Grossesse/AllaitementL’expérience de l’utilisation chez l’homme n’est pas suffisante ; il n’est pas possible d’exclure des effets tératogènes faibles. Pour la codéine, on a observé chez l’homme une association significative entre des malformations des voies respiratoires et un traitement administré pendant les quatre premiers mois de grossesse.
De plus, des symptômes de sevrage sont observés chez le nouveau-né après utilisation de codéine pendant le dernier trimestre de la grossesse.
A la fin de la grossesse peu avant la naissance ou en cours de grossesse en cas de risque de naissance prématurée, les opiacés ne doivent pas être utilisés car ils traversent la barrière placentaire et peuvent entraîner chez le nouveau-né une détresse respiratoire. Les nouveau-nés sont particulièrement sensibles aux opiacés. Paracodin ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d’être vraiment indispensable.
L'utilisation prolongée de Paracodin pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage aux opioïdes néonatal, potentiellement mortel lorsqu'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit avoir lieu conformément aux protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes est nécessaire chez une femme enceinte pendant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage aux opioïdes néonatal et assurez-vous que le traitement adéquat est disponible, si nécessaire
(voir également la rubrique "Mises en garde et précautions").
La dihydrocodéine et ses sels passent dans le lait maternel, les nouveau-nés allaités subissent donc les effets de la dihydrocodéine. Paracodin ne doit pas être pris en période d’allaitement.
La dihydrocodéine est contre-indiquée chez les femmes qui allaitent. La dihydrocodéine étant synthétisée de la même manière que la codéine, l’on peut s'attendre à ce qu'elle soit excrétée dans le lait maternel. Pour le nourrisson, il en résulte donc un risque d'intoxication aux opioïdes (voir également les mesures de précaution pour les patients du phénotype « métaboliseurs ultrarapides du CYP206 »).
|