Effets indésirablesL’incidence des effets indésirables dépend de l’indication, de la posologie retenue et de la médication concomitante.
Les effets indésirables observés ont été classés, en raison de leur fréquence, comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares (<1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
Fréquence inconnue: leucémie aiguë myéloblastique secondaire et syndrome myélodysplasique (voir rubrique «Mises en garde et précautions – Cancérogénicité»).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquents: leucopénie (≥10%), thrombocytopénie (≥10%) et anémie (≥10%).
Rares: anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire
Occasionnels: hypersensibilité (voir rubrique «Effets indésirables - Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés») avec symptômes de types urticaire, œdèmes, exanthèmes cutanés et choc anaphylactique après l’administration d’une dose initiale ou d’une dose d’entretien, notamment après application intraveineuse.
A cet égard, un arrêt cardiaque a été rapporté dans de rares cas.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares: pneumopathie interstitielle et fibrose pulmonaire (dont certains cas à l’issue fatale).
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: nausées et vomissements (les deux à raison de 30% aux doses conventionnelles), diarrhées (≥10%), stomatites à des doses élevées (≥10%).
Rares: stomatites aux doses conventionnelles.
Une incidence accrue de diarrhées, de vomissements et de stomatites sous Alkeran, administré à des doses élevées conjointement avec une transplantation de moelle osseuse autologue, constitue un facteur de réduction posologique. Un traitement préalable par cyclophosphamide permet d’atténuer les troubles gastro-intestinaux, survenus sous Alkeran, administré à des doses élevées (pour les détails, se reporter à la littérature).
Affections hépatobiliaires
Rares: troubles de la fonction hépatique de nature la plus variée, anomalies au niveau de tests hépatiques jusqu’aux manifestations cliniques à type d’hépatite ou d’ictère; maladie veino-occlusive du foie (VOD) sous fortes doses parentérales.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquents: alopécie à des doses élevées (≥10%).
Fréquents: alopécie aux doses conventionnelles.
Rares: exanthème maculopapuleux, prurit (voir rubrique «Effets indésirables» – «Troubles du système immunitaire»).
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
En cas de perfusion artérielle régionale
Très fréquent: atrophie musculaire (≥10%), fibrose musculaire (≥10%), myalgies (≥10%), élévation du taux de créatinine-phosphokinase dans le sang (≥10%).
Fréquent: syndrome compartimental.
Très rares: Nécrose musculaire, rhabdomyolyse.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquents: élévation passagère significative du taux d’urée sanguine au début d’un traitement par melphalan chez les patients atteints d’un myélome et présentant une atteinte rénale préexistante.
Fréquence inconnue: lésion aiguë des reins
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: Inhibition de la fonction ovarienne, suivie d’une aménorrhée chez la plupart des patientes traitées en préménopause, azoospermie.
Affections vasculaires
Très rare: thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire
Les effets secondaires cliniquement pertinents associés au melphalan en association avec le thalidomide et la prednisone ou la dexaméthasone et, dans une moindre mesure, au melphalan en association avec le lénalidomide et la prednisone comprennent: thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire (voir rubriques «Posologie/Mode d’emploi» et «Mises en garde et précautions»).
Troubles généraux et réactions au site d’administration
Très fréquents: sensation subjective et passagère de chaleur et/ou brûlure légère au site d’injection (66%).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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