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Information professionnelle sur Diamox®:OM Pharma Suisse SA
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Acétazolamide.
Excipients
Comprimés: Povidonum K 30, Natrii amylum glycolas, Calcii hydrogenophosphas dihydricus, Maydis amylum, Magnesii stearas.
Préparation injectable: excip. pro vitro.

Indications/Possibilités d’emploi

Glaucome, oedèmes d'étiologie diverse, insuffisance respiratoire associée à une acidose respiratoire, épilepsie, oedèmes cérébraux, pancréatite, fistules pancréatiques, prophylaxie du mal des montagnes.

Posologie/Mode d’emploi

Glaucome:
Adultes:
Dans les cas aigus: ½-2 ampoules ou 1-4 comprimés (250-1000 mg) en 24 heures; cette dose peut être fractionnée selon les cas, p.ex. ½ ampoule ou 1 comprimé toutes les 4 heures ou 2×/j. Commencer éventuellement par 1 ampoule ou 2 comprimés (500 mg) puis continuer à raison de ¼-½ ampoule toutes les 4 heures.
Traitement au long cours: ¼-1 ampoule (125-500 mg) ou ½-1 comprimé (125-250 mg) par jour.
Passer dès que possible au traitement oral (comprimés à 250 mg).
L'adjonction d'un myotique est judicieuse, car elle diminue la sécrétion d'humeur aqueuse tout en favorisant l'écoulement.
Oedèmes:
Adultes
Pendant les 2-3 premiers jours, administrer 1×/j. le matin: ½-¾ ampoule (5 mg/kg) en intraveineuse ou 1-1½ comprimé (5 mg/kg). Ensuite, 2×/semaine: ½-¾ ampoule i.v. ou 1-1½ comprimé. Les doses plus élevées n'augmentent pas la diurèse; au contraire, elles peuvent la diminuer et provoquer en même temps une somnolence et/ou des paresthésies. Néanmoins, dans des situations particulières, des doses très élevées de Diamox ont été administrées en association avec d'autres diurétiques afin d'assurer la diurèse lors d'une insuffisance totalement réfractaire.
Insuffisance respiratoire associée à une acidose respiratoire:
Adultes: 1-1½ ampoule ou 2-3 comprimés (500-750 mg) par jour en traitement au long cours.
Epilepsie:
Adultes: ½-2 ampoules ou 1-4 comprimés (250-1000 mg) par jour en doses fractionnées. L'instauration du traitement ou le passage au Diamox doit se faire progressivement, par paliers. En association à un autre antiépileptique, la dose d'attaque est de 250 mg/j. Etat de mal épileptique: 500 mg/j. (2× ½ ampoule) en injection intraveineuse.
Pancréatite aiguë, fistules pancréatiques:
Adultes: 2-5 ampoules (1000-2500 mg) par jour en injection i.v. lente ou en perfusion continue (goutte-à-goutte).
Prophylaxie du mal des montagnes:
Adultes: 1 comprimé à 250 mg 2×/j. pendant au moins 4 jours, en commençant 1 jour avant l'ascension.
Emploi de la préparation injectable:
Dissoudre le contenu de l'ampoule dans au moins 5 ml d'eau bidistillée. Le Diamox parentéral s'administre de préférence en injection i.v. lente ou en perfusion continue. La voie intramusculaire convient également, mais l'injection est douloureuse en raison de la solution alcaline.
Utilisation des comprimés:
Pour une administration orale. Les comprimés sont divisibles en deux moitiés pour des raisons de posologie.
Administration chez les enfants et les adolescents:
A ce jour, l'administration chez les enfants et les adolescents n'a pas été étudiée.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à un excipient selon la composition. L'utilisation de Diamox est contre-indiquée en cas de: hyponatrémie et/ou hypokaliémie, affection rénale ou hépatique grave ou une dysfonction (y compris la cirrhose, car elle pourrait augmenter le risque d'encéphalopathie hépatique), insuffisance corticosurrénalienne ainsi qu'acidose hyperchlorémique.
Un traitement au long cours par Diamox est contre-indiqué en cas de glaucome chronique non congestif à angle fermé, car une aggravation du glaucome peut être masquée par une pression intraoculaire abaissée.
L'utilisation de Diamox est contre-indiquée chez les patients présentant une hypersensibilité connue aux sulfamides ou à leurs dérivés, au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.

Mises en garde et précautions

Une dose plus élevée n'augmente pas la diurèse, mais pourrait cependant augmenter l'apparition de somnolence et/ou de paresthésies.
Des idées et comportements suicidaires ont été observés chez les patients qui ont été traités pour diverses indications avec des agents antiépileptiques. Une méta-analyse d'essais randomisés contrôlés par placebo d'agents antiépileptiques a montré une légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de cet effet n'est pas connu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'un risque accru pour l'acétazolamide. Par conséquent, les patients doivent être surveillés en cas d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Les patients (et le personnel infirmier) doivent consulter un médecin si des signes de pensées et comportements suicidaires surviennent.
Lors d'un traitement au long cours avec Diamox, des précautions particulières sont recommandées. Le patient doit être avisé de rapporter toute éruption cutanée immédiatement. La surveillance des cellules sanguines et des niveaux d'électrolytes est recommandée avant le début du traitement, puis régulièrement pendant le traitement.
Veiller à un apport suffisant de potassium pendant un traitement au long cours avec Diamox, soit par un régime approprié (légumes, fruits, surtout abricots secs), soit par une supplémentation en potassium.
Des cas de décès, bien que rares, se sont produits en raison de graves réactions aux sulfamides (l'acétazolamide inclus), comme le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, la nécrose hépatique fulminante, l'agranulocytose, l'anémie aplasique, d'autres hémopathies et des cas d'anaphylaxie. En cas de forte diminution du nombre de globules rouges formés ou de survenue de réactions cutanées toxiques, le traitement avec Diamox doit être arrêté immédiatement.
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir à nouveau si un sulfamide ou un dérivé des sulfamides est utilisé à nouveau, quel que soit la voie d'administration. Lors de la survenue de réactions d'hypersensibilité ou d'autres réactions sévères, interrompre le traitement avec Diamox.
Le traitement avec l'acétazolamide peut causer des troubles de l'équilibre électrolytique et acido-basique, tels que l'hyponatrémie, l'hypokaliémie et l'acidose métabolique.
Une prudence particulière est recommandée chez les patients qui souffrent de troubles de l'équilibre électrolytique ou acido-basique ou y sont prédisposés, comme p.ex. les patients présentant une insuffisance rénale (patients âgés en particulier), une obstruction pulmonaire et de l'emphysème (dû à la ventilation alvéolaire réduite), et les patients atteints de diabète.
Une augmentation ainsi qu'une diminution du taux de sucre dans le sang ont été rapportées durant le traitement par l'acétazolamide. Cela doit être pris en compte chez les patients présentant une intolérance au glucose ou un diabète.
Chez les patients ayant des antécédents de lithiase rénale, le bénéfice du traitement doit être évalué face au risque de développer de nouveaux calculs rénaux.
Œdème pulmonaire non cardiogénique
Des cas graves d'oedème pulmonaire non cardiogénique ont été signalés après la prise d'acétazolamide, y compris en dose unique (voir rubrique «Effets indésirables»).
L'oedème pulmonaire non cardiogénique est survenu dans les minutes ou les heures ayant suivi la prise d'acétazolamide. Parmi les symptômes observés figuraient la dyspnée, l'hypoxie et l'insuffisance respiratoire. En cas de suspicion d'oedème pulmonaire non cardiogénique, la prise d'acétazolamide doit être interrompue et un traitement de soutien doit être administré. L'acétazolamide ne doit pas être administré aux patients ayant déjà présenté un oedème pulmonaire non cardiogénique dû à la prise d'acétazolamide.
Goutte
La prudence est de mise chez les patients souffrant de goutte (une augmentation des taux d'acide urique peut être observée, en particulier en cas d'association avec des thiazides pendant le traitement par des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique).
Le pH de l'acétazolamide parentérale est de 9,2. L'administration par voie intraveineuse de préparations basiques doit être effectuée avec prudence afin d'éviter l'extravasation et la formation éventuelle d'une nécrose de la peau.
A ce jour, l'administration chez les enfants et les adolescents n'a pas été étudiée.
L'apparition d'un érythème généralisé associé à une fièvre et à la formation de pustules au début du traitement peut être un symptôme d'une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir section «Effets indésirables»). En cas de diagnostic de PEAG, le traitement par acétazolamide doit être interrompu et toute administration ultérieure d'acétazolamide est contre-indiquée.
Des cas d'épanchement/de décollement choroïdien ont été signalés après l'utilisation d'acétazolamide. Les symptômes incluent l'apparition soudaine d'une diminution de l'acuité visuelle ou d'une douleur oculaire et peuvent survenir dans les heures suivant le début du traitement par l'acétazolamide. Si un épanchement/décollement choroïdien est suspecté, le traitement par l'acétazolamide doit être arrêté le plus rapidement possible.

Interactions

Le probénécide et la sulfinpyrazone renforcent l'effet de l'acétazolamide. Ce dernier, en revanche, renforce l'effet des sulfonylurées, des anticoagulants oraux et des barbituriques ainsi que la toxicité du méthotrexate.
L'utilisation concomitante de l'acétazolamide et de l'acide acétylsalicylique à doses élevées peut conduire à une acidose métabolique sévère et à une augmentation de la toxicité sur le système nerveux central.
L'acétazolamide est un diurétique avec effets kaliurétiques, la prudence est donc conseillée quand il est utilisé chez des patients qui reçoivent déjà des diurétiques (comme le furosémide ou l'hydrochlorothiazide), car cela pourrait augmenter le risque d'anomalies électrolytiques et de déshydratation.
En raison des effets kaliurétiques, la prudence s'impose si l'acétazolamide est utilisé chez les patients qui sont traités avec la digoxine pour fibrillation auriculaire ou cardiomyopathie, car l'hypokaliémie augmente le risque de bradycardie jonctionnelle ou d'autres formes de toxicité de la digoxine.
L'utilisation concomitante de diurétiques éliminant le potassium et de dropéridol augmente le risque d'allongement de l'intervalle QT et des arythmies ultérieures.
En cas d'administration simultanée, l'acétazolamide modifie le métabolisme de la phénytoïne et entraîne une augmentation de son taux sérique.
Une ostéomalacie sévère a été observée chez certains patients traités par l'acétazolamide en combinaison avec d'autres médicaments antiépileptiques.
Il y a eu des rapports isolés de réduction des taux sériques de primidone et d'augmentation des taux sériques de carbamazépine avec l'administration concomitante de l'acétazolamide.
L'utilisation concomitante avec d'autres inhibiteurs de l'anhydrase carbonique n'est pas recommandée en raison de possibles effets additifs.
Des changements de taux de glucose sanguin ont été rapportés chez des patients traités avec l'acétazolamide.
L'alcalinisation de l'urine tubulaire par l'acétazolamide réduit l'excrétion urinaire de l'amphétamine et de la quinidine (non autorisée en Suisse) et peut donc favoriser l'ampleur et la durée de l'effet des amphétamines et de la quinidine.
Il existe un risque de formation de concrétions dans l'urine avec l'hexaméthylène tétramine.
L'acétazolamide provoque l'excrétion du lithium. L'effet du traitement par le lithium peut être diminué.
L'acétazolamide peut augmenter les concentrations sanguines de ciclosporine, lors d'une utilisation concomitante. La prudence est recommandée en cas de prise d'acétazolamide chez des patients traités avec la ciclosporine.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Des effets tératogènes et embryotoxiques ont été observés lors de l'expérimentation animale (voir «Données précliniques»).
Il manque des études contrôlées chez les femmes enceintes. Par conséquent, Diamox ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, surtout durant le 1er trimestre, sauf en cas d'absolue nécessité.
Allaitement
L'acétazolamide est excrété dans le lait maternel. Comme un risque pour le bébé ne peut être exclu, une évaluation bénéfices-risques minutieuse est à prévoir, et un sevrage peut être nécessaire le cas échéant.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Certains effets indésirables de l'acétazolamide, comme l'hypotonie, la somnolence, la fatigue et la myopie peuvent affecter l'aptitude à conduire et la capacité à utiliser des machines.

Effets indésirables

Principalement en début de traitement, on observe fréquemment des paresthésies ainsi que des légers troubles gastro-intestinaux. L'augmentation de la diurèse peut induire de la fatigue, des vertiges et des maux de tête. Cependant, dans la plupart des cas, ces effets indésirables cèdent après quelques jours de traitement.
Lors d'un traitement au long cours, un déséquilibre électrolytique accompagné de contractions musculaires ou de crampes peut se produire. L'apparition d'une acidose métabolique conduisant à une hypercalciurie avec lithiase rénale est occasionnellement observée. On peut remédier à l'acidose métabolique par la prise de bicarbonate.
Le traitement à long terme avec de l'acétazolamide peut également induire une ostéomalacie. L'administration d'acétazolamide chez l'enfant peut provoquer un ralentissement de la croissance.
Des effets indésirables typiques des sulfonamides sont très rarement observés: exanthème, réactions anaphylactiques, fièvre, modification de la formule sanguine, altération de la fonction hépatique ou ictère cholestatique. L'apparition de telles réactions impose l'arrêt immédiat de la prise de Diamox et un traitement approprié.
Chez des patients présentant des troubles cardiaques ou pulmonaires, Diamox peut exacerber une acidose préexistante et provoquer un accroissement des troubles respiratoires.
Effets indésirables par classes d'organes et fréquences:
Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1000), très rare (<1/10'000), inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares: anémie aplasique, leucocytopénie, thrombocytopénie, agranulocytose.
Inconnus: défaillance de la moelle osseuse, pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Très rares: Réactions anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: Hyperuricémie.
Inconnus: acidose métabolique et déséquilibre électrolytique (dont hypokaliémie et hyponatrémie) sont possibles, surtout lors d'un traitement au long cours. Hyperglycémie et hypoglycémie possibles.
Des crises de goutte ont été observées.
Affections psychiatriques
Occasionnels: dépression, confusion, agitation.
Inconnus: baisse de la libido.
Affections du système nerveux
Fréquents: paresthésies (y compris engourdissements et picotements aux extrémités et au visage), vertiges et maux de tête.
Occasionnels: lors de traitements prolongés, ataxie, paralysie flasque et convulsions ont été observés.
Affections oculaires
Occasionnels: pseudomyopie.
Inconnus: épanchement choroïdien, décollement choroïdien.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnels: acouphènes et troubles auditifs.
Affections vasculaires
Occasionnels: en raison de la diurèse, hypotension.
Très rares: choc.
Inconnus: bouffées de chaleur.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: exacerbation des troubles respiratoires (dyspnée) chez les patients présentant des troubles cardiaques ou pulmonaires.
Très rares: oedème pulmonaire non cardiogène.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: nausée, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, méléna, perte d'appétit ou troubles du goût.
Occasionnels: bouche sèche.
Affections hépatobiliaires
Rares: hépatite, ictère cholestatique.
Très rares: altération de la fonction hépatique, hépatite fulminante.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très rares: exanthème (y compris érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique), purpura thrombocytopénique, photosensibilité.
Inconnus: urticaire, exanthème (rash), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Occasionnels: lors d'un traitement à long terme, contractions musculaires ou crampes dans les extrémités, ostéomalacie et ralentissement de la croissance chez l'enfant.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: en raison de la diurèse, pollakiurie. Lors d'un traitement à long terme, hypercalciurie avec lithiase rénale, cristallurie et insuffisance rénale.
Très rares: hématurie, glycosurie.
Inconnus: colique néphrétique et urétrale.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: fatigue, diminution de la performance
Occasionnels: soif.
Inconnus: fièvre.
Après l'administration parentérale de l'acétazolamide le site d'injection peut être douloureux.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il n'existe pas d'antidote spécifique contre l'acétazolamide. Les surdosages sont à traiter par des mesures de soutien.
Un déséquilibre électrolytique, le développement d'un état d'acidose, et des effets sur le système nerveux central sont à attendre. Les taux d'électrolytes sériques (particulièrement le potassium) et le pH sanguin doivent être surveillés, en plus des tests de la fonction rénale et hépatique.
Des mesures de soutien sont nécessaires pour restaurer l'équilibre électrolytique et l'équilibre du pH. L'état d'acidose peut généralement être corrigé par l'administration de bicarbonate.
Malgré une large distribution dans les érythrocytes et sa liaison importante aux protéines plasmatiques, l'acétazolamide peut être dialysée, ce qui peut être particulièrement important pour le traitement d'une insuffisance rénale existante aggravée par une surdose en acétazolamide.

Propriétés/Effets

Code ATC
S01EC01
Mécanisme d'action
Voir rubrique «Pharmacodynamique».
Pharmacodynamique
L'acétazolamide est un puissant inhibiteur de l'anhydrase carbonique. L'administration de Diamox ralentit ainsi la réaction CO2 + H2O = H+ + HCO3-. Au niveau du néphron, la sécrétion tubulaire des ions H+ s'en trouve diminuée, de même que la réabsorption tubulaire de HCO3- et Na+. L'excrétion accrue d'ions bicarbonate, sodium et potassium entraîne une augmentation de la diurèse aqueuse.
Cette inhibition par l'acétazolamide provoque au niveau de l'œil une réduction de la formation de l'humeur aqueuse et donc une réduction de la pression intraoculaire. C'est pourquoi Diamox est indiqué dans le traitement du glaucome. En cas d'insuffisance respiratoire associée à une acidose respiratoire, Diamox favorise l'excrétion du bicarbonate et améliore ainsi la sensibilité du centre respiratoire. Il a un effet positif sur l'oedème cérébral et certaines formes d'épilepsie. La sécrétion pancréatique est ralentie.
Efficacité clinique
Aucune information.

Pharmacocinétique

Absorption
L'absorption gastro-intestinale de l'acétazolamide est rapide et presque complète.
L'effet se manifeste environ 1 heure après l'administration parentérale ou orale.
Distribution
Le principe actif se lie à environ 93% aux protéines plasmatiques, mais il diffuse rapidement dans les autres tissus. L'acétazolamide se concentre surtout dans les érythrocytes et le cortex rénal, dans lequel l'anhydrase carbonique est présente en concentration élevée. L'acétazolamide ne s'accumule pas dans les tissus.
Métabolisme
Avec les comprimés, le pic sérique est de 26 µg/ml au bout de 2 heures, la concentration sérique minimale de 13 µg/ml au bout de 6 heures.
Après administration répétée, en 7 jours les concentrations sériques max. se maintiennent au-dessus de 10 µg/ml pendant plus de 12 heures.
L'acétazolamide a une demi-vie sérique moyenne de 6,3 heures.
Après administration i.v. de doses comprises entre 5 et 20 mg/kg, la demi-vie d'élimination plasmatique est de 95 minutes.
Élimination
Au cours des 24 premières heures, 70-100% (90% en moyenne) de l'acétazolamide sont excrétés par voie urinaire sous forme inchangée.
La clairance rénale est favorisée dans une urine alcaline.
L'acétazolamide franchit la barrière placentaire en quantité indéterminée et passe dans le lait maternel.

Données précliniques

Après administration orale ou parentérale de l'acétazolamide, des effets tératogènes (malformation des membres) et des effets embryotoxiques ont été observés chez les rats, les souris, les hamsters et les lapins.
La pertinence de ces observations pour les patients est inconnue.

Remarques particulières

Incompatibilités
Aucune connue.
Influence sur les méthodes de diagnostic
L'acétazolamide peut provoquer une augmentation de la teneur en cristaux dans l'urine.
L'acétazolamide affecte les méthodes de détection HPLC de la théophylline. Cette influence dépend du solvant d'extraction utilisé, d'autres méthodes de détection de la théophylline ne devraient pas être affectées par l'acétazolamide.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Stabilité après ouverture
Préparation injectable:
La préparation ne contient pas de conservateur. La stabilité chimique et physique après ouverture a été démontrée pendant 24 heures dans le réfrigérateur à 2-8°C. Pour des raisons microbiologiques, la préparation prête à l'emploi doit être utilisée immédiatement après ouverture. Les quantités résiduelles doivent être jetées.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25°C).

Numéro d’autorisation

22002, 21191 (Swissmedic).

Présentation

Diamox solution pour injection: 1 ampoule de poudre 500 mg (B).
Diamox comprimés (quadrisécables) 250 mg: 25 comprimés (B).

Titulaire de l’autorisation

OM Pharma Suisse SA, Villars-sur-Glâne

Mise à jour de l’information

Décembre 2024.

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