Données précliniquesToxicité aiguë
Dans le cadre d’expérimentations animales (souris, rat, lapin et chien), des effets toxiques aigus n’ont été observés après l’administration systémique de povidone iodée (voie orale, sous-cutanée, intraveineuse, péritonéale, intrapéritonéale) qu’à des doses excessivement élevées. Ils ne sont donc pas significatifs pour l’application locale de povidone iodée.
Toxicité à long terme
Des analyses de toxicité subchronique et chronique ont notamment été réalisées chez le rat avec de la povidone iodée (10 % d’iode disponible) mélangée à la nourriture, à une posologie comprise entre 75 et 750 mg de povidone iodée par jour et par kg de poids corporel pendant une période pouvant atteindre 12 semaines. Après l’arrêt de l’apport en povidone iodée, seules des augmentations du taux sérique de PBI (iode lié aux protéines), en grande partie réversibles et dose-dépendantes, et des modifications histopathologiques de la thyroïde non spécifiques ont été observées. Des modifications similaires se sont produites au sein des groupes témoins ayant reçu de l’iodure de potassium dans des quantités équivalentes en termes d’iode, à la place de la povidone iodée.
Mutagénicité
Un effet mutagène peut être exclu avec une certitude suffisante pour la povidone iodée.
Carcinogénicité
Un potentiel carcinogène ne peut pas être exclu, aucune étude de carcinogénicité de longue durée n’ayant été menée sur la povidone iodée.
Toxicité sur la reproduction
Aucune donnée provenant d’études expérimentales animales concernant la toxicité sur la reproduction n’est disponible.
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