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Interactions

Interactions pharmacocinétiques
Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la méthylprednisolone
La méthylprednisolone est un substrat du cytochrome P450 (CYP) et est essentiellement métabolisée par le CYP3A4. Le CYP3A4 catalyse la 6β-hydroxylation des stéroïdes, qu'ils soient endogènes ou synthétiques. Les interactions avec cette enzyme peuvent donc avoir une influence sur l'efficacité et/ou les effets indésirables de la méthylprednisolone.
Inhibiteurs enzymatiques: L'administration concomitante d'inhibiteurs modérés à puissants du CYP3A4 (p.ex. inhibiteurs de la protéase (comme le ritonavir), antifongiques azolés (comme l'itraconazole, le voriconazole), macrolides (comme la clarithromycine), produits contenant du cobicistat, diltiazem, isoniazide, vérapamil, mais aussi le jus de pamplemousse) peut provoquer une exposition accrue aux corticostéroïdes. Le bénéfice d'une administration concomitante doit être rigoureusement évalué par rapport aux risques potentiels et les patients doivent être surveillés pour détecter les effets secondaires des corticoïdes systémiques. Une réduction de la dose de méthylprednisolone peut s'avérer nécessaire pour éviter une toxicité des stéroïdes.
Les hormones sexuelles (par ex. l'éthinylestradiol, la noréthistérone) peuvent aussi modifier la clairance des glucocorticoïdes. Les œstrogènes, en particulier, peuvent renforcer l'effet des corticostéroïdes. Toutefois, quand ces hormones sexuelles sont administrées a des doses thérapeutiques (par ex. dans les contraceptifs hormonaux), il est peu probable qu'elles induisent une inhibition cliniquement pertinente des enzymes CYP.
Inducteurs enzymatiques: En cas d'administration concomitante d'inducteurs du CYP3A4 (par ex. les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, ainsi que les préparations contenant du millepertuis [hypericum perforatum]), la métabolisation de la méthylprednisolone est accélérée, ce qui provoque une diminution de son efficacité.
Une augmentation de la dose de méthylprednisolone peut donc s'avérer nécessaire.
Substrats du CYP3A4: En cas d'administration concomitante d'autres substrats du CYP3A4 (par ex. la benzodiazépine, le cyclophosphamide, le tacrolimus, l'aprépitant, le fosaprépitant, le diltiazem), la clairance hépatique de la méthylprednisolone peut être modifiée et des ajustements posologiques correspondants peuvent donc s'avérer nécessaires.
L'administration simultanée de méthylprednisolone et de ciclosporine provoque une inhibition réciproque de leur métabolisme. C'est pourquoi les effets secondaires de chacune de ces substances peuvent être accentués. Des convulsions ont été décrites lors de l'administration concomitante de méthylprednisolone et de ciclosporine.
Influence de la méthylprednisolone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Les glucocorticoïdes peuvent aussi bien provoquer une induction qu'une inhibition du CYP3A4 et, de ce fait, faire augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'autres substrats du CYP3A4. En voici quelques exemples: aprépitant, fosaprépitant, éthinylestradiol, noréthistérone.
Les glucocorticoïdes peuvent induire le métabolisme des inhibiteurs de la protéase du VIH et ainsi provoquer une réduction de leur taux plasmatique.
La clairance et le taux d'acétylation de l'isoniazide (inhibiteur du CYP3A4) peuvent être augmentés par la méthylprednisolone.
Des doses élevées de glucocorticoïdes administrées sur le long terme peuvent accélérer l'élimination des salicylates et donc réduire leur efficacité. À l'inverse, la réduction de la dose de corticostéroïdes peut accentuer la toxicité des salicylates.
Chez les patients présentant une hypoprothrombinémie, l'acide acétylsalicylique doit être utilisé avec prudence quand il est associé aux corticostéroïdes.
Interactions pharmacodynamiques
AINS: En cas d'administration concomitante de corticostéroïdes et d'AINS, l'incidence des hémorragies et des ulcérations gastro-intestinales peut être augmentée.
Immunosuppresseurs: La méthylprednisolone a une action synergique avec les autres immunosuppresseurs comme le méthotrexate. C'est pourquoi, en cas d'administration concomitante avec ces immunosuppresseurs, une dose réduite de corticostéroïdes peut suffire.
Inhibiteurs de l'aromatase: Un traitement à long terme par glucocorticoïdes peut accentuer une suppression surrénale induite par l'aminoglutéthimide.
Anticholinergiques: L'atropine et d'autres anticholinergiques peuvent aggraver une pression intra-oculaire déjà élevée par la méthylprednisolone.
Sympathomimétiques: Les corticostéroïdes augmentent l'effet tout comme la toxicité des sympathomimétiques comme le salbutamol.
Agents bloquants neuromusculaires: Les corticostéroïdes peuvent modifier l'action des agents bloquants neuromusculaires non dépolarisants comme le vécuronium. Un antagonisme des effets bloquants neuromusculaires a été rapporté et, en cas d'administration concomitante de fortes doses, des myopathies aiguës ont été observées (cf. «Mises en garde et précautions»).
Anticholinergiques: Les corticostéroïdes peuvent réduire l'effet des inhibiteurs de la cholinestérase en cas de myasthénie grave. En cas d'administration concomitante de méthylprednisolone et d'anticholinergiques comme la néostigmine ou la pyridostigmine, une crise de myasthénie peut survenir.
Anticoagulants: L'effet de la méthylprednisolone sur les antagonistes de la vitamine K (par ex. warfarine*, acénocoumarol, fluindione*) est variable. Des cas d'accentuation comme d'atténuation de l'effet de ces anticoagulants ont été rapportés en co-administration avec des corticostéroïdes. Pour cette raison, il convient de contrôler la coagulation sanguine et d'ajuster la dose des anticoagulants le cas échéant.
* Non autorisés en Suisse
Glycosides cardiaques: La toxicité des glycosides digitaliques est potentialisée par l'administration concomitante de corticostéroïdes.
Antidiabétiques: Du fait de l'effet diabétogène des glucocorticoïdes, la glycémie des diabétiques doit être surveillée en cas d'administration concomitante d'insuline ou d'antidiabétiques oraux. Si nécessaire, adapter le dosage des antidiabétiques.
Antihypertenseurs: L'action antihypertensive est partiellement diminuée par l'effet minéralocorticoïde des corticoïdes, ce qui peut provoquer une augmentation des valeurs tensionnelles.
Médicaments influençant l'équilibre potassique: En cas d'administration concomitante de corticostéroïdes et de médicaments qui augmentent l'élimination du potassium (par ex.furosémide, hydrochlorothiazide, amphotéricine B, bêta-sympathomimétiques, dérivés de la xanthine), il existe une augmentation du risque d'hypokaliémie. Il faut donc surveiller le taux de potassium chez ces patients.
Psychothérapeutiques: L'action des anxiolytiques et des antipsychotiques peut être diminuée. La dose de ces substances sera donc ajustée si nécessaire.
Cytostatiques: L'efficacité de la cyclophosphamide peut être réduite.
Vaccins: La toxicité des vaccins vivants, par ex. poliomyélite, BCG, oreillons, rougeole, rubéole et variole, risque d'être renforcée en raison de l'action immunosuppressive des corticostéroïdes. Des infections virales disséminées peuvent survenir. La réponse vaccinale des vaccins inactivés peut être réduite.
Il est recommandé de lire les informations professionnelles des médicaments administrés de façon concomitante.

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