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Information professionnelle sur Primolut® N:Bayer (Schweiz) AG
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Interactions

Les interactions suivantes en lien avec l'utilisation des CHC, qui pourraient être pertinentes pour Primolut N, ont été décrites dans la littérature. Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la noréthistérone
Inducteurs enzymatiques
Une augmentation de la clairance des hormones sexuelles à la suite d'une induction des enzymes microsomales peut conduire à une diminution de l'efficacité clinique et à des irrégularités de l'hémorragie menstruelle. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. On sait, en outre, que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en œstrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas. Ceci vaut en particulier pour le cobicistat, un inhibiteur du CYP3A, utilisé comme booster.
Inhibiteurs enzymatiques
Les inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les antibiotiques macrolides (clarithromycine, érythromycine), le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des œstrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un CHC contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxib comprises entre 60 et 120 mg/jour ont induit une augmentation des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol respectivement par un facteur de 1,4 et de 1,6. La pertinence clinique de cette variation n'est pas connue.
Influence de la noréthistérone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Les concentrations plasmatiques et tissulaires d'autres médicaments peuvent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous).
In vitro, l'éthinylestradiol, un métabolite de Primolut N, a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5, CYP2C8 et CYP2J2. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
La lamotrigine: Une étude interactionnelle impliquant la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel), a mis en évidence une augmentation cliniquement importante de la clairance de la lamotrigine avec une baisse significative correspondante de la concentration plasmatique de la lamotrigine, lorsque ces médicaments ont été administrés simultanément. Une baisse similaire des concentrations plasmatiques peut être accompagnée d'un contrôle réduit des crises d'épilepsie.
Des études sur le potentiel d'interaction éventuel de progestatifs en monothérapie (comme Primolut N) avec la lamotrigine ne sont pas disponibles. Cependant, il n'est pas à exclure que de telles préparations présentent un potentiel d'interaction comparable. Si un traitement avec Primolut N (en combinaison avec un œstrogène) est à nouveau débuté chez une patiente qui est sous lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut ainsi être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être étroitement surveillées en début de traitement.
En revanche, il peut y avoir une élévation significative de la concentration de lamotrigine (éventuellement dans le domaine toxique), lorsque la patiente arrête Primolut N ou interrompt le traitement pour un certain temps (ainsi qu'éventuellement durant les pauses de prise du médicament). C'est pourquoi la patiente devrait être surveillée aussi dans cette phase et la dose de lamotrigine doit, le cas échéant, être réduite.
Interactions au mécanisme inconnu
Dans des études cliniques, une augmentation de l'ALT significativement plus fréquente (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée lors de l'utilisation concomitante d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir. Par conséquent, Primolut N doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par une telle association antivirale (voir également «Mises en garde et précautions»).
Des cas d'augmentation de l'ALT chez certaines femmes ont également été observés lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association des principes actifs glécaprévir/pibrentasvir. Primolut N ne doit donc pas être administré en même temps que cette association anti-VHC.

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