Mises en garde et précautionsUn traitement prolongé entraîne une tolérance ainsi qu’une dépendance physique et psychique. Il existe une tolérance croisée à d’autres opioïdes. En cas de dépendance préexistante aux opiacés (même en période de rémission), il faut s’attendre à des récidives rapides. L’hydrocodone est considérée par les héroïnomanes comme un succédané en période de manque. De même, les individus dépendants de l’alcool et des sédatifs ont tendance à abuser de l’hydrocodone et à en devenir dépendants.
Dépression respiratoire: l’hydrocodone conduit à une dépression respiratoire dose-dépendante par son action directe sur le centre respiratoire du tronc cérébral. La dépression respiratoire peut être antagonisée par la naloxone.
Traumatisme crâniocérébral: la dépression respiratoire causée par l’hydrocodone peut être renforcée par une élévation de la pression intracrânienne (traumatismes crâniocérébraux essentiellement). En tant qu’opioïde, l’hydrocodone peut occulter les symptômes cliniques d’un traumatisme crâniocérébral.
Une prudence et une surveillance particulières s’imposent en cas de maladies avec accumulation forte de mucosité dans l’arbre bronchique, chez lesquelles il faut éviter une dépression du centre respiratoire (bronchite, oedème pulmonaire, emphysème). Coma.
Traitement de longue durée en cas de constipation chronique.
Patients qui prennent ou ont pris dans les 14 jours précédents un inhibiteur de la MAO.
Hydrocodone Streuli ne devrait pas être administré avec des expectorants, parce que la mucosité produite en grande quantité ne peut pas être excrétée consécutivement à l’effet antitussif. Par ailleurs, une surveillance particulière s’impose en cas de crise d’asthme aigu, de troubles de la conscience, d’hypotension et d’hypovolémie.
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