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Information professionnelle sur Hepatect® CP:Biotest (Schweiz) AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom commercial et le numéro de lot du médicament utilisé doivent être clairement documentés.
Précautions à prendre lors de l'utilisation
Contrôle des titres d'anticorps anti-HBs
Les titres sériques anti-HBs doivent être vérifiés régulièrement. La posologie doit être adaptée en conséquence afin de maintenir la concentration thérapeutiquement nécessaire et d'éviter un sous-dosage (voir sous «Posologie/Mode d'emploi»).
Des complications éventuelles peuvent être souvent évitées en s'assurant que le patient
·ne montre pas d'hypersensibilité envers les immunoglobulines humaines, en administrant le médicament lentement au début (0,1 ml/kg de poids corporel/h),
·est surveillé étroitement pendant toute la durée de la perfusion afin de déceler le moindre symptôme d'un effet indésirable. La surveillance des effets indésirables s'effectuera tout particulièrement durant toute la durée de la première perfusion à l'hôpital ainsi qu'une heure après la première perfusion pour les patients traités pour la première fois par des immunoglobulines humaines, traités jusqu'alors par un autre produit à base d'immunoglobulines intraveineuses (IgIV) ou après une longue pause thérapeutique. Pour tous les autres patients, la surveillance sera maintenue au moins 20 minutes après l'administration.
Le traitement par immunoglobulines nécessite, surtout lors de l'utilisation de doses plus élevées, chez tous les patients:
·une hydratation adéquate avant le début de la perfusion d'immunoglobulines,
·une surveillance de la diurèse,
·une surveillance du taux de créatinine sérique,
·le renoncement à utiliser simultanément des diurétiques de l'anse (voir rubrique «Interactions»).
En cas d'effet indésirable, il faut soit réduire la vitesse de perfusion, soit arrêter cette dernière. Le traitement nécessaire dépend du type et de la sévérité de l'effet indésirable.
Réactions à la perfusion
Certains effets indésirables (p.ex. céphalées, bouffées de chaleur, frissons, myalgies, respiration sifflante, accélération du rythme cardiaque, lombalgie, nausées, hypotension artérielle) peuvent être en relation avec la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi» doit être scrupuleusement respectée et les patients doivent être surveillés pendant toute la durée de la perfusion et observés à la recherche d'effets indésirables.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment
·en cas de vitesse de perfusion élevée,
·chez les patients présentant une hypo- ou une agammaglobulinémie associée ou non à un déficit en IgA,
·chez les patients recevant pour la première fois des immunoglobulines humaines, ou, dans des cas rares, lors de la substitution de la préparation d'immunoglobulines par une autre ou après une pause thérapeutique prolongée,
·chez les patients avec une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
Hypersensibilité
Les réactions d'hypersensibilité sont rares. Hepatect CP contient une petite quantité d'IgA. Les personnes déficientes en IgA courent le risque de développer des anticorps contre les IgA. Des réactions anaphylactiques peuvent survenir chez ces personnes après l'administration de produits sanguins contenant des IgA. Le médecin doit donc peser les bénéfices d'un traitement par Hepatect CP par rapport au risque potentiel de réactions d'hypersensibilité.
Dans de rares cas, une chute de la tension et une réaction anaphylactique peuvent survenir après l'administration d'immunoglobulines de l'hépatite B humaine, même chez les patients qui n'ont pas montré de réactions d'hypersensibilité à un traitement antérieur par les immunoglobulines humaines.
Si une réaction allergique ou anaphylactique est suspectée, l'injection doit être interrompu immédiatement. En cas de choc, les mesures médicales standard en vigueur pour le traitement de choc doivent être appliquées.
Agents pathogènes transmissibles
Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les pools de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/l'élimination virale. Cependant, l'éventualité de la transmission d'agents pathogènes ne peut être entièrement exclue dans le cas de l'administration de médicaments issus de sang ou de plasma humains. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents et à d'autres types d'agents infectieux. Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC). Les mesures prises peuvent être d'une efficacité limitée vis-à-vis des virus non enveloppés tels que par ex. le virus non enveloppé VHA et le parvovirus B19.
L'expérience clinique a confirmé l'absence de transmission du virus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines. De plus, on suppose que la présence d'anticorps apporte une contribution importante à la sécurité virale.
Les effets indésirables suivants ont été associés à l'utilisation d'immunoglobulines humaines normales pour l'administration intraveineuse (IgIV):
Thromboembolie
Des indices cliniques existent indiquant un rapport entre l'administration d'immunoglobulines (IgIV) par voie intraveineuse et des événements thromboemboliques tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral (ictus), l'embolie pulmonaire et la thrombose veineuse profonde. Par conséquence, la prudence s'impose tout particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque de thrombose.
On suppose que chez les patients à risque, l'apport important d'immunoglobulines entraîne une augmentation relative de la viscosité du sang. Il conviendra d'être prudent lors de la prescription et de la perfusion d'immunoglobulines chez les patients suivants: patients obèses ainsi que patients ayant des facteurs de risque préexistants d'événements thrombotiques tels que, âge avancé, hypertension artérielle, diabète, antécédent de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant une pathologie thrombophilique constitutionnelle ou acquise, patients avec des périodes d'immobilisation prolongée, patients sévèrement hypovolémiques (baisse du volume sanguin circulant), patients souffrant de pathologies qui augmentent la viscosité du sang.
Chez les patients avec un risque d'effet indésirable thromboembolique, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus basse possible et à la dose la plus faible possible.
Défaillance rénale aiguë
Des cas de défaillance rénale aiguë ont été observés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque étaient présents, comme par ex. insuffisance rénale préexistante, diabète sucré, hypovolémie, surcharge pondérale, co-médication néphrotoxique ou âge supérieur à 65 ans.
Avant la perfusion d'IgIV, puis de nouveau à des intervalles correspondants, les paramètres rénaux doivent être surveillés, surtout chez les patients avec une élévation potentielle du risque de défaillance rénale aiguë. Chez les patients à risque de défaillance rénale aiguë, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus lente et à la dose la plus faible possibles.
Si une limitation de la fonction rénale devait apparaître, un arrêt du produit à base d'immunoglobulines doit être pris en considération.
Bien que des cas de troubles de la fonction rénale et de défaillance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreuses préparations à base d'IgIV autorisées contenant divers autres composants comme le saccharose, le glucose et le maltose, la proportion des préparations contenant du saccharose en tant que stabilisateur était excessivement élevée. Chez les patients à risque, l'utilisation de préparations à base d'IgIV sans ces composants peut être envisagée. Hepatect CP ne contient ni saccharose, ni glucose, ni maltose.
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Des cas de méningite aseptique (SMA) ont été rapportés en relation avec le traitement par des immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV). Ce syndrome survient en général après une période variant entre quelques heures à 2 jours après le début du traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalorachidien sont souvent positives, avec une pléocytose atteignant jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, surtout de type granulocytaire, et une élévation de la concentration en protéines allant jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.
Le SMA peut survenir plus fréquemment en cas d'administration de doses élevées (2 g/kg) d'IgIV.
Chez les patients montrant de tels signes et symptômes, un examen neurologique minutieux avec analyse du liquide céphalorachidien doit être réalisé pour exclure les autres causes de la méningite.
L'interruption du traitement par IgIV a permis une rémission du SMA en quelques jours sans séquelles.
Anémie hémolytique
Les immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV) peuvent contenir des anticorps dirigés contre les antigènes des groupes sanguins susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs), et dans de rares cas une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer suite à un traitement par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des érythrocytes. Les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de signes et symptômes cliniques d'une hémolyse (voir rubrique «Effets indésirables»).
Neutropénie/Leucopénie
Après le traitement par IgIV, des cas de diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés. Cette symptomatologie survient en général dans les heures ou les jours suivant l'administration des IgIV et se résorbe spontanément en 7 à 14 jours.
Syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI)
Chez des patients traités par IgIV, des cas d'œdème pulmonaire non cardiogénique aigu (lésion aiguë du poumon liée à la transfusion Transfusion Related Acute Lung Injury [TRALI]) ont été rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, de la fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI se développent en général pendant la transfusion ou dans les 6 heures suivantes, souvent dans l'heure ou dans les deux heures qui suivent. Par conséquent, les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de ces symptômes et il faut arrêter la perfusion d'IgIV immédiatement en cas d'apparition d'effets indésirables pulmonaires. Un TRALI est une affection potentiellement mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
Teneur en sodium:
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose quotidienne, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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