OEMédCompositionPrincipe actif: Suxamethonii chloridum.
Excipients
Solution d’injection 2%: Natrii chloridum, Aqua ad iniectabilia.
Solution d’injection 5%: Aqua ad iniectabilia.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéSolution d’injection 2%: 100 mg par 5 ml.
Solution d’injection 5%: 100 mg par 2 ml.
Indications/Possibilités d’emploiMyorelaxation de courte durée pour l’intubation préopératoire ou en obstétrique. Myorelaxation continue lors de brèves interventions nécessitant un relâchement musculaire modulable. Pour faciliter la réduction de fractures et de luxations, pour atténuer les crampes en cas d’électroconvulsivothérapie.
Posologie/Mode d’emploiLa posologie dépend du poids corporel. Les doses d’environ 0,1 mg/kg provoquent en général un relâchement de la musculature squelettique sans effet appréciable sur la respiration. Les doses de 0,2 à 1,0 mg/kg provoquent un relâchement complet de la musculature abdominale et squelettique ainsi qu’une gêne importante ou même l’arrêt complet de la respiration spontanée.
Posologie usuelle
Réduction de fractures, etc.: 0,1–0,2 mg/kg i.v.
Electrochoc: 0,1–1,0 mg (abolition partielle ou complète).
Relaxation de courte durée, p.ex. intubation: 0,5–1,0 mg/kg i.v. S’il n’est pas possible d’administrer le produit par voie intraveineuse, injecter 1–2 mg/kg par voie intramusculaire (150 mg au maximum).
Relaxation continue: 2–4 mg/min en perfusion i.v. entraînent le relâchement de la musculature squelettique et abdominale, tandis que 4–8 mg/min provoquent en outre la relaxation du diaphragme.
Pour l’administration en solution saline isotonique ou solution de dextrose, utiliser une concentration de 0,1 à 0,2%.
Administration fractionnée: commencer par 20–80 mg i.v.
Injections supplémentaires de 3–5 mg i.v. selon les besoins.
Posologies spéciales
Un effet prolongé est fréquent dans les cas suivants: iléus, insuffisance cardiaque, tumeurs malignes (en particulier carcinome bronchique), anémie, inflammation chronique, cachexie, déshydratation due aux cytostatiques et aux anticholinestérasiques opthalmologiques ou autres.
Pour d’autres directives, voir «Interactions».
Les doses utilisées doivent être ajustées en conséquence.
Enfants
Enfants en bas âge (28 jours–23 mois) et nouveau-nés (4–27 jours) (cf. également «Mises en garde et précautions»): 2 mg/kg de poids corporel i.v. sous forme de bolus.
Enfants (2–11 ans) (cf. également «Mises en garde et précautions»): Dose recommandée: 1 mg/kg de poids corporel.
Les enfants plus jeunes sont moins réceptifs au blocage neuromusculaire.
Application i.m.
Dose maximale: 150 mg.
Enfants en bas âge (28 jours – 23 mois) et nouveau-nés (4–27 jours) 4–5 mg/kg de poids corporel.
Enfants (2–11 ans) jusqu’à 4 mg/kg de poids corporel.
La relaxation musculaire est obtenue au bout de 3 minutes environ.
Populations spéciales
Chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique grave ou d’une cirrhose, il faut diminuer la dose de suxaméthonium, car l’activité de la pseudo-cholinestérase plasmatique est réduite.
Posologie en cas d’insuffisance rénale
Chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale ou ayant besoin d’une hémodialyse, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose de suxaméthonium, tant que le taux sérique de potassium est normal. Lors d’un taux sérique de potassium supérieur à 5,5 mmol/l, le risque de complications cardiaques mortelles est majoré après l’administration de suxaméthonium.
Posologie chez les patients gériatriques
La dose de suxaméthonium chez le patient gériatrique est comparable à celle utilisée chez les adultes.
Contre-indicationsHypersensibilité par rapport au principe actif ou à l’un des excipients conformément la composition.
Le Lysthenon est contre-indiqué chez: les patients conscients chez lesquels une respiration artificielle ne peut être pratiquée en raison d’anomalies morphologiques et fonctionnelles; les patients ayant des antécédents d’hyperpyrexie maligne ou prédisposés à cette affection (anamnèse personnelle ou familiale); en cas d’hyperthermie inopinée, cesser immédiatement l’administration de Lysthenon et injecter dès que possible du dantrolène sodique; chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère, en cas d’hypersensibilité à la succinylcholine; Lysthenon peut déterminer une hyperkaliémie et provoquer, dans certaines conditions défavorables, des troubles sévères du rythme et un arrêt cardiaque. Lysthenon est donc contre-indiquée dans les cas suivants:
Phase de rétablissement après traumatisme sévère. Chez ces patients, le risque de libération accrue de potassium due à la succinylcholine n’est pas immédiat mais devient patent 5 à 15 jours après le traumatisme. En cas de septicémie concomitante, le risque peut persister pendant 2 ou 3 mois.
Chez le grand brûlé, une libération accrue de potassium peut survenir également entre le 10e et le 66e jour suivant l’accident.
Affections neurologiques ayant provoqué une atrophie musculaire aiguë: une fuite potassique marquée, proportionnelle à l’intensité et à l’étendue de la paralysie musculaire, peut survenir également au cours des 6 premiers mois. Il en est de même chez les sujets immobilisés pendant une longue période.
Antécédents d’hyperkaliémie.
Ne pas administrer Lysthenon aux sujets présentant une affection myotonique congénitale de types myotonie congénitale et dystrophie musculaire (risque occasionnel de spasmes myotoniques sévères).
De même, il faut éviter l’utilisation de Lysthenon en cas de dystrophie musculaire de Duchenne, car le produit pourrait provoquer chez le malade une rigidité, une hyperthermie, une hyperkaliémie, une myoglobinémie, un arrêt cardiaque et une dépression respiratoire postopératoire.
La succinylcholine détermine une légère augmentation transitoire de la pression intraoculaire; le produit ne sera donc pas utilisé en cas de blessure ouverte de l’oeil ou du globe oculaire, si une hypertension intraoculaire doit être évitée ou en présence d’un glaucome.
Mises en garde et précautionsLa manipulation de Lysthenon exige une expérience suffisante; il ne faut l’administrer que lorsque les conditions requises pour une intubation et une respiration artificielle sont réunies.
La prudence est également de rigueur lors de l’administration de chlorure de suxaméthonium chez les patients présentant une hypersensibilité connue à d’autres bloquants neuromusculaires, car il existe des rapports évoquant une sensibilité croisée entre les bloquants neuromusculaires.
Après l’administration de chlorure de suxaméthonium, des cas d’arrêt cardiaque irréversible ont été observés chez des enfants et adolescents. Une partie de ces jeunes souffrait d’affections neuromusculaires non dépistées au préalable. En raison de la gravité des effets indésirables, il est conseillé de limiter l’application du chlorure de suxaméthonium, même chez les enfants et les adolescents apparemment en bonne santé, aux cas exigeant une intubation immédiate ou une libération des voies respiratoires lors de situations d’urgence.
Une prudence particulière est de rigueur en cas de: affections cardiaques, urémie (en particulier lors d’une concentration sérique élevée), phéochromocytome, myoglobinurie paroxystique idiopathique, insuffisance respiratoire, exposition aux esters de l’acide phosphorique.
Relaxation prolongée, év. avec apnée, peut être due à
Cholinestérase sérique «atypique», carence héréditaire en cholinestérase sérique ou diminution temporaire de la cholinestérase sérique: comme p.ex. en cas d’affections hépatiques sévères, d’anémie grave, d’état de carence alimentaire, de cachexie, déshydratation, états fébriles, après intoxication aiguë ou en cas d’absorption chronique d’insecticides ou de médicaments contenant un inhibiteur de la cholinestérase (phospholine, démécarium, néostigmine, physostigmine, distigmine) et lors de l’administration simultanée de médicaments qui entre en concurrence avec la succinylcholine pour l’enzyme (procaïne i.v.).
InteractionsL’administration préalable de Lysthenon renforce l’effet des myorelaxants non dépolarisants. A l’inverse, l’administration préalable d’un myorelaxant non dépolarisant atténue ou prévient les effets indésirables du Lysthenon.
Les effets secondaires cardio-circulatoires sont renforcés par les anesthésiques halogénés (halothane), mais atténués par le thiopental et l’atropine.
L’effet de blocage neuromusculaire du Lysthenon est renforcé par les aminosides, les antibiotiques peptidiques, la tétracycline, l’amphotéricine B, le cyclopropane, le propanidide, la quinidine, le thiotépa, les parasympathomimétiques y compris les anticholinestérasiques, la procaïne, la lidocaïne, l’ajmaline, les bêta-bloquants, les antagonistes des canaux calciques, la cyclophosphamide, la thiophosphamide, l’oxytocine, la cimétidine, la métoclopramide, la perphénazine, la phénothiazine, le lithium et les contraceptifs oraux.
L’administration simultanée d’anesthésiques gazeux doit être évitée vu qu’elle augmente le risque d’une hyperpyrexie maligne et aggrave la lésion musculaire induite par le Lysthenon.
L’effet des digitaliques est renforcé par le chlorure de suxaméthonium (risque d’arythmies).
L’administration simultanée d’analgésiques très puissants peut entraîner une dépression respiratoire et une atélectasie.
La perfusion simultanée de sang ou de plasma atténue l’effet du Lysthenon.
Sous l’influence de l’alcool et d’autres substances à action centrale, les symptômes d’un surdosage sont plus marqués.
Grossesse/AllaitementLes études chez la femme ou l’animal ne sont pas disponibles. Après l’administration de fortes doses à la mère (à partir de 2–3 mg/kg) qu’une relaxation du foetus ou du nouveau-né est possible malgré la faible quantité diaplacentaire.
Le suxaméthonium ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf s’il s’avère absolument nécessaire.
Pendant le traitement par suxaméthonium, il faut renoncer à l’allaitement.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesLes patients ayant reçu du Lysthenon dans le cadre d’une anesthésie générale devront impérativement s’abstenir de conduire un véhicule ou d’utiliser des machines dans les 24 h qui suivent l’administration. C’est surtout l’anesthésique qui justifie cette mise en garde, moins le myorelaxant.
Effets indésirablesLe suxaméthonium a plusieurs effets indésirables potentiellement dangereux.
Les douleurs musculaires sont fréquentes, notamment chez les patients ambulatoires sous anesthésie générale pour des interventions de courte durée. Un rapport direct entre la fasciculation musculaire et la survenue ou l’intensité des douleurs ne semble pas exister. L’administration d’une faible dose d’un myorelaxant non dépolarisant quelques minutes avant l’injection de suxaméthonium semble diminuer la survenue et l’intensité des douleurs musculaires.
Pour créer de bonnes conditions pour une intubation endotrachéale avec cette technique, il faut éventuellement administrer des doses de suxaméthonium supérieures à 1 mg/kg.
Le Lysthenon provoque un bloc de dépolarisation et des contractions initiales qui se manifestent souvent par des fasciculations musculaires. Dans de rares cas, le bloc de dépolarisation peut être suivi d’un bloc curariforme persistant (bloc de transition) lors de l’administration prolongée d’une dose totale d’au moins 3–5 mg/kg fractionnée en plusieurs doses.
Les effets indésirables les plus fréquents sont: douleur musculaire (60%) et fasciculations musculaires (90%), hyperkaliémie aiguë non mortelle (100%). Une légère bradycardie (50% des enfants, plus rare chez les adultes) et une myoglobinémie (20% des enfants) sont très fréquentes. Une augmentation de la pression intraoculaire et intragastrique et des réactions d’hypersensibilité comme p.ex. une rougeur cutanée (flush) sont fréquentes.
Les effets indésirables les plus dangereux qui surviennent rarement, mais dont il faut toujours tenir compte avant le traitement par le suxaméthonium sont les suivants:
Augmentation du taux sérique de potassium accompagnée d’arythmie et d’arrêt cardiaque, hyperthermie maligne, choc anaphylactique, rhabdomyolyse et myoglobinurie avec insuffisance rénale aiguë et paralysies prolongées.
Système immunitaire
Fréquent: réactions d’hypersensibilité (survenue brusque de rougeur cutanée, urticaire).
Rare: bronchospasme.
Très rare: choc anaphylactique.
Métabolisme et alimentation
Très fréquent: hyperkaliémie (100%).
Très rare: hyperkaliémie potentiellement mortelle. Porphyrie.
Yeux
Fréquent: augmentation de la pression intraoculaire (probablement en raison de la contraction des muscles oculaires externes et d’une irrigation élevée de la choroïde).
Coeur
Très fréquent: des arythmies (légère bradycardie, rythme sinusal, extrasystoles) surviennent chez 50% des enfants et 20% des adultes après la première injection intraveineuse. Chez les nourrissons et les enfants en bas âge, l’incidence est la plus forte. Indépendamment de l’âge, l’incidence des troubles du rythme cardiaque augmente lorsqu’une nouvelle dose est administrée dans les 15 minutes après la première dose. L’incidence des bradycardies peut être réduite par l’administration préalable d’atropine.
Occasionnel: hypertension transitoire, tachycardie.
Très rare: arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire due à une hyperkaliémie. Arrêt cardiaque lié à une hyperkaliémie induite par le suxaméthonium, notamment chez les enfants avec une myopathie diagnostiquée de la musculature squelettique (dystrophie musculaire de type Duchenne).
Muscles, système squelettique
Myoglobinémie (chez 20% des enfants après l’administration intraveineuse de suxaméthonium, plus rare chez les adultes). La myoglobinémie n’est pas dose-dépendante et peut survenir avec ou sans fasciculations.
Reins et voies urinaires
Rare: myoglobinurie et augmentation de la CPK (créatine phosphokinase), principalement chez les enfants suite à l’administration de suxaméthonium et halothane.
Très rare: myoglobinurie avec insuffisance rénale aiguë (notamment chez des patients atteints d’une dystrophie musculaire [latente]).
Troubles généraux
Très rare: hyperthermie maligne (chez 0,002% des adultes et 0,006% des enfants ou une anesthésie sur 15’000–150’000) avec ou sans augmentation du tonus musculaire (spasme des muscles masticateurs difficile à influencer), complications cardiovasculaires (hyperventilation, pression artérielle instable) et augmentation de la température, acidose marquée, hyperkaliémie, hémoglobinurie et myoglobinurie.
SurdosageLe surdosage provoque un arrêt respiratoire prolongé qui nécessite une ventilation assistée jusqu’à la reprise de la respiration.
En cas d’intoxication au suxaméthonium, on peut essayer un anticholinestérasique à courte durée d’action (10 mg de chlorure d’édrophonium). Si une amélioration manifeste peut être maintenue pendant quelques minutes, il est alors possible d’administrer 1–2 mg de néostigmine. Il faut éviter d’utiliser la néostigmine en premier.
Propriétés/EffetsCode ATC: M03AB01
Le Lysthenon provoque une paralysie périphérique de la musculature striée dans la minute qui suit l’injection i.v. de 0,5–1 mg/kg de poids corporel; l’effet dure environ 2 minutes et disparaît peu à peu en 8–10 minutes. La paralysie apparaît successivement dans les muscles suivants: palpébraux, masticateurs, brachiaux et cruraux, abdominaux, glottiques, intercostaux, diaphragme.
Le Lysthenon est un dérivé de la choline (chlorure de succinylcholine ou succinyldicholine) qui exerce une action nettement moins marquée sur les récepteurs muscariniques que l’acétylcholine. Comme cette dernière, il provoque une dépolarisation de la membrane des cellules musculaires (fasciculations musculaires initiales). Il est inactivé par la cholinestérase plasmatique (pseudocholinestérase), et non par l’acétylcholinestérase tissulaire. C’est pourquoi la dépolarisation – et donc l’état réfractaire (inexcitabilité) aux impulsions nerveuses – se prolonge jusqu’à ce que le Lysthenon diffuse hors des tissus par suite d’une baisse de la concentration sérique.
Une perfusion i.v. continue ou des injections répétées (administration fractionnée) permettent d’obtenir une relaxation permanente dont l’intensité peut être rapidement adaptée aux exigences de l’opération.
PharmacocinétiqueA l’instar d’autres ammoniums quaternaires, le Lysthenon est absorbé en très faible quantité et de manière irrégulière à partir du tractus gastro-intestinal.
L’effet s’observe déjà 30 secondes après l’administration intraveineuse, dure environ 2 minutes et disparaît peu à peu en 8–10 minutes. Le Lysthenon se distingue des myorelaxants de type curare par sa rapidité d’action et la brièveté de son effet.
Aux doses usuelles, le Lysthenon, ester dicholinique de l’acide succinique, n’agit que pendant 10 minutes environ, car la substance est rapidement biotransformée par des cholinestérases non spécifiques en succinylmonocholine – dont l’action est environ 10 fois moins myorelaxante – qui est à son tour hydrolysée en choline et en acide succinique. La demi-vie d’élimination est de 1–2 minutes; elle est prolongée lors de troubles de la fonction hépatique, mais non en présence d’une insuffisance rénale. La liaison aux protéines est de 30%; seule une faible quantité passe dans le placenta; la barrière hémato-encéphalique n’est pas franchie.
L’effet du suxaméthonium est plus précoce que celui des autres myorelaxants périphériques.
Données précliniquesAucune étude sur le potentiel mutagène, carcinogène et embryotoxique n’est disponible.
Remarques particulièresLe Lysthenon ne doit pas être mélangé à des substances alcalines, p.ex. barbituriques (précipitation).
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques concernat le stockage
Lysthenon ampoules 2% et Lysthenon ampoules 5% sont à conserver au réfrigérateur (2-8 °C) et à l’abri de la lumière.
Remarques concernant la manipulation
Comme tous les myorelaxants à action périphérique, le Lysthenon ne doit être utilisé que par des médecins spécialisés en anesthésiologie ou rompus aux techniques de l’intubation endotrachéale et de la respiration artificielle. Les appareils requis doivent être disponibles.
Les ampoules de Lysthenon sont compatibles avec les solutions salines isotoniques, de Ringer, de fructose 5%, de dextrose 5% et de dextran 6%. Seules des solutions fraîchement préparées doivent être utilisées; des solutions non utilisées et des ampoules ouvertes doivent être éliminées.
Numéro d’autorisation19663 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisationTakeda Pharma SA, Freienbach.
Mise à jour de l’informationJanvier 2007.
|