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Information professionnelle sur Prevenar®:Pfizer AG
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OEMéd

Composition

1 dose de vaccin (0,5 ml suspension) contient comme principes actifs: 2 µg de polyosides pneumococcides des sérotypes 4, 9V, 14, 18C, 19F, et 23F, et 4 µg du sérotype 6B (16 µg de polyosides au total) et approximativement 20 µg de protéine porteuse CRM.
Excipients: Phosphate d’aluminium, chlorure de sodium et eau pour préparations injectables.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Forme galénique: Suspension pour injection i. m. Une fois agité, le vaccin se présente sous forme d’une suspension homogène blanche.

Indications/Possibilités d’emploi

Prevenar est indiqué pour l’immunisation active du nourrisson et de l’enfant âgé de 6 semaines à 9 ans contre les maladies invasives, les pneumonies et les otites moyennes causées par les sérotypes 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F de Streptococcus pneumoniae.
Prevenar doit être utilisé selon les recommandations officielles qui tiennent compte de l’impact des infections invasives dans les différentes classes d’âge ainsi que de la variabilité de l’épidémiologie des sérotypes en fonction des zones géographiques (voir «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).

Possibilités d’emploi
En février 2000, l’«Advisory Commitee on Immunization Practices» des «Centers for Disease Control and Prevention» américains a recommandé la vaccination de routine avec Prevenar de tous les enfants en bonne santé de moins de 2 ans. Chez l’enfant de 2 à 5 ans, l’utilisation de Prevenar a été recommandée en priorité après une splénectomie ou en cas de drépanocytose, d’infection par le VIH, d’immunodéficience, d’otites moyennes récidivantes ou de maladies chroniques.
Les vaccinations actuellement recommandées en Suisse sont publiées dans le bulletin de l’OFSP.

Posologie/Mode d’emploi

Immunisation de base: Pour la primovaccination du nourrisson sont prévues trois doses à intervalle d’au moins 4–8 semaines. La première dose est généralement administrée à l’âge de 2 mois, mais le vaccin peut également être administré dès 6 semaines.
Vaccination de rappel (Booster): Il est recommandé d’administrer une quatrième dose au cours de la deuxième année de vie.
Le petit enfant âgé de 7 à 11 mois n’ayant pas été préalablement vacciné doit recevoir deux doses espacées d’environ un mois suivies d’une troisième dose après son premier anniversaire. Les deuxièmes et troisièmes doses doivent être administrées à au moins deux mois d’intervalle.
L’enfant âgé de 12 à 23 mois n’ayant pas été préalablement vacciné doit recevoir deux doses espacées d’au moins 2 mois.
Chez l’enfant âgé de 24 mois à 9 ans n’ayant pas été vacciné, une dose unique est suffisante pour assurer l’immunité.

Mode d’emploi
Prevenar doit être administré uniquement par voie intramusculaire. La prudence est de mise lors de l’injection afin de ne blesser aucun nerf ni vaisseau sanguin. Les sites recommandés sont la face antérolatérale de la cuisse (muscle vaste externe) chez le nourrisson, ou le muscle deltoïde du bras chez l’enfant. Le vaccin ne doit pas être injecté dans la zone glutéale.
Le vaccin ne doit pas être administré par voie intradermique, sous-cutanée ou intraveineuse, vu que la sécurité et l’immunogénicité de ces modes d’adminisatration n’ont pas fait l’objet d’études.

Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des autres composants y compris le toxoïde diphtérique.

Mises en garde et précautions

Comme pour les autres vaccins, l’administration de Prevenar doit être différée chez les personnes présentant une maladie fébrile aiguë modérée ou sévère. Une maladie bénigne comme une légère infection des voies respiratoires avec ou sans température ne constitue pas de contre-indication générale.
Les bouchons de la canule et de l’aiguille de la seringue préremplie contiennent du caoutchouc naturel sec. Celui-ci peut provoquer une réaction d’hypersensibilité lors de la manipulation ou lors de l’injection chez les personnes ayant une sensibilité connue ou probable au latex.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d’un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l’administration du vaccin.
Prevenar ne protège pas contre les sérotypes de Streptococcus pneumoniae autres que ceux inclus dans le vaccin, ni contre d’autres micro-organismes causant une maladie invasive, une pneumonie ou une otite moyenne.
Ce vaccin ne doit pas être administré au nourrisson ou à l’enfant atteint de thrombocytopénie ou de tout autre trouble de la coagulation pour lequel une injection intramusculaire est contre-indiquée, à moins que le bénéfice potentiel ne soit clairement supérieur au risque encouru lors de l’administration. La prudence est de mise lors de l’injection si la décision est prise d’administrer ce vaccin à un enfant souffrant d’un trouble de coagulation.
Bien qu’une réponse en anticorps à la toxine diphtérique puisse apparaître, l’immunisation avec ce vaccin ne doit pas se substituer à la vaccination habituelle contre la diphtérie.
Chez l’enfant de 2 à 5 ans, un schéma vaccinal à dose unique a été suivi. Seules des données limitées sont disponibles. Un taux plus élevé de réactions locales, en particulier une sensibilité douloureuse à la pression, a été observée chez les enfants de plus de 24 mois, par rapport aux nourrissons et aux petits enfants (cf. «Effets indésirables»).
Les enfants ayant une fonction immunitaire altérée, suite à un traitement immunosuppresseur (y compris l’actinothérapie, l’administration de corticostéroïdes, d’antimétabolites, d’agents alkylants et de médicaments cytotoxiques), à une anomalie génétique, à une affection par le VIH, ou d’une autre origine, peuvent avoir une réponse vaccinale en anticorps réduite.
Des données limitées ont démontré que Prevenar induit une réponse immune convenable chez les nourrissons et les petits enfants drépanocytaires, avec un profil de tolérance similaire à celui observé chez les enfants qui ne sont pas à haut risque.
Les données de sécurité et d’immunogénicité ne sont pas encore disponibles chez les enfants d’autres groupes spécifiques à haut risque de maladie invasive à pneumocoques (tels que les enfants ayant un autre dysfonctionnement splénique congénital ou acquis, une infection par le VIH, une maladie maligne, un syndrome néphrotique). La vaccination dans les groupes à haut risque doit être envisagée au cas par cas.
L’utilisation d’un vaccin pneumococcique conjugué ne se substitue pas à celle de vaccins polysaccharidiques 23-valents chez l’enfant âgé de ≥24 mois présentant un risque accru de maladie invasive due à Streptococcus pneumoniae (par exemple en cas de drépanocytose, d’asplénie, d’infection VIH, de maladie chronique ou d’immunosuppression). Les enfants à risque âgés de 24 mois et plus et ayant déjà reçu une primovaccination avec Prevenar doivent recevoir le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent lorsque celui-ci est recommandé. L’intervalle entre le vaccin pneumococcique conjugué (Prevenar) et le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent ne doit pas être inférieur à 8 semaines. Il n’y a pas de données disponibles indiquant si l’administration du vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent à des enfants ayant ou non reçu une primovaccination par Prevenar pourrait entraîner une diminution de la réponse immunitaire lors de l’administration ultérieure de doses de Prevenar.
Lors de l’administration concomitante de Prevenar et des vaccins hexavalents (DTPa/Hib(PRP-T)/IPV/HepB), le médecin doit savoir que les données des études cliniques montrent que le taux de réactions fébriles est plus élevé que celui observé lors de l’administration isolée des vaccins hexavalents. Ces réactions étaient pour la plupart modérées (inférieures ou égales à 39 °C) et transitoires (cf. «Effets indésirables»).
Un traitement antipyrétique prophylactique est recommandé:
– pour tous les enfants recevant Prevenar simultanément à
un vaccin coquelucheux à germes entiers en raison d’une plus grande fréquence des réactions fébriles.
– pour les enfants ayant des antécédents de convulsions ou de convulsions fébriles.
Un traitement antipyrétique doit être instauré lorsqu’il est justifié ou lorsque la fièvre excède 39 °C.
La sécurité et l’efficacité de Prevenar n’ont pas fait l’objet d’études chez le nourrisson de moins de 6 semaines et chez l’enfant de plus de 9 ans (après le 10anniversaire).
Prevenar ne doit être administré en aucun cas par voie intraveineuse.
La décision d’utiliser Prevenar devrait être fondée surtout sur la perspective d’une protection contre les maladies invasives à pneumocoques. Comme d’autres vaccins, Prevenar ne protège probablement pas toutes les personnes vaccinées d’une maladie invasive à pneumocoques. On peut s’attendre à ce que l’efficacité de Prevenar contre l’otite moyenne, induite par les sérotypes contenus dans le vaccin, soit considérablement réduite en comparaison avec la protection contre une maladie invasive à pneumocoques provoquée par les mêmes sérotypes. On peut également s’attendre à ce que l’effet protecteur contre les causes de l’otite moyenne soit faible, car l’otite moyenne est causée par de nombreux organismes autres que les sérotypes de S. pneumoniae contenus dans le vaccin.

Interactions

Prevenar peut être administré simultanément avec d’autres vaccins pédiatriques conformément aux schémas de vaccination recommandés. Les différents vaccins injectables doivent toujours être administrés en différents points d’injection.
Dans les études cliniques, Prevenar a été co-administré avec le vaccin poliomyélitique oral (VPO), le vaccin poliomyélitique inactivé (IVP), le vaccin de l’Hépatite B, le vaccin Diphtérie-Tétanos-Coqueluche acellulaire (DTPa), le vaccin Haemophilus influenzae de type b (Hib), le vaccin combiné Diphtérie-Tétanos-Coqueluche à germes entiers et Haemophilus influenzae de type b (DTP-Hib), le vaccin combiné DTPw-IPV-Hib, le vaccin combiné DTPa-IPV-Hib et le vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR).
Les études ont démontré qu’il n’existe pas d’interférence sur les réponses immunitaires vis-à-vis de ces vaccins infantiles recommandés lors de l’administration concomitante de Prevenar.
La réponse immunitaire aux vaccins pédiatriques classiques co-administrés avec Prevenar en différents sites d’injection, a été évaluée au cours de 7 études cliniques contrôlées. La réponse en anticorps au vaccin Hib conjugué à l’anatoxine tétanique (PRP-T), au vaccin tétanique et au vaccin hépatique B (HepB) a été comparable à celle des groupes témoins. Une réponse en anticorps plus élevée au vaccin Hib et au vaccin diphtérique a été observée après la primovaccination d’enfants avec le vaccin Hib conjugué à la protéine CRM. Après le rappel, tous les enfants avaient des taux protecteurs en dépit d’une certaine diminution des concentrations en anticorps Hib. La diminution de la réponse aux antigènes coquelucheux et au vaccin poliomyélitique inactivé (IPV) observée n’était pas consistante. La pertinence clinique de ces interactions est inconnue. Des résultats limités d’études ouvertes montrent une réponse acceptable au vaccin ROR et au vaccin contre la varicelle.
Les données sur l’administration concomitante de Prevenar avec Infanrix hexa (DTPa/Hib (PRP-T)/IPV/HepB) n’ont montré aucune interférence cliniquement pertinente dans la réponse en anticorps à chacun des antigènes lors de la primovaccination en 3 doses.
Actuellement, il n’y a pas suffisamment de données disponibles sur les interactions lors de l’administration concomitante de Prevenar avec d’autres vaccins hexavalents.
Il n’existe pas de données sur l’administration concomitante de Prevenar avec les vaccins méningococciques conjugués du groupe C. Néanmoins, les données sur un vaccin combiné en développement (vaccin pneumococcique 9-valent conjugué à la protéine CRMet vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué à la protéine CRM[9vPnC-MnCC]) contenant, entre autres, les 7 sérotypes de Prevenar, ont montré que les titres sériques d’anticorps méningococciques C bactéricides étaient inférieurs chez les sujets ayant reçu le vaccin combiné que chez ceux ayant reçu le vaccin méningococcique C conjugué seul, quoique presque tous les sujets aient atteint un titre d’au moins 1:8. De plus, après que la primovaccination ait été réalisée, le taux d’anticorps méningococciques C tendait à être plus bas à l’âge de 12 mois chez les enfants qui avaient reçu le vaccin combiné. En conséquence, le prescripteur doit considérer cette possible interférence immunitaire dans la réponse en anticorps entre Prevenar et les vaccins méningococciques C conjugués, par rapport à la commodité d’administrer concomitamment ces vaccins.

Grossesse/Allaitement

Prevenar n’est pas destiné à l’adulte. Il n’existe aucune donnée concernant l’innocuité du vaccin pendant la grossesse et l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Sans objet.

Effets indésirables

La sécurité du vaccin a été évaluée au cours de différentes études cliniques contrôlées chez plus de 18’000 patients (principalement des nourrissons et des jeunes enfants âgés de 6 semaines à 18 mois). La majorité des données de sécurité provient d’une étude d’efficacité au cours de laquelle 17’066 enfants ont reçu 55’352 doses de Prevenar.
Dans toutes les études, Prevenar a été administré simultanément aux vaccins pédiatriques recommandés.
Une réaction au site d’injection et la fièvre sont parmi les effets indésirables le plus communément rapportés.
Comme pour les autres vaccins, des réactions locales au point d’injection sont très courantes au cours des 2 premiers jours:
Erythème 13,7% (>2,4 cm 1,3%), induration/tuméfaction 11,7% (>2,4 cm 2,2%) et douleurs/sensibilité à la pression 23,6% avec mobilité restreinte du membre 6,1%; les pourcentages sont comparables en ce qui concerne les effets indésirables locaux après la 4dose (12–15 mois).
Au cours des séries de primovaccination ou après la dose de rappel, il n’a pas été observé d’augmentation significative des réactions locales ou systémiques après les doses successives, à l’exception d’un taux plus important de sensibilité douloureuse transitoire (36,5%) et de sensibilité douloureuse interférant avec les mouvements (18,5%) rapporté après administration du rappel.
Chez les enfants plus âgés recevant une seule dose de vaccin, on a observé un taux de réactions locales plus élevé que celui précédemment décrit chez les nourrissons et les petits enfants. Ces réactions étaient essentiellement de nature transitoire. Dans une étude réalisée après l’autorisation de mise sur le marché incluant 115 enfants de 2 à 5 ans, une sensibilité douloureuse a été rapportée chez 39,1% des enfants, et 15,7% des enfants présentaient une sensibilité douloureuse interférant avec les mouvements des membres. Une rougeur a été rapportée chez 40,0% des enfants, et une induration chez 32,2% des sujets. Une rougeur ou induration ≥2 cm de diamètre a été rapportée respectivement chez 22,6% et 13,9% des enfants.
Lors de l’administration concomitante de Prevenar et des vaccins hexavalents (DTPa/Hib(PRP-T)/IPV/HepB), une fièvre ≥38 °C a été rapportée chez 28,3% à 48,3% des enfants dans le groupe recevant simultanément une dose de Prevenar et une dose de vaccin hexavalent, contre 15,6% à 23,4% dans le groupe recevant le vaccin hexavalent seul. Une fièvre supérieure à 39,5 °C a été observée chez 0,6% à 2,8% des enfants recevant une dose de Prevenar et une dose de vaccin hexavalent.
Comme pour les autres vaccins contenant de l’aluminium, un nodule peut occasionnellement être palpable au point d’injection pendant plusieurs semaines. Des événements systémiques ont été rapportés plus fréquemment lorsque Prevenar avait été administré de façon concomitante avec les vaccins DTPw-Hib que lors de l’administration avec le DTPa et le Hib. Fièvre ≥38 °C (36% et 21% des cas), irritabilité (69% et 53%), somnolence (37% et 33%), sommeil agité (26% et 21%), perte d’appétit (25% et 18%), vomissements (16% et 13%), diarrhée (11% et 10%).
La réactogénicité systémique a été légèrement plus élevée lorsque Prevenar était administré avec le DTPa que lors de l’administration seule du DTPa. Au cours d’une étude chez 1662 enfants, une fièvre ≥38 °C a été rapportée chez 41,2% des enfants qui recevaient Prevenar simultanément au vaccin diphtérique – tétanique – coquelucheux, contre 27,9% dans le groupe témoin. Une fièvre >39 °C a été rapportée chez 3,3% des enfants, contre 1,2% dans le groupe témoin. Les pourcentages sont comparables en ce qui concerne les effets systémiques locaux après la 4dose (12–15 mois).
D’autres effets indésirables survenus dans les 30 jours qui étaient considérés probablement ou potentiellement liés à la vaccination ont été observés dans ≤0,15% des cas. Ces effets étaient les suivants: maladies fébriles, convulsions fébriles, épisodes d’hypotonie-hyporéactivité, syndromes viraux, infections des voies respiratoires supérieures, pleurs anormaux, convulsions, otites moyennes, toux et éruption cutanée/urticaire. La majorité de ces patients ont reçu en même temps d’autres vaccins pédiatriques.
Les effets indésirables rapportés lors des essais cliniques ou depuis la mise sur le marché sont listés ci-après par système organe et par fréquence pour tous les groupes d’âge. La fréquence est définie comme:
Très rare: <0,01%, rares: ≥0,01%–<0,1%, peu fréquent: ≥0,1%–<1%, fréquent: ≥1%–<10%, très fréquent: ≥10%.
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
Très rares: Lymphadénopathie localisée à la région du site d’injection, purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI).

Troubles du système immunitaire
Rares: Réactions d’hypersensibilité telles que réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes comprenant le choc, oedème de Quincke, bronchospasme, dyspnée, oedème facial, asthme (occasionnellement avec hospitalisation).

Troubles du système nerveux
Rares: Convulsions, y compris convulsions fébriles.

Troubles gastro-intestinaux
Très fréquents: Vomissement, diarrhée, perte d’appétit.

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquents: Rash/urticaire.
Très rares: Erythème polymorphe.

Troubles généraux et réactions au site d’administration
Très fréquents: Réactions au site d’injection (par exemple érythème, induration/tuméfaction, douleur/sensibilité); fièvre ≥38 °C, irritabilité, somnolence, sommeil agité.
Fréquents: Tuméfaction/induration au site d’injection et érythème >2,4 cm, sensibilité gênant les mouvements, fièvre >39 °C.
Rares: Episodes d’hypotonie-hyporéactivité, réactions d’hypersensibilité au site d’injection (par exemple dermite, prurit, urticaire).
Comme c’est le cas avec d’autres vaccins pédiatriques, des annonces spontanées d’apnée survenue en relation temporelle avec l’utilisation de Prevenar ont été rapportées. Dans la plupart des cas, Prevenar avait été administré en même temps que d’autres vaccins, y compris le vaccin Diphtérie-Tétanos-Coqueluche (DTP), le vaccin Diphtérie-Tétanos-Coqueluche acellulaire (DTPa), le vaccin contre l’hépatite B, le vaccin poliomyélitique inactivé (IVP), le vaccin Haemophilus influenzae de type b (Hib), le vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) et/ou le vaccin contre la varicelle. La plupart des cas présentaient déjà des circonstances médicales telles que des antécédents d’apnée, des infections, une naissance prématurée et/ou de l’épilepsie.
Dans une étude d’observation, on a constaté un risque relatif élevé d’hospitalisation chez des enfants ayant reçu Prevenar, comparé à un groupe contrôle historique. L’hospitalisation était due à différentes affections des voies respiratoires, y compris de l’hyperréactivité bronchique. On n’a pas pu contrôler d’autres influences possibles, telles que l’administration concomitante de vaccins, la modification de ces vaccins, les variations annuelles d’infections à RSV ou à influenza, ou les tendances à long terme quant à la fréquence des maladies des voies respiratoires. Ces observations n’ont pas pu être confirmées par d’autres analyses réalisées dans le cadre de cette étude, ni dans le suivi à long terme de la grande étude d’efficacité pivot, multicentrique, et contrôlée.

Surdosage

Des cas de surdosage avec Prevenar ont été rapportés, incluant des cas d’administration d’une dose plus élevée que celle recommandée et des cas où l’intervalle entre l’administration de doses consécutives était inférieur au délai minimal recommandé. Aucun effet indésirable n’a été rapporté chez la majorité de ces sujets. En général, les évènements indésirables rapportés suite à un surdosage ont également été rapportés avec les doses unitaires recommandées de Prevenar.

Propriétés/Effets

Code ATC: J07AL02
Classe pharmacothérapeutique: vaccins pneumococciques.
Prevenar est une suspension stérile composée d’antigènes polyosidique capsulaire des sérotypes 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F de Streptococcus pneumoniae individuellement conjugué à la protéine diphtérique CRM.

Mécanisme d’action
Les anticorps induits par le vaccin contre les polyosides capsulaires spécifiques de chaque sérotype, sont considérés comme protecteurs contre les maladies invasives. La concentration minimale en anticorps protectrice contre les maladies invasives n’a été déterminée pour aucun des sérotypes.
Une réponse en anticorps significative vis-à-vis de tous les sérotypes inclus dans le vaccin a été observée après trois et quatre doses chez les enfants ayant reçu Prevenar, bien que la moyenne géométrique des concentrations variait selon les sérotypes. Pour tous les sérotypes, le pic de réponse à la primovaccination était observé après trois doses, avec un effet rappel après la quatrième dose. Prevenar induit des anticorps fonctionnels contre tous les sérotypes vaccinaux, comme mesuré par opsonophagocytose après la primovaccination. La persistance à long terme d’anticorps après la vaccination complète n’a pas été étudiée chez les enfants en bas âge ni chez les enfants plus âgés.
L’administration de polysaccharide pur 13 mois après la primovaccination avec Prevenar a induit une réponse anamnestique pour chacun des 7 sérotypes vaccinaux, témoignant de la mise en place de la réponse immunitaire.
Une réponse significative en anticorps à tous les sérotypes vaccinaux a été observée après une dose de Prevenar chez les enfants âgés de 2 à 5 ans. La vaccination avec une dose de Prevenar des enfants âgés de 2 à 5 ans a entraîné des réponses immunes similaires à celles observées après la primovaccination de nourrissons et enfants en bas-âge de moins de 2 ans, chez lesquels l’efficacité clinique (protection) a été démontrée. Il n’a pas été conduit d’essais d’efficacité dans la population des 2 à 5 ans.
Les données d’immunogénicité de Prevenar administré à 3 et 5 mois avec une dose de rappel à 12 mois proviennent d’une étude clinique non contrôlée, en ouvert, réalisée en Suède chez 83 petits enfants. A l’âge de 13 mois, un mois après la 3dose, la moyenne géométrique des concentrations (MGC) en anticorps spécifiques des sérotypes était considérablement augmentée, variant de 4,59 µg/ml (sérotype 23F) à 11,67 µg/ml (sérotype 14). La MGC était comparable pour tous les sérotypes à celle obtenue après la 4dose chez les petits enfants européens ou américains vaccinés selon le schéma à 4 doses.
Cependant, à l’âge de 6 mois, après 2 doses, les valeurs des MGC n’étaient pas comparables pour les sept sérotypes vaccinaux à celles observées chez les petits enfants après 3 doses. Pour cinq sérotypes, les valeurs des MGC variaient de 2,47 µg/ml (sérotype 18C) à 5,03 µg/ml (sérotype 19F), alors que la MGC était de 0,3 µg/ml pour le sérotype 6B et de 0,88 µg/ml pour le 23F.
Après une primovaccination de deux doses à 3 et 5 mois, des taux d’anticorps plus faibles ont été observés à 6 mois pour 2 sérotypes (6B et 23F) par rapport au schéma de primovaccination en 3 doses.
Les réponses à la troisième dose (rappel) témoignent de la mise en place d’une mémoire immunitaire et aboutissent à des taux d’anticorps comparables pour tous les sérotypes à ceux observés après la dose de rappel dans le schéma de primovaccination en 3 doses. La pertinence clinique de ces observations n’est pas établie.

Données complémentaires d’immunogénicité
L’immunogénicité de Prevenar a été étudiée au cours d’une étude en ouvert, multicentrique chez 49 enfants drépanocytaires. Les enfants ont été vaccinés par Prevenar (3 doses à 1 mois d’intervalle à partir de l’âge de 2 mois) et 46 de ces enfants ont également reçu le vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent à l’âge de 15–18 mois. Après la primovaccination, 95,6% des sujets avaient des taux d’anticorps d’au moins 0,35 µg/ml pour les 7 sérotypes contenus dans Prevenar. Une augmentation significative des concentrations d’anticorps contre les 7 sérotypes a été observée après vaccination par le vaccin polysaccharidique, ce qui suggère la bonne mise en place de la mémoire immunitaire.

Efficacité clinique
L’efficacité contre les maladies invasives a été évaluée dans la population américaine où la couverture par les sérotypes du vaccin se situait entre 80% et 89%. Les données épidémiologiques entre 1988 et 2003 indiquent qu’en Europe la couverture est plus faible et varie en fonction des pays. En conséquence, Prevenar devrait couvrir entre 54% et 84% des souches isolées lors de maladies pneumococciques invasives (MPI) chez les enfants européens de moins de 2 ans. Chez les enfants européens de 2 à 5 ans, Prevenar devrait couvrir environ 62% à 83% des souches isolées lors de maladies pneumococciques invasives. Il est estimé que plus de 80% des souches résistantes aux antibiotiques seraient couvertes par les sérotypes inclus dans le vaccin. La couverture par les sérotypes du vaccin dans la population pédiatrique diminue avec l’âge. La diminution de l’incidence des MPI observée chez les enfants plus âgés peut être partiellement liée à l’immunité acquise naturellement.

L’efficacité contre les maladies invasives
L’efficacité de Prevenar contre les maladies invasives a été évaluée lors d’une étude clinique randomisée à grande échelle en double aveugle menée dans une population multiethnique de Californie du nord. Plus de 37’000 nourrissons ont été vaccinés soit avec Prevenar soit avec un vaccin témoin (vaccin méningococcique groupe C conjugué) à l’âge de 2, 4, 6 et 12–15 mois. Au moment de l’étude, les sérotypes inclus dans le vaccin représentaient 89% des MPI.
Cette étude avait un schéma séquentiel; au début de l’étude on a déjà observé 17 cas de maladies invasives (méningite, sepsis) causées par un sérotype de S. pneumoniae inclus dans le vaccin. Les 17 cas de maladies invasives sont survenus dans le groupe de contrôle, montrant une efficacité de 100% pour Prevenar. Depuis le début de l’étude en octobre 1995 jusqu’au mois d’avril 1999, au total 61 cas de diverses maladies invasives (sérotypes inclus dans le vaccin et sérotypes non inclus dans le vaccin) ont été accumulés dans l’analyse «intention de traiter». L’estimation de l’efficacité du vaccin vis-à-vis de toutes les maladies invasives était de 89,1%. L’estimation de l’efficacité spécifique vis-à-vis des sérotypes vaccinaux était de 93,9% dans la population «intention de traiter» (52 cas) et de 97,4% dans la population per-protocole (40 cas).
En Europe, l’efficacité chez les enfants de moins de 2 ans est estimée entre 51% et 79% lorsque l’on considère la couverture vaccinale contre les sérotypes à l’origine de maladies invasives.

Efficacité dans la prévention des pneumonies
Dans l’étude Kaiser Permanente, l’efficacité était de 87,5% (IC 95%: [7; 99]) dans la prévention des pneumonies bactériémiques dues à un sérotype vaccinal de S. pneumoniae.
L’efficacité a été également évaluée dans la prévention de la pneumonie non bactériémique (sans confirmation microbiologique du diagnostic).
Comme beaucoup de pathogènes autres que les sérotypes pneumococciques couverts par le vaccin peuvent causer une pneumonie chez l’enfant, la protection attendue contre toutes les pneumonies cliniques est plus faible que pour les infections invasives à pneumocoque.
Dans l’analyse per protocol, la réduction du risque du premier épisode de pneumonie clinique avec examen radiographique pulmonaire anormal (défini par la présence d’infiltrats au-delà de la région périhilaire, syndrome alvéolaire, ou empyème) était estimée à 20,5% (IC 95%: [4,4; 34,0]). La réduction de pneumonie avec examen radiographique pulmonaire anormal était la plus importante dans la première année de vie (32,2%; IC 95%: [3,3; 52,5]) et au cours des 2 premières années de vie (23,4%, (IC 95%: [5,2; 38,1]).

Efficacité contre l’otite moyenne
L’otite moyenne aiguë (OMA) est une maladie infantile fréquente d’étiologies variées. Les bactéries peuvent être responsables de 60–70% des épisodes cliniques d’OMA. Le pneumocoque est responsable de 30–40% de l’ensemble des OMA bactériennes et d’une plus grande proportion des OMA sévères. Théoriquement, Prevenar pourrait prévenir environ 60–80% des sérotypes en cause dans les OMA pneumococciques. Il est estimé que Prevenar pourrait prévenir 6–13% de l’ensemble des épisodes cliniques d’OMA.
L’efficacité de Prevenar dans la prévention de l’otite moyenne aiguë (OMA) a été évaluée au cours d’une étude clinique randomisée en double aveugle chez 1662 enfants finlandais. L’efficacité du vaccin dans l’OMA due à un sérotype vaccinal, critère principal de l’étude, était estimée à 57% (IC 95%: [44; 67]) dans l’analyse per protocol et 54% (IC 95%: [41; 64]) dans l’analyse en intention de traiter. Une augmentation de 33% (IC 95%: [–1; 80]) des OMA dues à des sérogroupes non inclus dans le vaccin a été observée chez les enfants vaccinés. Toutefois, le bénéfice global s’est traduit par une diminution de 34% (IC 95%: [21; 45]) de l’incidence de toutes les OMA pneumococciques. L’impact du vaccin sur le nombre total d’épisodes d’otite moyenne, quelle qu’en soit l’étiologie, s’est traduit par une diminution de 6% (IC 95%: [–4; 16]).
Un sous-groupe d’enfants de cette étude a été suivi jusqu’à ce qu’ils soient âgés de 4 à 5 ans. Dans ce suivi, l’efficacité du vaccin était de 18% (IC 95%: [1; 32]) pour ce qui concerne les otites moyennes fréquentes (définies par au moins 3 épisodes en 6 mois), de 50% (IC 95%: [15; 71]) pour les otites moyennes chroniques avec épanchement, et de 39% (IC 95%: [4; 61]) en ce qui concerne la mise en place d’aérateurs transtympaniques.
L’efficacité de Prevenar contre les OMA a été évaluée en tant que critère secondaire dans l’étude Kaiser permanente. Les enfants ont été suivis jusqu’à l’âge de 3,5 ans. L’impact du vaccin sur le nombre total d’épisodes d’otite moyenne, quelle que soit l’étiologie, s’est traduit par une diminution de 7% (IC 95%: [4; 10]). L’effet du vaccin dans l’analyse per protocol s’est traduit par une diminution de 9% (IC 95%: [3; 15]) des OMA récidivantes (définies par 3 épisodes en 6 mois ou 4 épisodes en 1 an) ou par une diminution de 23% (IC 95%: [7; 36]) des OMA récidivantes (définies par 5 épisodes en 6 mois ou 6 épisodes en 1 an). La mise en place d’aérateurs transtympaniques a été réduite de 24% (IC 95%: [12; 35]) dans l’analyse per protocol et de 23% (IC 95%: [11; 34]) dans l’analyse en intention de traiter.

Pharmacocinétique

L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pour les vaccins.

Données précliniques

Une étude de toxicité chez le lapin par doses répétées d’un vaccin pneumococcique conjugué n’a pas mis en évidence un effet toxique local ou systémique significatif quelconque.

Remarques particulières

Prevenar ne doit pas être mélangé avec d’autres vaccins/médicaments dans la même seringue.

Remarques concernant le stockage
A conserver entre 2–8 °C et à l’abri de la lumière.
Ne pas congeler. Le vaccin congelé doit être jeté.

Précautions particulières de stockage
Lors du stockage, un dépôt blanc et un surnageant clair peuvent être observés.

Remarques concernant la manipulation
Avant l’administration, le vaccin doit être bien agité afin d’obtenir une suspension homogène blanche et doit être examiné visuellement afin de détecter toute matière particulière et/ou toute variation d’aspect physique. Ne pas utiliser si le contenu présente un aspect inhabituel.

Numéro d’autorisation

00643 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Pfizer SA, Zurich.

Mise à jour de l’information

Octobre 2007.

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