Grossesse, allaitementGrossesse
Différents cas de malformation ont été rapportés de façon isolée, dans le cadre d'une étude contrôlée et dans le cadre d'études épidémiologiques prospectives lors de l'utilisation de phénothiazines. Un lien causal n'a pas pu être confirmé dans le cadre d'études plus importantes. Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes en ce qui concerne la toxicité de la reproduction (voir « Données précliniques »). L'utilisation de Nozinan n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception, à moins que les avantages potentiels ne l'emportent sur les risques potentiels.
Il convient de conseiller aux patientes d'informer leur professionnel de santé d'une grossesse connue ou suspectée. Conseiller aux patientes d'éviter de tomber enceintes pendant qu'elles prennent ce médicament. Conseiller aux patientes en âge de procréer d'utiliser une méthode de contraception efficace.
Premier trimestre
Il ne faut pas utiliser Nozinan durant le premier trimestre de la grossesse.
Deuxième et troisième trimestres
Durant le deuxième et le troisième trimestre, Nozinan ne doit être prescrit qu'en cas d'indication impérative, en tenant compte du risque pour la mère et l'enfant. La dose efficace la plus faible devrait alors être utilisée. Pour éviter une symptomatique extrapyramidale ou de sevrage chez le nouveau-né, Nozinan ne devrait plus être pris durant les 10 derniers jours de la grossesse. Si Nozinan est prescrit à une patiente en âge de procréer, celle-ci devrait être rendue attentive au fait qu'elle doit immédiatement contacter son médecin si elle souhaite ou si elle pense être enceinte.
Si une mère a été exposée à des antipsychotiques (y compris Nozinan) pendant le troisième trimestre de la grossesse, le nouveau-né risque de présenter après la naissance des symptômes moteurs extrapyramidaux et/ou de sevrage.
Ces symptômes du nouveau-né peuvent comporter de l'agitation, un tonus musculaire augmenté ou diminué, une hyperthermie, des tremblements, une somnolence, une bradycardie, des difficultés respiratoires allant de la tachypnée à la détresse respiratoire ou d'alimentation. La survenue de ces symptômes est favorisée par la prise concomitante de médicaments psychotropes ou de médicaments antimuscariniques pendant la grossesse. Des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines telles que l'iléus méconial (occlusion intestinale), le retard du passage du méconium, les difficultés de nutrition, le ballonnement abdominal et la tachycardie peuvent également survenir.
Ces complications peuvent être de gravité variable. Dans quelques cas, ils étaient naturellement limités, dans d'autres cas, les nouveau-nés nécessitaient une surveillance en soins intensifs ou une hospitalisation prolongée.
Si possible il est souhaitable de diminuer progressivement les posologies des neuroleptiques en fin de grossesse, aussi en raison des propriétés atropiniques de ces derniers.
Une surveillance appropriée et le traitement du nouveau-né de mère recevant Nozinan sont recommandés.
Allaitement
Les phénothiazines peuvent être excrétées dans le lait, par conséquent, l'allaitement n'est pas recommandé pendant le traitement par Nozinan.
Fertilité
Chez l'homme, du fait de l'interaction avec les récepteurs dopaminergiques, la lévomépromazine peut entraîner une hyperprolactinémie qui peut être associée à une altération de la fertilité chez la femme. Certaines données suggèrent que le traitement par la lévomépromazine est associé à une altération de la fertilité masculine. Absence de donnée chez l'animal concernant la fertilité.
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