Mises en garde et précautionsDes convulsions apparues dans le passé mais qui ne sont pas associées à une vaccination ne constituent pas une contre-indication. Dans ces cas, il est toutefois recommandé d'administrer à titre préventif des antiépileptiques et/ou des antipyrétiques après la vaccination.
Étant donné que chaque dose de vaccin est susceptible de contenir des traces de glutaraldéhyde, de néomycine, de streptomycine et de polymyxine B (issues de la fabrication), la vaccination de personnes présentant une hypersensibilité à ces substances requiert une prudence particulière.
Avant chaque injection d'un principe actif biologique, il convient de prendre toutes les précautions connues destinées à prévenir une réaction allergique ou toute autre réaction.
Comme pour tous les vaccins injectables, un traitement médical approprié doit être disponible en cas d'éventuelle réaction anaphylactique apparaissant après la vaccination.
L'immunogénicité du vaccin peut être réduite chez les enfants sous traitement immunosuppresseur ou souffrant d'une immunodéficience. Par conséquent, il est recommandé d'attendre la fin d'un tel traitement ou la guérison de la maladie avant de réaliser la vaccination.
Chez les enfants présentant une immunodéficience chronique, telle qu'une infection à VIH, la vaccination par Pentavac est néanmoins recommandée, même si la réponse en anticorps peut être limitée.
En cas de survenue d'un syndrome de Guillain-Barré ou d'une névrite du plexus brachial après une vaccination antérieure avec une anatoxine tétanique, la décision d'administrer un vaccin contenant une anatoxine tétanique doit reposer sur une évaluation soigneuse des bénéfices potentiels et des risques éventuels, par exemple sur la question de savoir si la primovaccination est achevée ou non. La vaccination est en règle générale judicieuse chez les nourrissons dont la primovaccination n'est pas achevée (c.-àd. lorsque moins de trois doses ont été injectées).
Le risque potentiel d'apnée et la nécessité d'une surveillance respiratoire pendant 48 à 72 heures doivent être soigneusement pris en compte lors de la réalisation de la série d'injections de primovaccination chez les prématurés très immatures (naissance ≤28e semaine de grossesse), en particulier chez ceux ayant des antécédents d'immaturité de l'appareil respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Comme avec tous les vaccins injectables, la prudence est recommandée lors de l'utilisation du vaccin chez des patients présentant une thrombopénie ou un trouble de la coagulation car des hémorragies peuvent survenir après une administration intramusculaire chez de tels patients.
Une anamnèse soigneuse doit être recueillie avant chaque vaccination avec Pentavac. Il convient d'interroger la personne à vacciner, ses parents ou ses représentants légaux sur ses antécédents personnels et familiaux ainsi que sur son état de santé passé. Les questions doivent également porter sur les vaccinations antérieures, les éventuels effets indésirables survenus par la suite, ainsi que l'état de santé actuel.
Chez les personnes ayant développé des effets indésirables sévères dans les 48 heures après des vaccinations antérieures avec des composants antigéniques similaires, Pentavac ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque.
Une syncope (évanouissement), avec risque de chute, peut survenir après, voire avant, toute vaccination comme réaction psychogène à l'injection avec une aiguille. Elle peut s'accompagner de plusieurs symptômes neurologiques tels qu'un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres, durant la phase de récupération. Il est important de mettre en place les mesures appropriées pour éviter des blessures en cas d'évanouissement et prendre en charge les réactions de syncope.
Pentavac ne doit pas être administré lorsque les symptômes suivants sont survenus dans les 48 heures après une vaccination antérieure avec un vaccin anticoquelucheux ou avec un vaccin combiné contenant des antigènes de B. pertussis:
·une fièvre supérieure ou égale à 40 °C sans autre cause reconnaissable,
·des pleurs continus et inconsolables durant plus de 3 heures,
·des convulsions avec ou sans hyperthermie (dans les 3 jours après la vaccination),
·des réactions allergiques,
·un collapsus ou un état rappelant le choc (épisode d'hypotonie-hyporéactivité).
Le cas échéant, ces enfants devront recevoir uniquement le vaccin DT et poliomyélitique.
La protéine tétanique contenue dans le vaccin conjugué contre l'Haemophilus influenzae de type b ne peut en aucun cas remplacer le vaccin usuel contre le tétanos.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,5 ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Ce médicament contient du potassium, mais moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose de 0,5 ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans potassium».
Ce médicament contient 2 mg d'alcool (éthanol) par dose de 0,5 ml. La quantité dans 0,5 ml de ce médicament équivaut à moins de 1 ml de bière ou 1 ml de vin.
La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable.
Ce médicament contient 12,5 µg de phénylalanine par dose de 0,5 ml, soit 0,18 µg chez une personne pesant 70 kg. La phénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU).
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