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Information professionnelle sur Depo-Medrol®:Pfizer AG
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Mises en garde et précautions

Depo-Medrol ne doit pas être administré selon un procédé différent de celui décrit sous «Indications/Possibilités d'emploi». Il est donc indispensable que Depo-Medrol soit administré selon les techniques d'administration adéquates dans les sites d'application souhaités.
En cas d'administration intrathécale ou épidurale de Depo-Medrol, des effets indésirables particulièrement sévères ont été rapportés tels qu'arachnoïdite, méningite, paraparésie/paraplégie, convulsions, troubles de la sensibilité, céphalées, gêne de la vessie ainsi que troubles digestifs fonctionnels. L'administration intrathécale ou épidurale est donc contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
Il convient de prendre les mesures adaptées afin d'éviter une injection intravasculaire.
Les complications d'une corticothérapie dépendent de la dose et de la durée du traitement. Il faut donc évaluer de cas en cas les avantages et les inconvénients en ce qui concerne la dose et la durée du traitement.
En cas de traitement prolongé, certains contrôles de laboratoire devront être effectués régulièrement tels qu'une analyse d'urine, une mesure de la glycémie à 2 heures, de la tension artérielle, du poids, ainsi que d'autres examens en fonction des besoins. Chez les patients présentant des ulcères gastriques ou des dyspepsies à l'anamnèse, un contrôle du tube digestif supérieur est recommandé.
En présence d'infections aiguës, l'injection intrasynoviale ou intrabursique ainsi que l'administration dans les gaines tendineuses doivent être proscrites.
Si des effets hormonaux rapidement maximaux sont nécessaires, l'administration intraveineuse d'une préparation appropriée est indiquée, en respectant les données d'équivalence.
Effets endocriniens
Des doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrés de manière prolongée peuvent induire une suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénal (insuffisance corticosurrénalienne secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénalienne varient d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, de l'heure du jour de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes. Cet effet peut être réduit par un traitement alterné.
En cas de charges exceptionnelles (p.ex. affections graves, opérations majeures, traumatismes sévères, etc.) chez les patients sous traitement de durée prolongée par des corticostéroïdes, il faut augmenter la dose de corticostéroïdes d'action rapide juste avant, pendant et après la situation de stress.
En cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes, une insuffisance corticosurrénalienne peut apparaître (dans certains cas d'issue fatale). Pour cette raison, les stéroïdes ne doivent pas être arrêtés brutalement, mais la dose diminuée graduellement.
Une insuffisance corticosurrénalienne relative peut encore persister des mois après l'arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (p.ex. pathologies graves, opérations majeures etc.), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde doit être administré de manière concomitante.
Un «syndrome d'arrêt des stéroïdes» paraissant indépendant d'une insuffisance corticosurrénalienne peut également survenir en cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes. Ce syndrome comporte des symptômes tels que: anorexie, nausée, vomissements, léthargie, céphalées, fièvre, douleurs articulaires, desquamation cutanée, myalgie, perte de poids et/ou hypotension.
L'effet des glucocorticoïdes exogènes est plus prononcé chez les patients hypothyroïdiens.
Des crises de phéochromocytome ont été décrites après l'administration systémique de corticostéroïdes, dans certains cas d'issue fatale. Les corticoïdes ne doivent donc être administrés à des patients présentant un phéochromocytome connu ou suspecté qu'après évaluation correspondante du rapport risque/bénéfice.
En cas d'apparition de potentiels symptômes d'une crise de phéochromocytome chez un patient sous traitement par Depo-Medrol tels que crise d'hypertension, insuffisance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, leur utilisation doit être évitée chez les patients présentant une maladie de Cushing.
Effets immunosuppresseurs/sensibilité accrue aux infections
Les corticoïdes peuvent augmenter la sensibilité aux infections, masquer les signes d'une infection débutante, aggraver les infections existantes, augmenter le risque de réactivation ou d'aggravation d'infections latentes (y compris des infections parasitaires); de même, de nouvelles infections peuvent survenir au cours d'une corticothérapie. Ainsi la résistance aux germes pathogènes peut être réduite par l'utilisation de corticostéroïdes, et la localisation d'une infection peut s'avérer difficile. De telles infections peuvent être légères ou sévères et parfois conduire au décès. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas de maladies infectieuses graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
Les patients sous corticostéroïdes doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter le développement d'une infection et au besoin, l'arrêt des corticostéroïdes ou une réduction de la dose doivent être envisagés.
La signification des corticostéroïdes dans le traitement du choc septique est contestée. L'utilisation de routine en cas de choc septique n'est pas recommandée.
La varicelle et la rougeole apparaissant pendant un traitement systémique par des corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et surtout chez l'enfant, mener à une issue fatale. La varicelle requiert un traitement immédiat par ex. par l'aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée.
Chez les patients recevant des doses immunosuppressives de corticostéroïdes, les vaccinations par des vaccins vivants sont contre-indiquées. Les vaccinations par des vaccins inactivés ou des particules virales peuvent être effectuées, mais leur succès peut s'avérer réduit ou inexistant.
Pour ce qui est des vaccinations individuelles, les recommandations appropriées émises par les laboratoires concernés doivent être prises en compte.
Les patients ne recevant pas de dose immunosuppressive de corticostéroïdes peuvent recevoir les vaccins nécessaires.
On n'administrera Depo-Medrol à un patient tuberculeux que durant la phase fulgurante la plus active de la maladie ou en présence d'une tuberculose miliaire, et cela toujours en l'associant à un tuberculostatique approprié. Les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique doivent être étroitement surveillés en raison du risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
Effets sur le cœur/la circulation
Les corticostéroïdes systémiques doivent être administrés avec prudence aux patients présentant une insuffisance cardiaque et uniquement en cas de nécessité absolue.
Chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires préexistants qui reçoivent des doses élevées sur une période prolongée, des effets indésirables des glucocorticoïdes tels que l'hypertension ou la dyslipidémie peuvent encore augmenter le risque d'événements cardiovasculaires. Pour cette raison, les corticostéroïdes doivent être introduits uniquement avec prudence chez ces patients ainsi que chez les patients présentant un infarctus myocardique récent. Si nécessaire, il faut prêter une attention particulière à une modification du risque et/ou procéder à une surveillance cardiaque supplémentaire.
Les corticostéroïdes doivent être administrés avec prudence chez les patients hypertendus.
Des cas de thrombose, en particulier de thromboembolie veineuse, ont été rapportés en lien avec l'utilisation de corticostéroïdes. Par conséquent, la prudence est de rigueur lors de l'utilisation de corticostéroïdes chez des patients présentant une prédisposition avérée ou probable aux affections thromboemboliques.
Effets sur le psychisme
Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, de sautes d'humeur et d'altérations de la personnalité, d'états dépressifs graves, voire de psychose manifeste. On a également observé sous corticoïdes une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou de la tendance psychotique préexistantes. Les symptômes apparaissent le plus fréquemment dans les jours ou les semaines qui suivent le début du traitement.
La plupart des réactions disparaissent lors de la réduction de la dose ou l'arrêt du traitement, toutefois, un traitement spécifique peut s'avérer nécessaire. Des effets indésirables psychiatriques ont aussi été rapportés après l'arrêt des corticoïdes.
Les patients et leurs proches doivent être invités à contacter le médecin en cas d'apparition de symptômes psychiatriques sous traitement de même que, pendant ou après l'arrêt/la diminution progressive, en particulier lorsqu'une humeur dépressive ou des intentions suicidaires sont soupçonnées.
Effets sur le système nerveux
Les corticostéroïdes doivent être administrés uniquement avec prudence chez les patients épileptiques.
Chez les patients présentant une myasthénie grave, les corticostéroïdes doivent être administrés uniquement avec prudence. Lors du traitement de la myasthénie grave par des inhibiteurs de la cholinestérase en particulier, l'effet des inhibiteurs de la cholinestérase peut être réduit par les glucocorticoïdes et le risque d'une crise de myasthénie ainsi accru. Un traitement par des inhibiteurs de la cholinestérase doit par conséquent être arrêté 24 heures avant l'administration d'un corticostéroïde (voir «Interactions»).
Dans un contexte d'utilisation de corticostéroïdes, principalement en cas d'utilisation prolongée à doses relativement élevées, des cas de lipomatose épidurale ont été signalés.
Effets musculo-squelettiques
Dans un contexte d'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes, des myopathies aiguës ont été observées, survenant le plus fréquemment chez des patients souffrant de troubles de la transmission neuromusculaire (p.ex. myasthénie grave) ou chez des patients recevant un traitement concomitant par des médicaments bloquant la transmission neuromusculaire. De telles myopathies aiguës se généralisent, peuvent atteindre les yeux et la musculature respiratoire et entraîner une tétraparésie. Les taux de créatine kinase peuvent augmenter. L'obtention d'une amélioration ou d'une guérison clinique après l'arrêt de la corticothérapie peut prendre des semaines, voire des années.
L'utilisation prolongée de corticostéroïdes peut entraîner une ostéoporose, en particulier chez les patients en gériatrie ou les femmes post-ménopausées.
Syndrome de lyse tumorale (SLT)
Au cours de la surveillance du marché, un syndrome de lyse tumorale a été rapporté chez des patients atteints de tumeurs malignes (en particulier de tumeurs hématologiques malignes, mais aussi de tumeurs solides) après l'utilisation de corticostéroïdes systémiques en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie. Il s'agit d'un état susceptible de menacer le pronostic vital pouvant survenir consécutivement à une désintégration rapide des cellules tumorales. Le SLT peut être accompagné d'une augmentation de l'acide urique, du potassium et du phosphate dans le sérum, ainsi que d'une baisse du calcium sérique. La fonction rénale peut ensuite être perturbée et se dégrader jusqu'à la survenue d'une insuffisance rénale aiguë. Les facteurs de risque sont les tumeurs dont la charge tumorale et/ou le taux de prolifération sont élevés, ainsi qu'une réponse rapide à un traitement cytotoxique.
Sous traitement par corticostéroïdes, les patients présentant un risque élevé de SLT doivent donc être étroitement surveillés et des mesures prophylactiques appropriées doivent être prises.
Des cas de SLT représentant la première manifestation d'une tumeur maligne jusqu'alors inconnue ont également été rapportés.
Corticostéroïdes en cas de sclérodermie
Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence plus élevée de crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne doivent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients souffrant de sclérodermie.
Effets oculaires
Les effets indésirables potentiels observés lors de l'administration prolongée de corticoïdes sont l'exophtalmie, la cataracte (en particulier chez l'enfant) et l'élévation de la pression intraoculaire. Cette dernière peut provoquer un glaucome manifeste avec atteinte du nerf optique. Pour cette raison, un examen périodique chez l'ophtalmologue doit être envisagé.
En outre, un traitement par des glucocorticoïdes peut favoriser des infections oculaires secondaires virales ou fongiques.
Chez les patients atteints d'une infection herpétique de l'œil, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, en raison du risque de perforation de la cornée.
La corticothérapie a aussi été associée à l'apparition d'une choriorétinopathie séreuse centrale pouvant entraîner un décollement de la rétine.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions allergiques telles que des réactions cutanées, angiœdème et/ou des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes peuvent se produire dans de rares cas après la prise de corticostéroïdes. On prendra donc les précautions de rigueur avant l'utilisation, surtout chez les patients notoirement allergiques aux médicaments. Des réactions cutanées allergiques peuvent également être provoquées par les excipients de Depo-Medrol.
Effets hépatobiliaires
Des affections hépatobiliaires qui peuvent être réversibles à l'arrêt du traitement ont été signalées. En conséquence, une surveillance adéquate s'impose.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, le métabolisme de la méthylprednisolone est retardé, ce qui peut renforcer les effets souhaités et indésirables (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Réactions locales
Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, ces cristaux peuvent provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications physiochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ces altérations dépend de la dose de corticostéroïde injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés.
Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales et intramusculaires, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme. Les injections dans le muscle deltoïde sont à proscrire en raison de la forte incidence d'atrophies sous-cutanées.
Autres mises en garde et précautions
·Ulcères peptiques actifs ou latents: les glucocorticoïdes peuvent masquer les symptômes d'ulcères peptiques, de telle sorte qu'ils peuvent évoluer vers une perforation largement asymptomatique ou des hémorragies gastro-intestinales aiguës. Le risque d'ulcère peptique est augmenté en cas d'association de corticostéroïdes et d'AINS.
·Pancréatite: des posologies élevées de corticostéroïdes peuvent provoquer une pancréatite aiguë.
·Métabolisme du glucose: les corticostéroïdes peuvent élever la glycémie, aggraver un diabète existant et en cas de traitement prolongé, augmenter le risque de diabète sucré.
·Équilibre hydro-électrolytique: les corticostéroïdes peuvent provoquer une rétention hydrosodée ainsi qu'une augmentation de l'excrétion potassique, en particulier à doses moyennes et élevées. Une restriction sodée et une substitution en potassium peuvent éventuellement être nécessaires.
·Insuffisance rénale: chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
·Traitement concomitant par des anti-inflammatoires non stéroïdiens: l'acide acétylsalicylique et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent être administrés uniquement avec prudence avec les corticoïdes. En cas d'hypothrombinémie, la prudence est particulièrement recommandée lors de la prise simultanée d'acide acétylsalicylique.
·Autres affections: la prudence est aussi recommandée en cas d'abcès ou d'autres inflammations purulentes, de colite ulcéreuse non spécifique (en particulier en cas de perforation imminente), de diverticulite, d'anastomoses intestinales récentes, de cirrhose hépatique, de tendance aux thromboses ou de migraine à l'anamnèse.
·Des cas de sarcome de Kaposi ont été rapportés chez des patients sous corticothérapie. L'arrêt du traitement par des corticostéroïdes peut être suivi d'une rémission clinique.
Utilisation en pédiatrie
Chez les enfants et les adolescents traités par des glucocorticoïdes sur une durée prolongée, la croissance et le développement peuvent être inhibés. Un tel traitement est donc subordonné à une indication extrêmement stricte.
Sous corticothérapie prolongée, il existe un risque d'élévation de la pression intracrânienne chez les enfants.
Interactions notables
Une toxicité stéroïdienne accrue pouvant aller jusqu'à des cas de syndrome de Cushing a été rapportée lors de l'administration simultanée de corticostéroïdes et de cobicistat, un inhibiteur puissant du CYP3A et inhibiteur de plusieurs protéines de transport utilisé dans le traitement des infections par le VIH. Depo-Medrol ne doit donc être utilisé avec le cobicistat qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque. Dans ce cas, le patient doit être surveillé attentivement pour détecter d'éventuels effets indésirables causés par les stéroïdes. Si possible, le choix d'un autre stéroïde dont le métabolisme est indépendant du CYP3A doit être envisagé.
L'administration concomitante de Depo-Medrol et d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 nécessite également une prudence particulière (voir «Interactions»). La dose de stéroïdes, le cas échéant, doit être adaptée.
Les mesures de précaution suivantes concernent l'administration parentérale de corticostéroïdes en particulier:
Administration intramusculaire
Il faut tenir compte du fait que la résorption après administration intramusculaire est plus lente qu'après administration intraveineuse.
Administration intra-articulaire
Il faut absolument utiliser une technique aseptique pour éviter les infections et la contamination.
Éviter les injections locales dans des articulations déjà infectées. Il faut procéder à un examen approprié du liquide articulaire pour exclure un éventuel processus septique.
Un accroissement marqué des douleurs accompagné de tuméfactions locales, une plus grande restriction de la mobilité de l'articulation, de la fièvre ainsi qu'un malaise généralisé peuvent indiquer une arthrite septique. Si un sepsis est confirmé, il faut entreprendre un traitement antimicrobien approprié.
Ne pas injecter dans des articulations instables. Des injections intra-articulaires répétées peuvent parfois provoquer des articulations instables. Si nécessaire, l'articulation sera examinée par radiographie afin de détecter d'éventuelles modifications.
Après un traitement intra-articulaire par un corticostéroïde, l'articulation ne doit pas être surchargée, même après une amélioration des symptômes. Une surcharge pourrait endommager l'articulation et faire bien plus que supprimer le bénéfice d'une injection de stéroïdes.
Un échec thérapeutique est souvent la conséquence d'une technique d'injection inappropriée, l'injection n'ayant pas atteint la gaine tendineuse. L'utilité de l'injection pratiquée dans les tissus environnants est minime ou nulle. Si l'aspiration du liquide synovial prouve que la gaine tendineuse a été atteinte et si le succès thérapeutique fait pourtant défaut, la répétition des injections n'aboutira guère à un succès thérapeutique. Les injections intrasynoviales peuvent avoir un effet systémique en plus de leur effet local.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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