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Information professionnelle sur Adelphan®-Esidrex®:Novartis Pharma Schweiz AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Limitations d'emploi

Contre-indications
Hypersensibilité aux composants d'Adelphan-Esidrex et à leurs dérivés.

Réserpine: dépression manifeste ou antécédents de pathologie dépressive, maladie de Parkinson, épilepsie, électroconvulsivothérapie, phéochromocytome, traitement concomitant ou récent par les IMAO (cf. «Interactions»), ulcère gastroduodénal aigu, colite ulcéreuse.

Dihydralazine: tachycardie grave et insuffisance cardiaque à haut débit p.ex. lors de thyréotoxicose. Lupus érythémateux disséminé (LED). Insuffisance myocardique par obstruction mécanique p.ex. lors de rétrécissement aortique ou mitral ou de péricardite constrictive. Insuffisance ventriculaire droite isolée due à une hypertension pulmonaire (coeur pulmonaire).

Hydrochlorothiazide: anurie, insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) et insuffisance hépatique. Hypokaliémie, hyponatrémie et hypercalcémie réfractaires au traitement. Hyperuricémie symptomatique. Hypertension chez la femme enceinte.

Précautions
Comme tous les antihypertenseurs puissants, Adelphan-Esidrex doit être administré avec prudence chez les patients souffrant d'une artériosclérose coronaire et cérébrale. Il faut éviter de réduire trop brusquement la tension artérielle en raison du risque d'insuffisance circulatoire.
Les différentes précautions énoncées ci-dessous se rapportent à chaque composant d'Adelphan-Esidrex et donc au produit lui-même.

Réserpine
Cesser immédiatement l'administration d'Adelphan-Esidrex si des signes de dépression apparaissent car il existe un risque suicidaire. Une dépression provoquée par la réserpine, surtout si le patient reçoit de fortes doses, peut être suffisamment grave pour entraîner un suicide. Cette dépression peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement.
La réserpine accroît la motilité et les sécrétions gastrointestinales, c'est pourquoi on l'emploiera avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'ulcère gastroduodénal ou souffrant d'une gastrite érosive ou de lithiase biliaire.
La prudence s'impose également chez les insuffisants cardiaques, en cas d'infarctus du myocarde récent, de bradycardie sinusale ou de troubles de la conduction.
Cesser d'administrer la réserpine au moins 7 jours avant une électroconvulsivothérapie. (Pour les risques d'inter­action avec les médicaments agissant sur le système nerveux central, cf. «Interactions».)
Une instabilité circulatoire peut se produire malgré l'arrêt préopératoire de la réserpine. Il est important d'informer l'anesthésiste du traitement suivi de manière qu'il puisse en tenir compte dans la prise en charge globale du malade car on a constaté une hypotension chez certains patients recevant des préparations de Rauwolfia. Il est possible d'employer des anticholinergiques et des stimulants adrénergiques (métaraminol, noradrénaline) pour contrer les réactions vasovagales indésirables.

Dihydralazine
Les patients ayant présenté un infarctus myocardique ne doivent pas recevoir de dihydralazine avant la fin de la phase de stabilisation post-infarctus.
Lors de troubles fonctionnels hépatiques, surveiller attentivement l'apparition éventuelle d'effets indésirables rares mais graves de la dihydralazine sur le foie.
Contrairement à l'hydralazine, la dihydralazine n'a été associée, à ce jour, qu'à très peu de cas de syndrome lupique. Dans sa forme modérée, ce syndrome rappelle la polyarthrite rhumatoïde (arthralgies parfois associées à une fièvre et une éruption cutanée), mais s'avère réversible à l'arrêt du traitement. Dans sa forme plus grave, il ressemble au LED aigu et une corticothérapie au long cours sera éventuellement nécessaire pour le faire disparaître complètement. Ces réactions étant plus fréquentes lors de traitement de longue durée et à posologie élevée, il est recommandé d'utiliser la dose minimale efficace pour le traitement d'entretien.
Pendant le traitement à long terme par la dihydralazine, il est recommandé de doser les facteurs antinucléaires (FAN) à intervalles réguliers. En cas de résultats positifs, les dosages seront contrôlés avec soin. Il conviendra d'évaluer le rapport bénéfice/risque et, le cas échéant, d'arrêter le traitement. Lors de signes ou de symptômes de syndrome lupique, le traitement doit être immédiatement interrompu. Selon certains rapports, un lupus érythémateux disséminé peut éventuellement aussi être aggravé ou activé sous traitement thiazidique.
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique grave, la dose ou l'intervalle entre les prises doivent être adaptés à la réponse clinique afin d'éviter l'accumulation de la substance active «apparent» (cf. «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
Au cours d'une intervention chirurgicale, les patients sous dihydralazine peuvent présenter une chute tensionnelle.
La stimulation du myocarde induite par la dihydralazine peut être à l'origine de crises angineuses et de modifications de l'ECG indiquant une ischémie myocardique. Ce médicament a été associé à des infarctus du myocarde; c'est pourquoi on l'emploiera avec prudence en cas de suspicion d'atteinte des artères coronaires.

Hydrochlorothiazide
Les traitements avec des diurétiques thiazidiques ont été associés à une hypokaliémie, une hyponatrémie ou une alcalose hypochlorémique. L'hypokaliémie peut également entraîner une sensibilité accrue ou une réponse excessive du coeur aux effets toxiques de la digitale. Le risque d'hypokaliémie est plus important en cas de cirrhose du foie, de diurèse rapide, d'apport insuffisant en électrolytes par voie orale et de prise concomitante de corticoïdes, de bêta 2 -stimulants ou d'ACTH. Le dosage des électrolytes sériques devra être effectué en début de traitement et à intervalles réguliers afin de déceler toute perturbation de l'équilibre électrolytique. Le déséquilibre électrolytique s'est parfois traduit par des symptômes non-spécifiques, comme sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, somnolence, agitation, crampes ou douleurs musculaires, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et nausées. De légères modifications de l'équilibre hydroélectrolytique dues aux diurétiques thiazidiques, peuvent provoquer un coma hépatique, surtout chez les patients atteints de cirrhose hépatique (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
L'administration concomitante d'un sel de potassium ou d'un diurétique d'épargne potassique devra être évitée chez les patients sous IEC et diurétique thiazidique, sauf si cela s'avère indispensable (cf. «Interactions»).
L'administration de thiazidiques diminue l'excrétion du calcium. Des modifications pathologiques de la parathyroïde avec hypercalcémie et hypophosphatémie ont été observées chez quelques patients lors de traitements au long cours par les diurétiques thiazidiques. En présence d'hypercalcémie, on procédera aux contrôles nécessaires à une clarification du diagnostic. On n'a pas observé les complications habituelles de l'hyperparathyroïdie, comme une lithiase rénale, une résorption osseuse ou un ulcère gastroduodénal.
Les thiazidiques augmentent l'excrétion urinaire du magnésium et peuvent provoquer une hypomagnésémie.
A doses élevées, les thiazidiques peuvent réduire la tolérance au glucose et augmenter les concentrations sériques en cholestérol, en triglycérides et en acide urique.
Les diurétiques thiazidiques perdent leur effet thérapeutique lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min. Ils peuvent également provoquer une hyperazotémie chez de tels patients et, lors d'administrations itératives, cet effet peut être cumulatif.

Effets sur la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Adelphan-Esidrex peut diminuer les réflexes du patient, surtout en début de traitement. De même que pour les autres antihypertenseurs, il est important de prévenir le patient de ce risque s'il conduit ou utilise des machines.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse D.
Des risques pour le foetus humain ont été mis en évidence mais l'intérêt de la mère peut être prépondérant dans certains cas.
Adelphan-Esidrex est contre-indiqué chez la femme enceinte pour les raisons suivantes.
La réserpine, la dihydralazine et l'hydrochlorothiazide franchissent la barrière placentaire. Il se produit une accumulation de l'hydrochlorothiazide dans le liquide amniotique et le taux peut en être jusqu'à 19× supérieur au taux plasmatique mesuré dans le sang veineux ombilical.
L'administration de réserpine avant l'accouchement risque de provoquer une léthargie, une congestion nasale et une anorexie chez le nouveau-né. La prise de diurétiques thiazidiques (y compris l'hydrochlorothiazide) pendant la grossesse a été associée à une thrombopénie chez le foetus ou le nouveau-né et peut avoir d'autres effets indésirables, observés chez l'adulte. Les thiazidiques ne permettent pas de prévenir la toxémie gravidique (pré-eclampsie) ni d'en modifier le cours et ils ne doivent donc pas être utilisés dans le traitement de l'hypertension chez la femme enceinte.
La réserpine, la dihydralazine et l'hydrochlorothiazide passent dans le lait maternel. La réserpine peut entraîner les réactions mentionnées ci-dessus chez le nourrisson. L'hydrochlorothiazide peut inhiber la lactation. L'utilisation d'Adelphan-Esidrex n'est pas recommandée pendant l'allaitement.

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