Données précliniquesToxicité aiguë
Chez la souris, la DL50 de l'hydrocortisone s'élève à 1'315 mg/kg et celle du succinate sodique d'hydrocortisone à 2'330 mg/kg. Dans une étude menée chez le chien sur la tolérance aiguë du succinate sodique d'hydrocortisone administré par voie intraveineuse, la dose sans effet nocif observé (NOAEL) était de 10 mg/kg.
Toxicité subaiguë/toxicité chronique
L'administration intraveineuse du succinate sodique d'hydrocortisone chez le rat aux doses de 20 et 100 mg/kg/jour pendant 14 jours n'a pas entraîné d'ulcérations gastro-intestinales, mais a provoqué une diminution dose-dépendante du poids des surrénales et une atrophie de la Zona fasciculata des surrénales. L'administration intramusculaire d'hydrocortisone ou de succinate sodique d'hydrocortisone chez le lapin à la dose de 5 mg/kg/jour pendant 6 semaines a entraîné une diminution nette de la formation osseuse, une augmentation de la résorption osseuse active et le développement rapide d'une ostéoporose dans le groupe hydrocortisone. Dans le groupe succinate sodique d'hydrocortisone, les effets dus au traitement sont restés mineurs.
Mutagénicité
L'hydrocortisone est négative au test d'Ames, mais a entraîné des aberrations chromosomiques in vitro dans les lymphocytes humains et in vivo chez la souris. La fludrocortisone (9α-fluorohydrocortisone, de structure similaire à l'hydrocortisone) a donné un résultat négatif au test d'aberration chromosomique de lymphocytes humains. La pertinence biologique de ces résultats n'est cependant pas établie.
Carcinogénicité
Dans une étude de carcinogénicité menée sur 24 mois, l'hydrocortisone n'a pas entraîné d'augmentation de l'incidence des tumeurs chez les rats mâles et femelles.
Toxicité sur la reproduction
Les corticostéroïdes se sont révélés tératogènes chez plusieurs espèces animales. Dans les études de reproduction menées chez l'animal, les glucocorticoïdes entraînaient une augmentation des malformations (fentes palatines, malformations squelettiques), de la létalité embryonnaire et fœtale (augmentation des résorptions par exemple) et du retard de croissance intra-utérin. Des fentes palatines ont été observées sous hydrocortisone en cas d'administration à des souris et hamsters gravides pendant l'organogenèse.
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