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Information professionnelle sur Dalacin® C:Pfizer AG
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Mises en garde et précautions

De graves réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions cutanées sévères telles que le syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques), le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et la pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (PEAG) ont été signalées chez des patients traités par la clindamycine. Si des réactions d'hypersensibilité ou des réactions cutanées sévères surviennent, il faut cesser l'administration de clindamycine et instaurer un traitement approprié.
Le phosphate de clindamycine ne doit pas être injecté par voie intraveineuse en bolus sous forme non diluée, mais perfusé sur 10 à 60 min au minimum, comme indiqué dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
Étant donné que la clindamycine ne diffuse pas en quantité suffisante dans le liquide cérébro-rachidien, Dalacin C ne doit pas être utilisé dans le traitement de la méningite.
Comme pour presque tous les agents antibactériens, le traitement par clindamycine a été mis en rapport avec l'apparition d'une colite pseudomembraneuse attribuée aux toxines du Clostridium difficile. Le traitement par des agents antibactériens modifie la flore colique normale, ce qui entraîne une colonisation par C. difficile.
Le tableau clinique de la diarrhée associée à Clostridium difficile (CDAD) peut aller d'une légère diarrhée liquide jusqu'à des cas sévères potentiellement mortels présentant une diarrhée persistante (occasionnellement accompagnée de sang et de mucus dans les selles), des crampes abdominales sévères, de la fièvre et une leucocytose. Des complications, comme une péritonite, un mégacôlon toxique ou un état de choc, peuvent survenir. Chez les patients âgés ou présentant un état général affaibli, une évolution plus grave de la maladie est à attendre.
Le diagnostic d'une CDAD est généralement établi grâce aux symptômes cliniques. Il peut être confirmé lors d'un examen endoscopique par la présence d'une colite pseudomembraneuse et/ou par la mise en évidence du C. difficile dans les cultures de selles sur des milieux nutritifs sélectifs et par la détection d'une ou de plusieurs toxines de C. difficile.
Lors de l'apparition d'une diarrhée persistante sous clindamycine, le traitement doit être arrêté et un traitement adapté doit être instauré. À l'exception des évolutions très bénignes, un traitement par antibiotiques (métronidazole ou vancomycine) est recommandé dans tous les cas associés à l'utilisation d'antibiotiques. Dans les cas de gravité légère à modérée, un traitement initial par métronidazole per os est recommandé. Chez les patients présentant une infection sévère à C. difficile, le traitement approprié est la vancomycine (125 mg, 4x par jour pendant 10 jours, avec possibilité d'augmenter la posologie jusqu'à 500 mg, 4x par jour). De plus, en cas de CDAD sévère, une substitution adéquate des liquides, des électrolytes et des protéines est nécessaire. Le traitement par vancomycine permet généralement d'observer la disparition rapide de la toxine dans les prélèvements de selles et la guérison clinique de la diarrhée. Dans de rares cas, la colite peut récidiver après l'arrêt de la vancomycine.
Le C. difficile produit les toxines A et B, qui contribuent à la pathogenèse de la CDAD. Les souches de C. difficile hyperproductrices de toxines sont à l'origine d'une morbidité et d'une mortalité accrues, car ces infections peuvent être résistantes aux traitements antimicrobiens, ce qui dans certaines circonstances nécessite une colectomie.
Une CDAD doit être envisagée chez tous les patients lors de l'apparition d'une diarrhée post-antibiotique; des cas de CDAD ont été décrits plus de deux mois après un traitement antibiotique.
En cas de suspicion de CDAD (c.-à-d. pour toute diarrhée sévère sous/après antibiothérapie), les inhibiteurs du péristaltisme (par ex. le lopéramide) sont contre-indiqués.
Dalacin C doit être utilisé avec prudence en présence de l'une des affections ou situations à risque suivantes: maladies du tractus gastro-intestinal (surtout s'il s'agit d'une colite), également en tant qu'antécédents; affections rénales ou hépatiques sévères préexistantes; troubles de la transmission neuromusculaire (par ex. myasthénie grave, syndrome de Parkinson); diathèse atopique; asthme bronchique.
Si le traitement dure plus de 10 jours, l'hémogramme ainsi que la fonction hépatique et rénale doivent être surveillés.
La clindamycine est potentiellement néphrotoxique. Des cas d'atteinte aiguë des reins, y compris d'insuffisance rénale aiguë, ont été rapportées. Une surveillance de la fonction rénale pendant le traitement des patients présentant un trouble de la fonction rénale préexistant ou prenant simultanément des médicaments néphrotoxiques doit être envisagée et une surveillance de la fonction rénale doit être effectuée en cas de traitement prolongé.
L'utilisation d'antibiotiques peut provoquer la croissance excessive de germes non sensibles et/ou de champignons. L'instauration immédiate d'un traitement spécifique s'impose lors de l'apparition d'une surinfection de ce genre.
Des irritations au site d'injection ont été rapportées après l'administration intramusculaire de Dalacin C Phosphat. Ces réactions peuvent être minimisées par des injections intramusculaires profondes.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Dalacin C Phosphat solution injectable contient 18 mg d'alcool benzylique pour 2 ml. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L'administration d'alcool benzylique par voie intraveineuse a été associée à des effets indésirables graves et à des décès chez les nouveau-nés («syndrome haletant»). La quantité minimale d'alcool benzylique à partir de laquelle la toxicité apparaît n'est pas connue. Les enfants en bas âge encourent un risque accru en raison du phénomène d'accumulation.
L'utilisation de grandes quantités doit s'effectuer avec prudence et seulement en cas de nécessité absolue en raison du risque d'accumulation et de toxicité («acidose métabolique»), en particulier chez les personnes souffrant d'insuffisance hépatique ou rénale.
En cas d'utilisation de médicaments contenant de l'alcool benzylique, il faut prendre en compte la somme des quantités quotidiennes d'alcool benzylique provenant de l'ensemble des sources.
Dalacin C Phosphat solution injectable à 300 mg contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 2 ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Dalacin C Phosphat solution injectable à 600 mg contient 35.84 mg de sodium par ampoule de 4 ml, ce qui équivaut à 1.79% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Dalacin C gélules contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
Dalacin C granulés pour solution buvable contient du saccharose (1.8 g/5 ml de solution prête à l'emploi). Les patients présentant une intolérance au fructose/galactose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Dalacin C granulés pour solution buvable contient du parahydroxybenzoate d'éthyle (E 214) (0.6 mg/5 ml de solution prête à l'emploi). Le parahydroxybenzoate d'éthyle peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

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