Mises en garde et précautionsPriorix ne doit en aucun cas être injecté par voie intravasculaire!
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l'injection. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter des blessures en cas d'évanouissement.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est nécessaire de toujours disposer d'un traitement médical adapté pour le cas où surviendrait une réaction anaphylactique après la vaccination (p.ex. solution d'adrénaline 1/1000).
Attendre l'évaporation complète de l'alcool ou d'autres agents désinfectants appliqués sur la peau avant l'injection, afin d'éviter une inactivation des virus atténués du vaccin.
La réponse immunitaire des enfants peut être insuffisante durant la première année de vie en raison d'une éventuelle interférence avec les anticorps maternels. Lorsqu'une situation épidémiologique requiert la vaccination durant la première année de vie, une deuxième dose de Priorix est recommandée de préférence 3 mois après la première dose. L'intervalle entre les doses ne doit en aucun cas être inférieur à 4 semaines.
Les composants rougeole et oreillons du vaccin sont produits sur cultures cellulaires d'embryon de poulet et peuvent donc contenir des traces de protéines de l'œuf de poule. Chez les personnes présentant des réactions anaphylactiques, anaphylactoïdes ou autres de type immédiat (p.ex. urticaire généralisée, œdème bucco-pharyngé, difficultés respiratoires, hypotension ou choc) après l'ingestion d'œufs, le risque d'une réaction d'hypersensibilité de type immédiat est augmenté après la vaccination, bien que ces réactions n'aient été observées que très rarement. Les personnes qui ont déjà présenté une réaction anaphylactique après l'ingestion d'œufs, doivent être vaccinées avec une prudence extrême. Il est nécessaire de disposer de mesures thérapeutiques appropriées pour le cas où surviendrait une réaction anaphylactique.
Priorix doit être administré avec prudence chez les sujets ayant des antécédents d'allergies ou de convulsions ou chez les sujets ayant des antécédents familiaux positifs.
Un traitement antipyrétique prophylactique doit être administré chez les personnes présentant des affections cérébrales, une prédisposition aux convulsions fébriles ou des antécédents familiaux de convulsions.
Si la vaccination est effectuée dans les 72 heures après une exposition naturelle à la rougeole, il est vraisemblable que la protection obtenue sera diminuée.
Aucune transmission de la rougeole et des oreillons de sujets vaccinés à des personnes prédisposées n'a été rapportée. On sait que le virus de la rubéole est excrété par voie pharyngée environ 7 - 28 jours après la vaccination, avec un pic d'excrétion aux alentours du 11ème jour. Une transmission des virus excrétés à des personnes prédisposées n'a toutefois pas été prouvée.
Des cas d'aggravation de thrombocytopénie et des cas de récidives de thrombocytopénie chez des sujets ayant souffert d'une thrombocytopénie après la première dose ont été rapportés après une vaccination par des vaccins vivants contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Dans de telles situations, une nouvelle vaccination par Priorix n'est pas recommandée.
Les données issues des études cliniques sur l'injection intramusculaire de Priorix montrent que les taux de séroconversion pour les trois antigènes (rougeole, oreillons, rubéole) ont été identiques à ceux observés après injection sous-cutanée. Les titres d'anticorps contre les oreillons et la rubéole peuvent être comparativement plus faibles.
Comme pour tout vaccin, il est possible qu'une réponse immunitaire protectrice ne soit pas atteinte chez tous les sujets vaccinés.
Le médicament contient 9 mg de sorbitol par dose de vaccin.
Ce médicament contient 334 µg de phénylalanine par dose. La phénylalanine peut être nocive pour les patients atteints de phénylcétonurie.
|