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Home - Information for professionals for Esomeprazol MUT Sandoz 20 mg - Ã„nderungen - 11.04.2016
12 Ã„nderungen an Fachinfo Esomeprazol MUT Sandoz 20 mg
  • -Composition
  • -Principe actif: Esomeprazolum ut magnesii esomeprazolum dihydricum.
  • -Excipients: Excipiens pro compresso obducto.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -1 comprimé gastro-résistant Esoméprazole MUT Sandoz 20 mg contient 20 mg d'ésoméprazole, ce qui correspond à 21,69 mg d'ésoméprazole magnésium dihydrate.
  • -1 comprimé gastro-résistant Esoméprazole MUT Sandoz 40 mg contient 40 mg d'ésoméprazole, ce qui correspond à 43,38 mg d'ésoméprazole magnésium dihydrate.
  • -Indications/Possibilités d’emploi
  • -Traitement de l'Å“sophagite de reflux.
  • -Prophylaxie à long terme de l'Å“sophagite de reflux.
  • -Traitement symptomatique du reflux gastro-Å“sophagien (pyrosis, renvois acides) sans Å“sophagite de reflux érosive/ulcéreuse.
  • -Eradication d'Helicobacter pylori en association avec des antibiotiques appropriés
  • -Guérison de l'ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori.
  • -Prophylaxie des récidives de maladies ulcéreuses associées à Helicobacter pylori.
  • -Traitement curatif des ulcères gastriques induits par les AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2).
  • -Prévention des ulcères gastriques et duodénaux chez les patients à risque qui prennent des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2).
  • -Hypersécrétion pathologique y compris syndrome de Zollinger-Ellison et hypersécrétion idiopathique.
  • -Prévention de nouvelles hémorragies d'un ulcère gastrique ou duodénal hémorragique après le traitement à l'ésoméprazole i.v.
  • -Posologie/Mode d’emploi
  • -Adultes
  • -Å’sophagite de reflux: 40 mg, 1 fois par jour, durant 4 semaines. Les patients dont l'Å“sophagite n'est pas totalement guérie ou dont les symptômes persistent peuvent être traités durant 4 semaines supplémentaires.
  • -Prophylaxie à long terme des récidives de l'Å“sophagite: 20 mg, 1 fois par jour.
  • -Traitement du reflux gastro-Å“sophagien symptomatique (pyrosis, renvois acides): Dans les cas où une Å“sophagite peut être exclue, la posologie est de 20 mg, 1 fois par jour. Si les symptômes persistent après 4 semaines de traitement, d'autres examens sont indiqués. Après la disparition des symptômes, de nouveaux troubles chez les patients qui ne prennent pas d'AINS peuvent être traités par l'administration de 20 mg, 1 fois par jour, si nécessaire (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • -Guérison de l'ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori: Traitement de 7 jours par la prise biquotidienne de 20 mg de Esoméprazole MUT Sandoz, 1 g d'amoxicilline et 500 mg de clarithromycine. Il n'est pas nécessaire de poursuivre le traitement par une monothérapie à base d'antisécrétoires gastriques.
  • -Prophylaxie des récidives d'ulcères associés à Helicobacter pylori: Traitement de 7 jours par la prise biquotidienne de 20 mg de Esoméprazole MUT Sandoz, 1 g d'amoxicilline et 500 mg de clarithromycine.
  • -Traitement curatif des ulcères gastriques imputables à un traitement par un AINS: 40 mg, 1 fois par jour, pendant 4 à 8 semaines.
  • -Prévention des ulcères gastriques et duodénaux liés à un traitement par un AINS chez les patients à risque: 20 mg, 1 fois par jour.
  • -Hypersécrétion pathologique y compris syndrome de Zollinger-Ellison et hypersécrétion idiopathique: La dose initiale recommandée est de 40 mg de Esoméprazole MUT Sandoz 2 fois par jour. La posologie sera ensuite adaptée individuellement. Poursuivre le traitement aussi longtemps qu'il est cliniquement indiqué. Des doses allant jusqu'à 120 mg 2 fois par jour ont été administrées. Les données cliniques disponibles montrent que des doses situées entre 80 mg et 160 mg permettent un contrôle satisfaisant des symptômes pour la plupart des patients. Si l'administration de doses supérieures à 80 mg/jour est nécessaire, il faudra répartir la dose sur deux prises par jour. L'expérience avec des doses supérieures à 80 mg par jour est limitée.
  • -Prévention de nouvelles hémorragies d'un ulcère gastrique ou duodénal après le traitement par ésoméprazole i.v.: Esoméprazole MUT Sandoz 40 mg 1 fois par jour pendant 4 semaines. La phase du traitement oral doit être précédée du traitement inhibiteur de l'acidité gastrique suivant à l'ésoméprazole i.v.: 40 à 80 mg d'ésoméprazole i.v. sous forme de perfusion rapide de 30 minutes, puis perfusion continue de 8 mg/h pendant 3 jours.
  • -Adolescents de 12 à 18 ans
  • -Å’sophagite de reflux: 40 mg, 1 fois par jour, durant 4 semaines. Les patients dont l'Å“sophagite n'est pas totalement guérie ou dont les symptômes persistent peuvent être traités durant 4 semaines supplémentaires.
  • -Prophylaxie à long terme des récidives de l'Å“sophagite: 20 mg, 1 fois par jour.
  • -Traitement du reflux gastro-Å“sophagien symptomatique (pyrosis, renvois acides): Dans les cas où une Å“sophagite peut être exclue, la posologie est de 20 mg, 1 fois par jour. Si les symptômes persistent après 4 semaines de traitement, d'autres examens sont indiqués. La réapparition de symptômes, après leur élimination initiale consécutive au traitement, peut être traitée sous contrôle médical par 20 mg, 1 fois par jour.
  • -Prise du médicament
  • -Avaler les comprimés d'Esoméprazole MUT Sandoz avec un peu de liquide. Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni broyés.
  • -Chez les patients qui ont des difficultés de déglutition, il est possible de dissoudre les comprimés dans de l'eau non gazeuse avant la prise. Remuer jusqu'à délitement des comprimés (la préparation est trouble). Prendre la préparation immédiatement ou dans les 30 minutes. Remuer une nouvelle fois juste avant la prise. Pour garantir la prise complète du médicament, rincer le verre avec un demi verre d'eau et le boire, car le principe actif est contenu dans les particules solides. Il ne faut ni mâcher ni broyer les pellets.
  • -Pour les patients qui ne sont pas en mesure d'avaler le médicament, les comprimés peuvent être dissous dans l'eau non gazeuse et administrés à travers une sonde gastrique.
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • -Enfants
  • -Esoméprazole MUT Sandoz ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de <12 ans, étant donné qu'il n'existe pas d'études à ce sujet.
  • -Patients âgés
  • -Aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients âgés.
  • -Insuffisance rénale
  • -Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en cas de perturbation de la fonction rénale. La prudence est de rigueur chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave, en raison du manque d'expériences (voir «Pharmacocinétique»).
  • -Insuffisance hépatique
  • -Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Ne pas dépasser une dose de 20 mg chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave.
  • -Contre-indications
  • -Hypersensibilité connue à l'ésoméprazole, aux benzimidazoles substitués ou aux autres constituants des comprimés.
  • -Mises en garde et précautions
  • -En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou un méléna et si on suspecte un ulcère gastrique, il convient d'en exclure le caractère malin avant l'instauration du traitement par Esoméprazole MUT Sandoz. Sans clarification préalable de la malignité, le traitement risque de masquer les symptômes et de retarder le diagnostic.
  • -Une surveillance médicale régulière est recommandée pour les patients qui suivent un traitement prolongé (surtout ceux qui sont traités durant plus d'un an).
  • -Quand des patients prennent de l'ésoméprazole à la demande pour le traitement de symptômes récidivants de reflux gastro-Å“sophagien, il faut les informer de la nécessité de consulter leur médecin si les symptômes se modifient. Lors de la prescription d'ésoméprazole dans cette indication, il faut tenir compte des conséquences des interactions avec les autres médicaments, étant donné la fluctuation des concentrations plasmatiques d'ésoméprazole (voir aussi «Interactions»).
  • -Chez les patients souffrant d'un reflux gastro-Å“sophagien symptomatique qui nécessitent en même temps un traitement par AINS, les symptômes récidivants ne doivent pas être traités «à la demande» sans une nouvelle vérification du diagnostic par le médecin.Lors de la prescription d'ésoméprazole pour l'éradication de Helicobacter pylori, il faut tenir compte des possibles interactions avec les médicaments utilisés dans le cadre de la «trithérapie». La clarithromycine est un puissant inhibiteur du CYP3A4. C'est pourquoi il faut tenir compte des contre-indications et interactions avec la clarithromycine chez les patients qui reçoivent, en plus de la «trithérapie», d'autres médicaments qui sont métabolisés par l'intermédiaire du CYP3A4, comme par exemple le cisapride.
  • -Les patients qui présentent des troubles héréditaires rares tels qu'intolérance au fructose, malabsorption du glucose-galactose ou insuffisance en saccharase-isomaltase ne doivent pas prendre Esoméprazole MUT Sandoz.
  • -Pendant le traitement avec des médicaments inhibiteurs de l'acidité, le taux sérique de gastrine augmente en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux de chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la sécrétion réduite d'acidité. Le taux accru de CgA peut interférer avec des analyses effectuées pour le diagnostic de tumeurs neuroendocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
  • -La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
  • -L'administration concomitante d'ésoméprazole et de médicaments tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée (voir «Interactions»). L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir «Interactions»).
  • -Fractures osseuses
  • -Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
  • -Hypomagnésémie
  • -Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
  • -Interactions
  • -Effets de l'ésoméprazole sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • -L'inhibition de l'acidité gastrique sous ésoméprazole ou sous un autre IPP peut provoquer une augmentation ou une réduction de l'absorption de médicaments dont l'absorption est influencée par le pH intragastrique. Comme en cas d'utilisation d'autres inhibiteurs de l'acidité intragastrique, l'absorption de médicaments tels que le kétoconazole, l'itraconazole ou l'erlotinib peut être réduite et l'absorption de médicaments tels que la digoxine peut être accrue au cours d'un traitement par l'ésoméprazole. Chez des sujets sains, l'administration concomitante d'oméprazole (20 mg par jour) et de digoxine a conduit à une augmentation de 10% de la biodisponibilité de la digoxine (chez 2 sujets, l'augmentation a atteint jusqu'à 30%).
  • -L'ésoméprazole inhibe le CYP2C19, la principale enzyme impliquée dans son métabolisme. La concentration plasmatique de substances métabolisées par le CYP2C19, comme le diazépam, le citalopram, l'imipramine, la clomipramine, la phénytoïne etc. peut par conséquent augmenter, ce qui peut nécessiter une réduction de la dose. Cela doit surtout être pris en compte en cas de prise irrégulière.
  • -En cas d'administration concomitante de 30 mg d'ésoméprazole et de diazépam, on a observé une réduction de la clairance du diazépam de 45%. L'augmentation des taux plasmatiques de diazépam n'a toutefois été observée qu'au plus tôt 12 heures après administration. Les taux plasmatiques se situent alors au-dessous de la fourchette thérapeutique, ce qui rend improbable une interaction clinique.
  • -En cas d'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de phénytoïne, les concentrations plasmatiques minimales de phénytoïne ont augmenté de 13% chez des épileptiques. Il est donc recommandé de surveiller les taux plasmatiques de phénytoïne lors de l'instauration ou de l'arrêt du traitement par l'ésoméprazole.
  • -Lors de l'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole à des patients traités par la warfarine, la concentration plasmatique minimale de l'isomère R de la warfarine, moins actif, a certes légèrement augmenté, mais les temps de coagulation sont néanmoins restés à l'intérieur de la fourchette acceptable. Depuis la mise sur le marché, des cas d'augmentation cliniquement significative de l'INR sous traitement concomitant par la warfarine ont été toutefois signalés. Une surveillance étroite est recommandée au début et à la fin d'un traitement par la warfarine ou d'un traitement par d'autres dérivés de la coumarine.
  • -Tout comme l'ésoméprazole, l'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
  • -L'administration concomitante de 40 mg d'ésoméprazole et de cisapride à des volontaires sains a entraîné une augmentation de 32% de l'AUC du cisapride et de 31% de sa demi-vie d'élimination, mais pas une augmentation significative des concentrations plasmatiques maximales. Après l'administration de cisapride seul, on a observé un léger allongement de l'intervalle QTc, mais cet allongement ne s'accentue pas après la prise de cisapride et d'ésoméprazole (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
  • -Des taux sériques accrus de tacrolimus ont été rapportés lors d'une utilisation concomitante d'ésoméprazole et de tacrolimus. Les taux sériques de tacrolimus doivent être contrôlés au début ou à la fin du traitement par l'ésoméprazole.
  • -Chez certains patients, on a observé un taux accru de méthotrexate lors d'un traitement concomitant avec un inhibiteur de la pompe à protons. Chez les patients recevant du méthotrexate fortement dosé, il est recommandé de suspendre l'administration d'ésoméprazole.
  • -Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
  • -On a pu démontrer que l'ésoméprazole ne possède pas d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de l'amoxicilline ou de la quinidine.
  • -Dans des études de courte durée portant sur l'administration simultanée d'ésoméprazole et de naproxène, aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente n'a pu être mise en évidence.
  • -Les études auprès de volontaires sains ont révélé une interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique entre le clopidogrel et l'ésoméprazole. Dans une de ces études, le clopidogrel a été administré à une dose initiale de 300 mg, puis à une dose d'entretien de 75 mg par jour en association avec 40 mg d'ésoméprazole par jour. Les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel ont baissé en moyenne de 40% d'après les tests effectués les jours 5, 14 et 29 de l'étude. L'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire après stimulation par ADP a baissé de 14% en moyenne. L'interaction ne peut pas être évitée par un écart temporel entre l'administration du clopidogrel et l'administration de l'ésoméprazole. Des données contradictoires concernant la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes de complications cardio-vasculaires sévères ont été rapportées par des études observationnelles et des études cliniques. Dans ces conditions, il est recommandé d'éviter une administration concomitante de clopidogrel et d'ésoméprazole.
  • -Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
  • -L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'AUC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'AUC de l'ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l'ésoméprazole lors d'une posologie usuelle n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -Il faut être prudent lors de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
  • -Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque fÅ“tal mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte. Les risques potentiels pour l'homme ne sont pas connus.
  • -On ignore si l'ésoméprazole passe dans le lait maternel. Aucune étude n'a été menée chez des mères qui allaitent. Esoméprazole MUT Sandoz ne doit donc pas être utilisé pendant l'allaitement.
  • -Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
  • -Esoméprazole MUT Sandoz n'a pas d'effet sur l'aptitude à la conduite automobile ou à l'utilisation de machines.
  • -Effets indésirables
  • -Les effets indésirables suivants ont été observés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l'ésoméprazole et/ou depuis sa mise sur le marché. Aucun d'entre eux n'était dépendant de la dose.
  • -Définition des fréquences de survenue:
  • -Fréquents >1/100, <1/10.
  • -Occasionnels >1/1000, <1/100.
  • -Rares >1/10'000, <1/1000.
  • -Très rares <1/10'000.
  • -Hématologie
  • -Rares: Leucopénie, thrombopénie.
  • -Très rares: Agranulocytose, pancytopénie.
  • -Troubles du système immunitaire
  • -Rares: Réactions d'hypersensibilité (par exemple Å“dème angioneurotique, réaction anaphylactique/choc).
  • -Troubles du métabolisme
  • -Occasionnels: Å’dèmes périphériques.
  • -Rares: Hyponatrémie.
  • -Très rares: Hypomagnésémie (voir «Mises en garde et précautions»); une hypomagnésémie sérieuse peut entraîner une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut entraîner une hypokaliémie.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Occasionnels: Troubles du sommeil.
  • -Rares: Agitation, confusion, dépression.
  • -Très rares: Agressivité, hallucination.
  • -Troubles du système nerveux central et périphérique
  • -Fréquents: Maux de tête.
  • -Occasionnels: Obnubilation, vertiges, paresthésie, somnolence.
  • -Rares: Modifications du goût.
  • -Troubles oculaires
  • -Rares: Vision floue.
  • -Organes respiratoires
  • -Rares: Constriction des voies respiratoires.
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • -Fréquents: Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulences, nausées, vomissements.
  • -Occasionnels: Sécheresse de la bouche.
  • -Rares: Stomatite, candidose gastro-intestinale.
  • -Très rares: Colite microscopique.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • -Occasionnels: Augmentation du taux des enzymes hépatiques.
  • -Rares: Hépatite avec ou sans ictère.
  • -Très rares: Insuffisance hépatique, encéphalopathie hépatique.
  • -Troubles cutanés
  • -Occasionnels: Dermatite, prurit, urticaire, rash.
  • -Rares: Alopécie, photosensibilité.
  • -Très rares: Erythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique).
  • -Troubles musculosquelettiques
  • -Occasionnels: Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
  • -Rares: Arthralgie, myalgie.
  • -Très rares: Faiblesse musculaire.
  • -Troubles rénaux et urinaires
  • -Très rares: Néphrite interstitielle.
  • -Troubles des seins
  • -Très rares: Gynécomastie.
  • -Troubles généraux
  • -Rares: Malaise, transpiration accrue.
  • -Surdosage
  • -Les symptômes provoqués par un surdosage délibéré en ésoméprazole (nausées, selles molles et faiblesse) ont été transitoires (expérience limitée avec une dose dépassant 240 mg par jour). On n'a relevé aucun incident après l'administration de doses uniques de 80 mg d'ésoméprazole.
  • -On ne connaît pas d'antidote spécifique.
  • -La majeure partie de l'ésoméprazole est liée aux protéines; l'ésoméprazole n'est donc pas rapidement dialysable.
  • -Comme dans tout cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et des mesures générales de soutien doivent être mises en place.
  • -Propriétés/Effets
  • -Code ATC: A02BC05
  • -Pharmacodynamie
  • -L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
  • -Site et mécanisme d'action
  • -L'ésoméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale où il est converti en sa forme active. Au niveau de la cellule pariétale, l'ésoméprazole provoque un blocage de l'enzyme H+/K+-ATPase, la pompe à protons; il inhibe ainsi très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion produite par un stimulus.
  • -Effet sur la sécrétion gastrique d'acide
  • -L'effet apparaît dans un délai d'une heure après l'administration orale de 20 mg ou 40 mg d'ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d'ésoméprazole, 1 fois par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d'acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
  • -Après une administration orale de 20 mg ou 40 mg d'ésoméprazole durant 5 jours, il a été possible de maintenir un pH intragastrique supérieur à 4 pendant en moyenne 13 ou 17 heures; chez des patients souffrant d'un reflux gastro-Å“sophagien symptomatique (RGO), cet effet a persisté pendant plus de 24 heures.
  • -La proportion des patients dont le pH intragastrique a dépassé 4 pendant au moins 8, 12 ou 16 heures était de 76%, 54% et 24% après une prise de 20 mg d'ésoméprazole et de 97%, 92% et 56% avec 40 mg d'ésoméprazole.
  • -Si l'on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d'établir un rapport entre l'inhibition de l'acidité et l'AUC.
  • -Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par ésoméprazole i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d'une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours ésoméprazole 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par ésoméprazole i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5,9% des patients, par rapport à 10,3% dans le groupe sous placebo (p=0,0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7,2% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 12,9% des patients ayant reçu le placebo (p=0,0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7,7% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 13,6% des patients ayant reçu le placebo (p=0,0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
  • -Courbe de Kaplan-Meier du pourcentage cumulé de patients ayant subi une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours
  • +Zusammensetzung
  • +Wirkstoff: Esomeprazolum ut Magnesii esomeprazolum dihydricum.
  • +Hilfsstoffe: Excipiens pro compresso obducto.
  • +Galenische Form und Wirkstoffmenge pro Einheit
  • +1 magensaftresistente Tablette Esomeprazol MUT Sandoz 20 mg enthält 20 mg Esomeprazol, entsprechend 21,69 mg Magnesium Esomeprazol Dihydrat.
  • +1 magensaftresistente Tablette Esomeprazol MUT Sandoz 40 mg enthält 40 mg Esomeprazol, entsprechend 43,38 mg Magnesium Esomeprazol Dihydrat.
  • +Indikationen/Anwendungsmöglichkeiten
  • +Behandlung der Refluxösophagitis.
  • +Langzeit-Rezidivprophylaxe der Refluxösophagitis.
  • +Symptomatische Behandlung von gastroösophagealem Reflux (Sodbrennen, saures Aufstossen) ohne erosive/ulzeröse Refluxösophagitis.
  • +Eradikation von Helicobacter pylori in Kombination mit geeigneten Antibiotika
  • +Heilung von Helicobacter pylori-assoziiertem Ulcus duodeni. Rezidivprophylaxe von Helicobacter pylori-assoziierten Ulkuskrankheiten.
  • +Heilung von Ulcera ventriculi, die durch NSAR (inkl. COX-2 selektiven NSAR) verursacht worden sind.
  • +Vorbeugung von Ulcus ventriculi und Ulcus duodeni bei Risikopatienten, die NSAR (inkl. COX-2 selektiven NSAR) einnehmen.
  • +Pathologische Hypersekretion inkl. Zollinger-Ellison Syndrom und idiopathische Hypersekretion.
  • +Vorbeugung von erneuter Blutung bei blutendem Ulcus ventriculi oder Ulcus duodeni nach der Behandlung mit Esomeprazol i.v.
  • +Dosierung/Anwendung
  • +Erwachsene
  • +Refluxösophagitis: 1× täglich 40 mg während 4 Wochen. Patienten, bei denen die Ösophagitis nicht vollständig abgeheilt ist oder die Symptome persistieren, können weitere 4 Wochen behandelt werden.
  • +Langzeit-Rezidivprophylaxe der Ösophagitis: 1× täglich 20 mg.
  • +Behandlung der symptomatischen gastroösophagealen Refluxkrankheit (Sodbrennen, saures Aufstossen): Für Patienten, bei denen eine Ösophagitis ausgeschlossen werden kann, beträgt die Dosis 1× täglich 20 mg. Können die Symptome nach 4 Wochen nicht unter Kontrolle gebracht werden, sind weitere Untersuchungen angezeigt. Nach erreichter Symptombefreiung können wiederkehrende Beschwerden bei Patienten, die keine NSAR einnehmen, mit 1× täglich 20 mg bei Bedarf behandelt werden (siehe auch «Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen»).
  • +Heilung von Helicobacter pylori-assoziiertem Ulcus duodeni: 7 Tage-Therapie mit je 2× täglicher Einnahme von 20 mg Esomeprazol MUT Sandoz, 1 g Amoxicillin und 500 mg Clarithromycin. Eine nachfolgende Monotherapie mit Säurehemmern ist nicht nötig.
  • +Rezidivprophylaxe von Helicobacter pylori-assoziierten Ulzera: 7 Tage-Therapie mit je 2× täglicher Einnahme von 20 mg Esomeprazol MUT Sandoz, 1 g Amoxicillin und 500 mg Clarithromycin.
  • +Heilung von Ulcera ventriculi im Zusammenhang mit einer NSAR-Therapie: 1× täglich 40 mg während 4–8 Wochen.
  • +Vorbeugung von Ulcus ventriculi und Ulcus duodeni im Zusammenhang mit einer NSAR-Therapie bei Risikopatienten: 1× täglich 20 mg.
  • +Pathologische Hypersekretion inkl. Zollinger-Ellison-Syndrom und idiopathische Hypersekretion: Die empfohlene Startdosis ist 2× täglich 40 mg Esomeprazol MUT Sandoz. Die Dosierung sollte dann individuell angepasst werden. Die Behandlung sollte so lange fortgesetzt werden, wie sie klinisch indiziert ist. Dosen bis zu 2× täglich 120 mg sind verabreicht worden. Vorhandene klinische Daten zeigen, dass die Mehrheit der Patienten mit Dosen zwischen 80 und 160 mg zufriedenstellend eingestellt werden kann. Werden Dosen über 80 mg/Tag benötigt, sollte die Dosis auf zwei tägliche Gaben aufgeteilt werden. Die Erfahrung mit Dosen über 80 mg täglich ist begrenzt.
  • +Vorbeugung von erneuter Blutung bei Ulcus ventriculi und Ulcus duodeni nach der Behandlung mit Esomeprazol i.v.: 1× täglich 40 mg Esomeprazol MUT Sandoz während 4 Wochen. Der oralen Behandlungsphase soll folgende säurehemmende Therapie mit Esomeprazol i.v. vorangegangen sein: 40-80 mg Esomeprazol i.v. als Kurzinfusion über einen Zeitraum von 30 Minuten, gefolgt von einer kontinuierlichen Infusion von 8 mg/h während 3 Tagen.
  • +Jugendliche 12 bis 18 Jahre
  • +Refluxösophagitis: 1× täglich 40 mg während 4 Wochen. Patienten, bei denen die Ösophagitis nicht vollständig abgeheilt ist oder die Symptome persistieren, können weitere 4 Wochen behandelt werden.
  • +Langzeit-Rezidivprophylaxe der Ösophagitis: 1× täglich 20 mg.
  • +Behandlung der symptomatischen gastroösophagealen Refluxkrankheit (Sodbrennen, saures Aufstossen): Für Patienten, bei denen eine Ösophagitis ausgeschlossen werden kann, beträgt die Dosis 1× täglich 20 mg. Können die Symptome nach 4 Wochen nicht unter Kontrolle gebracht werden, sind weitere Untersuchungen angezeigt. Nach erreichter Symptombefreiung können unter ärztlicher Kontrolle wiederkehrende Beschwerden mit 1× täglich 20 mg behandelt werden.
  • +Art der Einnahme
  • +Esomeprazol MUT Sandoz Tabletten sollen mit etwas Flüssigkeit geschluckt werden. Die Tabletten dürfen weder zerkaut noch zerdrückt werden.
  • +Für Patienten mit Schwierigkeiten beim Schlucken, kann die Tablette in kohlensäurefreiem Wasser aufgelöst und eingenommen werden. Die Tablette durch Umrühren auflösen (die Zubereitung ist trüb). Die Zubereitung soll sofort oder innerhalb von 30 Minuten eingenommen werden. Unmittelbar vor der Einnahme nochmals umrühren. Um die vollständige Einnahme des Arzneimittels sicherzustellen, das Glas nochmals zur Hälfte mit Wasser füllen und austrinken, da der Wirkstoff in den festen Partikeln enthalten ist. Die Pellets dürfen weder zerkaut noch zerdrückt werden.
  • +Für Patienten, die nicht schlucken können, können die Tabletten in kohlensäurefreiem Wasser aufgelöst und über eine Magensonde verabreicht werden.
  • +Spezielle Dosierungsempfehlungen
  • +Kinder
  • +Esomeprazol MUT Sandoz sollte bei Kindern <12 Jahre nicht angewendet werden, da keine Studien vorliegen.
  • +Ältere Patienten
  • +Bei älteren Patienten ist keine Dosisanpassung nötig.
  • +Niereninsuffizienz
  • +Bei Patienten mit eingeschränkter Nierenfunktion ist keine Dosisanpassung nötig. Patienten mit schwerer Niereninsuffizienz sollten mangels Erfahrungen mit Vorsicht behandelt werden (vgl. «Pharmakokinetik»).
  • +Leberinsuffizienz
  • +Bei Patienten mit leichter bis mässiger Leberinsuffizienz ist es nicht nötig die Dosis anzupassen. Bei Patienten mit schwerer Leberinsuffizienz sollte eine Dosis von 20 mg nicht überschritten werden.
  • +Kontraindikationen
  • +Bekannte Ãœberempfindlichkeit gegenüber Esomeprazol, substituierten Benzimidazolen oder anderen Bestandteilen der Tablette.
  • +Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen
  • +Treten beunruhigende Anzeichen wie z.B. signifikanter, unbeabsichtigter Gewichtsverlust, anhaltendes Erbrechen, Dysphagie, Hämatemesis oder Melaena auf und besteht Verdacht auf ein Magengeschwür, sollte dessen Malignität vor Beginn einer Behandlung mit Esomeprazol MUT Sandoz ausgeschlossen werden. Ohne vorherige Abklärung der Malignität können durch eine Behandlung Symptome kaschiert und die Diagnose verzögert werden.
  • +Für Patienten unter Langzeitbehandlung (vor allem solche, welche länger als ein Jahr behandelt werden) wird eine regelmässige ärztliche Kontrolle empfohlen.
  • +Patienten, die für die Behandlung wiederkehrender Symptome des gastroösophagealen Refluxes Esomeprazol nach Bedarf einnehmen, sollten darauf hingewiesen werden, sich bei Veränderungen der Symptome mit dem Arzt in Verbindung zu setzen. Bei der Verschreibung von Esomeprazol in dieser Indikation sollten, aufgrund der schwankenden Plasmakonzentrationen von Esomeprazol, die Folgen von Interaktionen mit anderen Arzneimitteln berücksichtigt werden (siehe auch «Interaktionen»).
  • +Bei Patienten mit symptomatischer gastroösophagealer Refluxkrankheit, die gleichzeitig mit NSAR behandelt werden müssen, sollen wiederkehrende Beschwerden nicht ohne erneute medizinische Abklärung «Nach Bedarf» behandelt werden.
  • +Bei der Verschreibung von Esomeprazol für die Eradikation von Helicobacter pylori sollten mögliche Interaktionen mit den angewendeten Arzneimitteln der «Triple-Therapie» beachtet werden. Clarithromycin ist ein starker Inhibitor von CYP3A4 und folglich sollten die Kontraindikationen und Interaktionen mit Clarithromycin bei Patienten beachtet werden, die gleichzeitig mit der «Triple-Therapie» andere Arzneimittel einnehmen, die via CYP3A4 metabolisiert werden, wie z.B. Cisaprid.
  • +Patienten, welche unter den seltenen, erblich bedingten Problemen wie Fruktose-Intoleranz, Glukose-Galaktose-Malabsorption oder Saccharase-Isomaltase-Insuffizienz leiden, sollten Esomeprazol MUT Sandoz nicht einnehmen.
  • +Während der Behandlung mit säurehemmenden Arzneimitteln steigt das Serumgastrin als Reaktion auf die verminderte Säuresekretion an. Ebenso steigt das Chromogranin A (CgA) als Reaktion auf die verminderte Säuresekretion an. Der erhöhte CgA-Spiegel kann mit Untersuchungen bei neuroendokrinen Tumoren interferieren. In der Literatur wird erwähnt, dass eine Behandlung mit einem PPI 5 bis 14 Tage vor der CgA-Bestimmung, die im Rahmen einer Abklärung oder einer Verlaufskontrolle bei neuroendokrinen Tumoren durchgeführt wird, unterbrochen werden sollte, da sich die iatrogen erhöhten CgA-Spiegel innerhalb von 5 bis 14 Tagen – selten auch länger – normalisieren. Die Bestimmungen sollten wiederholt werden, wenn die CgA-Spiegel nach diesem Intervall noch zu hoch sind.
  • +Verminderte Azidität im Magen kann allgemein die intragastrische Bakterienzahl erhöhen. Eine Behandlung mit säurehemmenden Substanzen kann zu einer leichten Erhöhung des Risikos gastrointestinaler Infektionen z.B. durch Salmonellen und Campylobacter führen, bei hospitalisierten Patienten möglicherweise auch durch Clostridium difficile.
  • +Die gleichzeitige Verabreichung von Esomeprazol mit Arzneimitteln wie Atazanavir und Nelfinavir wird nicht empfohlen (siehe «Interaktionen»).
  • +Von der gleichzeitigen Verabreichung von Esomeprazol und Clopidogrel wird abgeraten (siehe «Interaktionen»).
  • +Knochenfrakturen
  • +Protonenpumpeninhibitoren, besonders wenn sie in einer hohen Dosierung und über eine längere Zeit (>1 Jahr) angewendet werden, können das Risiko von Hüft-, Handgelenks- und Wirbelsäulenfrakturen, insbesondere bei älteren Patienten oder bei Vorliegen anderer bekannter Risikofaktoren, mässig erhöhen. Beobachtungsstudien deuten darauf hin, dass Protonenpumpeninhibitoren das Risiko von Frakturen möglicherweise um 10-40% erhöhen, wobei dieses erhöhte Risiko teilweise auch durch andere Risikofaktoren bedingt sein kann. Patienten mit Osteoporoserisiko sollen entsprechend der gültigen klinischen Richtlinien behandelt werden und Vitamin D und Kalzium in ausreichendem Masse erhalten.
  • +Hypomagnesiämie
  • +Schwere Hypomagnesiämie wurde bei Patienten berichtet, die für mindestens drei Monate, jedoch in den meisten Fällen für ein Jahr mit Protonpumpeninhibitoren (PPIs) wie Esomeprazol behandelt wurden. Schwerwiegende Manifestationen von Hypomagnesiämie mit Erschöpfungszuständen, Tetanie, Delir, Krämpfen, Schwindelgefühl und ventrikulären Arrhythmien können auftreten, aber sie können sich schleichend entwickeln und dann übersehen werden. Bei den meisten betroffenen Patienten verbesserte sich die Hypomagnesiämie nach Gabe von Magnesium und Absetzen des PPIs. Bei Patienten, für die eine längere Behandlungsdauer vorgesehen ist oder die PPIs mit Digoxin oder anderen Arzneistoffen einnehmen, welche Hypomagnesiämie hervorrufen können (z.B. Diuretika), sollte der Arzt vor und periodisch während der Behandlung mit PPI eine Ãœberwachung der Magnesiumwerte in Betracht ziehen.
  • +Interaktionen
  • +Wirkungen von Esomeprazol auf die Pharmakokinetik anderer Substanzen
  • +Die Hemmung der Magensäure während der Behandlung mit Esomeprazol oder mit einem anderen PPI kann die Absorption von Arzneimitteln, deren Absorption vom pH im Magen abhängig ist, erhöhen oder vermindern. Wie bei der Anwendung mit Arzneimitteln, die die intragastrische Azidität vermindern, kann auch unter der Behandlung mit Esomeprazol die Absorption von Arzneimitteln wie Ketoconazol, Itraconazol und Erlotinib vermindert und die Absorption von Arzneimitteln wie Digoxin erhöht sein. Bei gesunden Probanden erhöhte die gleichzeitige Behandlung mit Omeprazol (20 mg täglich) und Digoxin die Bioverfügbarkeit von Digoxin um 10% (bei 2 Probanden bis zu 30%).
  • +Esomeprazol hemmt CYP2C19, das Hauptmetabolisierungsenzym von Esomeprazol. Folglich kann die Plasmakonzentration von Substanzen, die durch CYP2C19 metabolisiert werden, wie z.B. Diazepam, Citalopram, Imipramin, Clomipramin, Phenytoin etc. ansteigen und eine Dosisreduktion erforderlich machen. Dies sollte vor allem bei unregelmässiger Einnahme berücksichtigt werden.
  • +Bei gleichzeitiger Verabreichung von 30 mg Esomeprazol und Diazepam wurde eine Reduktion der Diazepam-Clearance um 45% beobachtet. Erhöhte Plasmaspiegel von Diazepam wurden jedoch frühestens 12 Stunden nach Verabreichung beobachtet. Zu diesem Zeitpunkt liegen die Plasmaspiegel unter dem therapeutischen Bereich, weshalb eine klinische Interaktion unwahrscheinlich ist.
  • +Bei gleichzeitiger Verabreichung von 40 mg Esomeprazol und Phenytoin stiegen die «trough» Phenytoin-Plasmaspiegel bei Epilepsiepatienten um 13% an. Deshalb wird empfohlen, die Phenytoin-Plasmaspiegel zu überwachen, wenn eine Behandlung mit Esomeprazol begonnen oder beendet wird.
  • +Die gleichzeitige Verabreichung von 40 mg Esomeprazol an Warfarin behandelte Patienten zeigte, dass trotz eines geringen Anstiegs der «trough» Plasmakonzentration des weniger wirksamen R-Isomers von Warfarin, die Koagulationszeiten innerhalb des akzeptierten Bereichs waren. Seit der Markteinführung wurde jedoch bei gleichzeitiger Therapie mit Warfarin über Fälle mit klinisch bedeutsam erhöhter INR berichtet. Es wird zu Beginn und am Ende einer Warfarintherapie oder einer Therapie mit andern Cumarinderivaten eine engmaschige Ãœberwachung empfohlen.
  • +Omeprazol wirkt ebenso wie Esomeprazol als CYP2C19-Inhibitor. In einer Cross-over-Studie führte die Gabe von 40 mg Omeprazol bei gesunden Probanden zu einer Erhöhung der Cmax und AUC von Cilostazol um 18% bzw. 26% sowie eines aktiven Metaboliten von Cilostazol um 29% bzw. 69%.
  • +Die gleichzeitige Verabreichung von 40 mg Esomeprazol und Cisaprid bei gesunden Probanden bewirkte bei Cisaprid einen 32%igen Anstieg der AUC und eine um 31% verlängerte Eliminationshalbwertszeit, jedoch keine signifikante Erhöhung der Plasmahöchstwerte. Das leicht verlängerte QTc-Intervall, welches nach der Verabreichung von Cisaprid alleine beobachtet wurde, verlängert sich nicht zusätzlich bei der Einnahme von Cisaprid und Esomeprazol (siehe auch «Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen»).
  • +Bei gleichzeitiger Verabreichung von Esomeprazol und Tacrolimus wurden erhöhte Tacrolimus-Serumspiegel gemeldet. Zu Beginn oder am Ende der Behandlung mit Esomeprazol sollten die Tacrolismus-Serumspiegel kontrolliert werden.
  • +Bei einigen Patienten wurde bei gleichzeitiger Therapie mit Protonenpumpen-Blockern über erhöhte Methotrexat-Spiegel berichtet. Bei Verabreichung von hohen Methotrexat-Dosen wird empfohlen, Esomeprazol vorübergehend abzusetzen.
  • +Wechselwirkungen zwischen Omeprazol und antiretroviralen Arzneimitteln wurden berichtet. Die klinische Bedeutung und die Mechanismen hinter diesen berichteten Interaktionen sind nicht immer bekannt. Ein erhöhter pH-Wert im Magen während einer Omeprazolbehandlung kann die Absorption des antiretroviralen Arzneimittels möglicherweise verändern. Andere mögliche Interaktionsmechanismen laufen über CYP2C19. Für einige antiretrovirale Arzneimittel wie Atazanavir und Nelfinavir wurde von verminderten Serumspiegeln berichtet, als sie gleichzeitig mit Omeprazol verabreicht worden waren. Daher ist diese gleichzeitige Arzneimitteltherapie nicht empfohlen. Die gleichzeitige Verabreichung von Omeprazol (40 mg, 1× täglich) mit Atazanavir 300 mg/Ritonavir 100 mg bei gesunden Probanden führte zu einer wesentlichen Reduktion der Atazanavir Exposition (Verminderung der AUC, Cmax und Cmin um ca. 75%). Die Erhöhung der Atazanavir Dosis auf 400 mg, kompensierte den Omeprazol-Einfluss auf die Atazanavir-Exposition nicht. Für andere antiretrovirale Arzneimittel wie Saquinavir wurde von erhöhten Serumspiegeln berichtet. Es gibt auch einige antiretrovirale Arzneimittel, die bei gleichzeitiger Verabreichung mit Omeprazol einen unveränderten Serumspiegel aufwiesen. Aufgrund ähnlicher pharmakodynamischer Wirkungen und pharmakokinetischen Eigenschaften von Omeprazol und Esomeprazol wird die gleichzeitige Gabe von Esomeprazol mit antiretroviralen Arnzeimitteln wie Atazanavir und Nelfinavir nicht empfohlen.
  • +Es konnte gezeigt werden, dass Esomeprazol keine klinisch relevanten Wirkungen auf die Pharmakokinetik von Amoxicillin oder Chinidin hat.
  • +In Kurzzeitstudien zur gleichzeitigen Verabreichung von Esomeprazol mit Naproxen konnten keine klinisch relevanten pharmakokinetischen Interaktionen erkannt werden.
  • +In Studien mit gesunden Probanden konnte eine pharmakokinetische/pharmakodynamische Interaktion zwischen Clopidogrel und Esomeprazol gezeigt werden. In einer dieser Studien wurde Clopidogrel in einer Anfangsdosis von 300 mg, gefolgt von einer Erhaltungsdosis von 75 mg täglich zusammen mit täglich 40 mg Esomeprazol gegeben. Die Plasmakonzentrationen des aktiven Metaboliten von Clopidogrel sanken um durchschnittlich 40%, gemessen an den Tagen 5, 14 und 29 der Studie. Die maximale Plättchenaggregationshemmung nach ADP-Stimulation nahm um durchschnittlich 14% ab. Die Interaktion kann nicht verhindert werden durch zeitlich versetzte Verabreichung von Clopidogrel und Esomeprazol. Bezüglich der klinischen Relevanz dieser PK/PD-Interaktion in Bezug auf schwerwiegende kardiovaskuläre Ereignisse gibt es widersprüchliche Daten aus Beobachtungs- und klinischen Studien. Unter diesen Umständen sollte eine gleichzeitige Behandlung mit Clopidogrel und mit Esomeprazol vermieden werden.
  • +Wirkungen von anderen Substanzen auf die Pharmakokinetik von Esomeprazol
  • +Esomeprazol wird durch CYP2C19 und CYP3A4 metabolisiert. Die gleichzeitige Verabreichung von Esomeprazol und dem CYP3A4-Hemmer Clarithromycin (2× täglich 500 mg) bewirkte eine Verdoppelung der AUC von Esomeprazol. Die gleichzeitige Verabreichung von Esomeprazol und einem kombinierten CYP2C19- und CYP3A4-Hemmer, wie z.B. Voriconazol, kann mehr als eine Verdoppelung der Cmax und der AUC von Esomeprazol bewirken. Eine Dosisanpassung von Esomeprazol bei üblicher Dosierung ist jedoch in keiner der beiden Situationen nötig. Arzneimittel, die CYP2C19 oder CYP3A4 oder beide induzieren (wie z.B. Rifampicin und Hypericum [Johanniskraut]), können zu einem tieferen Esomeprazol-Serumspiegel führen, indem sie den Metabolismus von Esomeprazol erhöhen.
  • +Schwangerschaft/Stillzeit
  • +Bei der Anwendung während der Schwangerschaft ist Vorsicht geboten.
  • +Reproduktionsstudien bei Tieren haben keine Risiken für die Feten gezeigt, aber man verfügt über keine kontrollierten Studien bei schwangeren Frauen. Das potenzielle Risiko für den Menschen ist nicht bekannt.
  • +Es ist nicht bekannt, ob Esomeprazol in die Muttermilch ausgeschieden wird. Es wurden keine Studien an stillenden Müttern durchgeführt. Deshalb soll Esomeprazol MUT Sandoz während der Stillzeit nicht angewendet werden.
  • +Wirkung auf die Fahrtüchtigkeit und auf das Bedienen von Maschinen
  • +Esomeprazol MUT Sandoz hat keinen Einfluss auf die Fahrtüchtigkeit oder die Fähigkeit, Maschinen zu bedienen.
  • +Unerwünschte Wirkungen
  • +Die nachfolgenden Nebenwirkungen wurden in den klinischen Studien mit Esomeprazol und/oder seit der Markteinführung beobachtet oder vermutet. Keine davon war dosisabhängig.
  • +Die folgenden Häufigkeitsdefinitionen werden verwendet:
  • +Häufig >1/100, <1/10.
  • +Gelegentlich >1/1000, <1/100.
  • +Selten >1/10'000, <1/1000.
  • +Sehr selten <1/10'000.
  • +Blutsystem
  • +Selten: Leukopenie, Thrombopenie.
  • +Sehr selten: Agranulozytose, Panzytopenie.
  • +Immunsystem
  • +Selten: Hypersensitivitätsreaktionen (z.B. Angioödem, anaphylaktische Reaktion/Schock).
  • +Stoffwechselstörungen
  • +Gelegentlich: periphere Ödeme.
  • +Selten: Hyponatriämie.
  • +Sehr selten: Hypomagnesiämie (siehe «Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen»); eine schwerwiegende Hypomagnesiämie kann zu einer Hypokalzämie führen. Eine Hypomagnesiämie kann zu einer Hypokaliämie führen.
  • +Psychiatrie
  • +Gelegentlich: Schlafstörungen.
  • +Selten: Agitation, Konfusion, Depression.
  • +Sehr selten: Aggression, Halluzination.
  • +Zentrales und peripheres Nervensystem
  • +Häufig: Kopfschmerzen.
  • +Gelegentlich: Benommenheit, Schwindel, Parästhesie, Schläfrigkeit.
  • +Selten: Geschmacksveränderungen.
  • +Augen
  • +Selten: Schleiersehen.
  • +Atmungsorgane
  • +Selten: Verengung der Atemwege.
  • +Gastrointestinaltrakt
  • +Häufig: Bauchschmerzen, Obstipation, Diarrhöe, Flatulenz, Nausea, Erbrechen.
  • +Gelegentlich: Mundtrockenheit.
  • +Selten: Stomatitis, gastrointestinale Candidiasis.
  • +Sehr selten: mikroskopische Colitis.
  • +Leber
  • +Gelegentlich: erhöhte Leberenzyme.
  • +Selten: Hepatitis mit oder ohne Ikterus.
  • +Sehr selten: Leberversagen, hepatische Encephalopatie.
  • +Haut
  • +Gelegentlich: Dermatitis, Pruritus, Urticaria, Rash.
  • +Selten: Alopezie, Photosensibilität.
  • +Sehr selten: Erythema exsudativum multiforme, Stevens-Johnson Syndrom, toxisch epidermale Nekrolyse (TEN).
  • +Muskelskelettsystem
  • +Gelegentlich: Fraktur der Hüfte, des Handgelenks oder der Wirbelsäule.
  • +Selten: Arthralgie, Myalgie.
  • +Sehr selten: Muskelschwäche.
  • +Nieren
  • +Sehr selten: interstitielle Nephritis.
  • +Funktionsstörungen der Brust
  • +Sehr selten: Gynäkomastie.
  • +Allgemeine Störungen
  • +Selten: Unwohlsein, vermehrtes Schwitzen.
  • +Ãœberdosierung
  • +Die Symptome (Nausea, dünnflüssige Stühle und Schwäche), die in Zusammenhang mit absichtlicher Esomeprazol-Ãœberdosierung auftraten (limitierte Erfahrung mit einer Dosis über 240 mg/Tag), waren vorübergehend. Einzeldosierungen von 80 mg Esomeprazol waren ohne Zwischenfälle verlaufen.
  • +Ein spezifisches Antidot ist nicht bekannt.
  • +Esomeprazol liegt grösstenteils proteingebunden vor und ist daher nicht rasch dialysierbar.
  • +Wie in jedem Fall von Ãœberdosierung sollte eine symptomatische Behandlung erfolgen und allgemein unterstützende Massnahmen ergriffen werden.
  • +Eigenschaften/Wirkungen
  • +ATC-Code: A02BC05
  • +Pharmakodynamik
  • +Esomeprazol ist das S-Enantiomer des Racemates Omeprazol. Esomeprazol vermindert die Magensäuresekretion durch einen zielgerichteten, spezifischen Wirkungsmechanismus. Esomeprazol ist ein spezifischer Inhibitor der Protonenpumpe der Parietalzelle.
  • +Wirkungsort und Wirkungsmechanismus
  • +Esomeprazol ist eine schwache Base und wird in der stark sauren Umgebung der sekretorischen Canaliculi der Parietalzelle konzentriert und in die aktive Form umgewandelt. In der Parietalzelle bewirkt Esomeprazol eine Blockade des Enzyms H+/K+-ATPase, der Protonenpumpe, und sorgt somit für eine hochwirksame Hemmung der basalen wie auch der stimulierten Säuresekretion.
  • +Wirkung auf die Magensäuresekretion
  • +Nach oraler Verabreichung von 20 mg resp. 40 mg Esomeprazol setzt die Wirkung innerhalb einer Stunde ein. Bei wiederholter Einnahme von 20 mg Esomeprazol einmal täglich während 5 Tagen, ist der durchschnittliche Maximalwert der Säuresekretion nach einer Pentagastrin Stimulation bei einer Messung am 5. Tag, ca. 6-7 h nach Verabreichung, um 90% reduziert.
  • +Nach fünftägiger, oraler Verabreichung von 20 mg resp. 40 mg Esomeprazol konnte ein intragastrischer pH über 4 während durchschnittlich 13 resp. 17 Stunden aufrecht erhalten werden; bei Patienten mit symptomatischer Refluxkrankheit (GERD) während mehr als 24 Stunden.
  • +Der Anteil der Patienten mit einem intragastrischen pH über 4 während mindestens 8, 12 resp. 16 Stunden, betrug 76%, 54% und 24% bei Einnahme von 20 mg Esomeprazol, und 97%, 92% und 56% bei 40 mg Esomeprazol.
  • +Wird die Fläche unter der Plasmakonzentrations-Zeitkurve (AUC) als stellvertretender Parameter für die Plasmakonzentration verwendet, kann eine Beziehung zwischen der Säurehemmung und der AUC gezeigt werden.
  • +In einer randomisierten, doppelblinden und placebokontrollierten klinischen Studie wurden 764 Patienten mit einem endoskopisch bestätigten blutenden peptischen Ulcus, entweder zu Esomeprazol i.v. (n=375) oder zu Placebo (n=389) randomisiert. Nach der endoskopischen Blutstillung erhielten die Patienten entweder 80 mg Esomeprazol oder Placebo als i.v. Infusion über 30 Minuten gefolgt von einer konstanten Infusion von 8 mg/h während insgesamt 72 Stunden. Nach diesen ersten 72 Stunden erhielten alle Patienten während 27 Tagen 40 mg Esomeprazol oral zur Säurehemmung. In der Esomeprazol i.v. Gruppe trat innerhalb der ersten 3 Tage bei 5,9% der Patienten eine erneute Blutung auf, verglichen mit 10,3% bei der Placebogruppe (p=0,0256). Innerhalb der ersten 7 Tage trat bei 7,2% der Patienten in der Esomeprazol i.v. Gruppe eine erneute Blutung auf, verglichen mit 12,9% unter Placebo (p=0,0096), innerhalb der ersten 30 Tage waren es 7,7% unter Esomeprazol i.v. bzw. 13,6% unter Placebo (p=0,0092). In der dritten und vierten Woche der Studie traten keine Blutungen mehr auf.
  • +Kaplan-Meier-Kurve des kumulativen Anteils (%) an Paitenten mit erneuter Blutung innerhalb von 30 Tagen
  • -Effets thérapeutiques de l'inhibition de l'acidité
  • -Une dose quotidienne de 40 mg d'ésoméprazole a permis d'obtenir une guérison de l'Å“sophagite de reflux en 4 semaines chez environ 78% des patients, et en 8 semaines chez environ 93% des patients. Un traitement d'une semaine par 20 mg d'ésoméprazole, 2 fois par jour, combiné avec des antibiotiques appropriés, a permis l'éradication d'Helicobacter pylori chez environ 90% des patients. Après une semaine de traitement d'éradication, il n'est pas nécessaire d'enchaîner une monothérapie à base d'inhibiteurs de l'acidité pour parvenir à une guérison effective de l'ulcère et à la disparition des symptômes.
  • -Autres effets en relation avec l'inhibition de l'acidité
  • -On a constaté aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, pendant un traitement prolongé par l'ésoméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut s'expliquer par l'augmentation du taux sérique de gastrine. Chez plus de 1000 patients traités par ésoméprazole (10, 20 ou 40 mg par jour) pendant 6 à 12 mois, la prévalence de l'hyperplasie des cellules ECL a augmenté en fonction de la dose et de la durée du traitement. Dans aucun cas il n'est apparu de tumeur carcinoïde à cellules ECL, de dysplasie des cellules ECL ou de cancer de la muqueuse gastrique.
  • -La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
  • -L'efficacité de l'ésoméprazole pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59,5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg de l'ésoméprazole une fois par jour, 276 patients 20 mg de l'ésoméprazole une fois par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine deux fois par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité avec 40 mg d'ésoméprazole et le groupe traité avec 20 mg d'ésoméprazole que dans le groupe ranitidine. Sous traitement avec 40 mg d'ésoméprazole, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0,036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0,009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0,001) dans la première étude et de 86% (p=0,047) dans la deuxième étude.
  • -L'efficacité de l'ésoméprazole pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg d'ésoméprazole une fois par jour, 476 patients 20 mg d'ésoméprazole une fois par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-à-dire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités avec ésoméprazole que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95,9% dans le groupe traité avec 40 mg d'ésoméprazole (p=0,0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité avec 20 mg d'ésoméprazole, ce pourcentage a été de 95,3% (p=0,0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89,2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95,9% pour les patients traités par 40 mg de Esoméprazole MUT Sandoz (p<0,001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95,5% pour les patients traités avec 20 mg d'ésoméprazole (p=0,0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82,8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
  • -Pharmacocinétique
  • +Therapeutische Wirkungen der Säurehemmung
  • +Mit täglich 40 mg Esomeprazol erfolgte bei ca. 78% der Patienten eine Abheilung der Refluxösophagitis innerhalb von 4 Wochen, bei ca. 93% der Patienten innerhalb von 8 Wochen. Eine einwöchige Behandlung mit 2× täglich 20 mg Esomeprazol kombiniert mit geeigneten Antibiotika bewirkte bei ca. 90% der Patienten eine Eradikation von Helicobacter pylori. Nach 1 Woche Eradikationstherapie ist für eine effektive Ulkusheilung und Symptombefreiung bei komplikationsfreien Duodenalulcera keine nachfolgende Monotherapie mit Säurehemmern notwendig.
  • +Andere Wirkungen in Verbindung mit der Säurehemmung
  • +Sowohl bei Kindern als auch bei Erwachsenen wurde während der Langzeit-Behandlung mit Esomeprazol eine erhöhte Anzahl von ECL-Zellen (Enterochromaffin-ähnliche Zellen) beobachtet. Dies kann möglicherweise mit dem erhöhten Serumgastrin Spiegel zusammenhängen. In über 1000 Patienten, die mit Esomeprazol (10, 20, 40 mg/Tag) während 6–12 Monaten behandelt wurden, nahm die Prävalenz von ECL-Hyperplasie (ECL: Enterochromaffin-ähnliche Zellen) Dosis- und Therapiedauer-abhängig zu. Kein Patient entwickelte ein ECL-Karzinoid, eine ECL-Dysplasie oder eine Neoplasie der Magenschleimhaut.
  • +Verminderte Azidität im Magen kann allgemein die intragastrische Bakterienzahl erhöhen. Eine Behandlung mit säurehemmenden Substanzen kann zu einer leichten Erhöhung des Risikos gastrointestinaler Infektionen z.B. durch Salmonellen und Campylobacter führen, bei hospitalisierten Patienten möglicherweise auch durch Clostridium difficile.
  • +Die Wirksamkeit von Esomeprazol zur Heilung von Ulcera ventriculi wurde in zwei doppelblinden aktiv-kontrollierten Multizenterstudien bei 846 Patienten im Alter zwischen 18 und 88 Jahren (medianes Alter 59,5 Jahre) untersucht. 262 Patienten erhielten Esomeprazol 40 mg einmal täglich, 276 Esomeprazol 20 mg einmal täglich und 271 Ranitidin 150 mg zweimal täglich. Alle Patienten nahmen während mindestens 4 Wochen vor der Randomisierung NSAR (inkl. COX-2 selektive NSAR) ein und setzten diese Therapie während der gesamten Studiendauer fort. Die Patienten waren Helicobacter pylori negativ und hatten ein endoskopisch bestätigtes Ulcus ventriculi mit einem Durchmesser bis zu 25 mm. Die Heilungsraten der Ulcera ventriculi nach 4 und 8 Wochen waren sowohl unter Esomeprazol 40 mg als auch unter Esomeprazol 20 mg grösser als unter Ranitidin. Mit Esomeprazol 40 mg waren die Heilungsraten nach 4 Wochen Behandlung 78% (p=0,036; p-Werte versus Ranitidin) bei der ersten Studie und 71% (p=0,009) bei der zweiten Studie; nach acht Wochen lagen die Heilungsraten bei 92% (p<0,001) bei der ersten Studie und bei 86% (p=0,047) bei der zweiten Studie.
  • +Die Wirksamkeit von Esomeprazol zur Vorbeugung von Ulcus ventriculi und Ulcus duodeni wurde in zwei doppelblinden placebokontrollierten Multizenterstudien bei 1429 Patienten untersucht. 480 Patienten erhielten Esomeprazol 40 mg einmal täglich, 476 Esomeprazol 20 mg einmal täglich und 473 Placebo. Alle Patienten nahmen während der gesamten Studiendauer NSAR (inkl. COX-2 selektive NSAR) ein. Die Patienten waren Helicobacter pylori negativ und Risikopatienten (d.h. sie hatten ein belegtes Ulcus ventriculi oder ein Ulcus duodeni während den vergangenen 5 Jahren und/oder sie waren mindestens 60 Jahre alt). Während der 6-monatigen Behandlung war der kumulative Anteil an Patienten ohne Ulcus ventriculi oder Ulcus duodeni bei den mit Esomeprazol behandelten Patienten grösser als bei den Patienten unter Placebo. Der beobachtete kumulative Prozentsatz an Patienten ohne Ulcus ventriculi oder Ulcus duodeni war in der ersten Studie für Esomeprazol 40 mg 95,9% (p=0,0074; p-Werte versus Placebo; Log-rank Test), für Esomeprazol 20 mg 95,3% (p=0,0180; Log-rank Test) und für Placebo 89,2%. In der zweiten Studie lag dieser Prozentsatz für Esomeprazol 40 mg bei 95,9% (p<0,001; Log-rank Test), für Esomeprazol 20 mg bei 95,5% (p=0,0001; Log-rank Test) und für Placebo bei 82,8%. Es existieren keine klinischen Studien, die die prophylaktische Wirkung länger als 6 Monate untersucht haben.
  • +Pharmakokinetik
  • -L'ésoméprazole est instable en milieu acide; il est par conséquent administré per os sous forme de comprimés gastro-résistants constitués de micropellets filmés gastro-résistants. In vivo, la transformation en énantiomère R est négligeable. L'absorption de l'ésoméprazole est rapide; les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1 à 2 h après l'administration. La biodisponibilité absolue est de 64% après la prise d'une dose unique de 40 mg et atteint 89% après administration répétée une fois par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg sont respectivement de 50% et 68%.
  • -La prise d'aliments ralentit et diminue l'absorption de l'ésoméprazole mais ce phénomène n'a toutefois pas d'influence notable sur l'effet de l'ésoméprazole sur l'acidité intragastrique.
  • +Esomeprazol ist säurelabil und wird deshalb oral als magensaftresistente Tabletten, bestehend aus magensaftresistent überzogenen Micropellets, verabreicht. Die Umwandlung in das R-Enantiomer ist in vivo vernachlässigbar. Die Absorption von Esomeprazol erfolgt schnell, mit Plasmahöchstwerten ca. 1-2 Stunden nach Verabreichung. Die absolute Bioverfügbarkeit nach einer einmaligen Dosis von 40 mg beträgt 64% und steigt auf 89% bei wiederholter, einmal täglicher Verabreichung. Die entsprechenden Werte für 20 mg sind 50% resp. 68%.
  • +Nahrungsaufnahme verzögert und vermindert die Absorption von Esomeprazol. Dies hat jedoch keinen signifikanten Einfluss auf die Wirkung von Esomeprazol auf die intragastrische Azidität.
  • -Le volume de distribution apparent à l'état stationnaire est d'environ 0,22 l/kg chez des volontaires sains. L'ésoméprazole se lie aux protéines plasmatiques à raison de 97%.
  • -Métabolisme
  • -L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le système du cytochrome P450. La majeure partie de l'ésoméprazole est métabolisée par l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxylés et déméthylés. Le reste du métabolisme dépend de l'iso-enzyme spécifique CYP3A4, responsable de la formation du principal métabolite plasmatique, l'ésoméprazole sulfone.
  • -Ces paramètres reflètent principalement la pharmacocinétique que l'on observe chez les personnes dont l'enzyme CYP2C19 est fonctionnelle, appelées «métaboliseurs rapides».
  • +Das scheinbare Verteilungsvolumen im Steady state beträgt bei gesunden Probanden ungefähr 0,22 l/kg Körpergewicht. Esomeprazol ist zu 97% an Plasmaproteine gebunden.
  • +Metabolismus
  • +Esomeprazol wird vollständig durch das Cytochrom P450-System metabolisiert. Der grössere Teil von Esomeprazol wird über das polymorphe CYP2C19 abgebaut, welches für die Bildung der Hydroxy- und Desmethyl-Metaboliten verantwortlich ist. Der restliche Teil des Metabolismus ist abhängig vom spezifischen Isoenzym CYP3A4, welches für die Bildung von Esomeprazolsulfon, dem Hauptmetaboliten im Plasma, verantwortlich ist.
  • +Die Parameter widerspiegeln hauptsächlich die Pharmakokinetik bei Personen mit einem funktionsfähigen CYP2C19 Enzym, den sogenannten schnellen Metabolisierern.
  • -La clairance plasmatique totale est d'environ 17 l/h après administration d'une dose unique et d'environ 9 l/h après une prise répétée.
  • -La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 1,3 h après administration répétée d'une dose quotidienne unique.
  • -L'AUC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
  • -L'exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
  • -Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'exercent aucun effet sur la sécrétion acide de l'estomac. Près de 80% d'une dose d'ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés dans l'urine comme métabolites, le reste l'étant par les fèces. On retrouve moins de 1% de la substance sous forme inchangée dans l'urine.
  • -Cinétique pour certains groupes de patients
  • -Environ 3% de la population possèdent une enzyme CYP2C19 non fonctionnelle et sont par conséquent appelés «métaboliseurs lents». Dans ce groupe de patients, le métabolisme de l'ésoméprazole est catalysé principalement par le CYP3A4. Après administration quotidienne répétée d'une dose unique de 40 mg d'ésoméprazole, l'AUC moyenne augmente de 35% à 65% chez les métaboliseurs lents par rapport aux métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont supérieures d'environ 60%. Cette exposition plus importante n'a vraisemblablement pas de conséquences cliniques.
  • -Personnes âgées
  • -Le métabolisme de l'ésoméprazole ne subit aucune modification chez les patients âgés (71-80 ans).
  • -Sexe
  • -Après une prise unique de 40 mg d'ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d'environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n'a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d'une dose par jour. Ces observations n'ont pas d'incidences sur la posologie de l'ésoméprazole dans les deux sexes.
  • -Insuffisance hépatique
  • -En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, le métabolisme de l'ésoméprazole peut être perturbé. En cas d'insuffisance hépatique grave, le taux de métabolisme est diminué, ce qui provoque un doublement de l'AUC de l'ésoméprazole. C'est pourquoi il ne faut pas dépasser une dose de 20 mg, en cas d'insuffisance hépatique grave. L'ésoméprazole et ses principaux métabolites n'ont aucune tendance à s'accumuler en cas d'administration quotidienne unique.
  • -Insuffisance rénale
  • -Il n'existe pas d'études portant sur les insuffisants rénaux. Comme seule l'élimination des métabolites de l'ésoméprazole - mais non de la substance inchangée - se fait par voie rénale, on ne s'attend à aucune modification du métabolisme de l'ésoméprazole chez les insuffisants rénaux.
  • -Données précliniques
  • -Les études précliniques dites «corrélationnelles» - basées sur des études classiques de toxicité après administration répétée, des études de génotoxicité et des études de toxicité pour la reproduction - n'ont révélé aucun danger particulier pour l'homme. Des études de cancérogénicité menées sur des rats traités par le mélange racémique ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes. Ces modifications constatées chez le rat sont la conséquence d'une hypergastrinémie importante et prolongée, résultant de la diminution de la production d'acidité gastrique. On les observe chez le rat après traitement prolongé par des inhibiteurs de la sécrétion d'acide.
  • -Remarques particulières
  • -Durée de conservation
  • -Esoméprazole MUT Sandoz ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Modalités de conservation
  • -Conserver dans l'emballage original, pas au-dessus de 30 °C, à l'abri de l'humidité et hors de la portée des enfants.
  • -Numéro d’autorisation
  • +Die totale Plasmaclearance beträgt ca. 17 l/h nach einer Einmaldosis und ca. 9 l/h nach wiederholter Einnahme.
  • +Die Plasmaeliminationshalbwertszeit beträgt ca. 1,3 h nach wiederholter, einmal täglicher Verabreichung.
  • +Die Fläche unter der Plasmakonzentrations-Zeitkurve (AUC) nimmt nach wiederholter Verabreichung von Esomeprazol zu. Diese Erhöhung ist dosisabhängig und resultiert nach wiederholter Verabreichung in einem nichtlinearen Dosis-AUC Verhältnis. Diese Zeit- und Dosisabhängigkeit ist auf einen verminderten First-Pass-Metabolismus und eine verminderte systemische Clearance zurückzuführen, welche wahrscheinlich aufgrund einer Hemmung des CYP2C19 Enzyms durch Esomeprazol und/oder dessen Sulfonmetaboliten verursacht werden. Esomeprazol wird vollständig aus dem Plasma eliminiert, und führt bei normaler Anwendung zu keiner Kumulation.
  • +Die gesamte Exposition (AUC) und tmax (Zeit bis zum Erreichen der maximalen Esomeprazol-Plasmakonzentration) waren nach wiederholter Verabreichung von 20 mg respektive 40 mg Esomeprazol bei Jugendlichen (12 bis 18 Jahre) für beide Dosierungen ähnlich wie bei Erwachsenen.
  • +Die Hauptmetaboliten von Esomeprazol haben keine Wirkung auf die Magensäuresekretion. Ca. 80% einer oral verabreichten Dosis von Esomeprazol werden als Metaboliten via Urin ausgeschieden, der Rest via Fäzes. Weniger als 1% der unveränderten Substanz werden im Urin gefunden.
  • +Kinetik spezieller Patientengruppen
  • +Ca. 3% der Bevölkerung besitzen ein nicht funktionsfähiges CYP2C19 Enzym und werden daher langsame Metabolisierer genannt. Bei dieser Patientengruppe wird der Metabolismus von Esomeprazol hauptsächlich durch CYP3A4 katalysiert. Nach wiederholter, einmal täglicher Verabreichung von 40 mg Esomeprazol, war die durchschnittliche AUC bei den langsamen Metabolisierern im Vergleich zu den schnellen Metabolisierern um 35% bis 65% erhöht. Die durchschnittlichen maximalen Plasmakonzentrationen waren ca. 60% höher. Diese höhere Exposition ist wahrscheinlich klinisch nicht relevant.
  • +Ältere Patienten
  • +Der Metabolismus von Esomeprazol ist bei älteren Patienten (71-80 Jahre) nicht verändert.
  • +Geschlecht
  • +Nach einer einmaligen Dosis von 40 mg Esomeprazol ist die durchschnittliche Fläche unter der Plasmakonzentrations-Zeit-Kurve bei Frauen ca. 30% höher als bei Männern. Nach mehrmaliger, einmal täglicher Anwendung wurden jedoch keine Unterschiede mehr beobachtet. Diese Befunde haben keine Konsequenzen auf die Dosierung von Esomeprazol in Bezug auf das Geschlecht.
  • +Leberfunktionsstörungen
  • +Bei Patienten mit milder bis mässiger Leberinsuffizienz kann der Esomeprazol-Metabolismus beeinträchtigt sein. Die Metabolisierungsrate ist vermindert bei Patienten mit schwerer Leberinsuffizienz, was eine Verdoppelung der AUC von Esomeprazol zur Folge hat. Deshalb sollte bei Patienten mit schwerer Leberinsuffizienz ein Maximum von 20 mg nicht überschritten werden. Esomeprazol und seine Hauptmetaboliten zeigen bei einmal täglicher Verabreichung keine Tendenz zur Kumulation.
  • +Nierenfunktionsstörungen
  • +Es liegen keine Studien bei Patienten mit verminderter Nierenfunktion vor. Da nur die Ausscheidung der Esomeprazolmetaboliten, nicht aber der unveränderten Substanz, über die Nieren erfolgt, wird bei Patienten mit eingeschränkter Nierenfunktion keine Veränderung des Esomeprazol-Metabolismus erwartet.
  • +Präklinische Daten
  • +Die präklinischen Brücken-Studien, basierend auf herkömmlichen Studien zur Toxizität bei wiederholter Verabreichung, Genotoxizität und Reproduktionstoxizität, ergaben keine besonderen Gefahren für den Menschen. Gastrische ECL-Zell-Hyperplasie und Karzinoide wurden in Karzinogenitäts-Studien an mit der razemischen Mischung behandelten Ratten beobachtet. Diese Veränderungen bei den Ratten sind das Ergebnis andauernder ausgeprägter Hypergastrinämie infolge der verringerten Produktion von Magensäure und werden bei Ratten nach der Langzeitbehandlung mit Säuresekretionshemmern beobachtet.
  • +Sonstige Hinweise
  • +Haltbarkeit
  • +Esomeprazol MUT Sandoz darf nur bis zu dem auf dem Behälter mit «EXP» bezeichneten Datum verwendet werden.
  • +Besondere Lagerungshinweise
  • +Esomeprazol MUT Sandoz magensaftresistente Tabletten sollen in der Originalverpackung, nicht über 30 °C und vor Feuchtigkeit geschützt gelagert werden. Ausserhalb der Reichweite von Kindern aufbewahren.
  • +Zulassungsnummer
  • -Présentation
  • -Esoméprazole MUT Sandoz 20 mg, comprimés pelliculés gastro-résistants: 14, 28, 56 et 98. [B]
  • -Esoméprazole MUT Sandoz 40 mg, comprimés pelliculés gastro-résistants: 14, 28, 56 et 98. [B]
  • -Titulaire de l’autorisation
  • -Sandoz Pharmaceuticals AG, Risch; domicile: Rotkreuz.
  • -Mise à jour de l’information
  • -Janvier 2015.
  • +Packungen
  • +Esomeprazol MUT Sandoz 20 mg, magensaftresistente Filmtabletten: 14, 28, 56, 98. [B]
  • +Esomeprazol MUT Sandoz 40 mg, magensaftresistente Filmtabletten: 14, 28, 56, 98. [B]
  • +Zulassungsinhaberin
  • +Sandoz Pharmaceuticals AG, Risch; Domizil: Rotkreuz.
  • +Stand der Information
  • +Januar 2015.
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