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Information professionnelle sur Mysoline® 250 mg comprimés:Curatis AG
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Mises en garde et précautions

Début du traitement
En début de traitement, des effets indésirables sévères tels que des nausées, des vomissements, un malaise, des engourdissements, des vertiges, des étourdissements et une ataxie peuvent survenir. Le traitement initial doit par conséquent être débuté avec la plus petite dose possible administrée tard le soir, et ajusté progressivement par la suite.
Remarque d’ordre général sur le début du traitement
Le début d’un traitement par médicament antiépileptique peut dans de rares cas être accompagné d’une recrudescence de crises ou, occasionnellement, de l’apparition de nouvelles formes de crises, et ce indépendamment des variations observées dans certaines formes d’épilepsie.
Dans le cas de la primidone, de telles aggravations peuvent êtres dues aux raisons suivantes:
-Choix de traitement inadapté aux crises ou au syndrome épileptique du patient concerné
-Remplacement d’antiépileptiques administrés de façon concomitante
-Interaction pharmacocinétique, toxicité ou surdosage
Il est à supposer qu’il s’agit d’une réaction paradoxale.
Arrêt du traitement
Des symptômes de sevrage et des convulsions cérébrales peuvent apparaître lors d’un arrêt brusque du traitement. Conformément à la pratique clinique courante, un arrêt du traitement par primidone doit se faire progressivement.
Populations à risque
Surveiller attentivement les patients âgés, les enfants, les patients affaiblis ainsi que ceux présentant une insuffisance rénale ou hépatique, des lésions du SNC ou des troubles de la fonction respiratoire. Le cas échéant, la dose nécessaire doit être réduite. Comme pour le phénobarbital, une prudence particulière est requise lorsque la primidone est administrée à des patients souffrant de douleurs aiguës et chroniques, étant donné que des états d’excitation paradoxaux peuvent apparaître ou que des symptômes importants peuvent être masqués.
À ce jour, il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation des comprimés de Mysoline chez les nouveau-nés et les nourrissons. En raison d’une forte variabilité interindividuelle en termes de pharmacocinétique, l’utilisation des comprimés de Mysoline chez les nouveau-nés et les nourrissons doit avoir lieu sous étroite surveillance des concentrations plasmatiques.
Développement d’une accoutumance et dépendance
Lors d’une administration régulière de Mysoline, un risque de développer une accoutumance et une dépendance existe.
La primidone est partiellement métabolisée en phénobarbital. En cas d’usage prolongé, une induction des enzymes hépatiques microsomales (induction enzymatique) peut avoir lieu, ce qui signifie que la biotransformation du phénobarbital – mais également celle d’autres médicaments qui sont des substrats de ces enzymes hépatiques – peut être accélérée d’un facteur 2 à 3 (pour plus de détails, voir «Interactions»).
Perturbation du métabolisme de la vitamine D
La primidone peut perturber le métabolisme de la vitamine D et conduire ainsi au développement de maladies osseuses. L’administration de vitamine D à titre prophylactique peut être nécessaire.
Anémie mégaloblastique
On suppose qu’une induction enzymatique (CYP 450) causée par Mysoline renforce le métabolisme de l’acide folique et que, dans de rares cas, cela peut entraîner le développement d’une anémie mégaloblastique et nécessiter un arrêt du traitement par primidone.
Carence en acide folique lors d’un traitement de longue durée
Un traitement de longue durée aux anticonvulsivants peut entraîner une diminution des taux d’acide folique. Contrôler régulièrement les patients à risque et envisager un traitement à l’acide folique et à la vitamine K1 (voir «Grossesse/Allaitement» et «Effets indésirables»).
Idées et comportements suicidaires
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par antiépileptiques pour des indications diverses.
Une méta-analyse d’études randomisées contrôlées contre placebo a montré un risque légèrement plus élevé d’idées et de comportements suicidaires en cas de traitement par antiépileptiques. Le mécanisme sous-jacent n’est pas connu, et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’un risque augmenté lors de la prise de primidone.
Il est donc nécessaire de surveiller l’apparition d’idées ou de comportements suicidaires chez les patients et d’instaurer un traitement approprié le cas échéant. Attirer l’attention des patients ou de leurs soignants sur le fait qu’ils doivent immédiatement demander conseil à un médecin dans une telle situation.
Réactions cutanées menaçant le pronostic vital (syndrome de Steven-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, syndrome de DRESS)
Des cas de réactions cutanées menaçant le pronostic vital telles que le syndrome de Steven-Johnson (SSJ), des nécrolyses épidermiques toxiques (NET) et des syndromes d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome de DRESS) ont été rapportés lors de l’administration de primidone. Attirer l’attention des patients sur les signes et symptômes pouvant survenir afin qu’ils surveillent étroitement leur peau. Le risque le plus élevé d’apparition du SSJ, de la NET ou un syndrome de DRESS est présent durant les premières semaines du traitement. En cas d’apparition de symptômes ou de signes du SSJ, de la NET ou un syndrome de DRESS (p. ex. éruption cutanée progressive souvent accompagnée de cloques et de lésions des muqueuses), arrêter immédiatement le traitement par primidone.
L'évolution du SSJ, de la NET et du syndrome DRESS est déterminée de manière décisive par le diagnostic précoce et l'arrêt immédiat de tous les médicaments suspects; en d'autres termes, l'arrêt précoce améliore le pronostic. Si un patient a développé un SJS, un NET ou un syndrome DRESS lors de la prise de primidone (ou de phénobarbital), il ne doit plus jamais être traité par primidone (voir « Effets indésirables»).
Consommation d’alcool
Pendant le traitement par Mysoline, il convient par principe de renoncer à la consommation de boissons alcoolisées.
Association avec d’autres antiépileptiques et changement de traitement
En cas d’absence de réponse thérapeutique à d’autres traitements antiépileptiques ou lors d’apparition d’effets indésirables causés par ces derniers, la primidone peut être administrée en vue d’augmenter l’efficacité du traitement sous-jacent ou pour remplacer l’ancien traitement. Il convient d’ajouter en premier lieu la primidone à l’ancien traitement en augmentant progressivement la dose comme décrit dans «Dosage/Mode d’emploi». L’ancien traitement peut être réduit dès qu’une efficacité acceptable est atteinte et que le dosage de la primidone a au moins atteint la moitié de la dose de l’ancien traitement. Cette adaptation posologique à des fins de sevrage doit être effectuée sur une période de deux semaines pendant lesquelles le dosage de primidone doit éventuellement être augmenté afin de maintenir le bon niveau d’efficacité.
Femmes en âge de procréer
La primidone est largement métabolisée en phénobarbital. Par conséquent, les mises en garde spéciales ayant trait au phénobarbital doivent être prises en compte.
En cas d'administration pendant la grossesse, le phénobarbital peut avoir des effets nocifs sur le fœtus. L'exposition prénatale au phénobarbital peut multiplier par environ 2 ou 3 fois le risque de malformations congénitales (voir « Grossesse, Allaitement»).
La primidone ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation des autres options thérapeutiques appropriées. Les femmes en âge de procréer doivent être complètement informées du risque potentiel pour le fœtus si elles prennent du phénobarbital pendant la grossesse.
Un test de grossesse pour exclure une grossesse doit être envisagé avant de commencer le traitement par la primidone chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant le traitement et pendant 2 mois après la dernière prise. Suite à une induction enzymatique, le phénobarbital peut entraîner un échec de l'effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser d'autres méthodes contraceptives (voir « Interactions et Grossesse, Allaitement»).
Il convient de conseiller aux femmes qui envisagent une grossesse de consulter leur médecin au préalable afin de pouvoir bénéficier de conseils adéquats et de discuter d'autres options thérapeutiques appropriées avant la conception et avant l'arrêt de la contraception.
Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer de contacter immédiatement leur médecin en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse pendant le traitement par primidone.

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