CompositionPrincipes actifs
Metoclopramidi hydrochloridum anhydricum.
Excipients
Saccharinum natricum (corresp. natrium 1.23 mg/10 ml), Aromatica (abricot-orange) cum alcohol benzylicus, Propylis parahydroxybenzoas E216 (2 mg/10 ml), E218 (13 mg/10 ml), Hydroxyethylcellulosum, Acidum citricum monohydricum, Aqua purificata.
Indications/Possibilités d’emploiChez les adultes:
·Traitement symptomatique des nausées et vomissements, y compris nausées et vomissements induits par des migraines aigües.
·Prévention des nausées et vomissements induits par la radiothérapie.
·Prévention des nausées et vomissements retardés induits par la chimiothérapie.
Chez les enfants de 1 à 18 ans en seconde intention:
·Prévention des nausées et vomissements retardés induits par la chimiothérapie.
Posologie/Mode d’emploiRespecter un temps d'intervalle minimal de 6 heures entre chaque prise de métoclopramide, même en cas de vomissement et rejet complet de la dose, afin d'éviter un surdosage (voir «Mises en garde et précautions»).
Soluté buvable
Posologie usuelle
La dose journalière recommandée est de 10 mg, répétée jusqu'à 3 fois par jour.
La dose maximale journalière recommandée est 30 mg ou 0,5 mg/kg de poids corporel.
Durée du traitement
La durée maximale de traitement est de 5 jours.
Enfants et adolescents
Pour l'indication de deuxième intention: prévention des nausées et vomissements retardés induits par la chimiothérapie.
La dose recommandée est de 0,1 à 0,15 mg/kg de poids corporel, répétée jusqu'à 3 fois par jour par voie orale. La dose maximale en 24 h est de 0,5 mg/kg de poids corporel. La durée maximale de traitement est de 5 jours pour cette indication.
Pour les indications de deuxième intention listées pour cette population: l'utilisation chez les enfants de moins de 1 an est contre-indiquée (voir «Contre-indications» et «Pharmacocinétique»).
Tableau des posologies:
La pipette doseuse pour administration orale fournie avec la solution buvable permet l'administration du dosage optimal pour les poids corporels de moins de 30 kg.
Age
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Poids de l'enfant
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Dose
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Fréquence
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1 à 3 ans
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10-14 kg
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1 mg
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Jusqu'à 3 fois par jour
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3 à 5 ans
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15-19 kg
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2 mg
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Jusqu'à 3 fois par jour
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5 à 9 ans
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20-29 kg
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2,5 mg
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Jusqu'à 3 fois par jour
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9 à 18 ans
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30-60 kg
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5 mg
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Jusqu'à 3 fois par jour
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15 à 18 ans
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Plus de 60 kg
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10 mg
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Jusqu'à 3 fois par jour
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Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Chez les patients avec insuffisance hépatique sévère: réduire la posologie. En particulier, une réduction de la posologie d'environ 50% est conseillée en cas de cirrhose hépatique.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients avec insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤15 ml/min): réduire la dose journalière de 75%.
Chez les patients avec insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine 15-60 ml/min): réduire la dose journalière de 50%.
Patients âgés
Chez les patients âgés, une réduction de la dose devrait être considérée en se basant sur les fonctions hépatiques et rénales ainsi que sur la fragilité globale.
Contre-indicationsCe médicament ne doit pas être utilisé:
·Chez les enfants de moins de 1 an à cause du risque augmenté de syndromes extrapyramidaux (voir «Mises en garde et précautions»).
·En cas d'hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés dans la rubrique «Composition», ou d'hypersensibilité au procaïnamide (analogue structurel du métoclopramide).
·Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger, par ex. en cas d'hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive.
·Chez les personnes ayant présenté précédemment des dyskinésies tardives aux neuroleptiques ou au métoclopramide.
·En cas de phéochromocytome confirmé ou suspecté en raison de poussées hypertensives possibles.
·En combinaison avec la lévodopa ou des agonistes dopaminergiques en raison de l'antagonisme mutuel.
·Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
·En cas d'antécédents connus de methémoglobinémie liée au traitement avec le métoclopramide ou d'une carence en NADH cytochrome-B5 réductase.
Mises en garde et précautionsIl est préférable de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques puisque les benzamides abaissent le seuil épileptique (risque d'augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises).
Il est recommandé de réduire la posologie chez l'insuffisant rénal grave et chez les patients insuffisants hépatiques (voir «Posologies spéciales»).
Primpéran ne doit être administré chez les enfants en-dessous de 14 ans qu'en cas d'indication majeure. Des troubles extrapyramidaux peuvent survenir, en particulier chez les enfants et jeunes adultes, et/ou lorsque des doses élevées sont utilisées (voir «Effets indésirables»). Ces effets indésirables sont spontanément et complètement réversibles à l'arrêt du médicament ou après traitement médicamenteux symptomatique (benzodiazépines chez les enfants et/ou antiparkinsoniens anti-cholinergiques chez les adultes).
La durée du traitement ne doit pas excéder 5 jours en raison du risque de dyskinésie tardive.
Comme avec les neuroleptiques, il peut apparaître un syndrome malin des neuroleptiques (Neuroleptic Malignant Syndrome) caractérisé par une hyperthermie, des symptômes extrapyramidaux, une instabilité du système nerveux autonome, et une élévation de la créatine phosphokinase (CPK). Par conséquent, la plus grande prudence doit être observée en cas de fièvre, l'un des symptômes du syndrome malin. Le métoclopramide doit être arrêté si un syndrome malin est suspecté.
Des cas de méthémoglobinémie qui pourraient être provoqués par un déficit en NADH cytochrome B5 réductase ont été observés. Dans ce cas, l'administration de métoclopramide doit être immédiatement arrêtée de manière définitive et les mesures appropriées doivent être prises.
Respecter un temps d'intervalle d'au moins 6 heures entre chaque prise de métoclopramide (voir «Posologie/Mode d'emploi»), même en cas de vomissement et rejet complet de la dose, afin d'éviter un surdosage.
L'absorption simultanée de boissons alcoolisées est déconseillée.
La prudence est recommandée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, en cas de sutures au niveau gastro-intestinal, en cas d'hypertension (augmentation des catécholamines circulantes), de tumeur du sein (augmentation de la prolactine) et chez les patients souffrant de dépression, particulièrement en cas de tendance suicidaire.
Le métoclopramide peut induire des torsades de pointes, c'est pourquoi il faut porter une attention particulière aux patients ayant des facteurs de risques connus pour la prolongation de l'intervalle QT, par ex:
·déséquilibre électrolytique non corrigé (ex: hypokaliémie, hypomagnesémie);
·syndrome du QT long congénital;
·bradycardie.
L'utilisation concomitante de médicaments connus pour prolonger l'intervalle QT (par ex. antiarythmiques de Classe IA et III, anti-dépresseurs tricycliques, macrolides, antipsychotiques (voir «Effets indésirables»).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par unité, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Ce médicament peut provoquer des réactions allergiques, éventuellement retardées.
Ce médicament contient de l'alcool benzylique. Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants. Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
InteractionsInteractions pharmacodynamiques
·Médicaments dépresseurs du système nerveux central (dérivés morphiniques, hypnotiques, anxiolytiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antidépresseurs sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés) et apomorphine: potentialisation de l'effet sédatif.
·Neuroleptiques, médicaments à effets extrapyramidaux: effet additif avec risque augmenté d'apparition de troubles extrapyramidaux.
·Opiacés et anti-cholinergiques: antagonisme mutuel sur la motilité gastro-intestinale.
·Ciclosporine, mexilétine, paracétamol, salicylés, diazépam, lithium, tétracyclines: effet augmenté par absorption accrue (biodisponibilité augmentée).
·Médicaments sérotoninergiques: l'utilisation du métoclopramide avec des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) peut augmenter le risque de syndrome sérotoninergique.
·Insuline exogène: adapter la dose en fonction de l'effet procinétique du métoclopramide.
·Contraceptifs oraux: l'absorption systémique et l'efficacité de contraceptifs oraux peuvent être diminuées. Il est conseillé d'utiliser des moyens de contraception supplémentaires.
·Rifampicine: après l'administration répétée d'une dose de 600 mg de rifampicine, il a été démontré que la rifampicine diminuait de 68 % l'exposition au métoclopramide chez les sujets sains, telle que mesurée par l'aire sous la courbe (ASC) et diminuait la concentration sérique maximale (Cmax) de 35 %.
Inhibiteurs enzymatiques
·Le métoclopramide est un substrat et un inhibiteur du CYP2D6. Des interactions avec d'autres substrats et inhibiteurs du CYP2D6 sont à considérer, par ex. la fluoxétine, de nombreux neuroleptiques (interaction pharmacocinétique et pharmacodynamique), le dextrométhorphane, le métoprolol. L'exposition au métoclopramide est augmentée lors de la co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6.
·Inhibiteurs de la Mono-Amine Oxydase (IMAO): effets éventuellement augmentés par libération de catécholamines.
Autres interactions
Alcool: potentialisation de l'effet sédatif.
Effet de Primpéran sur d'autres médicaments
·Antiparkinsoniens, tels que la lévodopa (ou agonistes dopaminergiques), les anti-cholinergiques et la bromocriptine: diminution de leur efficacité par antagonisme mutuel, voir «Contre-indications».
·A cause de l'effet procinétique du métoclopramide, l'absorption de certains médicaments peut être modifiée (par ex. cimétidine, digoxine): effet diminué par inhibition de l'absorption (biodisponibilité diminuée).
Grossesse, allaitementGrossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes. Chez l'espèce humaine, un nombre assez important de grossesses exposées n'a pas mis en évidence de malformation ou de fœtotoxicité. On ne dispose pas d'étude chez la femme enceinte.
Les données sur des patientes enceintes (> 1 000) n'indiquent aucune toxicité fœtale/néonatale ou malformations durant le premier trimestre de la grossesse. Un nombre limité de données sur des patientes enceintes (> 300) n'indique aucune toxicité néonatale au cours des autres trimestres. Les études effectuées sur des animaux ne montrent pas de toxicité sur la reproduction.
Toutefois, l'utilisation de Primpéran durant la grossesse doit avoir lieu uniquement en cas d'indication stricte. Etant donné les propriétés pharmacologiques, comme d'autres benzamides, en cas d'administration du métoclopramide avant l'accouchement, les troubles extrapyramidaux chez le nouveau-né ne peuvent pas être exclus.
Allaitement
Le métoclopramide passe dans le lait maternel. Parce que des effets du métoclopramide sur le système nerveux central du nouveau-né allaité ne peuvent pas être exclus, les mères qui allaitent ne doivent pas prendre Primpéran. Si un traitement par Primpéran devait s'avérer indispensable, le sevrage du nouveau-né est recommandé.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesPrimpéran peut réduire la vigilance et avoir une certaine influence sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines.
Effets indésirablesL'apparition d'effets indésirables sous métoclopramide dépend généralement de la dose administrée et de la durée du traitement.
Les effets indésirables sont présentés par classes de systèmes d'organes (selon MedDRA) et leur fréquence comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1 000, <1/100), «rares» (≥1/10 000, <1/1 000), «très rares» (<1/10 000) et «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares: méthémoglobinémie, en particulier chez le nouveau-né/prématuré, pouvant être liée à un déficit en NADH cytochrome b5 réductase (voir «Mises en garde et précautions»); sulfhémoglobinémie, essentiellement lors de l'administration simultanée de fortes doses de médicaments libérant du sulfure.
Fréquence inconnue: leucopénie, neutropénie, agranulocytose.
Affections du système immunitaire
Fréquence inconnue: réactions allergiques, incluant des réactions anaphylactiques (y compris anaphylaxie, choc anaphylactique) et angioœdème (y compris œdème du larynx et du pharynx et urticaire).
Affections endocriniennes
Occasionnels: stimulation de la sécrétion de prolactine (prolactinémie) pouvant entrainer augmentation du volume mammaire, gynécomastie, galactorrhée, troubles de menstruation, troubles de la libido.
Affections psychiatriques
Fréquents: endormissement, fatigue, irritabilité (symptômes réversibles à l'arrêt du médicament) (10%).
Rares: insomnie, somnolence, agitation et maux de tête, délire, manie, dysphorie, diminution du niveau de conscience, confusion, hallucination.
Fréquence inconnue: idées suicidaires.
Affections du système nerveux
Les réactions suivantes, parfois associées, apparaissent plus souvent lorsque des doses élevées sont administrées:
Occasionnel: dystonie (y compris troubles visuels et crise oculogyre).
Rares: effets de syndromes extrapyramidaux (acathisie, puis sévère syndrome de parkinsonisme, dyskinésies aiguës) même après l'administration d'une dose unique, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes (voir «Mises en garde et précautions»). Les patients avec une faible activité du cytochrome 2D6 (métaboliseurs lents du CYP2D6) peuvent présenter un risque accru de troubles extrapyramidaux (voir «Pharmacocinétique/Métaboliseurs lents du CYP2D6»).
Très rares: crises d'épilepsie, syndrome malin des neuroleptiques, dépression.
A haute dose: agitation, anxiété, impatiences musculaires (syndrome des jambes sans repos).
Dyskinésie tardive en cas de traitement prolongé, en particulier chez les patients âgés (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections cardiaques
Très rares: bradycardie et blocs cardiaques.
Fréquence inconnue: prolongation de l'intervalle QT et torsade de pointes, bloc atrioventriculaire, arrêt cardiaque, survenant rapidement après l'administration et qui peut faire suite à une bradycardie (voir «Posologie/Mode d'emploi»); augmentation de la pression sanguine chez les patients, avec ou sans phéochromocytome.
Affections vasculaires
Fréquents: hypotension, hypertension, tachycardie (supraventriculaire).
Rares: choc, syncope.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: apparition de diarrhée chez environ 10% des patients.
Rares: constipation, nausée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: assoupissement, fatigue, irritabilité (symptômes réversibles à l'arrêt du traitement).
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence inconnue: polyurie, incontinence.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageSignes et symptômes
Somnolence et troubles extrapyramidaux, diminution du niveau de conscience, confusion et hallucinations peuvent survenir.
Traitement
Le traitement des troubles extrapyramidaux est uniquement symptomatique: benzodiazépines chez les enfants et/ou antiparkinsoniens anti-cholinergiques chez les adultes.
Propriétés/EffetsCode ATC
A03FA01
Mécanisme d'action
Le métoclopramide développe une action antiémétique en bloquant les récepteurs dopaminergiques D2 au niveau du système nerveux central en particulier de la C.T.Z. (chemoreceptor trigger-zone) et en diminuant la sensibilité des nerfs afférents du système gastro-intestinal vers la C.T.Z. A haute dose, le métoclopramide inhibe les récepteurs sérotoninergiques 5-HT3.
Pharmacodynamique
Le métoclopramide diminue le reflux gastro-œsophagien (par accroissement des contractions œsophagiennes et du tonus du sphincter inférieur de l'œsophage) et augmente la vidange du contenu gastrique (par augmentation des contractions gastriques, relaxation du sphincter pylorique et du bulbe du duodénum). Le métoclopramide accélère le transit gastro-intestinal par augmentation du péristaltisme du duodénum, du jéjunum et probablement aussi du gros intestin. Au niveau des récepteurs, le métoclopramide a un effet parasympathomimétique en agissant sur la jonction neuromusculaire, probablement par antagonisme de l'adrénaline et de la dopamine.
Efficacité clinique
Pas des données disponibles.
PharmacocinétiqueAbsorption
Par voie orale, la biodisponibilité du métoclopramide est variable d'un individu à l'autre et comprise entre 50 et 78%. Dans les deux heures suivant la prise orale de 10 mg de métoclopramide, des taux sanguins de l'ordre de 40 ng/ml sont retrouvés.
Le délai d'action pharmacologique est de 30 à 60 minutes après administration orale.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (entre 13 et 30%), le volume de distribution apparent est compris entre 2,2 et 3,5 l/kg. Le métoclopramide franchit la barrière céphalo-rachidienne, le placenta et se retrouve également dans le lait maternel.
Métabolisme
Le métoclopramide est faiblement métabolisé. Un métabolite a été identifié dans l'urine, mais son éventuelle activité est inconnue.
Élimination
Chez l'homme, la principale voie d'élimination est rénale. Après administration orale de 10 mg de métoclopramide, 78% du produit sont excrétés par l'urine dans les premières 24 heures sous forme inchangée ou sous forme conjuguée (85% après 72 heures). La clairance totale est de 630 ml/min.
Selon les auteurs, la demi-vie d'élimination est en moyenne de 2 à 6 heures.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Des études ont été publiées comparant les paramètres pharmacocinétiques du métoclopramide administré à des patients souffrant de cirrhose hépatique par rapport à des volontaires sains: une diminution de la clairance plasmatique et un allongement de la demi-vie ont été observés. Une adaptation posologique est donc nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Troubles de la fonction rénale
La clairance du métoclopramide (administré per os) est 3 fois moindre chez les insuffisants rénaux et la demi-vie est plus longue, atteignant 14 heures.
Une adaptation posologique est donc nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Enfants et adolescents
Dans le contexte de la régulation pédiatrique européenne (Article 45), une analyse des données pharmacocinétiques et du profil de sécurité chez les nouveau-nés (âgés de moins de 1 mois) et les enfants âgés de moins de 1 an a été menée. Les données pharmacocinétiques ont montré que la clairance du métoclopramide avait tendance à être réduite chez les nouveau-nés. L'évaluation des données de sécurité post-marketing a montré que le risque des troubles extrapyramidaux, déjà connus pour cette molécule, était augmenté chez les enfants de moins de 1 an, en comparaison aux enfants âgés de 1 à 18 ans. Sur la base de ces résultats, le métoclopramide est contre-indiqué chez les enfants de moins de 1 an. De même, sur la base des conclusions de la procédure pédiatrique européenne, l'utilisation du métoclopramide a été révisée chez les enfants et adolescents âgés de 1 à 18 ans.
Métaboliseurs lents du CYP2D6
L'élimination du métoclopramide peut être ralentie chez les patients métaboliseurs lents du CYP2D6 (comparativement aux patients métaboliseurs moyens, rapides et ultra-rapides du CYP2D6), ce qui peut augmenter le risque d'apparition de troubles extrapyramidaux lié au métoclopramide (voir «Effets indésirables»).
Données précliniquesMutagénicité
Le métoclopramide n'a pas fait l'objet de tests extensifs de mutagénèse.
Un test de mutagénèse mené avec le métoclopramide sur 3 souches bactériennes (Salmonella typhimurium) n'a révélé aucun signe de propriétés mutagènes.
Carcinogénicité
Dans une étude de cancérogénèse menée pendant 77 semaines chez le rat avec des doses orales 40 fois supérieures à la dose thérapeutique, aucune manifestation particulière n'a été observée, à l'exception d'une élévation du taux de prolactine. Chez l'homme, à ce jour, aucune corrélation n'a été établie entre l'utilisation chronique de substances stimulant la prolactine et l'apparition de cancer mammaire, ni dans les études cliniques, ni dans les études épidémiologiques.
Toxicité sur la reproduction
Des études sur la reproduction ont été menées sur 3 espèces animales différentes (souris, rat et lapin). Aucun signe de propriétés tératogènes ou embryotoxiques n'a été observé jusqu'au plus haut domaine posologique testé (116,2 ou 200 mg/kg par voie orale). Les posologies conduisant à une élévation du taux de prolactine ont provoqué des troubles réversibles de la spermatogenèse chez le rat.
Remarques particulièresStabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver hors de portée des enfants.
Ne pas conserver au-dessus de 30°C. Stocker à l'abri de la lumière.
Numéro d’autorisation31205 (Swissmedic)
PrésentationFlacons de 125 et 200 ml de soluté buvable (10 mg/10 ml). Le soluté buvable est livré avec une pipette doseuse spécifique pour cette présentation. (B)
Titulaire de l’autorisationsanofi-aventis (suisse) sa, 1214 Vernier/GE
Mise à jour de l’informationMars 2025
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