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Information professionnelle sur Decadron®:MSD Merck Sharp & Dohme AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Comprimés

Corticostéroïde 

Composition

Substance active: dexaméthasone, MSD.

Comprimés à 0,5 mg.
Pour sa synthèse: vésicule biliare de boeuf ou de mouton exclusivement.

Propriétés/Effets

Les glucocorticoïdes sont des corticostéroïdes surrénaliens, soit naturels, soit synthétiques, qui sont utilisés à titre de thérapeutique de substitution dans l'insuffisance corticosurrénale ou en vertu de leur intense activité anti-inflammatoire ils servent aussi aux traitements de diverses affections de nombreux systèmes organiques.
La dexaméthasone est environ 25 à 30 fois plus puissante que l'hydrocortisone.

Pharmacocinétique

Après administration orale, la dexaméthasone est résorbée rapidement et pratiquement de manière complète. Les concentrations plasmatiques maximum (Â≥ 100 ng/ml après 12 mg de dexaméthasone) sont atteintes en 1 à 2 heures. En regard de ceci, l'activité biologique maximum survient notablement plus tard, la plupart du temps en l'espace de 6 à 12 heures. Le temps de demi-vie plasmatique comporte 3 à 4,5 heures.
La moyenne de la liaison aux protéines plasmatiques humaines de la 3H-dexaméthasone est de 77,4%. La dexaméthasone est liée à raison de 84% aux albumines. Elle n'est pas liée de manière appréciable aux globulines fixant les corticostéroïdes du plasma humain et, dans le cas de cette protéine, n'entre pas en compétition avec le cortisol.
La dexaméthasone passe la barrière hémato-méningée, de même que la barrière placentaire.
La principale voie d'élimination de la dexaméthasone et de ses métabolites chez l'homme, est le rein.
Il n'a pas été possible d'identifier de manière précise les métabolites de la dexaméthasone. La majorité de ceux-ci semble être des dérivés polaires non conjugués.

Indications/Possibilités d'emploi

Allergies
Affections allergiques graves ou invalidantes, qui ne répondent pas aux tentatives adéquates d'application d'un traitement habituel: rhinite allergique saisonnière ou perpétuelle; asthme bronchique; dermatite de contact; dermatite atopique; maladie du sérum; réactions d'hypersensibilité aux médicaments.

Affections rhumatismales
Comme thérapeutique adjuvante à court terme pendant les poussées aiguës ou les exacerbations des maladies suivantes: arthrite psoriasique; polyarthrite rhumatoïde, y compris la forme juvénile (des cas particuliers peuvent exiger une thérapeutique d'entretien faiblement dosée); spondylarthrite ankylosante; bursite aiguë et subaiguë; ténosynovite aiguë non spécifique; arthrite goutteuse aiguë; arthrose posttraumatique; synovite concomitante d'une arthrose; épicondylite.

Affections dermatologiques
Pemphigus; dermatite bulleuse herpétiforme; ectodermose érosive pluri-orificielle (syndrome de Stevens-Johnson); dermatite exfoliative; mycosis fongoïde; psoriasis sévère; dermatite séborrhéique sévère.

Maladies ophtalmiques
Affections graves, aiguës et chroniques, allergiques et inflammatoires, oculaires et péri-oculaires à savoir: conjonctivite allergique; kératite disciforme (seulement en cas d'intégrité de la surface cornéenne); ulcères cornéens marginaux allergiques; zona ophtalmique (seulement en cas d'intégrité de la surface cornéenne); irite, iridocyclite; choriorétinite; inflammation du segment antérieur; uvéite et choroïdite postérieure diffuse; névrite optique; ophtalmie sympathique.

Troubles endocriniens
Insuffisance corticosurrénalienne primaire ou secondaire (l'hydrocortisone ou la cortisone sont les médicaments de premier choix; les analogues synthétiques peuvent être utilisés conjointement avec des minéralocorticoïdes, dans les cas auxquels ils s'appliquent; en pédiatrie, un complément minéralocorticoïde est particulièrement important): hypoplasie surrénale congénitale; thyroïdite non pyogène; hypercalcémie concomitante d'un cancer.

Maladies respiratoires
Traitement symptomatique de la sarcoïdose; syndrome de Loeffler ne cédant pas à d'autres traitements; bérylliose; broncho-pneumonie tuberculeuse (phtisie galopante), tuberculose pulmonaire disséminée, à condition d'appliquer conjointement une chimiothérapie antituberculeuse appropriée; pneumonie par aspiration.

Maladies hématologiques
Purpura thrombocytopénique idiopathique de l'adulte; thrombocytopénie secondaire de l'adulte; anémie hémolytique acquise (auto-immune); érythroblastopénie; anémie hypoplasique congénitale (érythrodysgénésique).

Néoplasies
Pour le traitement palliatif des leucémies et lymphomes chez les adultes; de la leucémie aiguë infantile.

Etats oedémateux
Pour induire la diurèse ou la rémission de la protéinurie, dans le syndrome néphrotique sans urémie, du type idiopathique, ou dans la forme concomitante du lupus érythémateux disséminé.
Oedème cérébral en cas de tumeur cérébrale primitive ou métastatique, d'intervention chirurgicale ou de traumatisme crânien.
L'emploi de dexaméthasone dans l'oedème cérébral exige une évaluation neurologique soigneuse et n'est pas en mesure de se substituer aux traitements spécifiques, tels que neurochirurgie ou autres.

Maladies gastro-intestinales
Pour soutenir le patient pendant une période critique des maladies suivantes: colite ulcéreuse; entérite régionale.

Divers
Méningite tuberculeuse avec blocage méningé avéré ou imminent, à condition d'appliquer simultanément une chimiothérapie antituberculeuse appropriée.
Trichinose impliquant des complications neurologiques ou myocardiques pendant une exacerbation ou à titre de thérapeutique d'entretien, dans des cas sélectionnés de: lupus érythémateux disséminé; cardite rhumatismale aiguë; polymyosite.

Diagnostic d'un hypercorticisme par l'épreuve à la dexaméthasone.

Posologie/Mode d'emploi

Posologie usuelle
Directives générales pour son emploi par voie orale:
La dose nécessaire peut varier et doit être adaptée de manière individuelle à la gravité de la maladie ainsi qu'à la réponse du patient.
La dose initiale usuelle varie de 0,75 mg à 15 mg/jour, en fonction de l'affection à traiter.
Chez les enfants en bas âge et les enfants, les doses recommandées devront en général être abaissées, mais adaptées plus à la gravité de la maladie qu'à l'âge et au poids du patient. Si leur administration doit durer plus de quelques jours, les doses devront être diminuées par paliers ou interrompues progressivement.
Au cours d'états aigus, nécessitant une amélioration rapide, de fortes doses sont admissibles et peuvent se révéler indispensables à court terme.
Une fois obtenu le contrôle des symptômes, il convient de maintenir la posologie au niveau le plus bas procurant une amélioration suffisante, sans effet hormonal exagéré.
Pendant une thérapeutique au long cours, il faut procéder à des intervalles réguliers aux examens de laboratoire courants, comprenant l'analyse des urines, le dosage de la glycémie effectué deux heures après un repas, la détermination de la TA, la pesée, et une radiographie du thorax. Si la posologie est élevée, des dosages périodiques du potassium sérique sont préconisés.
Le tableau ci-dessous, indiquant les quantités équivalentes en mg, facilite le transfert au Decadron:

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Decadron  Méthyl    Predniso-  Hydro-     Cortisone 
          predniso-  lone et    cortisone           
          lone et    Prednisone                     
          Triam-                                    
          cinolone                                  
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0,75 mg = 4 mg =     5 mg =     20 mg =    25 mg    
----------------------------------------------------

Posologies spéciales

Dans les maladies chroniques, généralement non fatales, commencer par une dose faible (0,5 à 1 mg/jour), puis augmenter graduellement la posologie, jusqu'à la dose la plus faible qui assure le degré souhaité de soulagement symptomatique.
La posologie journalière peut être divisée en deux, trois ou quatre fractions.

Dans l'hyperplasie congénitale des surrénales, la dose journalière usuelle comporte 0,5 à 1,5 mg.

Dans les maladies aiguës non fatales, les posologies varient entre 2 et 3 mg/jour. Cependant, certains patients nécessitent des doses plus élevées.

Thérapeutique binaire

Dans les allergies aiguës auto-limitées, ou en présence d'exacerbations aiguës d'allergies chroniques la schéma posologique suivant, combinant la thérapeutique parentérale et orale, est préconisé:

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Premier      1 injection intramusculaire de         
jour:        1 ou 2 ml (4 ou 8 mg) de Decadron      
             Phosphate injectable                   
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Deuxième                                            
jour:        2 compr. de 0,5 mg de Decadron, 2×/jour
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Troisième                                           
jour:        2 compr. de 0,5 mg de Decadron, 2×/jour
----------------------------------------------------
Quatrième                                           
jour:        1 compr. de 0,5 mg de Decadron, 2×/jour
----------------------------------------------------
Cinquième                                           
jour:        1 compr. de 0,5 mg de Decadron, 2×/jour
----------------------------------------------------
Sixième                                             
jour:        1 compr. de 0,5 mg de Decadron/jour    
----------------------------------------------------
Septième                                            
jour:        1 compr. de 0,5 mg de Decadron/jour    
----------------------------------------------------
Huitième                                            
jour:        examen de contrôle                     
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Dans les maladies chroniques potentiellement fatales, telles que le lupus érythémateux disséminé, le pemphigus et la sarcoïdose symptomatique, la posologie initiale préconisée comporte 2 à 4,5 mg/jour; certains patients nécessitent des doses plus élevées.

En présence d'une maladie aiguë menaçant la vie du patient la posologie initiale varie entre 4 et 10 mg/jour, répartis en quatre fractions au moins.
Lorsqu'une action très rapide est requise, les 2 ou 3 premières doses peuvent être administrées par voie intraveineuse, sous forme de Decadron Phosphate injectable.
En présence de réactions allergiques graves, l'adrénaline est le médicament d'urgence de choix. Les comprimés Decadron sont indiqués à titre de thérapeutique simultanée ou complémentaire.

Oedème cérébral: Au cas où, dans le but de traiter de manière palliative des patients souffrant de tumeurs cérébrales récidivantes ou inopérables, un traitement d'entretien par voie orale s'avérait nécessaire, une posologie de 2 mg, 2 à 3×/jour pourrait suffire. Dans le traitement de l'oedème cérébral, il faudrait toujours employer la plus faible dose thérapeutique possible.

Dans le syndrome génito-surrénal, des doses journalières de 0,5 à 1,5 mg peuvent être maintenir les enfants en état de rémission.

A titre de thérapeutique massive dans certaines maladies telles que la leucémie aiguë, le syndrome néphrotique et le pemphigus, la posologie recommandée comporte 10 à 15 mg/jour. Les patients qui reçoivent des doses aussi élevées doivent être étroitement surveillés quant à l'apparition de réactions sérieuses.

Epreuves de freination à la dexaméthasone

Diagnostic d'un syndrome de Cushing
Donner 1,0 mg de Decadron per os, à 23 h. Prélever du sang en vue du dosage du cortisol plasmatique, le lendemain matin à 8 h.
Pour plus de précision, donner 0,5 mg de Decadron per os toutes les 6 heures, pendant 48 heures. Collecter les urines des 24 heures, en vue de la détermination de l'excrétion des 17-hydroxycorticostéroïdes.

Diagnostic différentiel entre un syndrome de Cushing dû à un excès d'ACTH hypophysaire, et un syndrome de Cushing dû à d'autres causes.
Donner 2,0 mg de Decadron per os, toutes les 6 heures pendant 48 heures. Collecter les urines des 24 heures, en vue de la détermination de l'excrétion des 17-hydroxycorticostéroïdes.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Infections fongiques systémiques.
Hypersensibilité à l'égard de ce médicament.
Vaccination au moyen de vaccins à virus vivants (voir «Précautions»).

Précautions
Il faudrait toujours appliquer la plus faible dose possible de corticoïdes, permettant de maîtriser la maladie; lorsqu'une diminution de la dose est possible, il convient de l'abaisser par parliers.
Les corticostéroïdes peuvent exacerber les infections fongiques systémiques et, partant, ils ne doivent pas être utilisé en présence de telles infections, à moins d'être requis pour juguler des réactions à l'amphotéricine B. En plus la prudence est de rigueur, car il existe des rapports sur des cas où l'administration cojointe d'amphotéricine B et d'hydrocortisone aurait engendré une cardiomégalie et une insuffisance cardiaque congestive.
Certaines publications font état d'un éventuel lien de cause à effet entre l'emploi de corticostéroïdes et la rupture de la paroi externe du ventricule gauche, après un infarctus myocardique récent; on ne devrait donc administrer des corticostéroïdes à ces patients qu'avec la plus grande prudence.
Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone et de cortisone peuvent provoquer une élévation de la tension artérielle, de la rétention hydro-saline, ainsi qu'une excrétion potassique augmentée. Ces effets se révèlent toutefois moins fréquemment lors d'administration de dérivés synthétiques et ne surviennent qu'à haute dose. Une restriction saline et une substitution potassique peuvent s'avérer nécessaires. Tous les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium.
L'insuffisance cortico-surrénale secondaire induite par la médication peut être provoquée par l'arrêt trop brutal des corticostéroïdes et être minimisée par une réduction graduelle de la posologie. Ce type d'insuffisance relative peut persister pendant des mois après l'arrêt du traitement, raison pour laquelle la corticothérapie à effet rapide doit être réinstituée chaque fois que le patient doit affronter une situation qui peut déclencher une réaction d'alarme. Si le malade est encore sous corticothérapie, il faut envisager une éventuelle augmentation de la posologie. Etant donné que la sécrétion des minéralocorticoïdes peut être insuffisante, il faut administrer conjointement du sel et/ou un minéralocorticoïde.
A la suite d'une thérapie prolongée, l'arrêt des corticostéroïdes peut engendrer des symptômes du syndrome de sevrage stéroïdien soit fièvre, myalgie, arthralgie et des malaises. Ces effets peuvent se manifester même chez des patients sans insuffisance surrénale avérée.
L'administration de vaccins à virus vivants, y compris la variole, est contre-indiquée chez les sujets traités par corticostéroïdes à doses immunosuppressives. Lorsque des vaccins viraux ou bactériens inactivés sont administrés à des patients traités par des corticostéroïdes à doses immunosuppressives, on peut s'attendre à ce que la séroconversion ne se produise pas. En revanche, on peut appliquer une immunothérapie à des patients qui reçoivent des corticostéroïdes à titre de traitement substitutif, de la maladie d'Addison p.ex.
Dans la tuberculose active, les comprimés de Decadron doivent être limitées aux cas de phtisie galopante ou de tuberculose disséminée, dans lesquels le corticostéroïde sera appliqué en combinaison avec un traitement antituberculeux approprié. Si une corticothérapie s'avère indiquée chez des patients atteints de tuberculose latente ou présentant une réaction tuberculinique positive, une surveillance étroite quant à une éventuelle réactivation de la maladie s'impose. Pendant une corticothérapie à long terme, ces malades doivent être mis au bénéfice d'une chimioprophylaxie.
Les stéroïdes doivent être administrés avec précaution en présence d'une colite ulcéreuse non spécifique qui implique un risque de perforation imminent, de suppuration ou d'autres manifestations d'une infection pyogène, en cas de diverticulite, en présence d'anastomoses intestinales récentes, d'ulcère gastrique actif ou latent, d'insuffisance rénale, d'hypertension artérielle, d'ostéoporose, et de myasthénie grave. Chez les patients recevant de fortes doses de corticostéroïdes, les signes d'irritation péritonéale faisant suite à une perforation gastro-intestinale peuvent être minimes, ou bien passer inaperçus. Des rapports citent l'embolie graisseuse parmi les complications possibles de l'hypercorticisme métabolique.
Les corticostéroïdes doivent être administrés avec précaution aux patients souffrant d'un herpès cornéen, en raison du risque de perforation.
L'effet des corticostéroïdes est exalté en présence d'une hyperthyroïdie et d'une cirrhose hépatique.
Chez certains patients, les stéroïdes peuvent augmenter ou diminuer la motilité et le nombre des spermatozoïdes.
Les corticostéroïdes peuvent masquer certains signes d'infection, et de nouvelles infections peuvent survenir pendant leur application.
L'administration de corticostéroïdes en cas de malaria cérébrale provoque une prolongation du coma, de même qu'une incidence plus élevée de pneumonies et d'hémorragies gastrointestinales.
La thérapie par les corticostéroïdes peut réactiver une amibiase latente. Par conséquent, on recommande que l'éventualité d'une amibiase latente ou active soit exclue chez tout patient ayant séjourné dans un pays tropical ou présentant des diarrhées d'étiologie inexpliquée avant d'instaurer une corticothérapie.
Un traitement prolongé aux corticostéroïdes peut engendrer une cataracte sous-capsulaire postérieure, un glaucome qui peut se compliquer de lésions du nerf optique. Il peut aussi précipiter l'évolution d'infections oculaires secondaires, d'origine fongique ou virale.
Il faut surveiller soigneusement la croissance et le développement des nourrissons et des enfants soumis à une corticothérapie prolongée.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C. Les corticostéroïdes n'ont pas fait l'objet d'études chez l'homme dans le domaine de la reproduction humaine. Pour cette raison, chez les femmes enceintes ou susceptibles de l'être, il faut peser soigneusement les bénéfices escomptés, et les risques à courir par la mère, l'embryon ou le foetus. Les enfants nés de mères ayant reçu de fortes doses de corticostéroïdes pendant leur grossesse doivent être surveillés attentivement, quant à l'apparition d'éventuels signes d'un hypocorticisme.
Les corticostéroïdes passent dans le lait maternel et peuvent retarder la croissance, bloquer la production des corticostéroïdes endogènes, ou produire d'autres effets indésirables. Pour cette raison, il faut conseiller de ne pas allaiter aux mères qui prennent des doses pharmacologiques de corticostéroïdes.

Effets indésirables

Affectant le métabolisme hydro-électrolytique: rétention sodique; rétention hydrique; insuffisance cardiaque congestive chez les prédisposés: déplétion potassique; alcalose hypokaliémique, hypertension artérielle.

Musculo-squelettiques: myasthénie; myopathie stéroïdique; fonte musculaire; ostéoporose; fractures vertébrales par compression; nécrose aseptique des têtes fémorales et humérales; fractures pathologiques des os longs; rupture d'un tendon.

Gastro-intestinaux: ulcère avec risque de perforation et d'hémorragie; perforation de l'intestin grêle et du gros intestin, en particulier chez les patients souffrant de maladies intestinales inflammatoires; pancréatite; distension abdominale; oesophagite ulcéreuse.

Dermatologiques: ralentissement de la cicatrisation des plaies, peau devenant mince et fragile, pétéchies et ecchymoses, érythème, hyperhidrose, éventuelle suppression de réactions cutanées; diverses réactions cutanées, telles que dermatite allergique, urticaire, oedème de Quincke.

Neurologiques: convulsions; augmentation de la pression intracrânienne avec oedème papillaire (pseudotumeur cérébrale) survenant généralement après le traitement; vertiges; céphalées; troubles psychiques.

Endocriniens: irrégularités menstruelles; aspect cushingoïde; retardement de la croissance des enfants; insuffisance cortico-surrénale et hypophysaire secondaire, particulièrement en cas de stress par agression traumatique, chirurgicale ou morbide; diminution de la tolérance aux glucides; manifestations d'un diabète sucré latent; besoin accru d'insuline ou d'hyperglycémiants oraux chez les diabétiques; hirsutisme.

Oculaires: cataracte sous-capsulaire postérieure; augmentation de la pression intra-oculaire; glaucome, exophtalmie.

Métaboliques: bilan azoté négatif, dû au catabolisme protidique.

Cardiovasculaires: rupture du myocarde après infarctus récent (voir «Précautions»).

Divers: réactions anaphylactoïdes ou allergiques; thrombo-embolie; gain pondéral; augmentation de l'appétit; nausées; malaises; hoquet.

Interactions

En présence d'une hypoprothrombinémie, il faut mettre les patients en garde contre les risques que peut impliquer la combinaison d'acide acétylsalicylique et de corticostéroïdes.
La diphénylhydantoïne, le phénytoïne, le phénobarbital, l'éphédrine et la rifampicine peuvent activer la clearance métabolique des corticostéroïdes, d'où résulte une baisse des taux sanguins et une diminution de l'activité physiologique, qui nécessitent un ajustement de la posologie du corticostéroïde. Ces interactions peuvent fausser les résultats de l'épreuve à la dexaméthasone, ce dont il faut tenir compte lors de son interprétation, chez un patient qui reçoit les médicaments cités plus haut.
Des résultats faussement négatifs pour l'épreuve à la dexaméthasone ont été rapportés chez des patients traités par l'indométacine.
Chez les patients qui reçoivent conjointement des corticostéroïdes et des anticoagulants coumariniques, il faut vérifier fréquemment le temps de prothrombine, car il existe des rapports qui signalent que des corticostéroïdes ont modifié la réponse à ces anticoagulants. Des études ont montré que l'effet le plus souvent produit par les corticostéroïdes donnés simultanément consiste à inhiber la réponse aux coumariniques. Certains rapports discordants signalent une potentialisation, non vérifiée par des études approfondies.
Les patients qui reçoivent, conjointement, des corticostéroïdes et des diurétiques engendrant une déplétion du potassium doivent être surveillés étroitement quant à l'évolution d'une hypokaliémie.

Surdosage

Des rapports faisant état d'intoxications et/ou de décès après surdosage de glucocorticostéroïdes sont rares.
Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage. Le traitement est symptomatique et consiste en mesures de soutien.

Remarques particulières

Influence sur les méthodes diagnostiques
Les corticostéroïdes sont en mesure d'influencer les tests au nitrobleu de tétrazolium (NBT) lors d'infections bactériennes et de simuler des résultats faux-négatifs.

Numéros OICM

24552.

Mise à jour de l'information

Juin 1992.
IPC-1188/DCD-T-CH 716

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