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Information professionnelle sur Tégrétol®:Novartis Pharma Schweiz AG
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Grossesse, allaitement

Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception fiable pendant le traitement avec la carbamazépine et jusqu'à 2 semaines après la dernière dose.
Compte tenu de l'induction enzymatique, Tégrétol peut annuler l'effet thérapeutique de médicaments contenant des estrogènes et/ou de la progestérone, ce qui peut entraîner un échec de la contraception. Les femmes en âge de procréer doivent donc utiliser d'autres méthodes contraceptives efficaces et sûres pendant le traitement par Tégrétol.
Grossesse
Il existe des indices évidents de risque pour le fœtus humain. Tégrétol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que cela soit absolument nécessaire. (Voir «Mises en garde et précautions», paragraphe Grossesse et femmes en âge de procréer.)
Comme pour d'autres antiépileptiques, des rapports mentionnent des malformations embryonnaires associées au traitement par la carbamazépine, y compris spina bifida ou autres anomalies congénitales, comme des défauts cranio-faciaux, des malformations cardiovasculaires, des hypospadias et des anomalies concernant différentes parties du corps. Par ailleurs, il faut mentionner que la proportion de troubles du développement, y compris des malformations, est observée 2 à 3 fois plus souvent chez les enfants de mères épileptiques que dans un groupe de contrôle sain. Jusqu'à ce jour, il n'a pas été possible de déterminer avec certitude dans quelle mesure ces effets sont à mettre sur le compte de la maladie ou du traitement par la carbamazépine.
Sur la base des données du North American Pregnancy Registry, la prévalence des anomalies congénitales graves (définies comme des anomalies structurales ayant une portée chirurgicale, médicale ou cosmétique), qui ont été diagnostiquées dans les 12 premières semaines après la naissance, s'élève à 3.0% (IC à 95% 2.1–4.2%) chez 1033 femmes enceintes exposées à la carbamazépine en monothérapie pendant le premier trimestre et de 1.1% (IC à 95% 0.37-2.6%) chez les femmes enceintes n'ayant pas pris d'antiépileptiques (risque relatif de 2.7, IC à 95% 1.0–7.0%).
Le registre européen et international sur les médicaments antiépileptiques et la grossesse (European and International Registry of Antiepileptic Drugs and Pregnancy, EURAP) a rapporté une prévalence de malformations congénitales graves de 5.5% (IC à 95% 4.5–6.6%) pour 1957 femmes enceintes exposées à la carbamazépine. Dans ce registre, les malformations graves ont été collectées jusqu'à 12 mois après la naissance. Par comparaison à la lamotrigine, au léviracépam et à l'oxcarbamazépine, la carbamazépine est associée à un risque plus élevé de malformations congénitales graves (lamotrigine OR 2.68, IC à 95% 1.71 à 4.19, léviracétam OR 2.41, IC à 95% 1.33-4.38, oxcarbamazépine OR 2.37, IC à 95% 1.17-4.80).
Des troubles du développement neurologique ('neurodevelopmental disorders') ont été signalés chez les enfants de femmes épileptiques, traitées par la carbamazépine seule ou en association avec d'autres antiépileptiques. Les études portant sur le risque de troubles du développement neurologiques (entre autres, troubles du spectre de l'autisme (TSA), trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), handicap mental, retard psychomoteur, troubles cognitifs, difficultés d'apprentissage, schizophrénie) chez les enfants qui ont été exposés à la carbamazépine pendant la grossesse, sont contradictoires, mais un risque ne peut pas être exclu.
Le type et la nécessité d'un traitement chez une patiente souffrant d'épilepsie et désirant procréer doivent être planifiés soigneusement dans chaque cas puis réévalués. Un traitement antiépileptique nécessaire ne doit pas être interrompu pendant une grossesse, car une aggravation de la maladie peut nuire au développement du fœtus.
La dose administrée doit être maintenue la plus basse possible surtout entre le 20e et le 40e jour de la grossesse. Les malformations étant très vraisemblablement déclenchées par les pics plasmatiques, la dose journalière doit être fractionnée en plusieurs petites doses réparties sur la journée durant cette phase de la grossesse. Une surveillance des concentrations plasmatiques est recommandée. La concentration plasmatique pourrait être maintenue dans la limite inférieure de la fourchette thérapeutique de 4 à 12 µg/ml, à condition que les crises soient maîtrisées. Des éléments indiquent que le risque de malformations associé à la carbamazépine est dose-dépendant, c.-à-d. que la proportion de malformations observées a été plus faible avec une dose quotidienne < 400 mg qu'avec des doses plus élevées de carbamazépine.
Durant toute la grossesse ainsi que pendant le post-partum, une surveillance étroite du traitement est nécessaire (contrôle du taux sérique et EEG). Les concentrations plasmatiques de carbamazépine doivent demeurer dans la zone inférieure de l'intervalle thérapeutique (3 à 7 µg/ml). Pour réduire encore le risque, on évitera un traitement associant divers antiépileptiques ou d'autres médicaments, le risque de malformation augmentant en cas de traitement combiné; une monothérapie est recommandée. Des éléments indiquent que le risque de malformations associé à la carbamazépine utilisée en polythérapie peut varier selon la médication associée et peut être plus élevé lors d'une polythérapie combinée avec l'acide valproïque.
En raison des propriétés de la carbamazépine sur l'induction enzymatique, l'administration d'acide folique avant et pendant la grossesse (prophylaxie des malformations du tube neural) est recommandée. De même, l'administration de vitamine K dans les dernières semaines de grossesse ainsi qu'au nouveau-né est recommandée afin d'éviter les complications hémorragiques chez ce dernier.
Quelques cas de convulsions et de dépression respiratoire chez le nouveau-né dont la mère avait reçu Tégrétol ou un autre antiépileptique peu avant ou pendant l'accouchement ont été rapportés. Un traitement régulier par la carbamazépine chez la mère peut de plus induire des symptômes de sevrage chez le nouveau-né (vomissements, diarrhée et/ou troubles alimentaires).
Allaitement
Dans des études postnatales menées chez le rat, des effets indésirables ont été observés chez la progéniture de mères traitées par la carbamazépine (voir «Données précliniques»).
La carbamazépine passe dans le lait maternel et ses concentrations se situent entre 25 et 60% de celles mesurées dans le plasma. Les bénéfices de l'allaitement au sein sont généralement supérieurs au risque éventuel d'effets indésirables. L'allaitement devra être interrompu si une prise de poids insuffisante, une somnolence excessive ou des réactions cutanées allergiques sont constatées chez le nourrisson. Quelques cas d'hépatite cholestatique ont été rapportés chez des nouveau-nés exposés à la carbamazépine pendant la période prénatale ou l'allaitement. Il convient donc de prêter une attention particulière aux effets indésirables touchant le système hépatobiliaire chez les nouveau-nés allaités par des mères qui ont été traitées par la carbamazépine.

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