 3,4% versus 2,9%; risque relatif ivabradine/placebo 1,18; p=0,018). L'utilisation, au cours de l'étude, d'une posologie supérieure à celle approuvée dans l'information professionnelle n'explique pas totalement ces observations.
  • -La population de cette étude présentait une insuffisance cardiaque chronique systolique de classe NYHA II (48,7% de la population); III (49,5%) et IV (1,7%), stable depuis au moins 4 semaines une hospitalisation documentée pour aggravation de l'insuffisance cardiaque dans les 12 mois précédant la sélection, et en rythme sinusal lors de la sélection avec une fréquence cardiaque au repos ≥70 bpm. Les patients recevaient un traitement standard comprenant des bêta-bloquants (89%), des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et/ou des antagonistes de l'angiotensine II (91%), des diurétiques (83%), des antagonistes de l'aldostérone (60%) et des préparations digitaliques (22%). Dans le groupe ivabradine, la dose moyenne était de 6,4 ± 1,4 mg deux fois par jour. La durée médiane de suivi a été de 22,9 mois.
  • -Le critère principal était un critère combiné associant mortalité cardiovasculaire (y compris décès d'origine inconnue) et hospitalisation pour aggravation de l'insuffisance cardiaque. L'étude a mis en évidence une réduction de 18% du risque relatif de survenue du critère principal combiné cliniquement et statistiquement significative (hazard ratio ivabradine/placebo: 0.82, 95%CI [0.75; 0.90] - p<0.0001). La réduction du risque absolu était de 4,2%. L'effet du traitement apparaît dans les 3 mois et était significatif dans les 6 mois après l'initiation du traitement.
  • +La population de cette étude présentait une insuffisance cardiaque chronique systolique de classe NYHA II (48,7% de la population), III (49,5%) et IV (1,7%), stable depuis au moins 4 semaines une hospitalisation documentée pour aggravation de l'insuffisance cardiaque dans les 12 mois précédant la sélection, et en rythme sinusal lors de la sélection avec une fréquence cardiaque au repos ≥70 bpm. Les patients recevaient un traitement standard comprenant des bêta-bloquants (89%), des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et/ou des antagonistes de l'angiotensine II (91%), des diurétiques (83%), des antagonistes de l'aldostérone (60%) et des préparations digitaliques (22%). Dans le groupe ivabradine, la dose moyenne était de 6,4 ± 1,4 mg deux fois par jour. La durée médiane de suivi a été de 22,9 mois.
  • +Le critère principal était un critère combiné associant mortalité cardiovasculaire (y compris décès d'origine inconnue) et hospitalisation pour aggravation de l'insuffisance cardiaque. L'étude a mis en évidence une réduction de 18% du risque relatif de survenue du critère principal combiné cliniquement et statistiquement significative (hazard ratio ivabradine/placebo: 0,82; 95% CI [0,75; 0,90] - p<0,0001). La réduction du risque absolu était de 4,2%. L'effet du traitement apparaît dans les 3 mois et était significatif dans les 6 mois après l'initiation du traitement.
  • -Effet du traitement sur le critère principal combiné, ses composantes, et les critères secondaires.
  • - Ivabradine (N=3241) n (%) Placebo (N=3264) n (%) Risque relatif [IC: 95%] Valeur p
  • -Critère principal combiné 793 (24.47) 937 (28.71) 0.82 [0.75;0.90] <0.0001
  • +Effet du traitement sur le critère principal combiné, ses composantes, et les critères secondaires
  • + Ivabradine (n=3241) n (%) Placebo (n=3264) n (%) Risque relatif [IC: 95%] Valeur p
  • +Critère principal combiné 793 (24,47) 937 (28,71) 0,82 [0,75; 0,90] <0,0001
  • -·mortalité cardiovasculaire 449 (13.85) 491 (15.04) 0.91 [0.80;1.03] 0.128
  • -·hospitalisation pour aggravation de l'insuffisance cardiaque 514 (15.86) 672 (20.59) 0.74 [0.66;0.83] <0.0001
  • +·mortalité cardiovasculaire 449 (13,85) 491 (15,04) 0,91 [0,80; 1,03] 0,128
  • +·hospitalisation pour aggravation de l'insuffisance cardiaque 514 (15,86) 672 (20,59) 0,74 [0,66; 0,83] <0,0001
  • -·mortalité toutes causes 503 (15.52) 552 (16.91) 0.90 [0.80;1.02] 0.092
  • -·décès par insuffisance cardiaque 113 (3.49) 151 (4.63) 0.74 [0.58;0.94] 0.014
  • -·hospitalisation toutes causes 1231 (37.98) 1356 (41.54) 0.89 [0.82;0.96] 0.003
  • -·hospitalisation pour raisons cardiovasculaires 977 (30.15) 1122 (34.38) 0.85 [0.78;0.92] 0.0002
  • +·mortalité toutes causes 503 (15,52) 552 (16,91) 0,90 [0,80; 1,02] 0,092
  • +·décès par insuffisance cardiaque 113 (3,49) 151 (4,63) 0,74 [0,58; 0,94] 0,014
  • +·hospitalisation toutes causes 1231 (37,98) 1356 (41,54) 0,89 [0,82; 0,96] 0,003
  • +·hospitalisation pour raisons cardiovasculaires 977 (30,15) 1122 (34,38) 0,85 [0,78; 0,92] 0,0002
  • -Une amélioration de la classe NYHA a été observée lors de la dernière évaluation, 887 (28%) patients sous ivabradine ont présenté une amélioration; versus 776 (24%) dans le groupe placebo (p=0.001).
  • +Une amélioration de la classe NYHA a été observée lors de la dernière évaluation, 887 (28%) patients sous ivabradine ont présenté une amélioration; versus 776 (24%) dans le groupe placebo (p=0,001).
  • -L'absorption de l'ivabradine est rapide et presque complète après administration orale avec un pic de concentration plasmatique atteint en 1,5 heure environ. La biodisponibilité absolue des comprimés d'ivabradine est proche de 40%, en raison de l'effet de premier passage.
  • -Les aliments retardent l'absorption d'environ 1 heure et augmentent l'exposition plasmatique de 20 à 30%. La prise de comprimés pendant les repas est recommandée afin de diminuer la variabilité infra-individuelle à l'exposition plasmatique (voir rubrique «Posologie / Mode d'emploi»).
  • +L'absorption de l'ivabradine est rapide et presque complète après administration orale avec un pic de concentration plasmatique atteint en 1.5 heure environ. La biodisponibilité absolue des comprimés d'ivabradine est proche de 40%, en raison de l'effet de premier passage.
  • +Les aliments retardent l'absorption d'environ 1 heure et augmentent l'exposition plasmatique de 20 à 30%. La prise de comprimés pendant les repas est recommandée afin de diminuer la variabilité infra-individuelle à l'exposition plasmatique (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -·Sujets âgés: aucune différence pharmacocinétique (ASC et Cmax) n'a été observée entre le sujet âgé (>65 ans), ou très âgé (>75 ans) et la population générale (voir rubrique «Posologie / Mode d'emploi»).
  • -·Insuffisance rénale: l'impact de l'insuffisance rénale (clairance de la créatinine de 15 à 60 ml/min) sur la pharmacocinétique de l'ivabradine est minime, compte tenu de la faible contribution de la clairance rénale (environ 20%) dans l'élimination totale de l'ivabradine et de son principal métabolite S18982 (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -·Insuffisance hépatique: chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh jusqu'à 7), les taux d'ivabradine libre et de son principal métabolite actif sont supérieurs d'environ 20% aux taux des sujets ayant une fonction hépatique normale. Les données sont insuffisantes pour tirer des conclusions chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n'est disponible chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques «Posologie / Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +·Sujets âgés: Aucune différence pharmacocinétique (ASC et Cmax) n'a été observée entre le sujet âgé (>65 ans), ou très âgé (>75 ans) et la population générale (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +·Insuffisance rénale: L'impact de l'insuffisance rénale (clairance de la créatinine de 15 à 60 ml/min) sur la pharmacocinétique de l'ivabradine est minime, compte tenu de la faible contribution de la clairance rénale (environ 20%) dans l'élimination totale de l'ivabradine et de son principal métabolite S18982 (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +·Insuffisance hépatique: Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh jusqu'à 7), les taux d'ivabradine libre et de son principal métabolite actif sont supérieurs d'environ 20% aux taux des sujets ayant une fonction hépatique normale. Les données sont insuffisantes pour tirer des conclusions chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n'est disponible chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Ne pas conserver au-dessus de 30 °C et tenir hors de la portée des enfants.
  • +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C et tenir hors de portée des enfants.
  • -Comprimés pelliculés à 5 mg (sécable): 56, 112 comprimés (B)
  • -Comprimés pelliculés à 7.5 mg (non sécable): 56, 112 comprimés (B)
  • +Comprimés pelliculés à 5 mg (sécable): 56, 112 comprimés. (B)
  • +Comprimés pelliculés à 7,5 mg (non sécable): 56, 112 comprimés. (B)
  • -[Version 102 F]
  • +[Version 103 F]
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | Identification | Contact | Home