| 44 Changements de l'information professionelle Itovebi 3 mg |
-La prise en charge des effets indésirables peut nécessiter une interruption temporaire, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par Itovebi. Le traitement par Itovebi doit être arrêté définitivement si une patiente ne tolère pas la dose quotidienne de 3 mg (voir tableau 1). Le tableau 1 présente les réductions de la dose recommandées en cas d'effets indésirables.
- +La prise en charge des effets indésirables peut nécessiter une interruption temporaire, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par Itovebi. Le tableau 1 présente les réductions de la dose recommandées en cas d'effets indésirables.
-Deuxième réduction de la dose 3 mg/jour
- +Deuxième réduction de la dose 3 mg/joura
- +aLe traitement par Itovebi doit être arrêté définitivement si une patiente ne tolère pas la dose quotidienne de 3 mg.
-Avant l'instauration du traitement par Itovebi, les taux de glucose à jeun dans le plasma (glycémie plasmatique à jeun, GPAJ) et dans le sang (glycémie sanguine à jeun, GSAJ) ainsi que les taux d'HbA1c doivent être mesurés et la glycémie plasmatique/sanguine doit être optimisée chez toutes les patientes. Après le début du traitement par Itovebi, la glycémie à jeun (GPAJ ou GSAJ) des patientes doit être contrôlée selon le schéma recommandé, si nécessaire par les patientes elles-mêmes (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Avant l'instauration du traitement par Itovebi, les taux de glucose à jeun dans le plasma (glycémie plasmatique à jeun, GPAJ) et dans le sang (glycémie sanguine à jeun, GSAJ) ainsi que les taux d'HbA1c doivent être mesurés et la glycémie plasmatique/sanguine doit être optimisée chez toutes les patientes (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Avant l'instauration du traitement par Itovebi et pendant celui-ci, il convient d'évaluer les patientes quant à un éventuel trouble de la fonction rénale (voir «Groupes de patients particuliers, Patients présentant des troubles de la fonction rénale» et «Pharmacocinétique»).
- +Après le début du traitement par Itovebi, la glycémie à jeun (GPAJ ou GSAJ) des patientes doit être contrôlée selon le schéma recommandé, si nécessaire par les patientes elles-mêmes (voir «Mises en garde et précautions»).
-> LSN à 160 mg/dl (8,9 mmol/l) ·Aucun ajustement de la dose d'Itovebi nécessaire. ·Envisager des adaptations alimentaires (p.ex. alimentation pauvre en glucides) et veiller à un apport hydrique suffisant. ·Envisager l'instauration ou l'intensification d'antihyperglycémiants orauxc chez les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémied.
- +> LSN jusqu’à 160 mg/dl (> LSN jusqu'à 8,9 mmol/l) ·Aucun ajustement de la dose d'Itovebi nécessaire. ·Envisager des adaptations alimentaires (p.ex. alimentation pauvre en glucides) et veiller à un apport hydrique suffisant. ·Envisager l'instauration ou l'intensification d'antihyperglycémiants orauxc chez les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémied.
-> 250 à 500 mg/dl (> 13,9 – 27,8 mmol/l) ·Interrompre l'administration d'Itovebi. ·Instaurer ou intensifier les antihyperglycémiantsc,e. ·Si nécessaire, apport hydrique selon les besoins. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l) dans les 7 jours, reprendre l'administration d'Itovebi au même niveau de dose. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l) dans les ≥8 jours, reprendre l'administration d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1). ·Si une glycémie à jeun > 250 – 500 mg/dl (> 13,9 – 27,8 mmol/l) réapparaît dans les 30 jours, interrompre l'administration d'Itovebi jusqu'à ce que la glycémie à jeun soit revenue à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/). Reprendre Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1).
-> 500 mg/dl (> 27,8 mmol/l) ·Interrompre l'administration d'Itovebi. ·Instaurer ou intensifier les antihyperglycémiantsc,e. ·Rechercher une éventuelle déplétion volumique et une cétose et assurer un apport hydrique approprié. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l), reprendre l'administration d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1). ·Si une glycémie à jeun > 500 mg/dl (> 27,8 mmol/l) réapparaît dans les 30 jours, arrêter définitivement l'administration d'Itovebi.
-LSN (limite supérieure de la normale). a La glycémie à jeun (GPAJ ou GSAJ) doit être contrôlée avant la prise. Les taux de glucose à jeun indiqués dans ce tableau correspondent à la classification de l'hyperglycémie selon les Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE, critères communs de terminologie pour les événements indésirables) version 4.03. b Dans l'étude INAVO120, une prophylaxie par la metformine était recommandée chez les patients présentant des facteurs de risque (voir «Mises en garde et précautions»). c Instaurer des antihyperglycémiants appropriés tels que la metformine, les inhibiteurs du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2) ou les insulino-sensibilisateurs (p. ex., les thiazolidinédiones ou les inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 [DPP-4]) et, en ce qui concerne les recommandations relatives à la posologie et à la titration des doses, se référer à l'information professionnelle correspondante ainsi qu'aux directives locales en vigueur pour le traitement de l'hyperglycémie. La metformine était recommandée comme médicament initial de préférence dans l'étude INAVO120 (voir «Effets indésirables»). d Les facteurs de risque d'hyperglycémie comprennent notamment: (pré)diabète, taux d'HbA1c ≥5,7% à < 6,5%, IMC ≥30 kg/m2, âge ≥45 ans, antécédents de diabète gestationnel et antécédents familiaux de diabète sucré (voir «Mises en garde et précautions»). e Dans l'étude INAVO120, il était permis de contrôler la glycémie avec de l'insuline à courte durée d'action, l'objectif étant de ne maintenir la glycémie par des principes actifs oraux qu'une fois l'épisode aigu résolu.
- +> 250 à 500 mg/dl (> 13,9 – 27,8 mmol/l) ·Interrompre l'administration d'Itovebi. ·Instaurer ou intensifier les antihyperglycémiantsc, e. ·Si nécessaire, apport hydrique selon les besoins. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l) dans les 7 jours, reprendre l'administration d'Itovebi au même niveau de dose. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l) dans les ≥8 jours, reprendre l'administration d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1). ·Si une glycémie à jeun > 250 – 500 mg/dl (> 13,9 – 27,8 mmol/l) réapparaît dans les 30 jours, interrompre l'administration d'Itovebi jusqu'à ce que la glycémie à jeun soit revenue à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/). Reprendre Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1).
- +> 500 mg/dl (> 27,8 mmol/l) ·Interrompre l'administration d'Itovebi. ·Instaurer ou intensifier les antihyperglycémiantsc, e. ·Rechercher une éventuelle déplétion volumique et une cétose et assurer un apport hydrique approprié. ·Si la glycémie à jeun chute à ≤160 mg/dl (≤8,9 mmol/l), reprendre l'administration d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur (voir tableau 1). ·Si une glycémie à jeun > 500 mg/dl (> 27,8 mmol/l) réapparaît dans les 30 jours, arrêter définitivement l'administration d'Itovebi.
- +LSN (limite supérieure de la normale). a La glycémie à jeun (GPAJ ou GSAJ) doit être contrôlée avant la prise. Les taux de glucose à jeun indiqués dans ce tableau correspondent à la classification de l'hyperglycémie selon les Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE, critères communs de terminologie pour les événements indésirables) version 4.03. b Dans l'étude INAVO120, une prophylaxie par la metformine était recommandée chez les patients présentant des facteurs de risque (voir «Mises en garde et précautions»). c Instaurer des antihyperglycémiants appropriés tels que la metformine, les inhibiteurs du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2), les inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 [DPP-4] ou les insulino-sensibilisateurs (p. ex., les thiazolidinédiones) et, en ce qui concerne les recommandations relatives à la posologie et à la titration des doses, se référer à l'information professionnelle correspondante ainsi qu'aux directives locales en vigueur pour le traitement de l'hyperglycémie. La metformine était recommandée comme médicament initial de préférence dans l'étude INAVO120 (voir «Effets indésirables»). d Les facteurs de risque d'hyperglycémie comprennent notamment: (pré)diabète, taux d'HbA1c ≥5,7%, IMC ≥30 kg/m2, âge ≥45 ans, antécédents de diabète gestationnel et antécédents familiaux de diabète sucré (voir «Mises en garde et précautions»). e Dans l'étude INAVO120, il était permis de contrôler la glycémie avec de l'insuline à courte durée d'action, l'objectif étant de ne maintenir la glycémie par des principes actifs oraux qu'une fois l'épisode aigu résolu.
- +
- +Stomatite
- +Tableau 3: Ajustement posologique et traitement de la stomatite
- +Gradea Recommandation
- +Grade 1 ·Aucun ajustement de la dose d'Itovebi nécessaire. ·Instaurer ou intensifier un traitement médical approprié (p.ex. une solution pour bain de bouche contenant des corticostéroïdes) en fonction de l'indication clinique.
- +Grade 2 ·Interrompre la prise d'Itovebi jusqu'à une amélioration au grade < 1. ·Instaurer ou intensifier un traitement médical approprié. Reprendre l'utilisation d'Itovebi au même niveau de dose. ·En cas de stomatite récidivante de grade 2, interrompre la prise d'Itovebi jusqu'à une amélioration au grade < 1, puis reprendre l'utilisation d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur.
- +Grade 3 ·Interrompre la prise d'Itovebi jusqu'à une amélioration au grade < 1. ·Instaurer ou intensifier un traitement médical approprié. Reprendre l'utilisation d'Itovebi au niveau de dose immédiatement inférieur.
- +Grade 4 ·Arrêter définitivement l'administration d'Itovebi.
- +aBasé sur les CTCAE version 5.0.
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-Tableau 3: Ajustement posologique et traitement d'autres effets indésirables
- +Tableau 4: Ajustement posologique et traitement d'autres effets indésirables
-Sur la base de l'analyse pharmacocinétique de population, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patientes présentant des troubles légers de la fonction rénale (ClCr 60 à < 90 ml/min). Chez les patientes présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30 à 59 ml/min), la dose recommandée d'Itovebi est de 6 mg une fois par jour. La sécurité et l'efficacité d'Itovebi n'ont pas été établies chez les patientes présentant des troubles sévères de la fonction rénale, sur la base de l'analyse pharmacocinétique de population. Pour plus de détails sur les données relatives aux troubles de la fonction rénale, voir la rubrique «Pharmacocinétique». Il est connu qu'Itovebi est éliminé par les reins et le risque d'effets indésirables peut être accru chez les patientes dont la fonction rénale est réduite.
- +Sur la base de l'analyse pharmacocinétique de population, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patientes présentant des troubles légers de la fonction rénale (DFGe de 60 à < 90 ml/min). Chez les patientes présentant une insuffisance rénale modérée (DFGe de 30 à < 60 ml/min sur la base de l'équation CKD-EPI), la dose recommandée d'Itovebi est de 6 mg par voie orale une fois par jour. La sécurité et l'efficacité d'Itovebi n'ont pas été établies chez les patientes présentant des troubles sévères de la fonction rénale, sur la base de l'analyse pharmacocinétique de population. Pour plus de détails sur les données relatives aux troubles de la fonction rénale, voir la rubrique «Pharmacocinétique, patients présentant des troubles de la fonction rénale». Il est connu qu'Itovebi est éliminé par les reins et le risque d'effets indésirables peut être accru chez les patientes dont la fonction rénale est réduite.
-Des cas d'hyperglycémie ont été rapportés chez des patients traités par Itovebi. Ces cas ont été fréquemment observés et une hyperglycémie sévère peut survenir.
- +Des cas sévères d'hyperglycémie, y compris une acidocétose menaçant le pronostic vital ou d'issue fatale, ont été rapportés chez des patients traités par Itovebi.
-Avant l'instauration du traitement par Itovebi, la glycémie à jeun (GPAJ et GSAJ) et les taux d'HbA1c doivent être mesurés et la glycémie à jeun doit être optimisée chez toutes les patientes. Les patientes doivent également être informées de la nécessité de surveiller les signes et symptômes d'hyperglycémie (p.ex. soif excessive, mictions plus fréquentes, vision trouble, confusion, difficultés respiratoires ou augmentation de l'appétit avec perte de poids) et de consulter immédiatement un professionnel de santé si ces symptômes apparaissent. Il convient de veiller à une hydratation optimale avant et pendant le traitement.
- +Avant l'instauration du traitement par Itovebi, la glycémie à jeun (GPAJ et GSAJ) et les taux d'HbA1c doivent être mesurés et la glycémie à jeun doit être optimisée chez toutes les patientes. Les patientes doivent également être informées de la nécessité de surveiller les signes et symptômes d'hyperglycémie (p.ex. soif excessive, mictions plus fréquentes, vision trouble, confusion, difficultés respiratoires ou augmentation de l'appétit avec perte de poids) et de consulter immédiatement un professionnel de santé si ces symptômes apparaissent.
- +Avant et pendant le traitement, les patientes doivent être évaluées quant à un éventuel trouble de la fonction rénale (voir «Groupes de patients particuliers, Patients présentant des troubles de la fonction rénale» et «Pharmacocinétique»). Il convient de veiller à une hydratation optimale avant et pendant le traitement. Toutes les patientes doivent être invitées à apporter des modifications à leur mode de vie (p. ex., changement de régime alimentaire, programme d'exercices physiques).
-Chez les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémie, par exemple, entre autres: (pré)diabète, HbA1c≥5,7% à < 6,5%, IMC ≥30 kg/m2, âge ≥45 ans, antécédents de diabète gestationnel et antécédents familiaux de diabète sucré, les taux de glucose à jeun doivent être contrôlés quotidiennement sur indication clinique, le cas échéant par les patientes elles-mêmes. Un traitement antihyperglycémiant doit être instauré ou adapté en fonction des besoins (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Dans l'étude INAVO120, une prophylaxie par metformine était recommandée pour les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémie.
-Chez les patientes ayant des antécédents de diabète sucré de type 2 bien contrôlé, un traitement antihyperglycémiant intensifié et une surveillance étroite de la glycémie à jeun peuvent être nécessaires si l'indication clinique le justifie. La sécurité d'Itovebi n'a pas été étudiée chez les patientes atteintes de diabète sucré de type 1 ou de diabète sucré de type 2 nécessitant un traitement systémique continu, y compris chez les patientes présentant un taux initial d'HbA1c ≥7% et une glycémie à jeun < 140 mg/dl (GPAJ). On ne dispose que de données probantes limitées pour les patientes dont la glycémie à jeun est comprise entre 126 et 140 mg/dl et dont le taux d'HbA1c est compris entre 6 et 7%.
- +Chez les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémie, par exemple, entre autres: (pré)diabète, HbA1c≥5,7%, IMC ≥30 kg/m2, âge ≥45 ans, antécédents de diabète gestationnel et antécédents familiaux de diabète sucré, les taux de glucose à jeun doivent être contrôlés plus fréquemment, en fonction de l'indication clinique, le cas échéant par les patientes elles-mêmes à domicile. Un traitement antihyperglycémiant doit être instauré ou adapté en fonction des besoins (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Dans l'étude INAVO120, une prophylaxie par metformine était recommandée pour les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémie.
- +La sécurité d'Itovebi n'a pas été étudiée chez les patientes atteintes de diabète sucré de type 1 ou de diabète sucré de type 2 nécessitant un traitement systémique continu. Chez les patientes ayant des antécédents de diabète sucré de type 2 bien contrôlé, un traitement antihyperglycémiant intensifié et une surveillance étroite de la glycémie à jeun peuvent être nécessaires si l'indication clinique le justifie. Itovebi ne doit être utilisé que lorsque la glycémie à jeun est optimisée. Avant de commencer le traitement par Itovebi, il convient de consulter un professionnel de la santé expérimenté dans le traitement de l'hyperglycémie.
- +On ne dispose que de données probantes limitées pour les patientes dont la glycémie à jeun est comprise entre 126 et 140 mg/dl et dont le taux d'HbA1c est compris entre 6 et 7%.
-Chez les patientes présentant des facteurs de risque d'hyperglycémie ou chez lesquelles une hyperglycémie est plus fréquente que cliniquement indiquée, il faut envisager de consulter un professionnel de santé expérimenté dans le traitement de l'hyperglycémie et de commencer à mesurer la glycémie à jeun à domicile.
-Selon la sévérité de l'hyperglycémie, il peut être nécessaire d'interrompre l'administration, de réduire la dose ou d'arrêter Itovebi comme décrit dans le tableau 2 (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Toutes les patientes doivent être invitées à apporter des modifications à leur mode de vie (p. ex., changement de régime alimentaire, programme d'exercices physiques).
- +Chez les patientes présentant une hyperglycémie, il faut envisager une surveillance de la glycémie à jeun à domicile.
- +Selon la sévérité de l'hyperglycémie, il peut être nécessaire d'interrompre l'administration, de réduire la dose ou d'arrêter Itovebi comme décrit dans le tableau 2 (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Stomatite
- +Des cas de stomatite ont été rapportés chez des patients sous traitement par Itovebi (voir «Effets indésirables: Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»). Selon la sévérité de la stomatite, la posologie d'Itovebi peut être interrompue, réduite ou arrêtée définitivement (voir tableau 3).
- +Pour la prophylaxie de la stomatite, une solution pour bain de bouche contenant des corticostéroïdes a été recommandée à tous les patients dans les études cliniques.
- +Les patientes doivent être informées de commencer à utiliser une solution pour bain de bouche sans alcool contenant des corticostéroïdes dès les premiers signes de stomatite et d'éviter les solutions pour bain de bouche contenant de l'alcool ou du peroxyde, car celles-ci peuvent aggraver les symptômes (voir «Effets indésirables: Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»). Des modifications du régime alimentaires (p.ex. éviter les aliments épicés) doivent être envisagées.
-Stomatite
-Des cas de stomatite ont été fréquemment rapportés chez des patients sous traitement par Itovebi. Selon la sévérité de la stomatite, la posologie d'Itovebi peut être interrompue, réduite ou arrêtée définitivement comme décrit dans le tableau 3.
-Les patientes doivent être informées de commencer à utiliser une solution pour bain de bouche sans alcool, contenant des corticostéroïdes, dès les premiers signes de stomatite et d'éviter les solutions pour bain de bouche contenant de l'alcool ou du peroxyde, car celles-ci peuvent aggraver les symptômes. Des modifications du régime alimentaire (p. ex., éviter les aliments épicés) doivent être envisagées (voir «Effets indésirables: Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»).
-Des cas de diarrhée ont été rapportés chez des patients sous traitement par Itovebi. Ces cas ont été fréquemment observés et une diarrhée sévère peut survenir. Selon la sévérité de la diarrhée, la posologie d'Itovebi peut être interrompue ou réduite comme décrit dans le tableau 3. Les patientes doivent être informées de commencer un traitement antidiarrhéique, d'augmenter leur apport hydrique par voie orale et de prévenir leur professionnel de santé si une diarrhée survient pendant la prise d'Itovebi (voir «Effets indésirables: Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»).
- +Des cas de diarrhée ont été rapportés chez des patients sous traitement par Itovebi. Ces cas ont été fréquemment observés et une diarrhée sévère peut survenir. Selon la sévérité de la diarrhée, la posologie d'Itovebi peut être interrompue ou réduite comme décrit dans le tableau 4. Les patientes doivent être informées de commencer un traitement antidiarrhéique, d'augmenter leur apport hydrique par voie orale et de prévenir leur professionnel de santé si une diarrhée survient pendant la prise d'Itovebi (voir «Effets indésirables: Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires»).
-Des infections, incluant la COVID-19, des infections des voies urinaires et des pneumonies ont été rapportées chez des patients sous traitement par Itovebi. Les patientes doivent être surveillées pour détecter tout signe ou symptôme d'infection et, en fonction de la sévérité, la posologie d'Itovebi peut être interrompue ou réduite, voire définitivement arrêtée (voir tableau 3).
- +Des infections, incluant la COVID-19, des infections des voies urinaires et des pneumonies ont été rapportées chez des patients sous traitement par Itovebi. Les patientes doivent être surveillées pour détecter tout signe ou symptôme d'infection et, en fonction de la sévérité, la posologie d'Itovebi peut être interrompue ou réduite, voire définitivement arrêtée (voir tableau 4).
-Les effets indésirables observés lors de l'utilisation d'Itovebi sont rangés par classes de systèmes d'organes de la classification MedDRA et par catégories de fréquence habituelles: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100 à < 1/10), «occasionnel» (≥1/1000 à < 1/100), «rare» (≥1/10'000 à < 1/1000), «très rare» (< 1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles), voir tableau 4:
-Tableau 4: Effets indésirables médicamenteux
- +Les effets indésirables observés lors de l'utilisation d'Itovebi sont rangés par classes de systèmes d'organes de la classification MedDRA et par catégories de fréquence habituelles: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100 à < 1/10), «occasionnel» (≥1/1000 à < 1/100), «rare» (≥1/10'000 à < 1/1000), «très rare» (< 1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles), voir tableau 5:
- +Tableau 5: Effets indésirables médicamenteux
-L'ensemble des données combinées comprend les études INAVO120 (N = 162, classification basée sur les CTCAE version 5.0) et GO39374 (N = 173, classification basée sur les CTCAE version 4.0). * Des événements de grade 4 ont été observés. ** Basé uniquement sur l'étude INAVO120; le dénominateur utilisé pour calculer le taux dans le bras sous Itovebi variait entre 122 et 160 sur la base du nombre de patients disposant d'une valeur à l'inclusion et d'au moins une valeur après le traitement, tandis que le dénominateur utilisé pour calculer le taux dans le bras sous placebo variait entre 131 et 161 sur la base du nombre de patients disposant d'une valeur à l'inclusion et d'au moins une valeur après le traitement. a Comprend nombre de plaquettes diminué et thrombopénie. b Comprend anémie et hémoglobine diminuée. c Comprend hyperglycémie, glycémie augmentée, crise hyperglycémique, protéine sérique glyquée augmentée, tolérance au glucose diminuée, diabète sucré, diabète sucré de type 2 et hémoglobine glycosylée augmentée. d Comprend ulcère aphteux, glossite, glossodynie, ulcère labial, ulcère buccal, inflammation des muqueuses et stomatite. e Comprend douleurs abdominales, douleurs abdominales hautes et douleurs abdominales basses. f Comprend dysgueusie, agueusie et hypogueusie. g Comprend dermatite, dermatite acnéiforme, dermatite bulleuse, érythème, folliculite, rash, éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse, éruption prurigineuse et éruption pustuleuse. h Comprend sécheresse cutanée, déchirures cutanées, xérose et xérodermie.
- +L'ensemble des données combinées comprend les études INAVO120 (N = 162, classification basée sur les CTCAE version 5.0) et GO39374 (N = 173, classification basée sur les CTCAE version 4.0). * Des événements de grade 4 ont été observés. ** Basé uniquement sur l'étude INAVO120; le dénominateur utilisé pour calculer le taux dans le bras sous Itovebi variait entre 122 et 160 sur la base du nombre de patients disposant d'une valeur à l'inclusion et d'au moins une valeur après le traitement, tandis que le dénominateur utilisé pour calculer le taux dans le bras sous placebo variait entre 131 et 161 sur la base du nombre de patients disposant d'une valeur à l'inclusion et d'au moins une valeur après le traitement. a Comprend nombre de plaquettes diminué et thrombopénie. b Comprend anémie et hémoglobine diminuée. c Comprend hyperglycémie, glycémie augmentée, crise hyperglycémique, protéine sérique glyquée augmentée, tolérance au glucose diminuée, diabète sucré, diabète sucré de type 2 et hémoglobine glycosylée augmentée. d Comprend ulcère aphteux, glossite, glossodynie, ulcère labial, ulcère buccal, inflammation des muqueuses et stomatite. e Comprend douleurs abdominales, douleurs abdominales hautes et douleurs abdominales basses. f Comprend dysgueusie, agueusie et hypogueusie. g Comprend dermatite, dermatite acnéiforme, dermatite bulleuse, érythème, folliculite, rash, éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse, éruption prurigineuse et éruption pustuleuse. h Comprend sécheresse cutanée, déchirures cutanées, xérose et xérodermie. i Classification basée sur les CTCAE version 4.03.
-Parmi les patients traités par Itovebi en association avec le palbociclib et le fulvestrant, 43,8% étaient traités par des antihyperglycémiants, incluant la metformine en monothérapie ou en association avec d'autres antihyperglycémiants (à savoir l'insuline, les inhibiteurs de la DPP-4 et les sulfonylurées), les inhibiteurs du SGLT2, les thiazolidinédiones et les inhibiteurs de la DPP-4. Chez les patients avec une glycémie à jeun > 160 mg/dl (> 8,9 mmol/l), présentant une amélioration de la glycémie à jeun d'au moins un niveau (voir tableau 2) (n = 52), le délai médian jusqu'à l'amélioration à partir du premier événement était de 8 jours (intervalle: 2 à 43 jours).
- +Parmi les patients traités par Itovebi en association avec le palbociclib et le fulvestrant, 43,8% étaient traités par des antihyperglycémiants, incluant la metformine en monothérapie ou en association avec d'autres antihyperglycémiants (à savoir l'insuline, les inhibiteurs de la DPP-4 et les sulfonylurées), les inhibiteurs du SGLT2, les thiazolidinédiones et les inhibiteurs de la DPP-4. Chez les patients avec une glycémie à jeun > 160 mg/dl (> 8,9 mmol/l), présentant une amélioration de la glycémie à jeun d'au moins un niveau (voir tableau 2) (n = 52), le délai médian jusqu'à l'amélioration était de 8 jours (intervalle: 2 à 43 jours).
-Non pertinent.
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- +Les effets indésirables du médicament suivants ont été rapportés sur la base de l'expérience acquise après la mise sur le marché d'Itovebi (tableau 6), de rapports de cas individuels et de cas décrits dans la littérature spécialisée.
- +Tableau 6: Effets indésirables du médicament rapportés sur la base de l'expérience acquise après la mise sur le marché
- +Classe de système d'organes Effet indésirable Catégorie de fréquence
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
- +Acidocétose Rarea
- +aCet effet indésirable était basé sur l'expérience acquise après la mise sur le marché en dehors de l'ensemble des données des études cliniques. La catégorie de fréquence a été estimée comme la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95%, calculée sur la base du nombre total de patientes ayant reçu l'inavolisib dans les études cliniques.
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-Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient les suivantes: âge médian de 54 ans (intervalle: 27 à 79 ans); 98,2% de femmes, dont 38,2% en pré/périménopause; 58,8% de Blancs, 38,2% d'Asiatiques, 2,5% inconnus, 0,6% de Noirs ou Afro-américains; 6,2% de patients d'origine hispanique ou latino-américaine; statut de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 (63,4%) ou 1 (36,3%); résistance endocrinienne secondaire de 64,3%. Le tamoxifène (56,9%) et les inhibiteurs de l'aromatase (50,2%) étaient les traitements endocriniens adjuvants les plus fréquemment utilisés; 82,8% des patients avaient précédemment reçu une chimiothérapie. Trois patients (0,9%) avaient reçu un traitement antérieur par un inhibiteur de CDK4/6. 0,9% des patients présentaient un cancer du sein localement avancé lors de l'inclusion dans l'étude. Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient équilibrées et comparables entre les bras de l'étude.
- +Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient les suivantes: âge médian de 54 ans (intervalle: 27 à 79 ans); 98,2% de femmes, 38,2% en pré/périménopause; 58,8% de Blancs, 38,2% d'Asiatiques, 2,5% inconnus, 0,6% de Noirs ou Afro-américains; 6,2% de patients d'origine hispanique ou latino-américaine; statut de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 (63,4%) ou 1 (36,3%); résistance endocrinienne secondaire de 64,3%. Le tamoxifène (56,9%) et les inhibiteurs de l'aromatase (50,2%) étaient les traitements endocriniens adjuvants les plus fréquemment utilisés; 82,8% des patients avaient précédemment reçu une chimiothérapie. Trois patients (0,9%) avaient reçu un traitement antérieur par un inhibiteur de CDK4/6. 0,9% des patients présentaient un cancer du sein localement avancé lors de l'inclusion dans l'étude. Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient équilibrées et comparables entre les bras de l'étude.
-Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau 5, la figure 1 et la figure 2.
- +Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau 7.
-Tableau 5: Résultats d'efficacité chez les patients atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique dans l'étude INAVO120 (date de clôture du recueil des données: 29 septembre 2023)
- +Tableau 7: Résultats d'efficacité chez les patients atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique dans l'étude INAVO120 (date de clôture du recueil des données: 29 septembre 2023)
-La pharmacocinétique de l'inavolisib a été étudiée chez des sujets présentant une insuffisance rénale modérée (N = 7), correspondant à une ClCr comprise entre 30 et 59 ml/min, ainsi que chez 7 sujets témoins dont la fonction rénale était normale. Après administration par voie orale d'une dose unique de 9 mg d'inavolisib, l'AUC et la Cmax de l'inavolisib ont été augmentées de 64% et de 11% respectivement chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée, par rapport à des sujets témoins sains.
- +La pharmacocinétique de l'inavolisib a été étudiée chez des sujets présentant une insuffisance rénale modérée (N = 7), correspondant à un DFGe compris entre 30 et 59 ml/min, ainsi que chez 7 sujets témoins dont la fonction rénale était normale. L'AUC0-∞ et la Cmax de l'inavolisib ont été augmentées de 73% et de 11% respectivement chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée, par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale (DFGe ≥90 ml/min).
-Octobre 2024.
- +Avril 2025.
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