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Information professionnelle sur Cytotect CP Biotest:Biotest (Schweiz) AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

1 ml de solution contient:
Principes actifs: 50 mg de protéines plasmatiques humaines, dont au moins 96% d'immunoglobulines G (IgG) taux d'anticorps anti-cytomégalovirus 100 U*.
*unités du produit de référence de l'Institut Paul Ehrlich. La répartition des sous-classes d'IgG est d'environ 65% IgG1, environ 30% IgG2, environ 3% IgG3 et environ 2% IgG4. La teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) s'élève à 2 mg/ml.
Excipients: Glycine, hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH) correspondant à un maximum de 0,046 mg de sodium, d'acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), eau pour préparations injectables ad 1 ml.

Indications/Possibilités d’emploi

Prévention des manifestations cliniques d'une infection à cytomégalovirus chez les patients soumis à une thérapie immunosuppressive, particulièrement chez les patients transplantés ou prévus pour une transplantation.

Posologie/Mode d’emploi

La dose unique est de 1 ml par kg de poids corporel.
L'administration doit commencer le jour de la transplantation. Dans le cas d'une greffe de moelle osseuse, la prophylaxie peut également être démarrée jusqu'à 10 jours avant la greffe, en particulier dans le cas de patients séropositifs pour le CMV. Au total, au moins 6 doses doivent être administrées à un intervalle de 2 à 3 semaines.
Instructions spéciales pour la posologie
Enfants et adolescents
La posologie chez les enfants et les adolescents (0 - 18 ans) ne diffère pas de celle des adultes, car la posologie est donnée en fonction du poids corporel et est ajustée au résultat clinique des maladies mentionnées ci-dessus
Mode d'administration
L'administration de Cytotect CP Biotest se fait par perfusion intraveineuse à la vitesse de 0,08 ml/kg de poids corporel/heure pendant 10 minutes. Si le produit est bien toléré, la vitesse de perfusion peut être augmentée lentement jusqu'à maximal 0,8 ml/kg de poids corporel/heure et rester ainsi pour le reste de la perfusion.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif (d'immunoglobulines cytomégalovirus) à l'un des composants du produit. Patients avec un déficit sélectif en IgA ayant développé des anticorps contre les IgA car l'administration d'une préparation contenant des IgA peut conduire à une anaphylaxie.

Mises en garde et précautions

Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom commercial et le numéro de lot du médicament utilisé doivent être clairement documentés
Précautions à prendre lors de l'utilisation
Des complications éventuelles peuvent être souvent évitées en s'assurant que le patient:
·ne montre pas d'hypersensibilité envers les immunoglobulines humaines,
·le produit est administré lentement (0,08 ml/kg de poids corporel/heure),
·le patient est surveillé étroitement pendant toute la durée de la perfusion afin de déceler le moindre symptôme d'un effet indésirable. La surveillance à l'hôpital des effets indésirables s'effectuera tout particulièrement durant toute la durée de la première perfusion ainsi qu'une heure après la première perfusion pour les patients traités pour la première fois par des immunoglobulines humaines, traités jusqu'alors par un autre produit à base d'immunoglobulines IV ou après une longue pause thérapeutique. Pour tous les autres patients, la surveillance sera maintenue au moins vingt minutes après l'administration.
Le traitement par immunoglobulines nécessite chez tous les patients
·une hydratation adéquate avant le début de la perfusion d'immunoglobulines,
·une surveillance de l'élimination des urines,
·une surveillance du taux de créatinine sérique,
·le renoncement à utiliser simultanément des diurétiques de l'anse (voir rubrique «Interactions»).
En cas d'effet indésirable, il faut soit réduire la vitesse de perfusion, soit arrêter cette dernière. Le traitement nécessaire dépend du type et de la sévérité de l'effet indésirable.
Réactions à la perfusion
Certains effets indésirables graves (p.ex. céphalées, bouffées de chaleur, frissons, myalgies, respiration sifflante, accélération du rythme cardiaque, lombalgie au bas du dos, nausées, hypotension artérielle) peuvent être en relation avec la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi» doit être scrupuleusement respectée et les patients doivent être surveillés pendant toute la durée de la perfusion et observés à la recherche d'effets indésirables.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez
·Les patients recevant pour la première fois des immunoglobulines humaines, ou, dans des cas rares, lors de la substitution de la préparation d'immunoglobulines par une autre ou après une pause thérapeutique prolongée.
·Les patients avec une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
Hypersensibilité
Une anaphylaxie peut survenir chez les patients
·ayant des IgA indétectables et présentant des anticorps anti-IgA.
·ayant toléré un traitement antérieur par des immunoglobulines humaines.
En cas de choc, les mesures thérapeutiques standard relatives à l'état de choc doivent être prises.
Thromboembolie
Des indices cliniques existent indiquant un rapport entre l'administration d'immunoglobulines (IgIV) par voie intraveineuse et des événements thromboemboliques tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral (ictus), l'embolie pulmonaire et la thrombose veineuse profonde. On suppose que chez les patients à risque, l'apport important d'immunoglobulines entraîne une augmentation relative de la viscosité du sang. Il conviendra d'être prudent lors de la prescription et de la perfusion d'immunoglulines chez les patients suivants: patients obèses ainsi que patients ayant des facteurs de risque pré-existants d'événements thrombotiques tels que âge avancé, hypertension artérielle, diabète et antécédent de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant une pathologie thrombophilique constitutionnelle ou acquise, patients avec des périodes d'immobilisation prolongée, patients sévèrement hypovolémiques ainsi que patients souffrant de pathologies qui augmentent la viscosité du sang).
Chez les patients avec un risque d'effet indésirable thromboembolique, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus basse possible et à la dose la plus faible possible.
Défaillance rénale aiguë
Des cas de défaillance rénale aiguë ont été observés chez des patients recevant de l'immunoglobuline intraveineuse (IgIV). Dans la plupart des cas, des facteurs de risques étaient présents, comme par ex. insuffisance rénale préexistante, diabète sucré, hypovolémie, surcharge pondérale, co-médication néphrotoxique ou âge supérieur à 65 ans.
Avant la perfusion d'IgIV, puis de nouveau à des intervalles correspondants, les paramètres rénaux doivent être surveillés, surtout chez les patients avec une élévation potentielle du risque de défaillance rénale aiguë. Chez les patients à risque de défaillance rénale aiguë, les préparations à base d'IgIV doivent être administrées avec la vitesse de perfusion la plus lente et à la dose la plus faible possible.
Si une atteinte à la fonction rénale devait apparaître, un arrêt du produit à base d'immunoglobulines doit être pris en considération.
Bien que des cas de troubles de la fonction rénale et de défaillance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreuses préparations à base d'IgIV autorisées contenant divers autres composants comme le saccharose, le glucose et le maltose, la proportion des préparations contenant du saccharose en tant que stabilisateur était excessivement élevée. Chez les patients à risque, l'utilisation de préparations à base d'IgIV sans ces composants peut être envisagée. Cytotect CP Biotest ne contient ni saccharose, ni glucose, ni maltose.
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Des cas de méningite aseptique (SMA) ont été rapportés en relation avec le traitement par des immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV). Ce syndrome survient en général après une période variante entre quelques heures à 2 jours après le début du traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalorachidien sont souvent positives, avec une pléocytose atteignant jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, surtout de type granulocytaire, et une élévation de la concentration en protéines allant jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. Le SMA peut survenir plus fréquemment en cas d'administration de doses élevées (2 g/kg) d'IgIV.
Chez les patients montrant de tels signes et symptômes, un examen neurologique minutieux avec analyse du liquide céphalorachidien doit être réalisé pour exclure les autres causes de la méningite.
L'interruption du traitement par IgIV a permis une rémission du SMA en quelques jours sans séquelles.
Anémie hémolytique
Les immunoglobulines intraveineuses (préparations à base d'IgIV) peuvent contenir des anticorps dirigés contre les antigènes des groupes sanguins susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs), et dans de rares cas une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer suite à un traitement par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des érythrocytes. Les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de signes et symptômes cliniques d'une hémolyse (voir rubrique «Effets indésirables»).
Neutropénie/Leucopénie
Après le traitement par IgIV, des cas de diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés. Cette symptomatologie survient en général dans les heures ou les jours suivant l'administration des IgIV et se résorbe spontanément en 7 à 14 jours.
Syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI)
Chez des patients traités par IgIV, des cas d'œdème pulmonaire non cardiogénique aigu (lésion aiguë du poumon liée à la transfusion «Transfusion Related Acute Lung Injury [TRALI]») ont été rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, de la fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI se développent en général pendant la transfusion ou dans les 6 heures suivantes, souvent dans l'heure ou dans les deux heures qui suivent. Par conséquent, les patients traités par IgIV doivent être surveillés à la recherche de ces symptômes et il faut arrêter la perfusion d'IgIV immédiatement en cas d'apparition d'effets indésirables pulmonaires. Un TRALI est une affection potentiellement mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.
Agents pathogènes transmissibles
Les mesures standard pour prévenir les infections résultant de l'utilisation de médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection des donneurs, le criblage des dons individuels et des pools de plasma à la recherche de marqueurs spécifiques d'infection et l'inclusion d'étapes de fabrication efficaces pour l'inactivation/élimination des virus. Malgré cela, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, la possibilité de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclue. Cela s'applique aussi aux virus inconnus ou émergents et aux autres agents pathogènes.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC) et le virus non enveloppés VHA. Les mesures d'élimination/inactivation virale sont vraisemblablement de moindre valeur pour les virus non enveloppés comme le parvovirus B19.
L'expérience clinique est rassurante quant à l'absence de transmission du virus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines et on suppose également que la présence d'anticorps apporte une contribution importante à la sécurité virale.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose quotidienne (pout un poids corporel adulte standard de 70 kg), c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Vaccins à virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobuline peut réduire l'efficacité de vaccins à virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle, et ce sur une période d'au moins 6 semaines et jusqu'à 3 mois. Après l'administration de ce médicament, attendre au moins 3 mois avant d'immuniser avec des vaccins à virus vivants atténués. L'atteinte à l'efficacité peut persister jusqu'à une année pour la rougeole. Par conséquent, le titre des anticorps doit être mesuré pour les patients vaccinés contre la rougeole.
Diurétiques de l'anse
Éviter l'administration concomitante de diurétiques de l'anse.

Grossesse, allaitement

Grossesse
L'innocuité de ce produit pendant la grossesse n'a pas été établie dans des études cliniques contrôlées. Par conséquent, ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse et l'allaitement qu'après évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
Il est prouvé que les préparations à base d'immunoglobulines intraveineuses peuvent traverser la barrière placentaire, surtout durant le troisième trimestre de la grossesse.
La longue expérience clinique avec les immunoglobulines indique qu'aucun effet nocif sur le déroulement de la grossesse, sur le fœtus ou sur le nouveau-né n'est à craindre.
Allaitement
Les immunoglobulines passent dans le lait maternel. Aucun effet négatif n'est à attendu en cas d'allaitement des nourrissons/nouveau-nés.
Fertilité
D'après l'expérience clinique avec les immunoglobulines, aucun effet nocif sur la fertilité n'est à craindre.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Cytotect CP Biotest peut exercer un léger effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Les patients chez lesquels des effets indésirables surviennent pendant le traitement doivent attendre leur disparition avant de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines. .

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (classés par ordre décroissant de fréquence) causés par des immunoglobulines humaines normales comprennent (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»):
·Frissons, céphalées, sensation de vertige, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées, douleurs articulaires, hypotension et lombalgies modérées
·Réactions hémolytiques réversibles, tout particulièrement chez les patients de groupes sanguins A, B, et AB et (dans de rares cas) anémie hémolytique nécessitant une transfusion
·(Dans de rares cas) chute tensionnelle soudaine, et dans des cas isolés choc anaphylactique, même en l'absence d'hypersensibilité lors d'une administration antérieure
·(Dans de rares cas) réactions cutanées passagères (y compris lupus érythémateux cutané de fréquence inconnue)
·(Dans de très rares cas) réactions thromboemboliques comme infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, caillot de sang dans un vaisseau pulmonaire (embolie pulmonaire), caillot de sang dans une veine (thrombose veineuse profonde)
·Cas de méningite aseptique réversible
·Cas d'augmentation de la concentration de créatinine sérique et/ou de défaillance rénale aiguë.
·Cas de syndrome détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (TRALI)
Informations sur le risque d'infection: voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
Effets indésirables sous forme de liste
La liste présentée ci-dessous correspond à la classification des systèmes d'organes MedDRA (SOC) puis par termes préférés (PT).
L'évaluation des effets secondaires est basée sur les fréquences suivantes: très fréquent: (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); occasionnel ( ≥1/1'000, <1/100); rare (≥1/10'000, <1/1'000); très rare ( <1/10'000); inconnu (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Effets indésirables notés au cours des études
Au cours du programme d'études (3 études cliniques, administration unique) avec des préparations à base d'immunoglobulines contre le virus cytomégalovirus (IgCMV) de Biotest, et un total de 33 patients, aucun effet indésirable en relation avec les préparations à base d'IgCMV de Biotest n'a été enregistré.
Effets indésirables survenus après la commercialisation de produits IgCMV de Biotest (fréquence inconnue, ne pouvant être évaluée sur la base des données disponibles):
Affections hématologiques et du système lymphatique:
Anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire:
Hypersensibilité, réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes, choc anaphylactique.
Affections du système nerveux:
Céphalées, vertiges.
Affections gastro-intestinales:
Vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Rash, érythème, exanthème médicamenteux, prurit.
Affections musculo-squelettiques et systémiques:
Arthralgie.
Affections des reins et des voies urinaires:
Insuffisance rénale aiguë.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Frissons, fièvre, fatigue.
Investigation:
Augmentation du taux de créatinine sérique.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch..

Surdosage

Un surdosage peut conduire à une surcharge hydrique et à une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque, y compris les patients âgés ou les patients avec une insuffisance cardiaque ou rénale.

Propriétés/Effets

Code ATC: J06BB09
Classe pharmacothérapeutique: antisérums et immunoglobulines, Immunoglobulines spécifiques.
Cytotect CP Biotest est un produit à base d'immunoglobuline fabriqué à partir du plasma de donneurs qui ont un titre élevé d'anticorps anti-cytomégalovirus.
Il a un titre élevé fixe d'anticorps anti-CMV à haute avidité. Il contient également des anticorps IgG dirigés contre d'autres agents pathogènes, représentatifs du grand nombre de personnes normales, qui ont contribué au pool plasmatique à partir duquel le produit a été fabriqué.
La répartition des sous-classes d'IgG correspond en majeure partie à celle du plasma normal d'origine humaine.
Mécanisme d'action
Cytotect CP Biotest est une préparation d'immunoglobuline polyclonale spécifique au CMV qui se lie aux antigènes de surface du CMV, neutralisant ainsi la pénétration potentielle du CMV dans les cellules hôtes et présentant la particule de CMV pour la phagocytose. Les anticorps Cytotect CP Biotest modulent et interagissent également avec les cellules immunitaires (cellules dendritiques, monocytes, cellules B et T) et ont ainsi une influence positive sur l'équilibre immunologique, en plus de l'inhibition virostatique de la réplication du CMV.
Pharmacodynamique
Le principal mécanisme d'action du Cytotect CP Biotest est la liaison de virus en circulation. Les anticorps spécifiques du CMV bloquent l'infection de divers types de cellules, y compris tous les génotypes et variantes du virus du CMV qui sont résistantes aux virostatiques. En outre, le Cytotect CP Biotest peut activer les cellules immunitaires réagissant au CMV pour des réponses immunitaires spécifiques au CMV de longue durée. Il possède des propriétés immunomodulatrices supplémentaires qui sont indépendantes du CMV et ont été associées à une diminution des rejets d'organes.
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité clinique des IgCMV a été étudiée dans diverses applications, notamment chez les patients recevant une transplantation d'organe ou de cellules souches. Dans les transplantations rénales, le IgCMV a réduit l'incidence des infections CMV de 41,7% (groupe de contrôle) à 21,1% (groupe Cytotect). D'autres exemples sont les transplantations pulmonaires, pour lesquelles la fréquence de la maladie CMV a été réduite de 43,3% dans le groupe de contrôle à 13,2% dans le groupe de Cytotect, et les transplantations de moelle osseuse, pour lesquelles la fréquence de la pneumonie interstitielle a été réduite de 26,1% à 3,8%.
Greffe de rein
Dans un essai prospectif, contrôlé et randomisé, l'efficacité de la prophylaxie par l'hyperimmunoglobuline de l'infection CMV a été étudiée chez les patients ayant subi une greffe de rein.
L'étude a porté sur 74 patients qui ont reçu pour la première fois un rein d'un donneur décédé. La durée moyenne du suivi a été de 45 mois. Les patients ont reçu un traitement immunosuppresseur à base de méthylprednisolone et de cyclosporine A. Dans le groupe de traitement, 38 patients ont reçu 2 ml de Cytotect par kg de poids corporel par voie intraveineuse peu avant la transplantation et ensuite les jours 1, 2, 4, 18, 32, 46, 60, 74 et 88 après la transplantation. Le groupe de contrôle était composé de 36 patients qui n'ont pas reçu Cytotect. Dans le groupe de traitement, 8 des 38 patients (21,1%) présentaient une infection CMV et 5 des 38 patients (13,2%) une maladie CMV, tandis que dans le groupe de contrôle, 15 des 36 patients (41,7%) présentaient une infection CMV et 6 des 36 patients (16,7%) une maladie CMV.
Enfants et adolescents
Dans une étude rétrospective, l'efficacité et la sécurité de l'acyclovir avec la prophylaxie Cytotect et le traitement précoce par le ganciclovir ont été étudiées chez des enfants ayant subi une greffe du rein (79 patients d'un âge moyen de 14,1 ± 4,9 ans, intervalle 2,5 - 20) et présentant un risque élevé de CMV. La période minimale de suivi était de 12 mois. Les médicaments immunosuppresseurs comprenaient de la cyclosporine A et des stéroïdes, ainsi que de l'azathioprine chez 4 patients ayant reçu un rein d'un donneur vivant. Les épisodes de rejet aigu ont été traités par des bolus intraveineux de méthyprednisolone. 39 patients (R-) ont reçu 150 mg de Cytotect par kg de poids corporel le premier jour postopératoire, 100 mg/kg les jours 15 et 30 et 50 mg/kg les jours 45, 60 et 120 après la transplantation, ainsi que de l'acyclovir oral. 40 patients (R+) ont reçu uniquement de l'acyclovir par voie orale, à la même dose que les patients (R-). En cas d'infection à CMV, 10 mg de ganciclovir par kg de poids corporel par jour ont été administrés par voie intraveineuse pendant au moins deux semaines ou jusqu'à ce qu'une antigénémie négative soit atteinte. Dans le groupe (R-) traité avec Cytotect, 18 (54,4%) des 33 receveurs séronégatifs pour le CMV (R-) d'une greffe provenant d'un donneur CMV séropositif (D+) ont reçu une infection CMV, et aucune infection n'est survenue chez 6 receveurs CMV séronégatifs (R-) qui ont reçu une greffe provenant d'un donneur CMV séronégatif.
Dans le groupe R+, qui a reçu de l'acyclovir uniquement, 11 (39,3%) sur les 28 patients CMV (R+) qui ont reçu une greffe d'un donneur CMV D+, étaient infectés par le CMV et sur les 12 R+ qui ont reçu une greffe d'un donneur CMV (D-), 1 receveur était infecté par le CMV (8,3%).
Greffe du cœur
Dans une étude ouverte, comparative et rétrospective, l'administration prophylactique de Cytotect plus ganciclovir versus Cytotect seul a été étudiée chez 207 receveurs de greffe cardiaque à haut risque (âge moyen 52,2 ans) qui ont reçu des allogreffes de donneurs séropositifs (D+/R-). Tous les patients ont reçu de l'antithymocytoglobuline polyclonale de lapin comme thérapie d'induction. La cyclosporine A, l'azathioprine et la prednisone ont été utilisées comme thérapie immunosuppressive à long terme. Les épisodes de rejet aigu d'allogreffe ont été traités par un bolus quotidien de prednisone pendant 3 jours consécutifs. Dans le groupe A, 96 patients ont reçu le Cytotect Biotest et dans le groupe B, 111 patients ont reçu Cytotect avec du ganciclovir. 100 mg de Cytotect par kg de poids corporel ont été administrés par voie intraveineuse avant la transplantation et les jours post-opératoires 1, 7, 14, 21 et 28. Les patients atteints d'une maladie CMV ont été traités avec du ganciclovir et un traitement immunosuppresseur réduit pendant 21 jours. En outre, Cytotect a été administré à intervalles hebdomadaires. Dans le groupe A, 53,1% des patients avaient une infection CMV et 32,3% (31/96 patients) étaient atteints d'une maladie CMV. Dans le groupe B, 65,8% des patients avaient une infection CMV et 11,7% (13/111 patients) étaient atteints d'une maladie CMV. Quatre décès associés au CMV ont été observés dans le groupe A; 3 patients sont morts d'une septicémie CMV grave et 1 patient est mort d'une encéphalite CMV. Dans le groupe B, il n'y a pas eu de décès associés au CMV, ce qui reflète un avantage statistiquement significatif de la prophylaxie combinée Cytotect/ganciclovir par rapport à la prophylaxie Cytotect seule (P=0,0326).
Dans une étude ouverte et monocentrique, l'immunisation passive contre le CMV a été étudiée chez des adultes ayant subi une transplantation cardiaque (146 patients ayant subi une transplantation cardiaque entre 1984 et 1991, avec un âge médian de 47 ans). La période de suivi était de 13 à 73 mois (médiane 43 mois). Le traitement de maintien immunosuppresseur consistait en cyclosporine A et en prednisone. En outre, l'azathioprine a été administrée à 11 patients en raison de rejets récurrents au cours de la première année. Dans le groupe de traitement, 65 patients CMV (R-) ont reçu 150 mg de cyclosporine par kg de poids corporel pendant l'opération et 100 mg de Cytotect par kg de poids corporel les jours 2, 7, 14, 28, 42, 56 et 72 après la transplantation, tandis que le groupe témoin était composé de 81 patients CMV (R+) qui n'ont pas reçu de prophylaxie contre le CMV. Dans le groupe de traitement, 21 des 65 patients (R-) (32,3%) avaient une infection CMV et 11 des 65 patients (R) (16,9%) avaient une maladie CMV. Dans le groupe de contrôle, 40 des 81 patients (R+) (49,4%) avaient une infection CMV et 10 des 81 patients (R+) (12,3%) avaient une maladie CMV.
Greffe pulmonaire
Dans une étude rétrospective et monocentrique, l'utilisation de l'immunoglobuline CMV pour la prophylaxie et le traitement de l'infection CMV a été étudiée. (156 adultes ont été analysés qui avaient reçu une transplantation pulmonaire entre 2007 et 2011, à un âge moyen de 52 ans (fourchette: 17-67 ans). La durée médiane du suivi était de 19,2 mois. Tous les patients ont reçu du basiliximab comme thérapie d'induction et une triple thérapie immunosuppressive (tracrolisme, mycophénolate mofétil, méthylprednisolone, suivi de prednisolone). Au départ, pendant la première semaine suivant la transplantation, ganciclovir était administré par voie intraveineuse à tous les patients à risque (D+/R- ou R+). Dans le groupe de traitement, 23 patients (D+/R-) ont reçu 2 ml/kg de Cytotect les jours 1, 4, 8, 15 et 30 après la transplantation, puis une fois par mois pendant un an et du valganciclovir pendant 6 mois. Dans le groupe de contrôle, 133 patients (R+) ont reçu du valganciclovir pendant 3 mois. Dans le groupe de traitement, 14 patients sur 23 (D+/R-) (61%) étaient infectés par le CMV et 4 patients sur 23 (D+/R-) (17,4%) étaient atteints d'une maladie CMV, tandis que dans le groupe de contrôle, 46 patients sur 133 (R+) (35%) étaient infectés par le CMV et 6 patients sur 133 (R+) (4%) étaient atteints d'une maladie CMV. Dans le groupe de traitement, la mortalité était de 4 sur 23 (D+/R-) patients (17,4%) et de 40 sur 133 (R+) patients (30%) dans le groupe de contrôle.
Dans une étude rétrospective comparative, la prophylaxie combinée contre le CMV après une transplantation pulmonaire a été étudiée chez 68 greffés pulmonaires adultes ayant reçu une allogreffe séropositive pour le CMV (âge moyen de 55,8 ans dans le groupe de traitement et de 49,2 ans dans le groupe témoin). La durée médiane du suivi était de 16,5 mois dans le groupe de contrôle (5,3 - 69,5 mois) et de 23,8 mois dans le groupe de traitement (11,9 - 35 mois). Dans le groupe de contrôle, 30 patients (transplantés de 1994 à 2000) ont reçu du ganciclovir pendant les trois premiers mois postopératoires seulement, tandis que dans le groupe de traitement, 38 patients (transplantés de 2000 à 2004) ont reçu un traitement supplémentaire avec 1 ml de Cytotect par kg de poids corporel en 7 doses pendant le premier mois suivant la transplantation.
Tableau 1: Résultats de l'étude

Groupe de traitement (Ganciclovir + Cytotect) (N=38)

Groupe de contrôle (Ganciclovir seul) (N=30)

1 année temps de survie

81,6%

63,3%

3 ans Temps de survie

71,5%

40%

1 an d'absence de réactivation du CMV ou de nouvelle infection

71,5%

51,1%

3 ans d'absence de réactivation du CMV ou de nouvelle infection

66,4%

30%

Développement de la maladie à CMV pendant le suivi

13,2%

43,3%

Développement d'une pneumonie CMV

13,2%

33,3%

Survenue du syndrome CMV

0%

10%

1 an d'absence de bronchiolite oblitérante (BOS)

91,0%

69,7%

3 ans d'absence de bronchiolite oblitérante (BOS)

82%

54,3%

Décès liés au CMV

0%

16,7%

Transplantation de moelle osseuse (BMT)
Dans une étude randomisée, l'administration intraveineuse d'hyperimmunoglobuline pour la prévention de l'infection CMV a été étudiée chez 49 adultes leucémiques ayant reçu une greffe de moelle osseuse allogénique de frères et sœurs HLA compatibles (âge moyen 22 ans (Cytotect) et 22,5 ans (groupe de contrôle)). Le délai de suivi a été de 110 jours. Tous les patients ont été prétraités avec de la cyclosphosphamide et une irradiation du corps entier. Dans le groupe de traitement, 26 patients ont reçu 1 ml de Cytotect par kg de poids corporel, tandis que dans le groupe de contrôle, 23 patients ont reçu 2 ml d'immunoglobuline normale par kg de poids corporel les 7, 13, 33, 73 et 93 après une greffe de moelle osseuse. Au cours des 110 premiers jours suivant la greffe de moelle osseuse, 1 des 26 patients (4%) du groupe de traitement a développé une pneumonie interstitielle associée au CMV et 6 des 23 patients (26%) du groupe de contrôle ont développé une pneumonie interstitielle. Deux patients du groupe traité avec Cytotect ont développé une pneumonie interstitielle en relation avec le CMV après l'arrêt du traitement (jours 143 et 153).
Dans une étude ouverte et non comparative, la réduction de la maladie CMV par l'administration prophylactique d'hyperimmunoglobuline CMV plus acyclovir par voie orale a été étudiée chez 93 adultes après une greffe de moelle osseuse (âge médian 22 ans, fourchette 1-49 ans). Une réponse aiguë du donneur par rapport au receveur a été observée chez 43 patients (48,3%) de grade <II, 18 patients (20,2%) de grade II et 28 patients (34,3%) de grade III-IV. L'irradiation du corps entier a été effectuée à des intervalles de 3 à 1 jours. 100 mg de Cytotect par kg de poids corporel ont été administrés deux fois avant la transplantation de moelle osseuse, puis toutes les trois semaines jusqu'au 100e jour après la transplantation de moelle osseuse. 11 des 93 patients (11,8 %) ont montré des signes d'infection CMV. 6 des 11 patients ont développé une infection à CMV pendant une prophylaxie par hyperimmunoglobuline CMV et chez 5 patients, le virus a été à nouveau détectable après l'arrêt de Cytotect. Parmi les patients qui ont souffert d'une réaction grave du greffon contre l'hôte, 10 sur 38 (26,2 %) ont développé une infection CMV, alors qu'un seul des 55 patients (1,8 %) a subi une légère réaction du greffon contre l'hôte.
Résultats des méta-analyses
Des méta-analyses des données de la littérature sur l'efficacité clinique ont été effectuées pour analyser toutes les données publiées sur Cytotect dans l'indication prophylactique approuvée, indépendamment de la conception de l'étude. Le taux d'infection par le CMV a été utilisé comme paramètre pertinent pour le critère d'évaluation primaire. Une méta-analyse couvre toutes les études quel que soit le type de transplantation, tandis qu'une autre ne prend en compte que la transplantation d'organes (les greffes de moelle osseuse/leucémie ne sont pas incluses), résultats voir tableau 2.
Tableau 2: Résultats des méta-analyses:

Cytotect
n/N
%
95% Clopper-Pearson KI

Groupe de contrôle
n/N
%
95% Clopper-Pearson KI

Méta-analyse
(toutes les indications)

422/1137
37,1%
34,3% - 40,0%

286/637
44,9%
41,0% - 48,9%

Test du χ² bilatéral: valeur p = 0,001

Méta-analyse (transplantations de reins, de cœur et de poumons)

390/969
40,2%
37,1% - 43,4%

283/603
46,9%
42,9% - 51,0%

Test du χ² bilatéral: valeur p = 0,009

Dans les deux analyses, une diminution significative de l'infection CMV a été observée chez les patients traités avec Cytotect. En incluant toutes les indications, le taux d'infection CMV a été réduit de 44,9% chez les patients du groupe de contrôle à 37,1% chez les patients du groupe Cytotect (p=0,001). Si l'on considère uniquement les transplantations de reins, de cœur et de poumons, on constate une réduction de 46,9% à 40,2% de l'ensemble des patients (p=0,009).

Pharmacocinétique

Absorption
Cytotect CP Biotest a une biodisponibilité immédiate et complète dans le sang du destinataire après son administration intraveineuse.
Distribution
La répartition entre le plasma et le liquide extravasculaire est relativement rapide. Un équilibre entre les compartiments intra- et extravasculaires est atteint après environ 3 à 5 jours.
Métabolisme/Elimination
Cytotect CP Biotest a une demi-vie d'environ 25 jours. Ce temps de demi-vie peut varier d'un patient à un autre et dépend également du tableau clinique.
L'IgG et les complexes d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
Cinétique pour certains groupes de patients
Aucune donnée disponible.

Données précliniques

Les immunoglobulines sont des composantes normales du corps humain.. Des études sur les toxicités chronique et embryo-foetale ne sont pas faisables en raison de l'induction d'anticorps et de leurs interférences.
Aucun indice signalant un effet oncogène ou mutagène n'est apparu dans l'expérience clinique. Des études expérimentales sur les animaux n'ont pas été jugées nécessaires.

Remarques particulières

Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres préparations.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Effet sur les tests sérologiques:
Après l'application d'une immunoglobuline, l'augmentation temporaire des différents anticorps transmis passivement dans le sang du patient peut entraîner des résultats faussement positifs lors d'examens sérologiques.
Le transfert passif d'anticorps contre les antigènes érythrocytaires, par exemple A, B et D, peut falsifier certains tests sérologiques pour les anticorps érythrocytaires tels que le test d'antiglobuline directe (DAT, direct Coombs test).
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Stabilité après ouverture
Administrer la solution immédiatement après l'ouverture du récipient. Toute solution non utilisée devra être jetée, étant donné le risque de contamination bactérienne.
Remarques concernant le stockage
Conserver entre +2 et +8 °C (au réfrigérateur). Ne pas congeler.
Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière. Conserver hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Amener le médicament à température ambiante ou corporelle avant son administration.
Avant administration, contrôler visuellement le produit: la solution doit être claire ou légèrement opalescente et incolore ou légèrement jaune. Les solutions présentant un aspect trouble ou un sédiment ne doivent pas être utilisées!
Les restes de médicament non utilisés et les déchets doivent être éliminés selon les normes en vigueur du pays.

Numéro d’autorisation

00506 (Swissmedic).

Présentation

Cytotect CP Biotest: Emballages avec 1 flacon à 1000 U (10 ml) ou 1 flacon à 5000 U (50 ml) [B]

Titulaire de l’autorisation

Biotest (Suisse) SA, 5102 Rupperswil, Suisse.

Mise à jour de l’information

Avril 2020.

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