Mises en garde et précautionsEn cas d’insuffisance rénale grave (clairance <10 ml/min.) et/ou d’insuffisance hépatique, il faut réduire la dose et assurer une surveillance soigneuse. S’il apparaît des signes d’ototoxicité ou de toxicité hépatique (voir «Effets indésirables»), il faut immédiatement arrêter l’administration du produit.
L’érythromycine est excrétée principalement par le foie. Il convient donc d’être prudent lors de l’administration d’érythromycine aux patients insuffisants hépatiques.
La prudence est de mise chez les patients qui reçoivent en même temps des médicaments hépatotoxiques. Une aggravation de la faiblesse physique a été rapportée après administration d’érythromycine en cas de myasthénie grave préexistante (voir «Effets indésirables»).
En cas de porphyrie aiguë intermittente, une surveillance intensive est indispensable. Si des crises de porphyrie sont déclenchées, il faut immédiatement arrêter le traitement.
L’érythromycine peut provoquer des interactions cliniquement notables avec de nombreux médicaments (voir «Interactions»). Il faut en particulier éviter l’administration simultanée d’ergotamine (voir «Contre-Indications»), de terfénadine, d’astémizole, de cisapride, de pimozide, de triazolam et de midazolam.
En cas de suspicion de cholestase intrahépatique ou d’ascension nette des transaminases, interrompre Erios.
Il y a des arguments sérieux voulant que les nouveau-nés courent un risque de développer une sténose hypertrophique du pylore sous traitement oral d’érythromycine.
Si des vomissements anormaux ou d’autres symptômes compatibles avec une sténose hypertrophique du pylore apparaissent, mettre en route les mesures diagnostiques (échographie surtout) et thérapeutiques qui s’imposent.
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