SurdosageLes données concernant le surdosage avec sulpiride sont limitées.
Les manifestations cliniques de l’empoisonnement sont variables, elles dépendent de l’importance de la dose administrée.
Le surdosage éventuel pourrait se manifester par des crises dyskinétiques à type de torticolis spasmodique, protrusion de la langue, trismus.
Dans certains cas: syndromes parkinsoniens gravissimes, coma.
Après une dose unique de 1 à 3 g, de la nervosité, des troubles de la conscience et rarement des symptômes extrapyramidaux ont été rapportés.
Des doses de 3 à 7 g peuvent provoquer de l’agitation, de la confusion et des symptômes extrapyramidaux. Des doses de plus de 7 g provoquent en plus, coma et chute de la tension artérielle. La durée de l’intoxication est en général courte, les symptômes disparaissent en quelques heures. Des comas ayant été provoqués par des fortes doses ont durés jusqu’à 4 jours.
Des toxicités hématologiques ou hépatiques n’ont pas été rapportées.
Il n’existe pas d’antidote au sulpiride. La thérapeutique est uniquement symptomatique. La surveillance étroite des fonctions vitales et le monitoring cardiaque (risque d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmies ventriculaires subséquentes) sont recommandés jusqu’à récupération du patient.
En cas de symptômes extrapyramidaux sévères, administrer des anti-cholinergiques.
Les surdosages peuvent être traités par une diurèse osmotique alcaline. Le sulpiride est partiellement éliminé par hémodialyse.
|