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Information professionnelle sur Scandicain®:AstraZeneca AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Mepivacaini hydrochloridum.
Excipients: Natrii chloridum, Conserv.: Methylis parahydroxybenzoas (E218) 0,8 mg/ml, Propylis parahydroxybenzoas (E216) 0,22 mg/ml, Aqua ad iniectabilia.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Solution injectable à 1%: 1 ml de solution injectable contient 10 mg de chlorhydrate de mépivacaïne.

Indications/Possibilités d’emploi

La solution Scandicain est indiquée dans les techniques d’anesthésie suivantes:
infiltration locale et
anesthésie de conduction.

Posologie/Mode d’emploi

Afin de prévenir les réactions toxiques aiguës, éviter les injections intravasculaires. Une aspiration soigneuse avant et pendant l’injection est recommandée. Lors de l’apparition de symptômes toxiques, l’injection doit être arrêtée immédiatement.
La dose de mépivacaïne dépend de la technique d’anesthésie, du degré de l’anesthésie et de la réaction individuelle, ainsi que de l’âge et de l’état de santé du patient. Choisir la dose et la concentration efficace les plus faibles.
Eviter l’administration de doses d’anesthésique local inutilement hautes. Le bloc de nerfs plus petits ou les blocs moins intenses nécessitent des concentrations plus faibles. Le volume du médicament administré détermine l’étendue de l’anesthésie.
La dose doit être réduite chez les patients plus âgés, affaiblis ou souffrant d’une maladie aiguë ainsi que chez ceux souffrant d’une affection hépatique.

Recommandations posologiques pour l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans
Le tableau suivant indique les doses recommandées nécessaires chez un adulte moyen (70 kg) pour obtenir un bloc adéquat. Pour le calcul de la dose nécessaire, l’expérience du médecin et la connaissance de l’état physique général du patient sont très importantes. Lorsqu’un bloc prolongé est nécessaire le risque d’atteindre un taux plasmatique toxique ou de provoquer des lésions locales de nerfs doit être pris en considération.

Type de bloc       Concentration     Dose           
                   [mg/ml]   [%]     [ml]    [mg]   
----------------------------------------------------
Blocs de petits nerfs                               
périphériques et infiltration                       
----------------------------------------------------
Infiltration       10        1,0     ≤15     ≤150 
----------------------------------------------------
Bloc digital       10        1,0     1–5     10–50  
----------------------------------------------------
Bloc intercostal                                    
(par nerf)¹        10        1,0     1,5     ≤150  
----------------------------------------------------
Bloc des nerfs principaux                           
----------------------------------------------------
Bloc paracervical²                                  
(chaque côté)      10        1,0     10      100    
Type de bloc       Entrée en action    Durée de     
                   [min]               l’action [h] 
------------------------------------------------------
Blocs de petits nerfs                               
périphériques et infiltration                 
------------------------------------------------------
Infiltration       1–2                 2–3          
------------------------------------------------------
Bloc digital       2–5                 1,5–2        
------------------------------------------------------
Bloc intercostal                                    
(par nerf)¹        3–5                 1–2          
------------------------------------------------------
Bloc des nerfs principaux                           
------------------------------------------------------
Bloc paracervical²                                  
(chaque côté)      3–5                 1–1,5        
¹ Le nombre maximal de nerfs bloqués simultanément doit être ≤10.
² Non recommandé lors de la naissance.
≤: Jusqu’à.
Attention: Les solutions pour anesthésie locale qui contiennent un agent conservateur (par exemple les solutions en récipients multidoses) ne doivent pas être utilisées pour l’anesthésie intrathécale, péridurale (y compris caudale), intrabulbaire ou rétrobulbaire. Les solutions pour anesthésie locale contenant un conservateur ne doivent pas non plus être utilisées pour d’autres blocs exigeant l’administration d’un volume supérieur à 15 ml.

Instructions spéciales pour le dosage
Les dosages indiqués dans le tableau «Recommandation posologique chez l’enfant de 1–12 ans» sont des directives lors d’utilisation en pédiatrie. Des variations individuelles sont possibles. Pour le dosage, tenir compte de l’âge et du poids, ainsi que du type d’intervention. Une réduction posologique par paliers est souvent nécessaire chez les enfants adipeux et devrait se baser sur le poids idéal. Pour la recherche d’autres techniques d’anesthésie et pour les besoins individuels des patients, il est conseillé de consulter les traités de référence en matière d’anesthésie.
Chez l’enfant, la dose de 5 mg/kg de poids corporel ne doit pas être dépassée. En raison du métabolisme hépatique réduit, renoncer à l’administration de mépivacaïne chez le nouveau-né.

Concentration             Dose                      
[mg/ml]    [%]            [ml]         [mg]         
----------------------------------------------------
10         1,0            0,5 ml/kg    5 mg/kg      
Entrée en action [min]    Durée de l’action [h]     
--------------------------------------------------------
10–15                     1–1,5                     
Attention: Les solutions pour anesthésie locale qui contiennent un agent conservateur (par exemple les solutions en récipients multidoses) ne doivent pas être utilisées pour l’anesthésie intrathécale, péridurale (y compris caudale), intrabulbaire ou rétrobulbaire. Les solutions pour anesthésie locale contenant un conservateur ne doivent pas non plus être utilisées pour d’autres blocs exigeant l’administration d’un volume supérieur à 15 ml.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif, la mépivacaïne, à d’autres anesthésiques locaux de type amide ou à l’un des excipients.
Les ampoules perforables à 50 ml contiennent l’agent conservateur E218 (parahydroxybenzoate de méthyle) et E216 (parahydroxybenzoate de propyl). Par conséquent, le médicament ne doit pas être utilisé lors d’hypersensibilité aux benzoates (appelée intolérance aux additifs et/ou à l’aspirine). Les patients souffrant d’urticaire chronique, d’asthme intrinsèque, de rhinite chronique et de polypes nasaux y sont particulièrement prédisposés.

Mises en garde et précautions

Les anesthésies régionales ou locales seront toujours réalisées en présence d’un équipement adéquat et d’un encadrement clinique approprié. L’équipement et les médicaments nécessaires à la surveillance et à une réanimation d’urgence doivent se trouver à proximité immédiate. Lorsque le bloc de nerfs principaux doit être réalisé, le patient devra être en bonne état de santé et une canule i.v. sera introduite avant l’injection de l’anesthésique local. Les médecins qui réalisent une anesthésie locale doivent disposer d’une expérience suffisante, et doivent bien connaître le diagnostic et le traitement des effets secondaires, la toxicité systémique et d’autres complications possibles (voir «Surdosage»).
Indépendamment de l’anesthésique local employé, certains procédés d’anesthésie locale peuvent s’accompagner des effets secondaires sévères suivants:
Les blocs des nerfs centraux peuvent provoquer une dépression cardiovasculaire (hypotension artérielle, bradycardie), particulièrement en présence d’une hypovolémie.
Les injections dans la région de la tête et de la nuque effectuées accidentellement dans une artère provoquent des symptômes cérébraux à des doses faibles déjà.
Scandicain n’est pas recommandé en obstétrique, car la mépivacaïne traverse la barrière placentaire relativement facilement et parce que le métabolisme néonatal est lent. C’est pourquoi un risque accru de toxicité existe chez le foetus et chez le nouveau-né.
Afin de réduire le risque d’effets secondaires potentiellement dangereux, une prudence particulière est de mise chez les patients suivants:
Chez les patients présentant un bloc cardiaque partiel ou complet, car l’anesthésique local peut affaiblir la conduction myocardique.
Chez les patients souffrant d’une affection hépatique à un stade avancé ou de troubles sévères de la fonction rénale.
Chez les patients âgés ou les patients en mauvais état général de santé (hypovolémie, dépression respiratoire).
Les patients traités par des antiarythmiques de classe III (comme par ex. l’amiodarone) doivent être surveillés et un examen par ECG doit être pris en considération car les effets cardiaques peuvent être additifs.
Chez les patients souffrant d’une porphyrie aiguë, Scandicain ne doit être administré que dans les cas urgents, étant donné qu’il pourrait avoir des effets porphyrinogènes. Des mesures de précautions appropriées doivent être prises chez les patients à risque.
Une injection intrathécale involontaire se reconnaît par les signes d’un blocage spinal.
Il existe des rapports postcommercialisation signalant une chondrolyse chez des patients ayant reçu une perfusion intra-articulaire continue d’anesthésiques locaux en postopératoire. La majorité des cas signalés concernent l’articulation de l’épaule. Vu les multiples facteurs d’influence sur le mécanisme d’action et vu la disparité existant dans la littérature scientifique, le rapport entre les éléments considérés n’est pas démontré. La perfusion intra-articulaire continue n’est pas une indication homologuée de Scandicain.
Les solutions pour anesthésie locale qui contiennent un agent conservateur (par exemple les solutions en récipients multidoses) ne doivent pas être utilisées pour l’anesthésie intrathécale, péridurale (y compris caudale), intrabulbaire ou rétrobulbaire. Les solutions pour anesthésie locale contenant un conservateur ne doivent pas non plus être utilisées pour d’autres blocages exigeant l’administration d’un volume supérieur à 15 ml.

Interactions

La mépivacaïne doit être administrée avec prudence chez les patients recevant d’autres anesthésiques locaux ou des principes actifs de structure apparentée aux anesthésiques locaux de type amide (antiarythmiques comme par ex. tocaïnide et mexilétine), car les effets toxiques sont additifs.
Aucune étude d’interactions spécifique entre la mépivacaïne et les anti-arythmiques de classe III (par ex. l’amiodarone) n’a été effectuée. La prudence est toutefois recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).

Grossesse/Allaitement

Aucune étude contrôlée chez la femme enceinte ou chez l’animal n’est disponible. Dans ces conditions, ne pas administrer le médicament, sauf nécessité absolue.
Parce que la mépivacaïne traverse la barrière placentaire relativement bien et que le métabolisme néonatal est lent, des concentrations toxiques peuvent être atteintes chez le foetus et le nouveau-né.

Allaitement
La mépivacaïne passe dans le lait maternel. L’allaitement est contre-indiqué durant le traitement par mépivacaïne.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Lors de la conduite de véhicules et du maniement de machines, prendre en considération que de légers troubles de la concentration et de la coordination ainsi qu’une diminution de la capacité de locomotion dépendants de la dose de l’anesthésique local peuvent survenir. La prudence est donc recommandée.

Effets indésirables

Le profil de sécurité de Scandicain est comparable à celui des autres anesthésiques locaux avec une durée d’action moyenne et longue.
Les effets indésirables provoqués par le médicament en soi ne peuvent que difficilement être distingués des:
effets physiologiques d’une anesthésie par bloc nerveux (par ex. chute tensionnelle, bradycardie),
événements qui ont été provoqués directement ou indirectement par la ponction (par ex. traumatisme du nerf, abcès épidural).

Système immunitaire
Rare: réactions allergiques, réactions anaphylactoïdes, choc anaphylactique.

Système nerveux
Fréquent: paresthésie, vertige.
Occasionnel: signes et symptômes d’une toxicité du SNC (convulsions, paresthésie circumorale, insensibilité de la langue, hyperacousie, trouble de la vision, perte de la conscience, tremblements, acouphène, dysarthrie, dépression du SNC).
Rare: neuropathie, lésion nerveuse périphérique, arachnoïdite.

Yeux
Rare: diplopie.

Coeur
Fréquent: bradycardie.
Rare: arrêt cardiaque, arythmie cardiaque.

Vaisseaux
Fréquent: hypertension, hypotension.

Organes respiratoires
Rare: dépression respiratoire.

Système gastro-intestinal
Fréquent: nausée, vomissement.

Surdosage

L’administration intravasculaire accidentelle d’anesthésiques locaux peut provoquer des réactions toxiques systémiques immédiates (se manifestant en l’espace de secondes ou de quelques minutes). Dans le cas d’un surdosage, ces réactions apparaissent de façon retardée (15 à 60 minutes après une injection) à cause de l’augmentation plus lente de la concentration sanguine de l’anesthésique local.

Toxicité systémique aiguë
Les réactions toxiques systémiques affectent essentiellement le système nerveux central et le système cardio-vasculaire.
De telles réactions sont dues à des concentrations plasmatiques élevées d’anesthésiques locaux
– administrées accidentellement par voie intravasculaire ou en dose excessive ou
– absorbées particulièrement rapidement dans une zone fortement vascularisée (voir «Mises en garde et précautions»).
Les réactions au niveau du SNC sont similaires entre tous les anesthésiques locaux de type amide, tandis que les réactions cardiaques peuvent davantage varier sur le plan quantitatif et qualitatif selon le médicament utilisé.

Toxicité sur le système nerveux central
Evolution par étapes, avec des symptômes dont la gravité va croissant. Les premiers signes sont les suivants: paresthésies circumorales, anesthésie de la langue, obnubilation, hyperacousie et acouphène. Les troubles de la vision et les spasmes musculaires sont plus sévères et précèdent les convulsions généralisées. Ces signes ne doivent pas être confondus avec des comportements neurotiques. Ils peuvent être suivis de perte de connaissance et de crises de grand mal, qui peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Une hypoxie et une hypercapnie se développent rapidement après les convulsions, en raison de l’activité musculaire croissante et de l’interférence avec la respiration normale ainsi que de la perte des réflexes de protection des voies aériennes. Une apnée peut apparaître dans les cas graves. Une acidose hyperkaliémique, une hypocalcémie et une hypoxie augmentent et prolongent les effets toxiques des anesthésiques locaux.
Le rétablissement dépend de la redistribution des anesthésiques locaux depuis le système nerveux central ainsi que du métabolisme et de l’élimination. Le rétablissement peut être rapide si les quantités injectées n’étaient pas trop importantes.

Toxicité cardiovasculaire
Dans les cas graves, des effets sur le système cardiovasculaire peuvent apparaître. Ils sont généralement annoncés par des signes de toxicité au niveau du système nerveux central. Les symptômes nerveux centraux précurseurs peuvent rester absents ou mal identifiables chez les patients sous sédation puissante ou sous anesthésie générale. Dans ce cas, la détection des signes précoces d’une toxicité est difficile. Les fortes concentrations systémiques d’anesthésiques locaux peuvent provoquer une hypotension, une bradycardie, des arythmies cardiaques ou même un arrêt cardiaque. Dans de rares cas, on a observé un arrêt cardiaque sans signes précurseurs du SNC.

Traitement de la toxicité aiguë
Lors de l’apparition de signes d’une toxicité systémique aiguë, l’injection de l’anesthésique local doit être interrompue immédiatement.
En cas de symptômes du SNC (convulsions, dépression du SNC), le traitement aura comme but:
Le maintien de l’apport d’oxygène, la suppression des convulsions et le soutien de la circulation sanguine, si nécessaire à l’aide supplémentaire d’un masque et d’un ballon ou d’une intubation trachéale.
Administrer un produit anticonvulsivant en iv si les convulsions ne disparaissent pas spontanément en 15–20 secondes. Le thiopental sodique 1–3 mg/kg en iv fait rapidement cesser les convulsions. A titre de remplacement, le diazépam peut être administré, dosé à 0,1 mg/kg en i.v., bien que cette substance agisse plus lentement. Des convulsions persistantes peuvent mettre en danger la respiration et l’apport en oxygène du patient. L’injection d’un relaxant musculaire (comme la succinylcholine 1 mg/kg) stoppera rapidement les convulsions, soulageant la respiration artificielle et permettant le contrôle de l’apport en oxygène. Dans de tels cas, une intubation endotrachéale doit être envisagée.
Lorsqu’une dépression cardiovasculaire est évidente (hypotension artérielle, bradycardie), administrer un sympathomimétique comme par ex. 5–10 mg d’éphédrine par voie i.v. et répéter l’administration si nécessaire après 2–3 minutes. La dose d’éphédrine doit être adaptée au poids et à l’âge chez l’enfant.
En cas de collapsus circulatoire, une réanimation cardio-pulmonaire rapide est nécessaire: un apport optimal d’oxygène, une respiration artificielle et un soutien de la circulation ainsi qu’un traitement de l’acidose sont vitaux.

Propriétés/Effets

Code ATC: N01BB03
Le chlorhydrate de mépivacaïne (Scandicain) est un anesthésique local du type amide. Son entrée en action est rapide et sa durée d’action moyenne. L’intensité de son effet est comparable à celle de la lidocaïne.
L’entrée en action et la durée d’action de l’effet de la mépivacaïne dépendent de la posologie et du lieu d’application.
Comme d’autres anesthésiques locaux, la mépivacaïne provoque un blocage réversible de la propagation de l’impulsion le long des fibres nerveuses et inhibe l’influx des ions sodiques à travers les membranes nerveuses. On suppose la présence de récepteurs de molécules d’anesthésiques locaux dans les canaux sodiques des membranes nerveuses.
Les anesthésiques locaux peuvent avoir un effet semblable sur d’autres membranes excitables du cerveau et du myocarde. Lorsque des quantités excessives de principe actif passent rapidement dans la circulation générale, les signes et les symptômes de toxicité apparaissent principalement au niveau du système nerveux central et du système cardiovasculaire.
Des symptômes de toxicité au niveau du système nerveux central (voir «Surdosage») précèdent habituellement les effets sur le système cardiovasculaire, car les manifestations nerveuses centrales apparaissent déjà à des concentrations plasmatiques faibles. Des effets immédiats cardiovasculaires de l’anesthésique local regroupent: une conduction lente, une inotropie négative et éventuellement un arrêt cardiaque.

Pharmacocinétique

Le taux d’absorption de la mépivacaïne dépend de la dose, de la concentration, du mode d’administration et de la vascularisation du site d’injection. La concentration plasmatique maximale est atteinte en l’espace de 15–20 minutes. La mépivacaïne présente une absorption biphasique à partir de l’espace péridural.
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes lors d’un bloc intercostal (environ 1,6 µg/ml par injection de 100 mg). Les injections péridurales et les blocs du plexus brachial permettent d’obtenir des concentrations plasmatiques maximales de 0,75–1,0 µg/ml par injection de 100 mg.
L’adjonction de 5 µg/ml d’adrénaline permet de réduire la concentration plasmatique maximale de 20–30%.

Distribution
La mépivacaïne présente un pKa de 7,8 et un coefficient de distribution huile/eau de 0,8.
Le volume de distribution à l’état d’équilibre se monte à 84 l.
La liaison aux protéines plasmatiques se monte à 78%. La mépivacaïne est essentiellement liée à la glycoprotéine alpha-1 acide.

Métabolisme
La mépivacaïne est principalement métabolisée par hydroxylation et par conjugaison. Toutefois, seuls 30% du médicament injecté apparaissent sous forme de métabolites. Les métabolites principaux de la mépivacaïne sont les dérivés 3-OH (16%), 4-OH (12%) et la pipécolylxylidine N-déméthylée (2,5%).
La concentration plasmatique de pipécolylxylidine, le métabolite actif, représente moins de 0,1% de celle de la substance mère.

Elimination
La majeure partie des métabolites de la mépivacaïne (>90%) est éliminée avec l’urine. Seuls environ 5–10% d’une dose sont éliminés sous forme inchangée.
La clairance est quasi entièrement déterminée par le métabolisme dans le foie et est, par conséquent, dépendante de l’irrigation sanguine du foie et de l’activité des enzymes hépatiques. La mépivacaïne présente une clairance plasmatique totale de 0,8 l/min, une demi-vie d’élimination de 1,9 heures et un taux d’extraction hépatique de 0,5.
Plus de 50% d’une dose sont éliminés sous forme de divers métabolites par voie biliaire, mais sont probablement soumis à une circulation entérohépatique, car seules de faibles quantités sont éliminées avec les selles.

Cinétique dans certains groupes de patients
La mépivacaïne traverse la barrière placentaire, et un équilibre pour la substance libre non liée s’établit. Parce que la liaison aux protéines plasmatiques chez le foetus est plus faible que chez la mère, la concentration plasmatique totale atteinte chez la mère est plus élevée. Toutefois, la concentration de la substance libre est semblable chez la mère et chez l’enfant.
De faibles quantités de mépivacaïne passent dans le lait maternel.

Nouveau-nés
Chez les nouveau-nés, le métabolisme hépatique de la mépivacaïne est réduit et la demi-vie d’élimination est environ 3–5 fois supérieure à celle mesurée chez les adultes (près de 9 heures).

Patients âgés
Aucune donnée n’est disponible concernant la posologie chez les patients âgés.

Patients souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale
Aucune donnée n’est disponible concernant la posologie chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale.

Données précliniques

Aucun effet indésirable spécifique au médicament n’a été constaté dans les études de toxicologie sur la reproduction. Le potentiel mutagène de la mépivacaïne n’a pas été étudié. Parce que l’administration de la mépivacaïne en anesthésie locale est de courte durée, aucune étude sur la cancérogénicité n’a été effectuée.

Remarques particulières

La solubilité de la mépivacaïne est limitée lorsque le pH est supérieur à 6,5. Cette propriété doit être prise en compte lorsque la mépivacaïne est mélangée à des solutions alcalines, par ex. des bicarbonates, car une précipitation est possible.

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Délai d’utilisation pour les flacon-ampoules multidoses (solutions avec agent conservateur): Les solutions injectables doivent être utilisées en l’espace de 3 jours après ouverture des flacon-ampoules.

Remarques concernant le stockage
Conserver les solutions de Scandicain à température ambiante (15–25 °C).
Les solutions de Scandicain ne doivent pas être congelées.

Remarques concernant la manipulation
Lors de l’emploi des flacon-ampoules multidoses, des mesures de précaution adéquates doivent être prises pour éviter une contamination microbienne, par ex.
– Emploi d’un équipement d’injection stérile à usage unique.
– Emploi d’une nouvelle aiguille stérile et d’une seringue stérile lors de chaque prélèvement de solution.
– L’introduction de matériel ou de liquides contaminés dans les flacon-ampoules multidoses doit être évitée.

Numéro d’autorisation

27246 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

AstraZeneca AG, 6301 Zug.

Mise à jour de l’information

Août 2010.

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