Données précliniquesMutagénicité / Carcinogénicité
Des études cytogénétiques effectuées sur des cellules sanguines humaines ont montré que l’allopurinol n’induisait pas d’aberration chromosomique in vitro jusqu’à des concentrations de 100 µg/ml et in vivo jusqu’à des doses de 60 mg/j sur une période moyenne de 40 mois.
Il n’a pas été constaté d’effets cancérigènes chez la souris et le rat traités par l’allopurinol pendant une période allant jusqu’à 2 ans.
Tératogénicité
Lors d’une étude chez la souris, des malformations fœtales ont été relevées après l’administration intrapéritonéale de doses de 50 ou de 100 mg/kg les 10e et 13e jours de la gestation. En revanche, aucune malformation n’a été constatée lors d’une étude analogue menée chez la rate soumise à une dose de 120 mg/kg le 12e jour de la gestation. De vastes études effectuées à des doses d’allopurinol élevées, appliquées les 8e et 16e jours de la gestation chez la souris (jusqu’à 100 mg/kg/j), la rate (200 mg/kg/j) et la lapine (jusqu’à 150 mg/kg/j), n’ont mis en évidence aucun effet tératogène. De même, des études d’embryotoxicité menées in vitro sur des cultures de glandes salivaires prélevées chez des fœtus de souris permettent de supposer que l’allopurinol est dépourvu d’effets embryotoxiques et de toxicité chez les femelles portantes.
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