ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur ProQuad®:MSD Merck Sharp & Dohme AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Effets indésirables

Au cours de 5 essais cliniques, ProQuad a été administré par voie sous-cutanée à 6038 enfants âgés de 12 à 23 mois révolus sans autre vaccin associé. Les enfants ayant participé à ces études ont reçu soit la formulation actuelle, stable au réfrigérateur, soit une formulation précédente de ProQuad. Les enfants ont été suivis pendant une période de 6 semaines après la vaccination. Les profils d'effets indésirables des deux formulations du vaccin étaient comparables après une seule dose. Les seuls effets indésirables systémiques liés au vaccin et rapportés à une fréquence significativement plus élevée chez les enfants ayant reçu la formulation précédente de ProQuad comparés aux enfants ayant reçu le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole de MSD et le vaccin vivant de la varicelle (Oka/Merck) étaient la fièvre (≥38,9°C mesurée par voie buccale ou élévation subjective de la température) et l'éruption morbilliforme. La fièvre et l'éruption morbilliforme sont apparues le plus souvent dans les 5 à 12 jours suivant la vaccination, ont été de courte durée et se sont résolues sans séquelle. La douleur et la sensibilité à la pression au niveau du site d'injection ont été rapportées avec une fréquence significativement plus basse chez les enfants ayant reçu ProQuad.
Le seul effet indésirable lié au vaccin qui a été plus fréquent chez les sujets ayant reçu ProQuad que chez les sujets ayant reçu le vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck) et le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD, Inc. était une éruption au niveau du site d'injection.
Après l'administration concomitante de ProQuad avec Prevenar et/ou un vaccin contre l'hépatite A (le vaccin contre l'hépatite A VAQTA® utilisé dans le produit n'est pas autorisé en Suisse), le pourcentage de cas de fièvre rapportés était un peu plus élevé (20,2% après l'administration concomitante des vaccins versus 13,5% après l'administration de ProQuad seul); les profils généraux de sécurité des vaccins administrés étaient néanmoins comparables.
Enfants ayant reçu une seconde dose de ProQuad
Deux vastes études ont été réalisées avec la nouvelle formulation de ProQuad utilisant de l'albumine recombinante lors de la fabrication; elles ont montré que la fréquence des réactions locales, notamment des érythèmes, des tuméfactions et des douleurs au site d'injection, survenues au cours des 4 jours suivant la vaccination est significativement plus élevée après la seconde dose de vaccin qu'après la première dose. Les cas de fièvre >39,4°C survenus dans les 0-28 jours après la seconde dose de vaccin étaient en revanche plus rares. Dans l'étude MRV01C (n=3388), la somme des réactions locales se manifestant dans les 4 jours après la vaccination est passée de 21,4% après la première dose à 33,7% après la seconde dose. Une fièvre >39,4°C a été observée chez 25,2% des sujets après la première dose et chez 12,1% des sujets après la deuxième dose. Dans l'étude MRV02C (n=470), la somme des réactions locales se manifestant dans les 4 jours après la vaccination est passée de 27,7% après la première dose à 44,2% après la seconde dose. Une fièvre >39,4°C a été observée chez 14,8% des sujets après la première dose et chez 7,9% des sujets après la seconde dose (voir rubrique Propriétés/Effets pour la description de l'étude).
Enfants ayant reçu ProQuad par voie intramusculaire
Dans une étude clinique, 405 enfants âgés de 12 à 18 mois ont reçu ProQuad soit par voie intramusculaire (n=202), soit par voie sous-cutanée (n=203). Les profils généraux de sécurité étaient comparables pour une administration intramusculaire ou sous-cutanée (voir rubrique Propriétés/Effets pour la description de l'étude).
Enfants âgés de 4 à 6 ans révolus ayant reçu ProQuad après la première vaccination avec le vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck) et le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD
La fréquence et le type d'effets indésirables constatés dans le groupe ayant reçu ProQuad étaient comparables à ceux des groupes ayant reçu le vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck) et le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD (voir rubrique Propriétés/Effets pour la description de l'étude).
Aucune étude spécifique n'a été conduite sur la vaccination avec ProQuad chez les sujets âgés de plus de 2 ans qui n'avaient pas reçu précédemment de vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle.
Les effets indésirables suivants, observés après l'administration d'une dose de ProQuad, ont été considérés par les médecins investigateurs comme associés au vaccin. Les effets indésirables comportant le symbole * ont été activement recherchés au cours des essais cliniques.
De plus, d'autres effets indésirables ont été rapportés au cours des essais cliniques et après l'autorisation du vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD ainsi que des vaccins monovalents contre la rougeole, les oreillons et la rubéole fabriqués par MSD ou du vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck). Ces effets indésirables sont listés ci-dessous sans tenir compte d'un éventuel lien de causalité ou de la fréquence de leur survenue. La fréquence des effets indésirables est qualifiée de «fréquence indéterminée» lorsqu' elle ne peut pas être estimée sur la base des données existantes.
[Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000); fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)]
Infections et infestations
Fréquents: infections des voies respiratoires supérieures.
Occasionnels: infections de l'oreille, gastroentérite, rhinopharyngite, otite moyenne, pharyngite, roséole, infection virale, éruptions cutanées virales.
Rares: bronchiolite, érythème fessier à Candida, candidiase, cellulite, croup infectieux, gastroentérite virale, maladie main-pied-bouche, grippe (influenza), faux croup (laryngite striduleuse), infection des voies respiratoires, infection cutanée, angine, varicelle (des cas de varicelle causée par le vaccin et de transmission du virus vaccinal de la varicelle (Oka/Merck) à des sujets sains non immunosupprimés ont été observés après la mise sur le marché du vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck))*, conjonctivite virale.
Fréquence inconnue: méningite aseptique (voir ci-dessous), rougeole atypique, épididymite, zona‡, infection, grippe, rougeole, orchite, parotidite.
Des cas de méningite aseptique ont été rapportés à la suite de l'administration du vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole. Une relation de causalité a pu être établie entre d'autres souches vaccinales du virus des oreillons et la méningite aseptique, mais on ne dispose pas de données suggérant l'existence d'un lien entre la souche du virus des oreillons Jeryl Lynn contenue dans ce vaccin et la méningite aseptique.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rares: leucocytose, lymphadénopathie.
Fréquence inconnue: lymphadénite, lymphadénopathie régionale, thrombocytopénie, anémie aplasique y compris survenue simultanée d'une infection systémique par la souche vaccinale de la varicelle Oka/Merck, confirmée par PCR.
Affections du système immunitaire
Rares: hypersensibilité.
Fréquence inconnue: réactions anaphylactoïdes, anaphylaxie et symptômes associés, tels qu'œdème angioneurotique, œdème du visage et œdèmes périphériques, anaphylaxie chez les sujets avec ou sans antécédents allergiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: anorexie, diminution de l'appétit.
Rares: déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquents: irritabilité.
Occasionnels: pleurs, insomnie, troubles du sommeil.
Rares: excitation, apathie, besoin de compagnie, fluctuations émotionnelles, nervosité, agitation.
Affections du système nerveux
Occasionnels: convulsions fébriles, somnolence.
Rares: ataxie, convulsions, céphalées, cris perçants, hyperkinésie, hypersomnie, léthargie, tremblements.
Fréquence inconnue: encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD), crises ou convulsions non fébriles, paralysie faciale, accident cérébrovasculaire, obnubilation, rêves anormaux, encéphalite‡ (voir ci-dessous), encéphalopathie (voir ci-dessous), syndrome de Guillain-Barré, encéphalite post-rougeoleuse à inclusions (voir rubrique Contre-indications), méningite‡, paralysies oculaires, paresthésies, polynévrite, polyneuropathie, panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) (voir ci-dessous), syncopes, myélite transverse, tremblements
‡ Plus de la moitié des cas concernait des infections par la souche vaccinale Oka/Merck démontrées par PCR et a été observée principalement chez des personnes présentant une anamnèse d'immunocompétence qui avaient été vaccinées avec 1 ou 2 doses de vaccin vivant contre la varicelle (souche Oka/Merck) plusieurs années auparavant (la même souche vaccinale de la varicelle que celle contenue dans ProQuad). Les infections par la souche vaccinale Oka/Merck sont survenues entre 20 mois et jusqu'à 12 ans après la vaccination par le vaccin vivant contre la varicelle (souche Oka/Merck).
Des convulsions fébriles ont été rapportées à la suite de l'administration de ProQuad. Conformément aux résultats des essais cliniques au moment de l'apparition d'une fièvre et d'une éruption morbilliforme, l'analyse d'une étude d'observation post-marketing sur la sécurité chez l'enfant (n=31 298, dont 99% dans la 2e année de vie) a mis en évidence une fréquence accrue de convulsions fébriles entre les jours 5 et 12 suivant la première dose de ProQuad (n=22; 0,7 pour 1000 enfants) par rapport aux 31 298 enfants d'un groupe témoin historique, comparable en termes d'âge et de sexe, ayant été vaccinés simultanément, avant l'introduction de ProQuad, par le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD et le vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck) (n=10; 0,3 pour 1000 enfants). La fréquence des convulsions fébriles dans les 30 jours suivant l'administration de ProQuad (n=44; 1,4 pour 1000 enfants) était comparable à celle observée dans le groupe témoin (n=40; 1,3 pour 1000 enfants).
Ces données suggèrent un cas additionnel de convulsion fébrile pour 2600 enfants vaccinés par ProQuad, par rapport à une vaccination séparée par le vaccin anti-rougeole-oreillons-rubéole fabriqué par MSD et le vaccin vivant contre la varicelle (Oka/Merck). Ces données ont été confirmées par une étude d'observation post-marketing conduite par les Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis.
Un seul cas d'encéphalite et d'encéphalopathie (excepté la panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS)) a été rapporté pour 3 millions de doses du vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole MMR II. La surveillance après commercialisation relative à MMR II depuis 1978 démontre que des effets indésirables graves, tels que l'encéphalite et l'encéphalopathie, continuent à être rapportés dans de rares cas seulement. Le risque de telles affections neurologiques graves après avoir reçu un vaccin vivant contre la rougeole reste toujours nettement inférieur au risque de survenue d'une encéphalite ou d'encéphalopathie par la rougeole de type sauvage, indiqué dans la littérature par 1 cas sur 1000.
Chez les patients immunodéficients ayant reçu un vaccin contenant une composante de rougeole par mégarde, des cas d'encéphalite post-rougeoleuse à inclusions, de pneumopathie et de décès comme conséquence directe d'une infection disséminée par le virus de la rougeole contenu dans le vaccin ont été rapportés (voir rubrique Contre-indications); des cas d'infection disséminée par le virus vaccinal des oreillons et de la rubéole avec preuve de présence des virus vaccinaux dans la biopsie du cerveau ont également été rapportés.
Des cas de PESS ont été rapportés chez des enfants qui n'avaient pas d'antécédents d'infection par le virus sauvage de la rougeole, mais avaient reçu le vaccin de la rougeole. Parmi ces cas, certains pourraient être la conséquence de rougeoles non diagnostiquées durant la première année de vie ou de la vaccination contre la rougeole. Les résultats d'une étude cas-témoin rétrospective conduite par les Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis estiment l'incidence de la panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) résultant du vaccin contre la rougeole à 1:1 000 000. L'incidence naturelle de la PESS est estimée entre 6 et 22 cas pour 1 000 000 infections à rougeole de type sauvage. On peut donc supposer que le vaccin contre la rougeole diminue globalement le risque d'une PESS en diminuant les infections à rougeole de type sauvage.
Affections oculaires
Rares: conjonctivite, sécrétions oculaires, blépharite, irritations, gonflements et rougeurs oculaires, larmoiement, troubles de la vision.
Fréquence inconnue: œdème de la paupière, irritation, rétinite nécrosante (uniquement rapportée chez des patients immunosupprimés), névrite optique, rétinite, névrite rétrobulbaire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rares: otalgies.
Fréquence inconnue: surdité rétrocochléaire.
Affections vasculaires
Rares: rougeur, pâleur.
Fréquence inconnue: extravasation.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: toux, congestion nasale et des voies respiratoires, rhinorrhée.
Rares: asthme, stase pulmonaire, affections sinusales, éternuement, respiration sifflante.
Fréquence inconnue: bronchospasme, bronchite, épistaxis, pneumonite (voir rubrique Contre-indications), pneumonie, rhinite, sinusite, maux de gorge.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: diarrhées, vomissements.
Rares: douleurs épigastriques, fèces anormales, constipation, flatulence, nausées, hypersialorrhée, stomatite.
Fréquence inconnue: douleurs abdominales, hématochézie, ulcères de la cavité buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: éruption morbilliforme*, éruption, éruption varicelliforme*.
Occasionnels: dermatite (y compris dermatite de contact, dermatite atopique et dermatite du siège), miliaire (sudamina), éruption rubéoliforme*, urticaire, exanthème viral, eczéma, érythème.
Rares: acné, œdème hémorragique aigu dans l'enfance, moiteur de la peau, dermatite exfoliative, éruption médicamenteuse, exanthème, livedo réticulaire, éruption papuleuse, prurit, changement de coloration de la peau, lésions cutanées, éruption de type zona.
Fréquence inconnue: érythème polymorphe, purpura d'Henoch-Schönlein, herpès simplex, impétigo, panniculite, purpura, induration cutanée, syndrome de Stevens-Johnson.
Affections musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et de l'os:
Rares: douleurs dans le bras, raideur.
Fréquence inconnue: arthrite et/ou arthralgies (habituellement transitoires et rarement chroniques (voir ci-dessous)), douleurs musculo-squelettiques, myalgies, douleur de la hanche, de la jambe ou du cou, tuméfaction.
Les arthralgies et/ou l'arthrite (habituellement transitoires et rarement chroniques), de même que la polynévrite, sont des signes caractéristiques d'une infection par le virus sauvage de la rubéole; la fréquence et la sévérité varient en fonction de l'âge et du sexe et sont le plus prononcées chez les femmes adultes et le moins prononcées chez les enfants prépubères. Chez les enfants, les troubles articulaires survenant après une vaccination sont généralement moins fréquents (0 à 3%) et de courte durée. Chez les femmes, l'incidence de l'arthrite et des arthralgies est généralement plus élevée que chez les enfants (12 à 20%); les symptômes tendent à être plus marqués et de plus longue durée et peuvent persister durant plusieurs mois, voire, dans de rares cas, durant des années. Chez les adolescentes, l'incidence des réactions semble se situer entre celle observée chez les enfants et celle constatée chez les femmes adultes. Même chez les femmes âgées de 35 à 45 ans, ces effets indésirables sont généralement bien tolérés et perturbent rarement le déroulement normal de la journée.
L'arthrite chronique a été associée à des infections par le virus sauvage de la rubéole et a été reliée à la persistance du virus et/ou d'antigènes viraux isolés dans les tissus corporels. Les sujets vaccinés ont rarement développé des symptômes articulaires chroniques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquents: fièvre ≥38,9°C (mesurée par voie buccale ou état fébrile subjectif)*, érythème* ou douleur/sensibilité à la pression au niveau du site d'injection.
Fréquents: ecchymose ou gonflement* au niveau du site d'injection, éruption au niveau du site d'injection.
Occasionnels: asthénie/fatigue, hémorragie au niveau du site d'injection, induration ou chaleur au niveau du site d'injection, gonflement au niveau du site d'injection, malaise.
Rares: syndrome grippal, desquamation au niveau du site d'injection, changement de coloration au niveau du site d'injection, prurit au niveau du site d'injection, éruption non spécifique au niveau du site d'injection, réactions au niveau du site d'injection, cicatrice au niveau du site d'injection, hyperthermie, douleurs, douleur à la pression.
Fréquence inconnue: réactions au niveau du site d'injection (sensation de brûlure et/ou de piqûre de courte durée, eczéma, œdème/gonflement, éruption de type urticaire, hématome, induration, nodules, vésicules, papules et rougeurs), inflammation, papillite, rugosité/sécheresse cutanée, raideur, traumatisme, éruption varicelliforme, hémorragie locale après ponction vasculaire, sensation de chaleur, chaleur subjective.
Investigations
Rares: perte de poids.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Rares: contusion.
Caractéristiques socio-environnementales
Rares: limitation des activités quotidiennes.
Cas de zona lors des essais cliniques
Au cours d'un essai clinique, deux cas de zona ont été rapportés parmi les 2108 sujets sains, âgés de 12 à 23 mois révolus, vaccinés avec ProQuad, puis suivis sur une période d'un an. Ces deux cas ont eu une évolution bénigne et ont guéri sans séquelles.
Le suivi systématique sur neuf ans de personnes vaccinées contre la varicelle n'a pas montré d'augmentation de l'incidence du zona dans cette population. Cependant, les effets à long terme de la vaccination contre la varicelle sur la fréquence du zona sont inconnus à ce jour. Actuellement, il n'existe aucune donnée à long terme concernant ProQuad.
Transmission
Il ressort de plus de 420 rapports de cas issus de la surveillance post-commercialisation (regroupant ProQuad et Varivax – vaccin OKA/Merck monovalent –, état: septembre 2019) avec en partie mise en évidence de la souche vaccinale OKA/Merck au moyen de tests PCR, ainsi que des données d'une étude publiée, que dans certains cas, le virus vaccinal OKA/Merck peut être transmis par les sujets vaccinés (ayant développé ou non une éruption varicelliforme) à des sujets contacts (personnes en bonne santé, femmes enceintes et personnes immunosupprimées). Des infections varicelleuses généralisées, dont une méningite, dues au virus vaccinal OKA/Merck – tel qu'il a été détecté – ont également été observées chez des sujets contacts immunocompétents (voir Mises en garde et précautions).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | Identification | Contact | Home