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Information professionnelle sur Ultracortène® H hydrosoluble:Novartis Pharma Schweiz AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Limitations d'emploi

Contre-indications
Antécédents d'hypersensiblité à la substance active ou à l'excipient.
Il est contre-indiqué de prolonger l'administration d'Ultracortène H hydrosoluble au-delà du traitement d'urgence dans les cas suivants:
herpes simplex, zona (phase de virémie), varicelle, amibiase, mycoses généralisées, lymphomes; Ultracortène-H hydrosoluble est également contre-indiqué environ 8 semaines avant et 2 semaines après l'administration d'un vaccin à germe vivant atténué, p.ex. contre la poliomyélite, les oreillons, la rougeole, la rubéole et la varicelle, ou un B.C.G.
En cas de vaccination par un vaccin inactivé, l'immunisation risque d'être compromise sous corticoïdes à doses thérapeutiques.

Précautions
L'emploi d'Ultracortène H hydrosoluble est soumis aux règles de précautions valables pour toute glucocorticothérapie.
Les complications éventuelles de la corticothérapie sont fonction de l'importance des doses et de la durée du traitement. C'est pourquoi il convient d'évaluer le rapport bénéfice/risque de manière individualisée pour déterminer la posologie et la durée du traitement.
La glucocorticothérapie parentérale peut entraîner, dans de rares cas, de graves réactions d'hypersensibilité comme un oedème de la glotte, un bronchospasme ou un choc anaphylactique. Les patients présentant un terrain allergique (asthme bronchique ou allergie médicamenteuse, p.ex.) sont plus particulièrement exposés. C'est pourquoi les conditions d'un traitement d'urgence éventuel doivent être réunies (adrénaline, substitution volémique, réanimation).
Lors d'emploi prolongé, il importe de rechercher attentivement tout signe indiquant la nécessité d'une réduction posologique ou d'un arrêt du médicament.
Un traitement prolongé sur plus de 2 semaines peut conduire à une insuffisance corticosurrénalienne par inhibition de la sécrétion d'ACTH, pouvant entraîner une atrophie de la corticosurrénale qui risque de n'être plus fonctionnelle pendant un an ou plus, ce qui compromet le pronostic vital lorsque le patient se trouve sous stress ou dans des situations particulièrement éprouvantes (intervention chirurgicale, traumatisme et infections graves, p.ex.). Dans ces cas l'administration supplémentaire d'un corticoïde à action rapide avant, pendant et après cet événement est indiqué.
On réduira la dose très lentement et de façon progressive si l'on souhaite arrêter une corticothérapie au long cours, de manière à éviter une insuffisance corticosurrénalienne et une récidive aiguë de la maladie.
Les patientes ménopausées ou les personnes âgées présentent un risque accru d'ostéoporose, c'est pourquoi on n'aura recours à une glucocorticothérapie parentérale que si l'indication en est clairement posée et après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfice/risque.
Ultracortène H hydrosoluble ne doit être administré qu'avec une extrême prudence en cas d'infarctus du myocarde récent à cause d'un risque de rupture ventriculaire gauche.
Il importe d'évaluer soigneusement les avantages éventuels du traitement par rapport à ses risques lors de:
colite ulcéreuse non spécifique (surtout en cas de présence suspectée d'un abcès ou d'une inflammation purulente);
ulcère gastroduodénal;
diverticulite;
épilepsie;
migraine;
entéroanastomose récente;
insuffisance rénale;
myasthénie (cf. «Interactions»);
syndrome de Cushing: interrompre le traitement jusqu'à la disparition de la symptomatologie;
pression intraoculaire élevée (glaucome à angle ouvert ou fermé);
poliomyélite, à l'exception de la forme encéphalitique bulbaire;
risque ostéoporotique important;
diabète, en raison d'une réduction possible de la tolérance au glucose;
psychose (y compris antécédents);
tendance aux thromboses;
hypertension grave et insuffisance cardiaque;
hypothyroïdie et cirrhose hépatique, en raison de l'effet plus intense des corticoïdes dans ces cas-là;
tuberculose latente ou réaction positive à la tuberculine, car la maladie pourrait être activée par l'administration de corticoïdes. Il convient d'administrer des tuberculostatiques à titre prophylactique chez ce type de patients lors de corticothérapie prolongée.
Il arrive que les corticoïdes masquent les symptômes d'une infection intercurrente ou préexistante. La résistance de l'organisme peut être affaiblie, et il s'avère parfois impossible de localiser le foyer infectieux; en cas d'infection concomitante, il faut veiller à ce que le traitement antibiotique ou la chimiothérapie administré en parallèle soit bien adapté.
Les cas de varicelle, qui se déclarent sous corticothérapie par voie générale, peuvent avoir un cours plus grave avec issue fatale éventuelle en particulier chez l'enfant. Il conviendra d'instaurer immédiatement un traitement à l'aciclovir i.v. par exemple. Un traitement prophylactique à l'aciclovir ou une immunisation passive préventive, avec une immunoglobuline de varicelle-zona, s'impose chez les patients à risque.
Les corticoïdes peuvent réactiver une amibiase latente, c'est pourquoi il faut veiller à ce qu'aucune amibiase (en phase d'activité ou latente) ne soit présente avant d'instaurer la corticothérapie et ce, chez tous les patients ayant séjourné dans des pays tropicaux et qui souffrent de diarrhées d'étiologie inconnue.
La croissance et le développement des enfants en bas âge ou des enfants en général, doivent être surveillés attentivement lors d'un traitement corticoïde de longue durée; en effet des troubles de la croissance sont possibles.
Pour d'autres précautions cf. «Interactions».

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse B.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose pas d'études contrôlées chez la femme enceinte.
Il n'est pas exclu cependant qu'une corticothérapie prolongée pendant la grossesse provoque des troubles de croissance in utero. Si le traitement est poursuivi jusqu'en fin de grossesse, le foetus risque de présenter une atrophie corticosurrénale pouvant rendre nécessaire une thérapie substitutive chez le nouveau-né, à doses dégressives. C'est pourquoi Ultracortène H hydrosoluble ne doit être prescrit pendant la grossesse, surtout au cours des 3 premiers mois, que si la vie de la patiente est en danger.
Il faut dire à la patiente de consulter immédiatement son médecin si elle pense être enceinte ou si la grossesse est confirmée.
Il faudra rechercher tout signe d'insuffisance corticosurrénalienne chez les enfants dont la mère aura été traitée à fortes doses pendant sa grossesse.
La prednisolone et ses métabolites ne passent qu'en très faibles quantités dans le lait maternel. L'administration de doses quotidiennes de prednisolone inférieures à 40 mg/d à la mère ne présente pas de risque pour le nourrisson. Néanmoins, les corticoïdes étant susceptibles, de manière générale, d'inhiber la croissance, d'influer sur la production de corticoïdes endogènes ou d'entraîner d'autres effets indésirables, il est recommandé de ne pas prescrire de glucocorticoïdes aux femmes qui allaitent.
Il faudra arrêter l'allaitement si le traitement s'avère absolument indispensable.

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