Mises en garde et précautionsVarilrix ne doit pas être administré par voie intradermique et ne doit en aucun cas être injecté par voie intravasculaire!
Avant la vaccination d'une femme en âge de procréer, une grossesse doit être exclue. Après la vaccination, une contraception fiable doit être pratiquée pendant une période de 3 mois (voir «Grossesse, allaitement»).
Comme pour d'autres vaccins, il faut différer l'injection de Varilrix en cas de maladie aiguë s'accompagnant d'une fièvre élevée. Chez les sujets sains, une infection légère ne constitue par contre pas une contre-indication.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l'injection. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter des blessures en cas d'évanouissement.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de disposer d'un traitement médical approprié (par ex. solution d'adrénaline à 1/1'000) pour le rare cas où surviendrait une réaction anaphylactique.
Avant d'injecter le vaccin, laisser entièrement s'évaporer l'alcool et les autres désinfectants de la peau, car ces substances peuvent inactiver les virus atténués du vaccin.
Il n'existe que des données publiées limitées sur la prévention de la varicelle après un contact avec le virus de la varicelle. Une protection limitée contre la varicelle peut être obtenue par la vaccination 3 à 5 jours après une exposition naturelle à la maladie (voir «Propriétés/Effets»).
Comme pour tout vaccin, une réponse immunitaire protectrice peut ne pas être obtenue chez tous les sujets vaccinés.
Des varicelles peuvent aussi apparaître chez des personnes qui ont été précédemment vaccinées avec un vaccin vivant contre la varicelle. Cependant, l'évolution de ces maladies a le plus souvent été bénigne. Par comparaison aux sujets non vaccinés, la fièvre est apparue plus rarement et les manifestations cutanées étaient moins fréquentes et moins marquées.
Transmission
Il a été montré que la transmission du virus vaccinal OKA survient à un taux très faible chez les personnes de contact séronégatives des personnes vaccinées ayant développé une éruption cutanée après la vaccination. Une transmission du virus vaccinal OKA par une personne vaccinée qui n'a pas développé d'éruption cutanée à des personnes de contact séronégatives ne peut être exclue.
Contrairement aux sujets vaccinés sains, un exanthème papulo-vésiculaire apparaît plus fréquemment chez les patients leucémiques (voir aussi «Effets indésirables»). Dans ces cas également, l'évolution de la maladie chez les personnes de contact était bénigne.
Les sujets vaccinés, même ceux qui ne développent pas une éruption type varicelle, doivent éviter dans la mesure du possible d'avoir des contacts étroits avec des sujets à haut risque réceptifs à la varicelle jusqu'à 6 semaines après la vaccination. S'il s'avère impossible au sujet vacciné d'éviter tout contact avec des sujets à haut risque réceptifs à la varicelle, le risque potentiel de transmission du virus vaccinal varicelleux doit être évalué par rapport au risque d'acquérir et de transmettre le virus sauvage de la varicelle.
Sont considérés comme sujets à haut risque réceptifs à la varicelle:
·les sujets immunodéprimés (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»);
·les femmes enceintes sans antécédent documenté de varicelle ou sérologie indiquant une infection antérieure;
·les nouveau-nés de mères sans antécédent documenté de varicelle ou sérologie indiquant une infection antérieure.
La nature bénigne de l'éruption cutanée chez des personnes de contact indique que le virus vaccinal de la varicelle reste atténué après passage par des hôtes humains.
Personnes à haut risque de varicelle sévère
On ne dispose que de données limitées sur l'utilisation de Varilrix chez les patients immunodéprimés. La vaccination ne doit donc être envisagée qu'avec prudence et seulement si le médecin estime que les bénéfices sont supérieurs aux risques.
Les patients immunodéprimés, pour lesquels aucune contre-indication à la vaccination n'existe (voir «Contre-indications»), peuvent ne pas répondre aussi bien à la vaccination que des personnes immunocompétentes, de telle sorte que certains de ces patients peuvent malgré tout contracter la varicelle. Les patients immunodéprimés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout signe de varicelle, en particulier des évolutions sévères et éventuellement fatales.
Très peu de rapports sont disponibles en ce qui concerne la varicelle disséminée avec une implication des organes internes après la vaccination avec la souche OKA; ceux-ci concernaient en particulier, mais pas exclusivement, des personnes immunodéprimées. Dans des cas isolés, une issue fatale a été rapportée, malgré un traitement à base d'aciclovir.
L'apparition d'un zona, manifestation tardive connue survenant après une infection naturelle par le virus de la varicelle, ne peut pas être non plus exclue après la vaccination (voir «Effets indésirables»).
Des données à long terme relatives à l'incidence du zona sur plusieurs décennies ne sont pas encore disponibles; il n'est donc pas encore possible d'évaluer la fréquence d'apparition du zona après la vaccination en comparaison à celle observée suite à une infection naturelle.
Autres composants à effet notoire
Le médicament contient 6 mg de sorbitol par dose vaccinale.
Ce médicament contient 331 µg de phénylalanine par dose. La phénylalanine peut être nocive pour les patients atteints de phénylcétonurie.
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