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Information professionnelle sur Pavulon®:MSD Merck Sharp & Dohme AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Pavulon ne doit être administré que par des cliniciens expérimentés familiarisés avec son action ou sous leur contrôle.
Etant donné que le bromure de pancuronium provoque une paralysie des muscles respiratoires, il faut poursuivre la ventilation assistée jusqu’au rétablissement de la ventilation spontanée.
Comme pour d’autres agents de blocage neuromusculaire, une curarisation résiduelle (plus fréquente qu’avec les substances à action plus courte) a été rapportée pour le bromure de pancuronium. Pour éviter les complications d’une curarisation résiduelle, les patients ne doivent être extubés que lorsque la récupération du bloc neuromusculaire est suffisante. D’autres facteurs pouvant conduire après l’extubation dans la phase post-opératoire à un allongement du bloc neuromusculaire (notamment les interactions médicamenteuses ou l’état de santé du patient) doivent également être pris en considération. En particulier chez les patients chez lesquels la probabilité d’une curarisation résiduelle est accrue, il convient d’envisager une antagonisation du bloc neuromusculaire à la fin de l’intervention puis un monitorage neuromusculaire.
Des réactions anaphylactiques sont possibles après l’administration d’agents de blocage neuromusculaire (curarisants). Des réactions allergiques croisées ayant été rapportées, des mesures de précaution doivent toujours être prises pour le traitement de ces réactions, en particulier en cas d’antécédents de réactions anaphylactiques aux myorelaxants.
Les données disponibles sont insuffisantes pour que l’on puisse recommander l’usage de Pavulon en soins intensifs. En général, après l’utilisation prolongée de myorelaxants en réanimation, on a observé une paralysie et/ou une faiblesse musculaire squelettique prolongée. Pour éviter un éventuel allongement du bloc neuromusculaire et/ou un surdosage, il est très vivement recommandé de surveiller la transmission neuromusculaire pendant l’utilisation des myorelaxants. Les patients doivent en outre recevoir un traitement analgésique et sédatif approprié. Il faut aussi que les myorelaxants soient administrés par des médecins expérimentés, connaissant très bien les effets du médicament et les méthodes appropriées de surveillance neuromusculaire, ou sous le contrôle de tels spécialistes. Enfin, il faut toujours ajuster la dose cas par cas en fonction de l’effet.
Etant donné que le bromure de pancuronium peut causer une augmentation de la fréquence cardiaque, le produit doit être utilisé avec précaution chez les patients chez lesquels une tachycardie doit être évitée (par exemple en cas de maladies cardiovasculaires) (voir «Effets indésirables»).
La survenue d’une myopathie après utilisation pendant une période prolongée de myorelaxants non dépolarisants en soins intensifs et en association avec des corticostéroïdes a été fréquemment observée. La durée d’utilisation des myorelaxants doit donc être réduite à un minimum chez les patients recevant des myorelaxants et des corticostéroïdes.
Les maladies suivantes peuvent modifier la pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du pancuronium:

Insuffisance rénale
Etant donné que le pancuronium est essentiellement éliminé par excrétion rénale, sa demi-vie d’élimination est allongée et sa clairance plasmatique diminuée en cas d’insuffisance rénale. L’allongement de la demi-vie en cas d’insuffisance rénale peut s’accompagner d’un allongement de la durée du bloc neuromusculaire. Chez ces patients la vitesse de récupération après le blocage neuromusculaire peut également être diminuée.

Maladies du foie et/ou des voies biliaires
Bien que le foie ne joue qu’un faible rôle dans l’élimination du pancuronium, on a constaté des altérations pharmacocinétiques assez importantes chez des patients atteints d’affections hépatiques. On peut noter une résistance à l’effet de blocage neuromusculaire du pancuronium étant donné qu’en cas de maladie hépatique, une augmentation considérable (jusqu’à 50%) du volume de distribution du médicament est possible. En même temps, les maladies du foie et/ou des voies biliaires peuvent allonger la demi-vie d’élimination du pancuronium et allonger le délai de récupération après le blocage neuromusculaire. Si le pancuronium est utilisé chez ces patients, il faut penser à la possibilité d’allongement du délai d’action, d’augmentation de la dose totale requise et d’allongement de la durée du bloc neuromusculaire et du délai de récupération.

Allongement du temps de circulation
Lorsqu’il existe un allongement du temps de circulation (par exemple maladies cardiovasculaires, âge avancé et états oedémateux qui provoquent une augmentation du volume de distribution), il peut y avoir une augmentation du délai d’action.

Maladies neuromusculaires
Comme tous les autres myorelaxants, Pavulon doit être utilisé avec une extrême prudence chez les patients atteints de maladies neuromusculaires et après une poliomyélite; en effet, chez ces patients, l’ampleur et la nature du blocage neuromusculaire peuvent être très variables. En cas de myasthénie grave connue ou de syndrome pseudo-myasthénique (syndrome de Lambert-Eaton), de faibles doses de bromure de pancuronium ont parfois de puissants effets. Dans ces cas, il faut ajuster la dose en conséquence.

Hypothermie
Lors des opérations réalisées en hypothermie, l’effet curarisant du pancuronium est renforcé et la durée d’action est allongée.

Obésité
Chez les patients obèses, un surdosage relatif avec allongement de la durée d’action et ralentissement du délai de récupération spontanée est observé si les doses sont calculées sur la base du poids réel. Il convient donc de diminuer la posologie chez ces patients (voir «Posologie/Mode d’emploi»).

Brûlures
On sait que les brûlés peuvent présenter une résistance aux myorelaxants non dépolarisants. La posologie doit être adaptée à chaque patient.

Anomalies pathologiques qui peuvent renforcer l’effet de Pavulon
Hypokaliémie (par exemple après des vomissements intenses, en cas de diarrhée, de traitement digitalique et de traitement diurétique), hypermagnésiémie, hypocalcémie (après des transfusions massives), hypoprotéinémie, déshydratation, acidose, hypercapnie, cachexie. Il faut donc corriger au mieux les désordres électrolytiques graves, les anomalies du pH sanguin ou la déshydratation.

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