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Information professionnelle sur Kenacort®-A 10/A 40:Dermapharm AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Les éventuelles complications d'une corticothérapie dépendent de la posologie et de la durée du traitement. C'est pourquoi les bénéfices et les risques relatifs à la posologie et à la durée du traitement doivent être estimés individuellement (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Effets endocriniens
Chez les patients soumis à une épreuve inhabituelle pendant la corticothérapie (p.ex. opération, traumatisme sévère, infection sévère), la dose de corticostéroïde doit être augmentée.
En raison du risque accru d'ostéoporose, un traitement systémique par des glucocorticoïdes ne doit être instauré qu'en cas d'indication stricte chez les patientes ménopausées et les patients gériatriques, et seulement après une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque.
Effets immunosuppresseurs/Sensibilité accrue aux infections
En cas d'administration concomitante d'une substance utilisée dans le traitement du VIH, le cobicistat, qui est un inhibiteur puissant du CYP3A et de plusieurs protéines de transport, et de glucocorticoïdes, des cas d'intoxication aux stéroïdes allant jusqu'au syndrome de Cushing ont été rapportés. La triamcinolone ne doit donc être utilisée avec le cobicistat qu'après évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque. Dans ce cas, le patient doit être étroitement surveillé pour détecter toute réaction indésirable potentielle aux stéroïdes. Le recours à un autre stéroïde dont le métabolisme est indépendant du CYP3A doit être envisagé.
L'utilisation de la triamcinolone en association avec d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 nécessite également une prudence toute particulière. Le cas échéant, la dose de stéroïde doit être adaptée.
En présence de maladies infectieuses, le traitement par les corticoïdes doit être effectué sous couverture antibiotique suffisante.
Les patients sous corticothérapie ne doivent pas être vaccinés, afin d'éviter le risque de complications neurologiques et une réponse insuffisante à la vaccination.
En cas d'indication justifiée aux corticostéroïdes chez les patients présentant une tuberculose latente ou une réactivité à la tuberculine, une surveillance rigoureuse est nécessaire, car la maladie tuberculeuse peut à nouveau se manifester lors d'un traitement par les corticostéroïdes. Lors d'un traitement à long terme, ces patients doivent recevoir une chimiothérapie. Kenacort-A 10/A 40 ne peut être administré aux patients souffrant de tuberculose fulminante active ou de tuberculose miliaire qu'en association avec un traitement tuberculostatique approprié.
Les varicelles qui apparaissent pendant un traitement systémique par les corticostéroïdes, peuvent évoluer de manière grave, voire létale, en particulier chez les enfants. Elles exigent un traitement immédiat, p.ex. par aciclovir i.v. Une prophylaxie par aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par des immunoglobulines contre le virus varicelle-zona est indiquée chez les patients à risque.
Phéochromocytome
Des crises de phéochromocytome ont été rapportées après l’administration systémique de corticoïdes, avec pour certaines une issue fatale.
Chez les patients avec un phéochromocytome connu ou suspecté, les corticoïdes ne doivent par conséquent être administrés qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfices-risques. Si des symptômes potentiels d’une crise de phéochromocytome apparaissent chez un patient traité par corticoïdes, tels qu’une poussée hypertensive, une insuffisance cardiaque, une tachycardie, des céphalées, des douleurs abdominales et/ou des douleurs thoraciques, la possibilité d’un phéochromocytome jusqu’ici non détecté doit être envisagée.
Autres maladies où les corticostéroïdes doivent être utilisés avec une prudence toute particulière
Les corticostéroïdes doivent être administrés uniquement avec prudence en présence des maladies suivantes: antécédents d'ulcère, colite ulcéreuse non spécifique avec menace de perforation, abcès ou autre inflammation purulente, diverticulite, anastomose intestinale récente, tendance aux maladies thrombotiques ou thrombo-emboliques, insuffisance cardiaque sévère, carcinomes métastatiques, myasthénie, insuffisance rénale, glomérulonéphrite aiguë, néphrite chronique.
Information pour les diabétiques
Sous corticothérapie, un diabète sucré préexistant peut s'aggraver et un diabète latent peut se manifester. C'est pourquoi le métabolisme du glucose doit être régulièrement contrôlé.
Les mesures de précaution suivantes concernent l'administration parentérale de corticostéroïdes
Les injections locales dans des articulations déjà infectées sont à éviter.
Des conditions de travail aseptiques sont indispensables pour éviter les infections et les contaminations.
Enfants de moins de 12 ans
En raison du risque de fermeture épiphysaire prématurée, un traitement par les glucocorticoïdes à long terme chez l'enfant nécessite une évaluation particulièrement attentive du rapport bénéfice/risque.
La croissance des enfants peut être ralentie en cas de traitement à long terme par les corticostéroïdes.
L'utilisation de Kenacort-A 10 chez les enfants de moins de 12 ans est seulement indiquée dans le traitement des chéloïdes.
Sodium
Ces médicaments contiennent moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule/flacons-ampoules ou seringues avec cône Luer prêtes à l’emploi, c.-à-d. qu’ils sont essentiellement «sans sodium».
Alcool benzylique
Ces médicaments contiennent 9,9 mg d'alcool benzylique par ampoule de 1 ml ou seringues avec cône Luer prêtes à l’emploi.
Ces médicaments contiennent 49,5 mg d'alcool benzylique par flacons-ampoules de 5 ml.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’administration intraveineuse d’alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés («syndrome de suffocation»). La quantité minimale d’alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité n’est pas connue.
Risque accru en raison de l’accumulation chez les jeunes enfants.
Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique).

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