Mises en garde et précautionsÀ cause des potentiels ototoxiques et néphrotoxiques connus du sulfate de néomycine, il faut observer les limites concernant la durée du traitement et l’étendue de la surface du corps à traiter afin d’éviter une augmentation de la résorption. Afin de réduire le risque d’une dermatite de contact et d’une sensibilisation, une courte durée de traitement de 4 à 8 jours doit être observée.
L'utilisation continue ou incorrecte à long terme de stéroïdes topiques peut entraîner des effets de rebond à la fin du traitement (topical steroid withdrawal syndrome). Une forme grave d'effet rebond peut se développer sous la forme d'une dermatite accompagnée de rougeurs intenses, de picotements et de brûlures, qui peut s'étendre au-delà de la zone initialement traitée. La probabilité d'apparition est plus grande lorsque des zones de peau sensibles comme le visage ou les plis sont traités. Si les troubles initiaux réapparaissent dans les jours ou les semaines suivant un traitement réussi, on peut suspecter une réaction d'arrêt (voir "Effets indésirables"). La réutilisation ne doit se faire qu'avec prudence et il convient dans ces cas de demander l'avis d'un spécialiste ou d'envisager un autre traitement.
Afin de garantir le plus haut niveau possible de sécurité de la thérapie, chez les patients chez lesquels l’administration systémique des corticostéroïdes est contre-indiquée ou doit être mise en oeuvre avec une prudence particulière, un traitement de longue durée ou sur des surfaces étendues, particulièrement sous pansement occlusif, doit être préférablement évité ou doit être mise en oeuvre tout en respectant les précautions requises par une corticothérapie systémique.
Synalar-N, crème 150 mg/g et Synalar-N, pommade 50 mg/g contiennent du propylène glycol (E1520). Le propylène glycol peut causer une irritation cutanée.
Synalar-N, pommade contient de la lanoline (adeps lanae) qui peut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple dermatite de contact).
Synalar-N, crème contient du p-hydroxybenzoate de méthyle (E 218) et du p-hydroxybenzoate de propyle (E 216), qui peuvent provoquer des réactions allergiques éventuellement retardées).
Synalar-N, crème contient de l'alcool cétylique et stéarylique, qui peuvent provoquer des irritations cutanées localisées (par exemple une dermatite de contact).
En cas d’ulcérations, en particulier dans le traitement de l’Ulcus cruris venosum, on devra faire attention aux troubles possibles de la fermeture de la plaie.
Dans le traitement d’inflammations aiguës des surfaces cutanées on doit faire attention à troubles possibles de la cicatrisation causés par l’inhibition de la prolifération épithéliale.
La thérapie doit être immédiatement interrompue en cas d’apparition de réactions d’hypersensibilité.
Si une dermatose ne présente pas une réponse suffisante au traitement ou même s’aggrave, il convient d’arrêter le médicament et vérifier le diagnostic, en particulier grâce au diagnostic on devra écarter la possibilité d’une allergie à un des principes actifs (néomycine) ou un des excipients (p-hydroxybenzoate) ou d’une infection à germes résistants (entre autres d’origine fongique).
Les corticostéroïdes peuvent masquer les symptômes d’une réaction allergique de la peau à un des composants du médicament.
Le patient doit être avisé qu’il ne doit utiliser le médicament que pour son affection actuelle et qu’il ne doit pas le donner à d’autres personnes.
Chez l’homme, la néomycine, une des substances actives de Synalar-N, a montré des effets négatifs sur la formation des spermatozoïdes, en particulier avec réduction de la concentration des spermatozoïdes et du nombre des spermatozoïdes et également une diminution de la mobilité des spermatozoïdes.
Chez l’enfant, en particulier chez le nourrisson et l’enfant de bas âge, il convient de tenir compte que la capacité de résorption cutanée est accrue et que la proportion surface du corps: poids corporel est plus grande que chez l’adulte. Le risque d’effets indésirables systémiques (voir «Effets indésirables») comme, par exemple, la suppression de l’axe hypophyse-glandes surrénales, est accru sous la thérapie et aussi le risque d’insuffisance surrénale après l’arrêt de la thérapie. Avec une thérapie de longue durée on peut avoir également des troubles de la croissance par absorption de corticostéroïdes.
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