Posologie/Mode d’emploiLanvis ne doit être utilisé que sous la surveillance d’un hématologue/oncologue.
Chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant, la posologie habituelle est de 60 à 200 mg/m² de surface corporelle par jour, administrés en une dose unique ou répartis en plusieurs doses quotidiennes.
La dose de thioguanine est fonction du type et de la dose des autres cytostatiques administrés dans le cadre du traitement d’association des divers protocoles thérapeutiques. Pour de plus amples informations, on consultera les directives thérapeutiques respectives.
Leucémie myéloïde aiguë (LMA)
·Traitement d’induction: la thioguanine est habituellement administrée dans le cadre du schéma appelé TAD, composé de thioguanine, d’ara-C (cytarabine) et de daunorubicine. La dose usuelle de thioguanine est de 100 mg/m2 toutes les 12 heures, le nombre de jours de traitement dépend du protocole de traitement respectif.
·Consolidation: la thioguanine est à nouveau habituellement administrée dans le cadre du schéma TAD. Le nombre optimal de cycles n’a pas encore été déterminé. Les détails sur les options thérapeutiques disponibles sont à tirer de la littérature correspondante.
Leucémie lymphatique aiguë (LLA)
·Consolidation/intensification: la dose usuelle est de 60 mg/m²/jour, le nombre de jours de traitement dépend du protocole de traitement respectif.
Utilisation
Lanvis doit être absorbé à jeun (voir «Pharmacocinétique»).
Les comprimés ne doivent pas être divisés ni écrasés. Pour leur manipulation, il est recommandé d’utiliser des gants jetables ou de se laver les mains immédiatement après contact avec les comprimés. Il convient de ne pas respirer les particules éventuelles de comprimé (p. ex. si celui-ci a été endommagé) et d’éviter le contact de celles-ci avec la peau ou les muqueuses. En cas de contact cutané, laver la région concernée à l’eau et au savon; en cas de contact avec l’œil, rincer à l’eau.
Instructions posologiques spécifiques
Enfants et adolescents
Les doses usuelles chez les enfants et les adolescents sont les mêmes que chez les adultes, avec un ajustement approprié à la surface corporelle.
Patients âgés
Il n’y a pas de recommandations posologiques particulières pour les patients âgés (voir «Insuffisance hépatique et rénale»). Ces patients reçoivent habituellement la posologie mentionnée ci-dessus.
Patients présentant une insuffisance rénale
Chez l’insuffisant rénal, une réduction des doses doit être envisagée.
Patients présentant une insuffisance hépatique
On ne dispose pas d’expériences chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique. On ne peut donc pas recommander une posologie particulière (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant un déficit en thiopurine méthyltransférase (TMTP)
Les patients dont l’activité de TMTP est génétiquement faible ou absente présentent un risque accru d’intoxication à la thioguanine lors de l’administration de la posologie usuelle, et ils nécessitent généralement une importante réduction de la dose. La dose initiale optimale pour les patients atteints de déficit homozygote en TMTP n’est pas établie (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique/Métabolisme»).
La plupart des patients atteints de déficit hétérozygote en TMTP supportent la posologie recommandée, certains nécessitent toutefois une réduction de la dose. Il est possible d’effectuer des analyses du génotype et du phénotype de la TMTP.
Patients porteurs d’un variant du gène NUDT15
Les patients porteurs d’une mutation héréditaire du gène NUDT15 présentent déjà un risque accru d’intoxication sévère à la thiopurine lors de l’administration de la posologie usuelle, et ils nécessitent généralement une importante réduction de la dose. La dose initiale optimale pour les patients atteints de déficit hétérozygote ou homozygote n’est pas établie (voir «Mises en garde et précautions»).
Chez tous les patients (y compris les patients pédiatriques), il convient d’envisager un génotypage et un phénotypage des variants de NUDT15 avant l’initiation d’un traitement par thiopurine. Il est recommandé au médecin prescripteur de déterminer, sur la base de la réponse au traitement et du profil génétique des patients, si une réduction de la posologie est nécessaire.
|