OEMédCompositionPrincipe actif: Pethidini hydrochloridum.
Excipients
Ampoules: Aqua ad iniectabilia q.s. ad solutionem.
Suppositoires: Excipiens pro suppositorio.
Comprimés (sécables): Excipiens pro compresso.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité1 ampoule de 1 ml contient: 50 mg de chlorhydrate de péthidine.
1 ampoule de 2 ml contient: 100 mg de chlorhydrate de péthidine.
1 suppositoire contient: 100 mg de chlorhydrate de péthidine.
1 comprimé (sécable) contient: 25 mg de chlorhydrate de péthidine.
Indications/Possibilités d’emploiDouleurs prolongées ou aiguës d’intensité moyenne à forte, par exemple lors d’une efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou d’opioïdes faibles lors de spasmes de la musculature lisse (p.ex. coliques néphrétique et biliaire), ainsi qu’en cas de douleurs post-traumatiques et post-opératoires sévères, de douleurs d’origine tumorale, après un infarctus du myocarde et en obstétrique lors de contractions douloureuses et de douleurs d’expulsion.
Posologie/Mode d’emploiIl convient de choisir par principe la dose analgésique efficace la plus faible. Pour le traitement des douleurs chroniques, l’administration à heures fixes est préférable.
Une seule administration suffit souvent pour le traitement des douleurs aiguës. Le cas échéant, Péthidine Streuli peut être utilisé plusieurs fois, pendant plusieurs jours.
En raison de la forte neurotoxicité de son principal métabolite, la norpéthidine, Péthidine Streuli ne doit pas être utilisé de manière prolongée.
Adulte
Dans la plupart des indications, la posologie normale est de 50 à 150 mg par voie orale pour l’adulte, si nécessaire toutes les 3 à 4 heures, de préférence après les repas.
La dose quotidienne de chlorhydrate de péthidine ne devrait pas dépasser 500 mg.
Ampoules
La solution par injection est injectée principalement par voie intramusculaire. Elle peut toutefois également être administrée par voie sous-cutanée ou intraveineuse.
Voie sous-cutanée ou i.m.: 50–150 mg, toutes les 3–4 heures si nécessaire.
En cas de douleurs de l’accouchement: 50 à 100 mg de péthidine i.m. ou sous-cutanée, si nécessaire à intervalle de 1 à 3 heures (voir «Mises en garde et précautions»).
Afin d’éviter de possibles irritations tissulaires et des indurations, I’administration intramusculaire doit être préférée à l’application sous-cutanée lors d’une posologie répétée.
i.v.: la péthidine doit être injectée lentement par voie i.v. (c’est-à-dire en une à deux minutes, afin de limiter les effets secondaires possibles).
Pour l’adulte, la dose unitaire est de 50 mg de chlorhydrate de péthidine lors de l’administration par voie intraveineuse (soit 0,7 mg de chlorhydrate de péthidine par kg de poids corporel).
Cette dose unitaire peut être répétée à intervalles de 3 à 6 heures.
Mélanger de préférence à 10 ml de glucose à 10% ou de NaCl à 0,9%.
La dose est de 15 à 35 mg/heure pour une perfusion i.v. lente continue.
La dose quotidienne ne devrait pas dépasser 10 ampoules à 1 ml ou 5 ampoules à 2 ml (soit 500 mg de chlorhydrate de péthidine).
Suppositoires
La dose unitaire pour l’adulte est d’un suppositoire de Péthidine Streuli (soit 100 mg de chlorhydrate de péthidine).
La dose quotidienne ne devrait pas dépasser 5 suppositoires de Péthidine Streuli (soit 500 mg de chlorhydrate de péthidine).
Enfant
Chez l’enfant et l’adolescent de 1 à 16 ans, l’utilisation parentérale est réservée à des indications strictes. La dose intramusculaire ou sous-cutanée pour les enfants est de 1,1 à 1,8 mg/kg p.c., si nécessaire toutes les 3 à 4 heures. Une autre possibilité est l’administration d’une dose totale de 175 mg/m² répartie en 6 doses. Dose unitaire maximale: 100 mg.
Les comprimés et les suppositoires de Péthidine Streuli sont contre-indiqués chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans en raison de leur forte teneur en substance active.
Instruction posologique spéciale
La dose initiale doit être adaptée aux besoins du patient, de faibles doses initiales étant indiquées chez les patients âgés et les patients très jeunes.
Lors d’association à d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central, la posologie devrait être réduite de 25 à 50% (voir «Interactions»).
Posologie lors d’affections rénales et hépatiques
En cas d’insuffisance hépatique, la concentration sanguine de péthidine peut augmenter; la dose doit donc être adaptée en conséquence.
Lors de troubles de la fonction rénale, il faut prolonger les intervalles d’administration afin de prévenir une accumulation des métabolites actifs de la péthidine.
Contre-indicationsHypersensibilité à la péthidine ou à l’un des excipients selon dans la composition.
Insuffisance respiratoire chronique, dépression respiratoire, élévation de la pression intracrânienne, asthme bronchique aigu, tachycardie supraventriculaire, phéochromocytome, états convulsifs, p.ex. état de mal épileptique, administration concomitante d’inhibiteurs de la MAO, y compris la sélégiline, jusqu’à deux semaines après leur arrêt, alcoolisme aigu, delirium tremens, acidose diabétique avec risque de coma, affections hépatiques sévères, hypothyroïdie, maladie d’Addison. La péthidine ne doit pas être administrée à l’enfant de moins d’un an.
Mises en garde et précautionsUne administration répétée de péthidine entraîne le développement d’une tolérance, l’arrêt du médicament conduisant alors à l’apparition de symptômes de sevrage.
La péthidine peut produire une dépendance psychique ou physique.
En raison du risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né, la péthidine ne doit être administrée pendant l’accouchement qu’avec une extrême prudence. Une utilisation prolongée de la péthidine peut entraîner une dépendance physique chez le foetus et des symptômes de sevrage après la naissance.
La péthidine peut fortement réduire les capacités de réaction.
Il convient d’être particulièrement prudent en cas d’antécédents de crises convulsives. En cas de troubles concomitants de la fonction rénale, allonger les intervalles d’administration en raison du risque d’apparition de crises convulsives dues à l’accumulation du métabolite, la norpéthidine. En cas d’antécédents d’épilepsie, la péthidine ne devrait être administrée qu’avec un anticonvulsivant.
Il convient en outre d’être particulièrement prudent dans les cas suivants: hypothyroïdie ou hyperthyroïdie, maladie d’Addison, pathologies de la prostate et de l’urètre (risque de rétention urinaire/stase urinaire) et patients âgés.
InteractionsIl convient d’être prudent en cas d’association avec d’autres analgésiques puissants, des médicaments qui abaissent le seuil épileptogène, des dérivés de la phénothiazine et l’alcool.
Potentialisation de la dépression respiratoire et de la sédation produites par les barbituriques et d’autres somnifères, les benzodiazépines, les neuroleptiques (entre autres la phénothiazine), l’alcool éthylique et les anti-histaminiques sédatifs, l’hydroxyzine. Potentialisation des effets secondaires de l’isoniazide.
Péthidine et inhibiteurs de la MAO (sélégiline incluse) jusqu’à 2 semaines après leur arrêt: excitation, convulsions, hallucinations, chute de la pression artérielle ou hypertension, transpiration, sudation profuse, rigidité musculaire, dépression respiratoire, coma et éventuellement décès peuvent survenir (voir «Contre-indications»).
L’utilisation de péthidine lors de traitement à long terme par le phénobarbital ou la phénytoïne entraîne une augmentation du métabolisme de la péthidine. Dans ce cas, on ne peut exclure une augmentation du risque d’effets secondaires.
La pentazocine et la buprénorphine peuvent diminuer l’effet de la péthidine.
Grossesse/AllaitementCe médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Une utilisation chronique de péthidine doit être évitée pendant toute la durée de la grossesse, car elle peut entraîner une accoutumance chez l’enfant et produire des symptômes de sevrage après la naissance.
Pendant l’accouchement, l’administration doit se faire uniquement par voie intramusculaire et à la dose la plus faible possible. La péthidine ne réduit pas les contractions utérines normales.
Après administration de péthidine pendant l’accouchement:
– une dépression respiratoire peut se manifester chez le nouveau-né, car la péthidine traverse la barrière placentaire (cet effet dépend du temps et de la dose),
– une modification du comportement et de l’EEG du nouveau-né a été observée jusqu’à 6 jours après la naissance et
– les chances de survie des enfants à risque peuvent diminuer.
Le nouveau-né doit donc être surveillé jusqu’à ce que le risque de dépression respiratoire ait totalement disparu (au moins 6 heures). Selon le tableau clinique (particulièrement en cas de troubles respiratoires après la naissance), il est recommandé d’administrer au nouveau-né des antagonistes des opiacés (par ex. naloxone).
La péthidine et son métabolite, la norpéthidine, passent dans le lait maternel. Lorsque de la péthidine est administrée à la mère, celle-ci ne doit pas allaiter car des effets opioïdes peuvent survenir chez l’enfant de manière retardée et persister plusieurs jours à plusieurs semaines.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesLors de l’utilisation de Péthidine Streuli, la capacité à prendre une part active au trafic routier ou à utiliser des machines n’est plus garantie.
Effets indésirablesÀ l’exception des effets secondaires cutanés, tous les effets secondaires font intervenir les récepteurs aux opiacés.
Fréquence: «très fréquents» (>1/10), «fréquents» (>1/100, <1/10), «occasionnels» (>1/1’000, <1/100), «rares» (>1/10’000, <1/1’000), «très rares» (<1/10’000).
Néoplasmes
La péthidine peut entraîner une crise hypertensive chez les patients atteints d’un phéochromocytome.
Système immunitaire
Des réactions d’hypersensibilité telles que choc anaphylactique et manifestations cutanées peuvent survenir.
Troubles endocriniens
La péthidine peut entraîner une hyperglycémie.
Troubles psychiatriques
Fréquents: selon l’état initial, états euphoriques ou à l’inverse dysphorie fréquente avec angoisse et agitation. Modification des capacités cognitives et sensorielles (p.ex. touchant les capacités de décision; troubles de la perception), hallucinations.
La péthidine a un potentiel primaire de dépendance.
Système nerveux
Fréquents: la péthidine inhibe le centre respiratoire, sans qu’il y ait perception de dyspnée. La dépression respiratoire est dose-dépendante et cliniquement significative avant tout lors d’affections pulmonaires et chez le nouveau-né. Elle peut entraîner une augmentation de la concentration de COsuivie d’une augmentation de la pression intracrânienne; c’est pourquoi la péthidine ne doit pas être utilisée en cas d’élévation de la pression intracrânienne.
Les nausées, les vomissements, la sédation, les vertiges, l’irritation et les céphalées sont fréquents. Hypothermie.
De fortes doses peuvent entraîner des troubles circulatoires et un coma profond suite à la dépression respiratoire et à l’hypotension qu’elles produisent.
La survenue de crises convulsives est possible, en particulier avec des doses élevées, en cas de limitation de la fonction rénale et de disposition accrue aux convulsions (p.ex. conditionnée par des médicaments).
Yeux
Myosis. Mydriase (en cas d’hypoxie croissante).
Oreille et oreille interne
La péthidine entraîne fréquemment des vertiges.
Coeur et vaisseaux
Fréquents: bradycardie, hypotension orthostatique.
La péthidine entraîne plus fréquemment une libération d’histamine que les autres opioïdes. Une augmentation de la concentration plasmatique d’histamine s’accompagne d’ordinaire d’une baisse de la pression artérielle, d’une tachycardie, d’un érythème et d’une augmentation de la concentration plasmatique d’adrénaline.
Occasionnels: tachycardie sinusale en post-opératoire.
À la différence des autres opiacés, la péthidine est associée à des effets anticholinergiques tels que palpitations et tachycardie.
Organes respiratoires
Fréquents: dépression respiratoire par inhibition du centre respiratoire. Des doses élevées de péthidine peuvent entraîner la mort par arrêt respiratoire.
Un bronchospasme peut survenir après administration intraveineuse rapide.
Troubles gastro-intestinaux
L’effet sur la musculature lisse est plus faible et moins durable que celui de la morphine: la diminution du péristaltisme et de la sécrétion gastriques ainsi que l’augmentation de la constriction du pylore produisent une constipation spastique.
Foie et voies biliaires
Une augmentation de la pression dans les voies biliaires peut entraîner une augmentation transitoire des transaminases.
Peau
Des réactions d’hypersensibilité peuvent survenir sous la forme de manifestations cutanées, ainsi qu’une sécheresse buccale, une transpiration et des rougeurs.
Système musculo-squelettique
Tremblements, douleurs musculaires, rigidité musculaire après des doses élevées.
Reins et voies urinaires
Des troubles de la miction peuvent survenir, en particulier en cas d’administration prolongée, en raison de l’augmentation du tonus de la musculature lisse dans les voies urinaires.
En cas d’insuffisance rénale, la péthidine peut entraîner des crises convulsives.
Obstétrique
Une dépression respiratoire peut survenir chez le nouveau-né. Elle est moins marquée que sous morphine et dépend du moment de l’administration pendant l’accouchement et de la dose administrée.
Système reproductif
Une diminution de la libido ou une impuissance peut survenir.
Réactions au site d’injection
Après injection en i.v., une phlébite peut survenir.
Paramètres biologiques
La péthidine peut entraîner une augmentation de la concentration sérique de GOT et GPT.
Le traitement d’un spasme du sphincter d’Oddi par la péthidine peut entraîner par la suite une augmentation de l’amylase sérique.
SurdosageDépression respiratoire pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire, vertiges, myosis, bradycardie ou tachycardie, hyperthermie, hypotension, tremblements musculaires, convulsions, troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma, délire et mydriase en cas d’hypoxie croissante.
Traitement
Le traitement consiste à assurer la respiration par ventilation contrôlée et à administrer de la naloxone en i.v. Cet antagoniste des opiacés doit être administré avec prudence, à petites doses répétées, car sa durée d’action est plus courte que celle de la péthidine.
Autres mesures à prendre:
– en cas d’administration orale, élimination par lavage gastrique et limitation de l’absorption par administration de charbon actif,
– stabilisation de la circulation par perfusion d’électrolytes et amélioration de la fonction respiratoire par inhalations d’oxygène et respiration artificielle.
Il convient de toujours envisager la possibilité d’une intoxication multiple (alcool, substances psycho-actives; en cas de tentative de suicide).
Propriétés/EffetsCode ATC: N02AB02
La péthidine est un dérivé de la phénylpipéridine et appartient au groupe des analgésiques hypnotiques puissants dont les effets analgésiques sont dus à un mécanisme d’action centrale. En tant qu’agoniste compétitif des récepteurs aux opiacés, la péthidine présente une affinité marquée pour les récepteurs µ et une faible affinité pour les récepteurs δ et κ. La puissance analgésique relative de la péthidine par rapport à la morphine est d’environ 0,1–0,2.
Au contraire de la morphine, la péthidine est moins spasmogène.
L’injection intramusculaire ou intraveineuse permet de contrôler des douleurs en 5 à 10 minutes, l’analgésie persistant environ 2 à 4 heures.
Outre ses effets analgésiques, la péthidine a des effets comparables à ceux de la papavérine et des effets parasympatholytiques.
PharmacocinétiqueL’effet analgésique maximal est atteint 3 à 10 minutes après une injection i.v. (C: 0,523 ± 0,115 µg/ml), 20 à 40 minutes après une administration i.m. (C: 0,197 ± 0,07 µg/ml) et 30 à 60 minutes après une injection s.c.
Des concentrations plasmatiques maximales de 100 à 200 ng/ml ont été atteintes après administration intraveineuse de 25 mg de chlorhydrate de péthidine et des concentrations plasmatiques maximales comparables ont été atteintes après administration intramusculaire en 15 minutes. La demi-vie d’absorption était de 7 à 18 minutes et la biodisponibilité se situait entre 93 et 98%.
Après administration orale, la demi-vie d’absorption était de 11 à 60 minutes. Après administration d’une dose de 100 mg de chlorhydrate de péthidine, une Cde 170 ng/ml a été mesurée après 1 à 2 heures.
La péthidine subit un effet de premier passage important dans le foie.
Après administration orale, la péthidine est absorbée sous forme inchangée à environ 50–60%.
La Cde son principal métabolite, la norpéthidine, est atteinte 2 à 8 heures après atteinte des concentrations maximales de péthidine. Après administration orale de 1,6 mg de chlorhydrate de péthidine par kg de poids corporel, elle est de 102 ng/ml. La concentration de norpéthidine reste pendant plusieurs heures à son niveau maximal et diminue ensuite lentement.
Distribution
La demi-vie plasmatique de la péthidine est de 3,2 à 8 heures, alors que celle de la norpéthidine est de 8 à 12 heures. Le volume de distribution est d’environ 3–4 l/kg.
Métabolisme
La péthidine est métabolisée principalement dans le foie. Les principaux métabolites de la péthidine sont la norpéthidine, pharmacologiquement active, ainsi que les acides carboniques résultant de l’hydrolyse de la péthidine et de la norpéthidine, qui sont excrétés en majeure partie sous forme conjuguée. D’autres métabolites présents en quantités plus limitées sont le N-oxyde de péthidine, la 4-hydroxypéthidine, le N-oxyde de norpéthidine et la N-hydroxynorpéthidine.
Élimination
La péthidine et ses métabolites sont éliminés principalement par voie rénale. On retrouve ainsi 65,4% de la dose administrée dans les urines de 24 heures.
On a retrouvé dans les urines de 24 heures 5 à 10% de péthidine, 7 à 13% de norpéthidine, 5 à 7% d’acide péthidinique libre, 13% de glucuronide d’acide péthidinique, 4 à 10,5% d’acide norpéthidinique et 16% de glucuronide d’acide norpéthidinique.
Cinétique dans des situations cliniques particulières
La demi-vie de la péthidine peut atteindre 7 à 11 heures en cas de cirrhose ou d’hépatite virale active.
En cas de troubles de la fonction rénale, la norpéthidine peut s’accumuler et causer des effets secondaires graves (crises convulsives).
La péthidine traverse la barrière placentaire et passe aussi dans le lait maternel.
Chez le nouveau-né, la demi-vie plasmatique mesurée est de 6,5 à 39 heures, soit 2 à 7 fois plus élevée que chez l’adulte.
Données précliniquesAucune étude n’a été réalisée pour détecter des mutations génétiques.
Les études in vivo ont nettement révélé que la péthidine peut produire des cassures chromosomiques. On peut donc supposer qu’elle a un effet mutagène chez l’homme. Aucune étude à long terme d’un potentiel tumorigène n’a été réalisée chez l’animal.
Toxicité sur la reproduction
Après une injection unique de péthidine en début de gestation chez le hamster, des malformations crâniennes (cranioschisis) sont survenues à partir de la dose la plus faible étudiée de 127 mg/kg de poids corporel.
Le recul de l’utilisation chez l’homme avec environ 270 grossesses exposées au cours du 1trimestre ne révèle aucun signe d’un risque tératogène. Une association possible avec la survenue de hernies inguinales n’est pas à exclure.
Remarques particulièresLa solution pour injection de Péthidine Streuli ne doit pas par principe être mélangée à d’autres médicaments lors de son administration, exception faite d’une solution de glucose à 10% ou d’une solution isotonique de chlorure de sodium.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25 °C), à l’abri de la lumière et tenir hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation22672, 33491, 33492 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisationStreuli Pharma SA, 8730 Uznach.
Mise à jour de l’informationFévrier 2009.
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