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Information professionnelle sur Phénytoïne-Gerot:axapharm ag
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Mises en garde et précautions

Phénytoïne-Gerot doit être employé avec précaution en cas d’hypotonie sévère (pression systolique <90 mmHg), d’insuffisance cardiaque manifeste, d’insuffisance pulmonaire, de bradycardie sinusale (<50 battements par minute), de bloc sino-atrial, de bloc atrioventriculaire de 1er degré, fibrillation auriculaire, flutter auriculaire, prise de stiripentol, un médicament pour le traitement du syndrome de Dravet (voir rubrique «Interactions»).
Une vigilance renforcée est de mise en cas de risque de diabète et de prise d’autres médicaments diabétogènes, car la phénytoïne ralentit la sécrétion d’insuline par le pancréas.
La phénytoïne n’a pas d’effet sur le statut d’absence et dans la prophylaxie et le traitement des crampes fébriles.
Femmes en âge de procréer
La phénytoïne peut provoquer des lésions fœtales lorsqu’elle est administrée à une femme enceinte. Une exposition prénatale à la phénytoïne peut augmenter les risques de malformations congénitales majeures et d’autres effets indésirables sur le développement (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»).
Phénytoïne-Gerot ne doit pas être pris chez les femmes en âge de procréer, sauf si le bénéfice est jugé supérieur aux risques après un examen attentif des autres options thérapeutiques appropriées.
Avant l’instauration du traitement par la phénytoïne chez une femme en âge de procréer, un test de grossesse doit être envisagé.
Les femmes en âge de procréer doivent être pleinement informées du risque potentiel pour le fœtus si elles prennent de la phénytoïne pendant la grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité de consulter leur médecin dès qu’elles envisagent une grossesse afin de discuter du passage à un autre traitement avant la conception et avant l’arrêt de la contraception (voir rubrique «Grossesse, Allaitement»).
Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin si elles tombent enceintes ou pensent l’être alors qu’elles prennent un traitement par de la phénytoïne.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant un mois au maximum après l’arrêt du traitement. En raison de son effet inducteur enzymatique, Phénytoïne-Gerot peut entraîner un échec de l’effet thérapeutique des contraceptifs hormonaux. Par conséquent, il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’utiliser d’autres méthodes de contraception efficaces (voir rubrique «Interactions» et «Grossesse, Allaitement»).
Idées et comportement suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par antiépileptiques dans différentes indications. Une méta-analyse d’études randomisées, contrôlées contre placebo, réalisées avec des antiépileptiques a montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportement suicidaires. Le mécanisme du déclenchement de cet effet indésirable n’est pas connu et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation de ce risque lors de la prise de phénytoïne.
C’est pourquoi les patients devront être surveillés afin de déceler tout signe d’idées et de comportement suicidaires, et un traitement approprié devra être envisagé. Il faut conseiller aux patients (et aux personnes soignantes) de recourir à une aide médicale en cas de survenue de signes d’idées ou de comportement suicidaires.
Réactions cutanées graves (SCARs)
Des cas de réactions cutanées potentiellement fatales (syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)) ont été rapportés lors de l’utilisation de la phénytoïne. Les patients doivent être informés des signes et des symptômes de ces effets indésirables sévères et être surveillés étroitement à la recherche de la survenue de réactions cutanées.
Le risque de survenue ces réactions cutanées est maximal dans les premières semaines du traitement. Le traitement par la phénytoïne doit être arrêté en cas de survenue de signes ou de symptômes d’un SSJ, d’une NET ou d’un DRESS (p. ex. éruption cutanée progressive, souvent avec formation de bulles ou de lésions muqueuses associées). L’évolution d’un SSJ, d’une NET ou d’un DRESS dépend fortement de la précocité du diagnostic et de l’arrêt immédiat de tous les médicaments suspects, c.-à-d. qu’un arrêt précoce améliore le pronostic.
Il importe de tenir compte du fait que les premiers signes systémiques d’une hypersensibilité (fièvre, adénopathie par exemple) peuvent être manifestes alors qu’aucune altération cutanée n’est apparente.
Après la survenue d’une de ces réactions cutanées liés à l’utilisation de la phénytoïne, le patient ne doit plus jamais être traité par la phénytoïne.
Sujets dorigine thaïlandaise ou chinoise Han
Le HLA-B*1502 peut être associé à une augmentation du risque de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) chez les sujets d’origine thaïlandaise ou chinoise Han traités par la phénytoïne. Chez les patients connus pour être porteurs de la variante génétique HLA-B* 1502, l’administration de phénytoïne ne doit être envisagée que si l’on estime que le bénéfice est supérieur aux risques.
La fréquence de l’allèle HLA-B* 1502 est extrêmement faible chez les personnes d’origine caucasienne ou japonaise. C’est pourquoi, dans l’état actuel des connaissances concernant ce risque, il n’est pas possible de conclure à un rapport. Il n’existe pas actuellement d’informations adéquates sur l’existence d’un rapport chez les personnes d’autre origine ethnique.
Des études cas-témoins et d’association pangénomique menées auprès de patients taïwanais, japonais, malaisiens et thaïlandais ont mis en évidence un risque accru d’évènements indésirables cutanés graves (EICG) chez les porteurs du variant du CYP2C9*3 à activité enzymatique diminuée.
Métabolisme du CYP2C9
La phénytoïne est métabolisée par l’enzyme CYP2C9 du cytochrome P450. Les patients porteurs des variants CYP2C9*2 ou CYP2C9*3 à activité enzymatique diminuée (métaboliseurs intermédiaires ou lents des substrats du CYP2C9) sont susceptibles de présenter un risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne s’accompagnent d’une toxicité ultérieure. Chez les patients connus pour être porteurs des allèles CYP2C9*2 ou *3 à activité enzymatique diminuée, une surveillance étroite de la réponse clinique est conseillée et une surveillance des concentrations plasmatiques de phénytoïne peut être nécessaire.
Ostéomalacie
La phénytoïne accélère la dégradation de la vitamine D et ses métabolites efficaces sur les microsomes hépatiques. Il existe donc un risque d’ostéomalacie.
Informations importantes pour le traitement
Le traitement doit être régulièrement soumis (tous les mois pendant le 1er trimestre, puis tous les 6 mois) à des contrôles de la concentration plasmatique du médicament, de la formule sanguine, des enzymes hépatiques (GOT, GPT, Gamma-GT), de la phosphatase alcaline (signe d’ostéoporose ou d’ostéomalacie) ainsi qu’à des contrôles de la fonction thyroïdienne chez l’enfant.
Chez les patients sous anticoagulants, il est recommandé de contrôler régulièrement le temps de thromboplastine partielle (TPP).
Des leucopénies stables et modérées, sous contrôle de la formule sanguine et de toute augmentation isolée des Gamma-GT, ne nécessitent pas l’arrêt du traitement.
Les médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) ne doivent pas être utilisés pendant le traitement par la phénytoïne, étant donné qu’il existe un risque d’une diminution du taux plasmatique de phénytoïne et que, par conséquent, l’effet clinique de la phénytoïne est diminué.
Arrêt/changement de traitement
Un arrêt soudain peut provoquer une recrudescence des crises ou un statut épileptique. Aussi la dose doit-elle être réduite si possible lentement, avec introduction simultanée d’un autre médicament antiépileptique.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Les comprimés de Phénytoïne-Gerot contiennent du lactose. Les patients touchés par la rare intolérance héréditaire au galactose, une carence sévère en lactase ou une malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre de comprimés de Phénytoïne-Gerot.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c.-à-d. il est presque «sans sodium».

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