Données précliniquesLa cytarabine est mutagène en expérimentation animale. Chez l’être humain, une augmentation des lésions chromosomiques a été observée dans les lymphocytes périphériques après traitement par cytarabine. Aucune étude à long terme n’a été menée sur le potentiel cancérogène. Des études menées sur la souris et le rat pendant 6 mois n’ont mis en évidence aucun signe indiquant une accentuation du potentiel cancérogène.
Toxicité sur la reproduction
La cytarabine a montré des effets tératogènes sur plusieurs espèces animales. Des anomalies sont apparues au niveau du squelette, des yeux, du cerveau et des reins. Chez l’être humain, les données disponibles sont insuffisantes. Le risque relatif de malformation s’élève à environ 1:8. Les malformations observées jusqu’ici touchaient les extrémités, l’oreille externe et le conduit auditif. L’exposition de la femme enceinte au 3trimestre de la grossesse peut conduire ou contribuer à un retard de la croissance et à une pancytopénie chez le foetus/nouveau-né.
Tolérance locale
Les études sur l’irritation locale menées sur le lapin avec contact ininterrompu de cytarabine pendant 3 jours (application répétée de 100 mg) ont mis en évidence une légère rougeur sur une peau intacte et des manifestations d’irritation moyennement sévères sur peau lésée.
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